Touhou-France
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[Crossover Fanfiction]The Forgotten Curse

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Message par Reiji Kogarashi Mer 03 Avr 2013, 12:57 pm

A la demande de certains membres du forum, j'ai décidé de poster ma fic ici.

Avant que vous commenciez à la lire, je dois vous dire que c'est un crossover, donc vous ne verrez pas forcément du Touhou dedans.
D'ailleurs, je vous cache pas que je suis pas fier de cette fic à cause du scénar que je trouve mal organisé.

M'enfin, lisez à vos risques et périls. Je continuerai cette fic en fonction de ce que vos avis.

La fic débute dans le deuxième post. Je garde le premier post pour faire un glossaire des personnages

Les protagonistes:
Reiji Kogarashi
Reiji Kogarashi
Easy
Easy

Messages : 24
Date d'inscription : 25/11/2012

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Message par Reiji Kogarashi Mer 03 Avr 2013, 12:58 pm

CHAPITRE 0 : PROLOGUE


Cette histoire commence au sein d'une équipe d'explorateurs de monuments historiques. Ce jour-là, des ruines avaient été récemment découvertes et des chercheurs ont décidé de la fouiller pour retrouver son contenu. Il n'était pas facile de circuler à l'intérieur du monument et des plantes recouvraient totalement les murs. Tout laissait à croire que ces ruines dataient d'encore bien plus longtemps que les autres monuments découverts jusqu'à aujourd'hui.


Après un bon temps de marche, ils arrivèrent dans une salle sur le quel était entrepose une statue tout au fond. Un des explorateurs s'en approcha et tendit la main pour le toucher doucement. Soudain, la statue semblait s'enfoncer dans le sol, ce qui actionna un mécanisme qui ouvrit une trappe sur le sol. A l'intérieur de cette trappe, on pouvait voir clairement des escaliers propres vers le sous-sol, comme si on venait tout juste de le nettoyer. De là, les explorateurs purent voir de la lumière émanait de l'étage du dessous. Ils hésitèrent pendant un moment, puis décidèrent finalement d'aller y jeter un œil. En arrivant au sous sol, la lumière fut trop éblouissante au départ, et ils se cachèrent les yeux et ce fut au bout d'une minute que cet éclat diminuait en intensité, leur permettant ainsi de voir qu'il s'agit d'un cristal.


Ces hommes s'en approchèrent alors et dépoussiérèrent le socle sur le quel ce tenait l'étrange artefact. Il était écrit « O.R.I.G.I.N. » en manuscrit antique. Alors les cristal s'illumina à nouveau et remplit les espèces de hiéroglyphes muraux de cette même lueur. Les explorateurs furent particulièrement étonnés d'avoir pu trouver un objet aussi mystérieux dans ces ruines...


___________________________________________________________________________________________________________________________

Quelques temps plus tard, nous nous trouvons dans un espèce de cybermonde proche du réel. On ne croirait même pas qu'il s'agisse d'un cybermonde. Ici se dressait une sorte de QG de mafieux... non, de Navis mafieux qui gardaient fortement l'entrée, évidemment puisqu'on a dit que c'était un QG. Leur nombre «était tellement élevé qu'il faudrait une armée entière pour pouvoir pénétrer dans le QG.
Au moment même où je vous dis ça, cette troupe de Navis mafieux se firent alerter par la présence d'un intrus. En y regardant de plus près, on peut voir un téméraire arriver à pleine vitesse à bord d'un Monster Truck.

*VROUUUUUM*


-KRATER : Dégagez de là ! Tas de squelettiques !


Le Monster Truck défonça tous les ennemis jusqu'à enfoncer la porte d'entrée. Après tous ces dégâts, notre voleur enflammé en sortit brusquement sans perdre de temps et se précipite tout le long du couloir. Sur le chemin, des Navis surgirent pour lui bloquer le passage.


-NAVI : Tu ne passeras pas ! Code C.O.D ! Slot-in !


Alors le Navi inséra une Chip qui lui procura une combinaison à la Call of Duty ou à la Counter Strike.


-KRATER : Vous claquez vot' pognon pour des daubes pareilles ? Même moi, j'me suis pas fait avoir !


Il colla alors un coup de poing sur l'un d'eux pour l'envoyer valser sur les autres. Après cela, il courut en esquivant les rafales de tirs d'AK47. Puis il défonça la porte de l'ascenseur et sauta dans le vide pour atterrir brutalement sur l'ascenseur qui était à quelques étages en-dessous. L'impact fut si puissant que l'ascenseur lâcha et partit s'éclater au dernier sous-sol. La porte d'ascenseur de cette étage partit en vrille et le voleur débarqua à nouveau.


-KRATER : Bon, où ils l'ont planqué ?
-??? : Je savais qu'au moment où on a annoncé l'existence du Cristal Origin, tu te pointerais pour le prendre.
-KRATER : Doh, encore lui.


Krater se retourna et vit un Navi blond portant un bandeau et des fringues pas très communes.


-DJANGO : Ça faisait longtemps que je t'ai pas attrapé, Krater.
-KRATER : Cette fois, tu m'auras pas. Le cristal est à moi !
-DJANGO : Si tu veux mon avis, on en parleras plus tard. Pour l'instant, on a ces gars à mettre K.O.


Effectivement, des Navis C.O.D surgirent de partout et le commandant passa devant eux.


-COMMANDANT : Vous avez eu du cran pour venir jusqu'ici à 2.
-KRATER : HEY ! C'est moi qui ai fait tout le boulot !
-COMMANDANT : Mais après avoir vu ce cristal, j'ai bien peur que je ne puisse vous laisser vivre. TUEZ-LES !


Et le combat massif débute. Krater fonça dans le tas, comme d'habitude, mais il s'en sortait pas mal grâce à la puissance de ses poings. Django, quant à lui, jonglait avec son épée solaire. Le combat ne dura pas longtemps et un Navi C.O.D vint alerter la troupe que les Officials – la Police des Navis – sont arrivés. Du coup, les Navis C.O.D abandonnèrent Django et Krater pour aller les contrer.


-KRATER : T'as appelé les Officials ?
-DJANGO : Non. N'oublie pas que je suis recherché, moi aussi. Ce serait du suicide. Si on reste là, on risque de se faire attraper. Viens !
-KRATER : Vas-y si tu veux, moi ça me gêne pas de les démoli...


Mais le Solar Boy l'interrompit et le traîna dans sa fuite. Le voleur rageait sur le fait qu'il ne puisse pas mettre la main sur le cristal Origin. Ils parvinrent à s'éloigner de ce lieu par les souterrains, trouvèrent une moto sur le passage et s'enfuirent avec.


-KRATER : Et pourquoi je devrais te suivre, toi ?
-DJANGO : T'as qu'à retenter ta chance la prochaine fois si tu veux le cristal.
-KRATER : Un de ces quatre, j'te casserai la gueule. T'as de la chance que j'le fasse pas aujourd'hui.


Dans la base, la bataille entre les Navi C.O.D et les Officials continuait jusqu'à la salle du cristal. Le chef des Officials en personne était là et profitait du combat pour tenter de subtiliser le butin volé. Il sortit un engin qu'il posa sur le cristal et composa un code secret dessus. Cela eut pour effet de téléporter l'objet autrepart, logiquement dans un laboratoire ou une enseigne contrôlée par les forces de l'ordre.


-CHEF : Le cristal a été transféré ! Arrêtons ces types, maintenant !


Ainsi continua la bataille entre les criminels et la justice. Au final, les Officials remportèrent le combat grâce à leur nombre largement supérieur et purent arrêter la plupart des Navis C.O.D. D'autre, comme le commandant de ces criminels, prirent la fuite. Ainsi, tous rentrèrent à la base après cette victoire.


Django et Krater, sur le trajet, eurent une conversation au sujet du Cristal Origin et de tout ce qui venait de se passer. En effet, il semblerait que Krater ignorait la provenance de cette pierre et n'avait pas réfléchi avant d'essayer de la voler.



-DJANGO : T'es vraiment incorrigible. Cette fic n'avait même pas commencé que tu t'es déjà lancé dans le carnage de méchants. On n'a même pas eu le temps de faire une intro tranquille au calme avant que tu démolisses le tout. T'étonne pas si les lecteur aient envie d'arrêter de lire.
-KRATER : Ça je m'en tape complètement, j'te signale.
-DJANGO : Bref, dis-moi. Tu sais au moins ce que t'as essayé de voler, à l'instant ?
-KRATER : C'est quoi cette question ? C'est un gros cristal qui vaut beaucoup de fric. C'est pour ça que je le veux.
-DJANGO : Moui, c'est vrai, mais y'a autre chose.
-KRATER : Ouais, mais ça je m'en tape.
-DJANGO : Déconne pas. Ce serait bête de pas savoir ce que tu dérobes. Le cristal Origin a apparemment été découvert au fond d'une ruine qui date de plusieurs milliers d'années, selon les historiens. Au départ, il était dans le monde réel, avec les humains. Quand des archéologues l'avaient découvert, ils étaient étonnés de voir que la pièce où se trouvait ce cristal était éclairée par le cristal lui-même, malgré le fait que les rayons du Soleil ne pouvaient pas l'atteindre. Ils l'ont donc emmené au labo de recherche pour l'analyser et il se trouve qu'il émanait de lui une énergie impressionnante. Après quelques tests, on a fini par conclure que cette découverte pourrait représenter un grand pas vers le progrès, alors ils l'ont transféré dans le Cyberworld pour essayer d'en faire un générateur de cette énergie nouvelle.
-KRATER : Bah ils ont bien fait, puisque grâce à eux, je vais pouvoir le voler.
-DJANGO : Eh fais gaffe. Qui dit « énergie », dit « risques énormes ». Jusqu'ici, personne ne sait ce dont est capable cette nouvelle énergie. Si tu fais tout foirer, j'ai bien peur que ça ne devienne dangereux pour pas mal de vies.
-KRATER : Et voilà que tu me casses le moral avec ça.


Enfin, Django déposa Krater après la discussion sans l'emmener aux Officials pour une raison que vous connaissez déjà.


-DJANGO : Ça risque d'être un peu chaud de passer inaperçu en ville et je doute que tu veuilles venir avec moi. C'est pour ça que je te dépose ici.
-KRATER : Tant mieux, j'aime pas rester planté là sans rien faire.


Puis le Solar Boy le laissa ici et ils se séparèrent. Celui-ci arriva dans un bar auquel il avait l'habitude de fréquenter. Le patron de cet enseigne, Barman.EXE, avait accueilli Django sans le dénoncer pour la prime sur sa tête, car il n'était pas d'accord avec les propos sans preuve de ses accusateurs.


-DJANGO : Salut Barman. La forme ?
-BARMAN : Comme d'habitude. J'te sers quoi aujourd'hui ?
-DJANGO : Juste un peu de limonade, ça ira.
-BARMAN : Très bien. Alors ? Pas trop dur, la journée ?
-DJANGO : Pas aujourd'hui. Y'avait juste Krater qui faisait encore des siennes, suivi de quelques flics qui attaquaient des mafieux, mais rien de grave.
-BARMAN : Il a encore tenté de voler un truc ? Le cristal bizarre qu'on a vu à la télé, je suppose.
-DJANGO : Bah prévisible comme il est, c'était évident. Mais au final, le cristal a fini entre les mains des Officials.
-BARMAN : Pas de chance pour lui. D'un autre côté, j'aurais préféré qu'il réussisse.
-DJANGO : Pourquoi ça ?
-BARMAN : Faut pas oublier qu'on a affaire à des Officials faussant la justice dans l'ombre. Regarde avec quelle facilité ils ont décidé de te coller ta prime.
-DJANGO : C'est vrai, mais Krater est bien trop maladroit. Il risquerait de causer des problèmes lui aussi.


A ces mots, le Solar Boy but sa limonade, paya le barman et se dirigea vers la partie auberge du bar, dans une chambre qu'il avait aménagé il y a quelques jours. Après s'être changé et mis au lit, il se mit à réfléchir un peu.


-DJANGO (dans sa tête) : J'ai quand même un mauvais pressentiment. Comment un objet aussi révolutionnaire aurait pu se retrouver dans des ruines abandonnées ? N'aurait-il pas permis à ces « ruines » de rester vivante au fil des années ?


Puis il s'endormit sans aller plus loin dans ses questions.


De son côté, Krater venait d'établir un campement sur une colline. Près du feu, il ouvrit une canette de soda et but une bonne gorgéer. Ensuite, une fille écureuil arriva d'à côté et se pencha vers lui.



-??? : Alors ? T'as décidé de camper ici, maintenant ?
-KRATER : Makoto ? Qu'est-ce que tu fais là ?
-MAKOTO : Rien, j'avais juste entendu des gens dire qu'ils ont vu passer un Monster Truck à pleine vitesse.
-KRATER : MON MONSTER TRUCK ! Putain, je l'ai complètement zappé. Je parie même que les Officials l'ont pris. Fait chier ! Va falloir que j'en vole un autre.
-MAKOTO : Où t'as pu trouver un bijou pareil ?
-KRATER : C'était après avoir vu un boulet de Navi se faire supprimer par des virus. Il a fait tomber ses clés à la dernière seconde, alors je les ai pris.
-MAKOTO : C'est balot, je pensais te demander de m'emmener faire un tour dedans, toi et moi.
-KRATER : J'ai pas de temps à perdre avec ces conneries.
-MAKOTO : Maieuh... Enfin, j'reconnais bien mon p'tit Krater. Et j'ai un truc qui pourrait t'intéresser.
-KRATER : Dis toujours...


Alors l'écureuil s'approcha de son oreille et lui transmit le message. D'un seul coup, le visage de Krater se transforma et laissa apparaître un sourire.


-KRATER : C'est vrai ?
-MAKOTO : Je les ai vu juste à quelques mètres à l'ouest là-bas. On peut dire que tu as bien choisi l'emplacement de ta tente.
-KRATER : Tant mieux. Je pars demain matin, là j'suis crevé.


Et sans tarder, il s'endormitpar terre.


-MAKOTO : Hmm, il changera pas, mon p'tit Krater. J'pense que ça le gênera pas si je dors dans son campement.


A ces mots, elle sortit un sac de couchage d'on ne sait où, se faufila à l'intérieur, bâilla un coup et se coucha.


Le lendemain matin, Django se leva de bonne heure. Ça ne servait à rien, mais il avait l'habitude de le faire juste pour aller boire un coup. Comme d'habitude, il commanda une tasse de café. Au moment où il en buvait, deux Officials à table étaient en train de discuter sans se soucier de la présence du Solar Boy.



-OFFICIAL 1 : Comment c'était, l'opération du cristal Origin ?
-OFFICIAL 2 : Ça a marché comme sur des roulettes. Les mafieux étaient préoccupé par quelque chose, donc on a profité de l'ouverture pour les avoir.
-OFFICIAL 1 : Quelle genre de préoccupation a pu les faire bouger à ce point-là ?
-OFFICIAL 2 : J'en sais pas plus que toi. Ils semblaient repousser des intrus, mais on n'a trouvé aucune trace d'eux, mis à part un Monster Truck à l'entrée.
-OFFICIAL 1 : OK, et le cristal ?
-OFFICIAL 2 : Il a été téléporté à la base située près des collines juste à côté de la ville.


Ces propos surprennent Django, car il avat déposé Krater non loin de l'endroit mentionné.


-OFFICIAL 2 : Actuellement, on est en train de mener des tests pour voir comment utiliser cette énergie.


Sans attendre, Django paya la note, se dirigea discrètement dehors puis fonça à la base avec sa moto.


-DJANGO : Si le cristal est aussi près de Krater, il n'aura pas tardé pour se lancer tête baissée dessus.




Il arriva à la base en quelques minutes et effectivement, on pouvait voir quelques dégâts de l'extérieur.


-DJANGO : On dirait qu'il a à peine commencé, ce qui me laisse du temps. Mais j'peux pas me permettre de me pointer comme ça devant les Officials, donc il va falloir se faufiler assez discrètement.


Alors il aperçut une bouche d'égout non loin de la base. Les gardes étaient tous à l'intérieur, donc il put y parvenir sans problème.


-DJANGO (dans sa tête) : Ça fait longtemps que j'suis pas en infiltration via les égouts. Bon, c'est pas où, déjà ? Hmm ?


Il fut attiré par la présence d'un grand sas en plein milieu des égouts, ce qui était tout à fait nouveau.


-DJANGO : Voilà qui ne va pas arranger les choses.


De son côté, Krater continuait à abattre sur son chemin tous les Officials sans vraiment savoir où il allait. Makoto avait préalablement pris soin d'attirer la majeure partie des Officials loin de la base pour lui faciliter la tâche. Il continua d'avancer et arracha une porte au passage. Il s'en servit comme bouclier ou comme massue au combat tout au long du couloir. Au bout se tenait un Navi particulièrement musclé qui attendait sagement sa venue avec un gros canapé entre ses mains. Il allait fracasser Krater avec, mais celui-ci détruisit le canapé d'un coup de poing et en décoche un autre sur sa figure pour le faire tomber de l'escalier. Le voleur sauta par-dessus les escaliers et atterrit en collant un coup de poing fracassant qui envoya l'ennemi traverser le sol pour finir à l'étage inférieur. Puis il sauta dans le trou ainsi creusé pour aller plus vite, et il fut accueilli par des Officials qui envoyaient une pluie de Busters. Bien sûr, étant habitué à se battre, Krater ne se laissa pas avoir par cette rafale et frappa le sol pour le casser sur tout le long du couloir. Après les avoir déstabilisés, le Navi tank en profita pour leur régler leur compte. Il arriva alors dans le laboratoire où était caché le cristal en question. Il s'en approcha lentement, puis il vit le commandant des Officials sortir de derrière l'artefact, comme s'il savait pertinemment que Krater allait arriver ici.


-COMMANDANT : Krater, le fameux braqueur aux poings d'acier. Vous êtes plutôt réputé pour vos braquages sans aucune subtilité et votre tempérament incontrôlable qui vous ont souvent fait défaut lors de vos actes criminelles. Si on part de cette idée, votre présence ici devient alors plus qu'évident.
-KRATER : Écoute, charogne ! J'me fout de ce que tu veux m'raconter là. Je me connais très bien, donc j'ai pas besoin d'un Robocop pour me réciter ma vie par cœur. Ce qui m'intéresse, c'est le cristal.
-COMMANDANT : Soit. Dans ce cas, je vais vous arrêter de mes propres mains.


Il se mit alors à composer un code sur son écran tactile qu'il porte au poignet et cela l'équipa de 2 Tantos. Il fonça alors sur Krater et le surprit avec sa vitesse qui, même si ce n'était pas extraordinaire, était bien au-dessus de celle de ses subordonnée (2 fois plus). Cela commença par un échange de coups parés qui ne dura pas longtemps, car Krater se prit un coup subtilement placé et recula de quelques pas. Il se fit alors enchaîner par un coup de pied sur la figure, un Tanto en pleine tête et un coup de Buster qui l'envoya percuter un ordinateur. Le voleur se ressaisit et put voir l'ennemi arriver pour tenter de lui porter un coup en traître. Heureusement pour lui, il l'esquiva, attrapa sa tête et l'enfonça brutalement sur la table. Ensuite, il le releva et lui décocha un coup de poing qui l'envoya valser contre un mur. Une fois l'Official au sol, le Navi tank saisit la table et la lança dans sa direction, mais celui-ci le détruisit d'un coup de Buster. Depuis la fumée qui fut provoquée, d'autres projectiles de Buster surgirent et Krater tenta de les éviter en courant. Il trouva une lance, alors il la saisit et la lança dans sa direction. L'arme effleura l'ennemi, mais cela permit au moins à Krater de l'approcher et l'attaquer au corps à corps. Manque de chance, celui-ci se laissa avoir par une prise de judo et tomba par terre sur le dos. Mais après cette attaque, le voleur retint la main de son adversaire et le lança sur un clavier d'ordinateur plus loin, ce qui entra par inadvertance des commandes au programme de sécurité.


Lorsque nous revenons aux égouts à ce moment-là, le sas qui retenait Django s'ouvrit, justement dû à l'accident provoqué par le combat entre Krater et le commandant.



-DJANGO : Tiens ? Je doute que les Officials ouvrent si facilement le passage. Allons-y avec prudence.


Enfin, il put avancer dans la base pour chercher Krater. Tout d'abord, il trouva une échelle qui lui permit de remonter à la surface. Le Solar Boy l'escalada discrètement et ouvra partiellement la trappe pour observer autour de lui, mais il la referma aussitôt en voyant des Officials passer. Après avoir laissé passer les gêneurs, il revint à nouveau.


-DJANGO (dans sa tête) : Bon, la voie est libre, mais je peux pas entrer comme ça. Voyons voir...


Et c'est alors qu'il aperçut les vestiaires à côté.


-DJANGO (dans sa tête) : Parfait.


Plus tard, il continua son infiltration avec un déguisement d'Official. Une technique un peu vieillot, mais toujours efficace. Il suivit alors une troupe sans savoir où ils allaient et fut alors conduit vers un grand ascenseur qui descendit profondément au sous-sol. C'est alors qu'en plein milieu du chemin, Django fut intrigué par le peu de choses qu'il put apercevoir à travers une porte entrouverte à sa droite. Il s'arrêta et l'ouvrit par curiosité. Derrière cette porte se trouvait des capsules remplies d'un liquide étrange et contenant des êtres en extase dont il n'avait jamais vu. On dirait plutôt des sortes de Navi-robots destinés à la génération future. En les regardant de plus près, ils n'avaient pas l'air rassurants. Plus loin se trouvait un ordinateur encore allumé, qui affichait sur son écran la photo d'une tablette cassée avec des inscriptions évidemment incompréhensibles. Des tracés Photoshop sont également présents sur cette photo, indiquant les pistes qui ont été trouvés, même si c'était peu explicite. Alors Django sortit une clé USB et en copia les données avant de ressortir. En ressortant, BOUM ! Il entendit le bruit d'une explosion provenant du laboratoire (celui où se trouvait Krater), alors il suivit la troupe d'Officials qui se dirigeait par là.


Krater continuait encore à se battre et malgré la rapidité du commandant, la force de ses poings avait commencé à avoir de l'effet : il fut trop blessé pour maintenir sa vitesse. A la fin, le voleur le mit à terre, prit un bureau et le jeta sur la tronche pour le mettre KO.



-KRATER : Ça devrait te régler ton compte pour aujourd'hui.


Alors la troupe d'Officials entra en trombe et pointèrent leur arme sur le voleur.


-OFFICIAL : On n'bouge plus !
-KRATER : Ça vous arrive souvent d'être aussi relou ?


Ensuite, il aperçut une bombe que tenait l'un d'eux, alors il s'apprêtait à riposter, mais contrairement à ce qu'il attendait, l'Official la fit exploser sur sa propre troupe. Lorsque la fumée de l'explosion se dissipa, l'Official en question en sortit et enleva son casque. Bon, je suppose que vous avez compris de qui il s'agissait.


-KRATER : Toi !
-DJANGO : J'ai accouru quand j'ai appris que le cristal était là. Vu que t'étais dans le coin, j'allais pas rester là sans rien faire.
-KRATER : Tu vas faire quoi? Aider les Officials à me stopper ?
-DJANGO : Sois pas gland ! T'as pas vu que j'ai explosé la troupe il y a à peine 2 secondes ? S'il t'arrêtent, ils vont te poser des question à mon sujet et ça m'embêterait que tu leur balances des infos sans le savoir.
-KRATER : Comme si cette bande d'incapables pouvait me capturer.


Mais en plein milieu de leur discussion, une autre troupe arriva pour les interrompre. Les 2 Navis se retournèrent et se mirent en position.


-DJANGO : Et voilà, c'est encore le même scénario qu'hier.


Alors les Officials commencèrent à tirer dans leur direction. En esquivant, les deux Navis arrivèrent à côté du cristal... et une réaction étrange survint : la clé USB de Django commença à bouger d'elle-même et à s'insérer sur l'ordinateur qui retenait le cristal Origin.


-KRATER : Il a quoi, ton bidule ?
-DJANGO : Qu'est-ce que j'en sais ? Y'a eu un nouveau virus ou quoi ?


Ensuite, un vortex violet apparut près du cristal et absorba le Navi solaire et le voleur à l'intérieur avant de se refermer.


-DJANGO : Qu'est-ce que !?
-KRATER : Merde !


Les Officials furent stupéfaits d'assister à une telle scène. Ils se posèrent alors des questions, intrigués par la réaction inattendue de ce cristal.


-OFFICIAL : Vous avez vu ça ? Qu'est-ce que ça pouvait être ?


Et pendant qu'ils se posaient ces questions, le commandant inconscient était toujours allongé au sol pendant quelques minutes... et ses yeux s'illuminèrent de façon assez suspecte...


Revenons à l'état de Django et Krater. Le vortex qui les avait absorbé leur font traverser une sorte de tunnel étrange, puis ils virent une lueur au bout du chemin et percutent soudainement le sol. La Solar Boy fut le premier à s'être ressaisi de cette chute. Il se releva et regarda autour de lui. Tout ce qu'il voyait n'était que plaine et champignons gigantesques.



-KRATER : Eh, Krater ! Réveille—toi !
-KRATER : Hmpf ! Où est-ce qu'on est ? C'est quoi cet endroit de gosse avec tous ces champignons zarb ? Me dit pas qu'on a atterri chez les Télétubbies !?
-DJANGO : J'espère pas, sinon je préfère crever. En tout cas, j'ai pas trop compris ce qui s'était passé à l'instant.
-KRATER : Tout ce que j'ai vu, c'est ce trou qui nous a bouffé tout à l'heure.
-DJANGO : Ouais, je suis sûr que le cristal y est pour quelque chose. Il n'y a, à mon souvenir, aucun Navi capable de créer un trou aussi balèze.


Ils continuèrent de regarder autour d'eux sans trouver aucune trace de civilisation, ce qui était assez gênant.


-DJANGO : Ça va pas te plaire, mais si on veut sortir d'ici, il va falloir faire équipe. Si on se sépare, on n'avancera pas.
-KRATER : J'aime pas ça, mais je préfère te supporter plutôt que de me mélanger dans ce dessin animé pour gosses.


Et c'est ainsi que le duo se forma pour tenter de retourner là d'où ils viennent.


__________________________________________________________________________________________________________________



Pendant ce temps, à des années lumières d'ici, on arrive dans un monde oriental, dans un continent connu sous le nom de Gensokyo. Ici, c'était carrément l'opposé du monde de Django et Krater, puisqu'on croirait avoir remonté le temps pour en arriver là. Nous allons nous intéresser à une maison perdue au beau milieu d'un jardin typique du Japon de l'ancienne ère. Une fille portant deux sabres sur son dos et un kandoka en sortirent.



-YOUMU : Yuyuko-sama, on sort faire des courses pour le dîner.
-YUYUKO : OK ! J'me demande ce qu'on mange, d'ailleurs...


Alors ils partirent dans le village qui se trouvait à quelques kilomètres de la maison. Ils se permirent de s'y rendre en volant à pleine vitesse avant de se poser devant le village pour éviter de s'écraser sur la foule qu'il y avait en cette période de la journée.


-REIJI : Bon, ce sera quoi pour ce soir ?
-YOUMU : On va essayer d'acheter un peu de saumon et de riz pour commencer. Après, j'aimerais trouver Nitori pour voir si elle peut me vendre un peu de ses concombres.
-REIJI : Pourquoi aller jusqu'à elle ? T'es sûre qu'elle ne les aurait pas déjà avalés le temps qu'on la retrouve ?
-YOUMU : On verra le temps qu'il nous restera. T'aurais proposé quoi ?
-REIJI : Vu la composition, je suppose que tu vas faire le très long maki pour Yuyuko. Peut-être que si on prenait également du thon, ça pourrait compléter.
-YOUMU : Maintenant que tu le dis, c'est vrai que ça pourrait faire l'affaire. Du coup, autant acheter sur le passage du gingembre.
-REIJI : J'aime pas le gingembre, mais c'est pas le genre de nourriture qui arrêterait Yuyuko. Il faudrait surtout éviter d'acheter des trucs trop cher pour pouvoir en prendre en grande quantité.


Après les courses, Reiji se porta volontaire pour porter les courses les plus lourdes, qui sont transportés dans des seaux suspendus à un bâton de bambou qu'il porta sur son épaule.


-YOUMU : J'espère que ça suffira pour ce soir. Je tiens pas à ce qu'on se retrouve en rupture.
-REIJI : La dernière fois que c'est arrivé, j'ai pas compté combien de kilomètres on a fait pour fuir son estomac. J'ose pas imaginer la vitesse de la digestion.
-YOUMU : S'il te plaît, me rappelle pas cejour-là.


Les 2 épéistes furent encore sous l'effroi de cette poursuite dont ils venaient de parler. Après cela, ils retournèrent dans la demeure aussi vite que possible, sans passer par Nitori.


-YOUMU : Yuyuko-sama ! On est rentré.


Ils entrèrent alors, mais pas de réponse. Cela fut inhabituel car elle était du genre à se ruer sur le repas que Youmu achetait.


-YOUMU : Elle est pas là ? Ça ne lui ressemble pas. Même en dormant, elle se jetterait sur la nourriture.
-REIJI : Je ne sens carrément pas sa présence sur les lieux. Elle est partie...
-YOUMU : Ça me dit rien de bon de la laisser sortir seule comme ça. J'ai peur des problèmes qu'elle pourrait poser à cause de sa goinfrerie.


Puis le kendoka aperçut au pied de l'entrée une plume qu'il reconnut assez facilement.


-REIJI : Tiens, si on trouve cette plume dans le coin, tout devient évident.
-YOUMU : Cette plume... Elle est donc partie à la chasse à Mystia !?
-REIJI : Qu'est-ce qui a pris à Mystia de se pointer ici !? Allons les chercher.


Alors ils firent demi-tour, mais à peine ils furent sortis de la maison qu'ils s'arrêtèrent pour faire face à 10 hommes en uniforme de Counter Strike qui pointaient leurs armes sur eux. Les 2 épéistes regardèrent autour d'eux sans crainte et laissèrent ainsi le temps aux ennemis de tirer un barrage de balles. Lorsque l'on regarde la scène au ralenti, on vit Reiji dégainer son sabre et slasher dans le vide pour provoquer un vent violent qui renvoya les balles et expulsa les soldats. Youmu en profita pour foncer à une vitesse impressionnante et lancer des attaques invisibles à l’œil nu sur la plupart d'entre eux. Lorsque les soldats se furent relevés, ils furent victimes des attaques ultra-rapides de la demi-fantôme. Certains tentèrent de l'attaquer au point blanc, mais ils neurent pas le temps de tirer. D'autres soldats armés de fusils à pompe formaient une barrière en pointant leur arme sur elle, quand tout à coup, la terre surgit brutalement de sous leurs pieds pour les cogner au menton et les propulser en l'air. C'était Reiji qui venait de planter son sabre au sol pour contrôler le terrain. Puis il sauta pour entailler 2 fois l'un des ennemis puis lança un 3ème coup de sabre à la verticale en utilisant le vent autour de lui pour l'envoyer au sol en même temps que ses compatriotes. Ensuite, il enchaîna un 4ème coup dans le vide pour envoyer une charge d'air qui frappa le sol tel un énorme rocher qui tombait du heut d'un canyon. L'impact provoqua une explosion qui mit KO ses victimes. A l'atterrissage de Reiji, le dernier soldat allait l'abattre dans le dos, mais SLASH !! Youmu profita de l'ouverture pour l'attaquer furtivement et le soldat ressentit la douleur de l'entaille 3 secondes plus tard, avant de s'écrouler.
Après eux, 10 autres soldats arrivèrent et encerclèrent le duo. Reiji et Youmu se mirent alors en position de garde dos à dos. Ils se regardèrent et firent un signe de la tête. Puis Youmu sauta en l'air dans le but d'attirer l'attention des adversaires, permettant à Reiji de les prendre par surprise en plantant son sabre au sol. Cela eut pour effet d'envoyer le sol frapper violemment le dos des 10 soldats pour les ramener vers le kendoka, avant d'enchaîner avec un slash circulaire qui créa une tornade emportant les victimes. Youmu, qui était en l'air, s'en servit pour décupler sa vitesse et entailler ses ennemis sans leur laisser le temps de souffler. Cette suite de slashs se termina par un Danmaku de Youmu qui les acheva tout en les éjectant au loin.


Après le combat, les 2 épéistes rengainèrent leurs sabres à côté de la troupe de bras cassés en uniforme.



-REIJI : Je n'ai encore jamais vu des humains comme ça. Pourquoi sont-ils venus nous attaquer ?
-YOUMU : Y'a qu'un moyen de le savoir.


Ils prirent l'un des soldats encore vivants et l'attachèrent contre un arbre en attendant son réveil. Ensuite, Reiji planta son sabre sur l'arbre pour que celui-ci se modela un peu et retint la corde. Lorsque le moment arriva, ils commencèrent leur interrogatoire.


-SOLDAT : Où suis-jet ?
-YOUMU : Enfin réveillé ?
-SOLDAT : Que... vous !
-YOUMU : C'est pas la peine de vous débattre.
-REIJI : Ces cordes font un avec l'arbre, donc ça restera dur tant que je le veux.
-YOUMU : Expliquez-nous : pourquoi cette agression ?
-SOLDAT : Comme si j'allais tout vous révéler.


A ces mots, ils dégainèrent leur sabre et la placèrent sous la gorge du soldat, mais il ne céda pas pour autant.


-SOLDAT : Allez-y, tuez-moi si vous le voulez. J'emporterai le secret dans ma tombe.
-REIJI : Je vois... mais pas de chance, t'as que 2 options devant toi : soit tu parles et on te laissera tranquille, soit je t'expédie dans une île que je connais qui est rempli de travelos et tu y passeras non seulement le restant de ta vie avec eux, mais aussi durant toute ta vie de Youkai après la mort ENCORE avec eux. Ça t'intéresse, j'imagine.


Ces mots surprirent même Youmu, qui ne s'attendait pas à ce que Reiji connaisse un endroit pareil. Le soldat s'imagina alors des scènes horribles en paniquant et préféra parler.


-SOLDAT : D'accord, d'accord ! Je vais tout vous dire. Nous ne sommes pas de cette dimension. Nous avions reçu des ordres pour nous infiltrer ici.
-REIJI : Pas de cette dimension, tu dis ? Alors pourquoi faire tout ce chemin jusqu'ici pour nous attaquer ?
-SOLDAT : Pour analyser ce monde. Nous ne vous avons pas choisi en particulier. Vous étiez juste sur notre chemin, sans compter la fille en bleue qui suivait une fille avec des ailes.
-YOUMU : Yuyuko-sama ? Où est-elle !?
-SOLDAT : Elle est... partie par là où nous sommes arrivés, dans un vortex.


A ces mots, Reiji et Youmu firent un facepalm.


-REIJI : On dirait qu'elle ne sait pas où elle met les pieds.
-YOUMU : C'est tout Yuyuko-sama, ça. Où est le vortex ?
-SOLDAT : Nous sommes arrivés non loin d'une forêt de bambou. Et un autre groupe est arrivé près d'un manoir.
-YOUMU : L'Eientei et le Scarlet Devil Mansion. Il va donc falloir...


Tout à coup, les 2 épéistes sentirent une présence maléfique près d'eux, donc ils s'écartèrent. Un vortex apparut derrière le soldat et une grosse main en sortit pour l'attraper et le ramener à lui.


-YOUMU : C'est notre chance !
-REIJI : Attends-moi !


Puis les 2 épéistes sautèrent dans le vortex juste avant sa fermeture. Ils se retrouvèrent alors dans le tunnel inter-dimensionnel à pleine vitesse. Soudain, une espèce de turbulence survint brutalement.


-YOUMU : Aaaaah !
-REIJI : Essayons de ne pas nous lâcher !


Mais la turbulence était bien trop puissante pour eux et ils furent séparés sur le coup.


-REIJI : Youmu !
-REIJI : Reiji !


Et c'est là que leur voyage dans le vortex se termina.


Reiji fut assomé à l'atterrissage, dû à la violence du vortex de tout à l'heure. Il fut allongé en plein milieu d'une rue déserte, dans un monde où il était à peu près 20h00. Lorsque celui-ci se réveilla, il se leva sans trop de difficulté et se mit à chercher Youmu.



-REIJI : Youmu ! Youmu ! T'es où ?


Il continua de regarder dans les environs, mais il ne vit rien que la rue déserte. Soudain, il entendit une voix provenant de derrière lui.


-?? : Ce n'est probablement pas le moment de hurler dans les rues.


Le samouraï se retourna en se mettant sur ses gardes.


-REIJI : Qui est là ?


Au début, il ne voyait rien, puis un feu d'allumette fut allumé pour brûler le peu de bois qui se trouvait au sol. Avec l'éclairage, on vit un sans-abri avec des cheveux rouges et une couverture en tissu.


-JIN : Jin Iteki, clochard des rues nocturnes.
-REIJI : Un clochard ?
-JIN : Vous me semblez assez différents des soldats en uniforme qui sortaient des vortex.
-REIJI : Qui « sortaient des vortex » ? Vous voulez dire qu'ils ne sont pas d'ici ?
-JIN : Qui sait ? Il est difficile de prévoir ce qui se passe derrière un phénomène de ce genre.
-REIJI (dans sa tête) : Quoi qu'il en soit, il est probable que Youmu soit sorti par un autre trou dans ce même monde. Si je m'attarde avec ce clochard, ça n'avancera pas beaucoup.
-REIJI : Bon, c'est pas tout ça, mais il faut que je file.


Le samouraï partit donc de là, mais s'arrêta net après avoir constaté l'état de la ville : envahie par des espèces de révolutionnaires armés de fusil.


-JIN : Dans cette ville, il y a un conflit sanguinaire entre 2 catégories de personnes : les individus normaux et les assujettis au virus.
-REIJI : Les assujettis ? Qui c'est ?
-JIN : Il y a fort longtemps, un virus du nom de « S.M.H » est apparu suite à des expériences scientifiques qui ont mal tourné. Son effet, dès qu'il pénètre dans le corps, consiste à transmogrifier le corps pour le rapprocher à celui d'un animal.
-REIJI : Wowowow, attendez une seconde. Pourquoi vous me parlez comme si je venais d'un autre monde ? Vous n'êtes pas censé le savoir aussi vite.
-JIN : Un reportage nous l'avait annoncé récemment, juste après l'interview des soldats du vortex.
-REIJI (dans sa tête) : Un interview ? Et ils ont révélé ces infos aussi facilement dans ce monde ? Pourquoi ils font ça ?
-REIJI : OK, donc puisque je venais d'un même vortex, ça devrait être la même chose. Sinon, sur ce que vous me racontez-là, quel rapport avec le conflit ?
-JIN : Simple : « Si vous êtes infectés, venez pas nous contaminer ». C'est le slogan de la plupart des gens qui rejettent les infectés par le S.M.H, de peur qu'ils ne soient infectés à leur tour.
-REIJI : Tout ça pour ça... Et vous êtes de quel côté ?


A ces mots, Jin révéla ses yeux d'aigle et sa main en plumes.


-JIN : La réponse coule de source.
-REIJI : Je vois... je propose qu'on remette cette discussion à plus tard. Actuellement, une fille est venue avec moi dans le vortex, mais je l'ai perdue en chemin et j'ai besoin de la retrouver. Vous savez comment contourner ces révolutionnaires ?


Alors Jin désigna une vieille entrée de métro qui ne semblait plus fréquentée depuis des lustres.


-JIN : Ce passage souterrain pourrait nous aider. Si je peux me permettre, je viens avec vous, car je dois tout de même éviter l'émeute qui arrive.
-REIJI : Comme vous voulez...


C'est alors qu'ils partirent ensemble dans le vieux métro à la recherche de Youmu.
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Message par Reiji Kogarashi Mer 03 Avr 2013, 1:07 pm

CHAPITRE 1A (JIN & REIJI'S SIDE)

Le vieux métro était évidemment sombre et il était bien difficile de voir quoi que ce soit. Jin actionna un levier sur le côté pour allumer le peu de lumière que cela put apporter.

-JIN : J'ai oubié de te demander ton nom.
-REIJI : Reiji Kogarashi, kendoka des temps anciens.
-JIN : Des temps anciens ?
-REIJI : Là d'où je viens, la mort fonctionne de manière bizarre : la plupart deviennent des spectres appelés Youkais. Moi, je suis mi-humain, mi-Youkai, ressuscité 100 000 ans après ma mort.
-JIN : Effectivement, pour vous, la mort ne termine rien.
-REIJI : Ça dépend. Nombreux sont ceux qui n'ont pas eu cette chance. Par où on va ?
-JIN : On va descendre sur les voies, étant donné que le courant ne passe plus sur le chemin de fer. Puis on remontera à la prochaine station.
-REIJI : Dans ce cas...

Le kendoka pris le clochard par la main et se mit à voler pour eller plus vite.

-JIN (dans sa tête) : Je pense qu'ils n'ont pas besoin de véhicule de transport dans son monde.

Ils arrivèrent à la station en quelques secondes et atterrirent. Juste avant de sortir, le clochard adressa à son partenaire un avertissement.

-JIN : Il vaut mieux éviter de voler à l'extérieur. Les mauvais yeux penseront à des corrompus et nous attaqueraient. Nous devons éviter tout mouvement douteux pour gagner du temps.
-REIJI : OK, c'est noté. Alors comment on va procéder ?
-JIN : Hmm attends, je réfléchis... Nous sommes sortis de l'émeute et nous sommes arrivés dans ce quai. Et si je me souviens bien, c'est à la sortie de ce quai que patrouillent pas mal de policiers pour contenir l'émeute. Avec un peu de chance...

Mais Jin n'avait pas eu le temps de finir sa phrase qu'un bruit de Talkie-walkie résonna dans le quai.

-POLICIER : Une autre faille ? Où est-elle ?
-TALKIE-WALKIE : Elle se trouve pas loin du centre commercial du quartier Sud, qui vient d'être brûlée par des rebelles.
-POLICIER : Comment !? Envoyez des unités CRS sur les lieux. Evacuez autant de victimes que vous pouvez et que personne ne s'approche de cette faille !
-TALKIE-WALKIE : Les CRS sont déjà en route.
-POLICIER : Très bien.

Le clochard et le kendoka n'eurent pas besoin d'aller plus loin pour trouver ce qu'ils cherchaient.

-REIJI : Un centre commercial ?
-JIN : Le quartier Sud, ils ont dit... Cette ligne de métro ne dispose pas d'une station assez proche de là-bas. On va devoir se montrer, mais pas devant les policiers car on va leur paraître suspect.
-REIJI : Tu veux qu'on aille à la station d'après ?
-JIN : C'est exact.
-REIJI : Dans ce cas, allons-y.

Alors ils se mirent en route vers la prochaine station. Bizarrement, celle-ci fut particulièrement longue, mais étant donné que Reiji n'avait jamais pris le train, il ne se posa pas la question. En arrivant à la station, ils ressortirent discrètement du métro pour tomber sur une rue déserte, apparemment sacagée par des vandales.

-REIJI : Tu m'as dit qu'il faudrait éviter de voler, pas vrai ? Donc on fait comment ?

Mais Jin n'avait pas attendu pour aller voir un cadavre allongé sur sa moto. Il l'écarta pour lui prendre son véhicule.

-JIN : Sincèrement désolé, mais j'ai pas le choix. Je vous emprunte cette moto. Viens Reiji.

Alors le kendoka monta à bord et ils reprirent la route. Sur le chemin, Reiji regardait autour de lui pour constater les dégâts que le quartier avait subi. Il y avait de quoi se poser tout un tas de questions.

-REIJI : Ces fameuses émeutes sont si puissantes au point de pouvoir faire tout ça ?
-JIN : Hélas oui. Cette petite ville-là est malheureusement sous l'emprise de révoltes contre nous. Et vu que le maire a été récemment assissiné, l'ennemi n'a pas attendu pour frapper.
-REIJI : Mais pourquoi tant de haine ?
-JIN : Je pense pas qu'il y ait uniquement de la haine dans tout cela. Certains, comme je l'ai dit tout à l'heure, ne font ça que par instinct de survie, pensant que l'effet du virus S.M.H pourrait être mortel. Et donc ils ne tiennent pas à être contaminés. D'autres, en revanche, nous prennent pour des monstres pour je ne sais quelle raison. Mais malheureusement, l'humanité est faite comme ça et très peu de « non-infectés » en ont pris conscience.
-REIJI : Mais si c'était mortel, tu serais déjà mort, non ? Combien de temps tu l'as eu ?
-JIN : Environ 2 ans. Mais nous n'avons toujours pas réussi à élucider le mystère de ce virus et nous ne pouvons encore rien conclure. Et de ce fait, beaucoup d'hommes de mauvaise foi y insèrent des mensonges pour manipuler les autres.
-REIJI : Et c'est probablement ce qui arrive à cette émeute.
-JIN : C'est fort probable. Heureusement, je connais un endroit auquel son président assure en permanence la protection des « corrompus ».
-REIJI : Mais alors qu'est-ce que tu faisais dans cette ville saccagée ?
-JIN : J'ai mes raison... Nous y voilà.

Le clochard arrêta la moto loin devant un grand bâtiment en feu. On pouvait voir des gens se battre à proximité. A leur grand étonnement, les 2 personnes virent à quel point l'émeute était massive, sans compter qu'ils sont équipés d'armes lourdes interdites en vente même pour les policiers : des lance-roquettes, bazookas, des camionnettes à D4RK 0NCH3...

-JIN : Je ne pensais pas qu'ils pouvaient se procurer de telles armes. Les forces de l'ordre ne feraient pas le poids avec ça.
-REIJI : Tiens, regarde là-bas.

Reiji montra du doigt un trou dans l'émeute qui se creusait. Au milieu, il y avait comme un sort qui explosait partout. On put alors voir une fille après cela.

-REIJI : C'est Youmu ! Elle se bat déjà contre tout ça.
-JIN : Accroche-toi.

Le clochard démarre la moto et mit plein gaz vers un tremplin causé par le conflit massif. Il fut alors propulsé en l'air avant d'atterrir sur l'émeute et foncer droit vers Youmu.
-REIJI : Youmu !
-YOUMU : T'es enfin là, Reiji. Je vous cherchais, toi et Yuyuko-sama, mais je tombais que sur ces humains qui m'attaquaient après avoir vu Myon.
-REIJI : Mais tu ne pars pas ?
-YOUMU : Si je partais du combat, je finirai forcément par y revenir pour chercher Yuyuko-sama. Et de toute façon, ils me collaient depuis plus d'une heure.
-REIJI : Je vois. Jin, merci de m'avoir aidé. Je vais t'ouvrir le passage pour que tu puisses t'enfuir.
-JIN : Ça me servira pas, la fuite.
-REIJI : Pourquoi ça ?

Alors un des émeutiers dévisagea Jin et en fut surpris.

-EMEUTIER : Eh, ce gars là-bas ! C'est pas Jin Iteki le clochard ? Il est parmi nos cibles les plus dangereuses !
-REIJI : Leurs cibles les plus dangereuses ?

C'est alors que Jin écarta sa couverture qu'il utilisait en guise de cape et laissa paraître...

-REIJI : Un sabre ? Tu es donc épéiste ?
-JIN : On peut dire ça, oui.
-YOUMU : Dites, vous pouvez remettre votre discussion à plus tard ? Nous avons du pain sur la planche.
-REIJI : C'est vrai.

Ainsi les 3 adoptèrent une pose de combat, puis se lancèrent dans la troupe. Reiji et Youmu partirent devant . Youmu disparut de par sa vitesse et battit des dizaines d'émeutiers. Reiji fit de même en se servant du sol et de l'air. Jin, quant à lui, observait les 2 épéistes en action.

-JIN : Ils sont balèzes. Je suppose que je vais devoir tout donner, moi aussi.

Pendant que les 2 épéistes combattaient en laissant inévitablement une ouverture derrière, les ennemis surgirent de là en direction du clochard, mais celui-ci rappliqua d'un coup de pied dans le menton. Il enchaîna alors des combos rotatifs sur chaque ennemi qui arrivait, sans dégainer son sabre. Lorsqu'il se décida à la dégainer, une vague d'énergie en fut projeté vers l'avant et un 2ème slash vers le bas provoqua des éclairs foudroyant toute une troupe. Puis il se concentra en faisant émaner une aura rouge sur son sabre, avant d'attaquer furtivement et se retrouver instantanément derrière la troupe.

-JIN : HIOU... ZETSUENSHOU !!

Une sorte d'éruption volcanique eut lieu tout le long de la trajectoire de Jin lors de l'attaque de tout à l'heure. Il continua de se défendre quand une voiture tomba du ciel pour surprendre les émeutiers. Reiji arriva dessus et attaqua d'un slash circulaire pour écarter tout le monde sauf Jin.

-REIJI : Y'en a beaucoup. Ça fera trop de morts si ça continue.

Youmu rejoignit les deux à reculon.

-YOUMU : A ce que je sache, tu ne faisais que les mettre KO.
-REIJI : J'suis pas venu pour tuer, tout de même.
-JIN : Le mieux serait de pouvoir les intimider. Cela va probablement en faire fuir quelques uns.
-REIJI : Alors une attaque de plus grande envergure pourrait faire l'affaire.
-YOUMU : C'est quand vous voulez.

Alors Reiji enfonça son sabre dans le sol pour faire jaillir des épines de roc sur un périmètre de 200 m², manquant d'embrocher les victimes car Reiji ne voulait pas faire de morts. Pareil pour Youmu lorsqu'elle lançait des slash supersoniques partout en découpant les roc tout en frôlant les victimes. Jin finit en dégainant son sabre et la planta au sol. De l'eau sortit de sous les pieds des victimes pour les arroser comme on vidait un seau d'eau sur un dormeur. Après cela, ils prirent la fuite... enfin, pas tous, évidemment.

-YOUMU : Ils en redemandent.
-JIN : Fallait s'y attendre. On trouve toujours des têtus dans une troupe.
-REIJI : Tant pis... Huh ?

La troupe d'émeutiers fut soudainement écartée par l'arrivée subite d'une camionette qui dérapa et s'arrêta auprès des 3. Un jeune homme aux cheveux verts et habillé comme une racaille de cité se montra par la vitre ouverte.

-??? : Wesh Jin !
-JIN : Hawk !
-HAWK : Ouais, grouillez-vous de monter, faut qu'on s'taille d'ici.

Alors Jin monta à l'avant tandis que Reiji et Youmu montèrent à l'arrière en prenant soin de virer les éventuels intrus. Après cela, la camionnette démarra et fonça sur la troupe ennemie pour prendre la fuite.

-JIN : Heureusement que t'es venu. Sans toi, on serait encore là-bas demain. Comment t'as su qu'on était là ?
-HAWK : Comment dire... j'ai eu des embrouilles avec des flics quand un Talkie-walkie a expliqué ce qui se passait ici. Quand ils avaient mentionné la présence des éclairs et tout ça, j'ai pensé que tu était là, justement, alors je me suis barré pour venir vous chercher.
-JIN : Je vois... pour une fis que tes problèmes avec la police te sois utile.
-YOUMU : Un de vos amis, je suppose.
-JIN : Ouais. Lui c'est Hawk. Un fier délinquant.
-HAWK : Pas comme les autres racailles sans fierté qui volent les affaires des autres et se prennent pour des rois, OK ? Moi j'donne une nouvelle définition à la délinquance et une vraie.
-JIN : Un clochard et un délinquant... ça doit vous paraître bizarre, comme lien amical.
-REIJI : Bof, quand on vient d'il y a plus de 100 000 ans, on ne s'étonne plus des nouveautés après un certain temps.
-HAWK : De quoi tu parles, là ?
-JIN : Ah oui c'est vrai. Vous êtes des fantômes, vous.
-HAWK : HEEEEEEIN !?

Le choc de Hawk destabilisa sur le coup la conduite de la camionnette et manquait de s'écraser.

-JIN : Hawk ! Fais gaffe ! Tu vas nous...
-HAWK : 'Scuse !

Et il ressaisit le volant pour faire le retour à la normale. Tous soufflèrent après cet incident.

-REIJI : T'as rien, Youmu ?
-YOUMU : Non, ça va. Tu sais aussi bien que moi que c'est pas censé nous avoir, cet incident.
-HAWK : Eh vous deux. Pour info, si vous voulez le faire ensemble dans la camionnette, vous retenez pas. Faites comme si on était pas là.
-REIJI et YOUMU : De quoi ?

Les 2 épéistes mirent 10 secondes pour comprendre la phrase provenant droit de l'esprit tordu du délinquant. Ils furent morts de honte pendant que Hawk pouffait de rire.

-YOUMU : M-m-m-mais qu'est-ce qui vous prend de dire des choses bizarres comme ça !?
-REIJI : T-tu nous prends pour qui, au juste !?
-HAWK : Allez, j'suis sûr que t'en as grave envie, toi.
-REIJI : J-je...
-JIN : Désolé de vous déranger dans votre discussion « passionnante », mais je pense que nous allons bientôt arriver.
-HAWK : Doh, si on ne peut plus rigoler un chouya.

Qelques minutes plus tard, ils arrivèrent juste devant une villa luxueuse, dans le genre des riches avec un jardin bien travaillé.

-YOUMU : Ça me paraît très différent des autres habitations.
-HAWK : C'est chez moi. J'ai une famille riche et mon père a financé cette maison pour que je puisse me mettre à l'abri des rebelles, parce que je suis corrompu.
-REIJI : Ton père tiens vraiment à toi.
-HAWK : Ouais. Mais pour te dire, j'aime pas cette maison. J'me sens grave différent des autres à cause de ça. Y'en a qui se tuent pour de la thune alors que moi j'ai trop de thune.
-REIJI : Je suppose que tu en donnes à Jin.
-HAWK : Effectivement.
-YOUMU : Mais si c'est le cas, pourquoi il continue à jouer les clochards ?
-JIN : Ce n'est pas mon passe-temps, mais l'ennemi a très souvent tendance à sous-estimer les clochards car ils n'ont d'apparence plus rien.
-YOUMU : C'est vrai que les gens craigent plus les célèbres haut-gradés que les pauvres.
-HAWK : C'est en partant de ce principe que Jin prend l'initiative pour nous. Parfois, j'me demande comment il peut supporter ça. Allez-y, entrez.

Après avoir traversé tout le jardin, Hawk ouvrit la porte et ils entrèrent dans la résidence. Ils continuèrent jusqu'à arriver dans une chambre avec un ordinateur. Une fille était assise contre le placard et voyait les autres arriver.

-HAWK : Wesh, Iria.
-JIN : Elle est sortie de son hôpital psychiatrique ?
-HAWK : Il s'est passé un truc méga-chiant là-bas, donc elle pouvait pas y rester. C'est ce qu'elle m'a dit en arrivant. Mais bon, asseyez-vous. On a le temps de se parler.

Les 5 personnes prirent place dans la chambre et se mirent à discuter de ce qui s'était passé. Reiji et Youmu leur parlèrent de Gensokyo, de la raison de leur venue et des soldats qui les avait attaqué avant leur saut dans le vortex.

-JIN : Si je comprends bien, 2 filles auraient traversé le vortex et ont probablement atterri ici.
-YOUMU : C'est exact. Nous avons pensé qu'elles se trouveraient ici, derrière le vortex.
-HAWK : Cela dit, je me souviens pas avoir entendu parler de filles sortant des vortex. Toi, t'es la première.
-YOUMU : Je vois...
-REIJI : Dites, les fameux soldats que nous avions affrontés, je n'en ai pas vu ici.
-JIN : La dernière fois que je l'ai vu, ils ne menaçaient personne. Mais ils sont restés assez suspects.
-REIJI : C'est étrange. Ce n'est pas l'attitude qu'ils ont adopté lors de notre rencontre à Gensokyo.
-JIN : Depuis déjà 2 semaines, je les voyais patrouiller dans toute la partie Est de cette ville. Je me demande qu'est-ce qu'ils cherchent.
-IRIA : Des soldats...

A ces mots venant d'Iria, les 4 personnes se tournèrent vers elle.

-IRIA : Ils étaient venus à mon hôpital...
-HAWK : Ah oui ?
-IRIA : C'était ce jour-là...

*FLASHBACK ON*

Nous nous trouvons dans l'hôpital psychiatrique où était détenue Iria. Celle-ci était assise comme sans vie sur son lit, dans sa chambre. Elle se remettait de sa crise de peur bleue qu'elle venait d'avoir il y a 5 minutes. A ce moment-là, on servit un repas aux malades mentaux. Une ouverture sur la porte était prévue pour déposer les assiettes dessus. Iria n'eut pas vraiment faim et ce qu'on lui servait fut comme par hasard le plat qu'elle détestait le plus. Elle prit l'assiette et jeta ce qu'elle n'aimait pas à la corbeille avant de revenir pour manger un minimum « avec » ses voisins. Cependant, au moment où elle allait manger sa première bouchée, elle fut surprise par le voisin d'en face qui venait de tomber dans les vapes. Après lui, chacun de ses voisins tombèrent l'un après l'autre et elle comprit que le repas cachait un ingrédient pas net. Sur le coup, elle essaya de voir ce qu'elle pouvait faire tout en paniquant, jusqu'à ce qu'elle entendit es pas venir du bout du couloir. Elle fit alors semblant d'être évanouie en attendant que ces personnes arrivaient. Il s'agissait bien évidemment des soldats dont on vous a parlé depuis un bon moment. Ceux-ci se mirent à ramasser tous les évanouis pour les emmener jusqu'à un certain endroit. Au moment où Iria fut déposée, celle-ci ouvrit discrètement les yeux et vit les soldats ensemble en train d'ouvrir un vortex. Pendant ce temps, elle se faufila jusque derrière la sortie et elle y parvint au moment où le vortex apparut. Les soldats se mirent alors à jeter les inconscients un par un dedans. Elle ne put supporter longtemps ce spectacle et elle prit la fuite. Après un long chemin, elle parvint jusqu'à la sortie et s'enfuit jusqu'à la résidence de Hawk.

*FLASHBACK OFF*

-IRIA : Et c'est comme ça que je suis arrivée ici.
-HAWK : Attends, tu veux dire que y'a plus personne à part les toubibs et ces scouts de l'hosto ?

Iria confirma sa réponse d'un mouvement de la tête.

-JIN : Voilà une pratique des plus inhabituelles pour un hôpital psychiatrique.
-REIJI : Moi, je sais pas. On n'a pas d'hôpital psychiatrique à Gensokyo.
-YOUMU : On connaît juste une infirmière cinglée qui habite dans une forêt de bambous. Mais s'il s'est passé quelque chose là-bas, c'est qu'on pourra trouver beaucoup de renseignements sur eux.
-REIJI : On essaiera de comprendre comment fonctionnent ces vortex également. Ça nous aidera à retrouver Yuyuko et Mystia.
-YOUMU : Comment on va procéder ?
-HAWK : Juste un instant.

Le délinquant alluma son PC et alla jusqu'à un programme affichant carrément le plan de l'hôpital.

-JIN : Où t'as trouvé ça ?
-HAWK : Mon daron dirige une société de développement informatique. Il a effectué plein de prestations de développement y compris pour cet hôpital. Mais vu la gravité de la situation depuis que les corrompus se sont fait persécuter, il garde en cachette une copie de tout ce qui a été développé et avait mis une sorte de Cheval de Troie, qui lui permet à tout moment de prendre le contrôle des ordis à distance. Il veut s'assurer qu'il n'ait pas travaillé pour l'ennemi.
-JIN : Tu veux dire qu'à tout moment, il peut accéder aux PC de ses clients depuis sa société pour tout démolir ?
-HAWK : C'est presque ça. Mais il n'a accès qu'aux PC qui disposent de ce qu'il a fait développer. C'est le seul moment qui lui permet d'y fourrer le Cheval de Troie. Il est capable de cela car c'est cette même boîte qui a développé le Firewall le plus répandu et dite « le plus sophistiqué » du pays, selon le gouvernement d'autrefois. A cause de ça, la société de mon père est devenue l'un des pires ennemis des rebelles, même s'ils ne s'en rendent pas compte.
-JIN : Effectivement, avoir un homme capable de ça serait un atout primordial pour reprendre le dessus sur l'adversaire. Et c'est comme ça que tu as accès à ce plan. Du coup, est-ce que tu as accès directement aux infos qu'on cherche à obtenir ?
-HAWK : Attends, je vais voir ça.

A ces mots, il fit lancer la recherche parmi les fichiers piratés, mais aucun résultat n'était satisfaisant.

-HAWK : Comme je le pensais, y'a rien.
-YOUMU : Ça veut dire qu'au final, on revient à notre point de départ ?
-HAWK : Peut-être pas. Y'a une autre possibilité. Je vois aucun journal, ni aucun rapport à l'intérieur de leur réseau, ce qui est impossible.
-JIN : Ouais. Une structure importante doit toujours posséder une archive de tout ce qui s'est produit par le passé. Nombreux sont les projets qui demandent à aller les consulter.
-REIJI : Si on part de ce principe-là, je suppose qu'ils l'ont bien isolé.
-HAWK : Exact. Soit ils l'ont fait en manuscrit, soit ils ont un PC isolé dans leur trou.
-REIJI : Donc on revient à l'idée d'aller là-bas pour chercher ce truc.
-JIN : Ça risque pas d'être facile de s'infiltrer en fouillant tout l'hosto. On finira forcément par se faire repérer.
-IRIA : Je...
Iria resta hésitante sur ce qu'elle voulait dire. Elle semblait pourtant avoir une idée en tête.
-IRIA : Je sais où c'est...
-HAWK : Quoi ? T'es sûre ? T'aurais pu trouver les archives comme par hasard ?
-IRIA : Deux amis... sont allés dans une salle... Chez nous, on l'appelait la « Chambre Interdite »... Personne n'osait regarder... à part eux...
-JIN : Le « Chambre Interdite » ? Drôle de nom pour une salle.
-IRIA : Chez nous, c'était ça son nom.
-REIJI : Et qu'ont-ils trouvé ?
-IRIA : J'en sais rien... des gardes sont venus... avec la piqûre... et ils sont... ils sont...

Elle ne put finir sa phrase étant donné le choc qu'elle avait subit, mais cela suffisait largement pour comprendre la situation.

-JIN : Une injection létale...
-HAWK : Pour que ces boloss les dopent avec cette saloperie, il doit y avoir un truc hyper important dedans.
-REIJI : Il faudra donc retrouver cette salle.
-IRIA : … Je veux y aller...

Cette proposition surprit les autres, qui la voyaient pourtant encore en état de choc.

-JIN : T'es sûre ? On peut très bien se débrouiller sans te mettre en danger.
-IRIA : Je veux y aller... je sais... comment entrer...
-HAWK : Arrête, si tu te fais attraper, c'est le dopage létal direct. C'est grave risqué.
-IRIA : En tant que patiente... ils baisseront leur garde... Il y a trop de sécurité dehors... Des alarmes... partout...
-JIN : Vu comme ça, t'as pas tord. Mais comment on va te sortir de là après ?
-REIJI : Je peux m'en charger. C'est pas comme si vous étiez seuls...
-HAWK : Tu peux être plus clair ?

Alors Reiji et Youmu, à leur tour, dévoilèrent les idées qu'ils eurent en tête.

-HAWK : Ah, ça c'est intéressant...
-JIN : Tiens, d'ailleurs, je me rappelle être passé devant cet hosto, et...

Vint alors le tour de Jin qui exposa le sien.

-YOUMU : Je pense que c'est aussi indispensable, ça.
-HAWK : Je vois, alors ça change tout. Voilà le plan...

Et ils purent élaborer leur plan d'attaque qu'ils appliqueront le lendemaind. Après cela, il fut déjà tard, vers minuit.

-HAWK : Bon, il se fait tard. Si vous le voulez, vous avez plusieurs chambres que mon daron a investi pour rien. Vous pouvez les utiliser. Jin, je te conseille pas de dormir dehors.
-JIN : J'espère que tu as de quoi me faire sortir discrètement demain. J'ai pas l'intention de nuire à ma crédibilité vis-à-vis du public.
-HAWK : T'inquiète, on sortira pas par l'entrée principale. Je vais juste garer ma camionnette dans le garage et je reviens.

Et il sortit dehors pendant que tout le monde regagna sa nouvelle chambre. Youmu entrait dans la sienne et déposa ses 2 sabres.

-YOUMU : Si j'avais su que je passerai la nuit ici, j'aurais pris mes affaires. Cette chambre m'a l'air très bien nettoyée et c'est bizarre de réaliser qu'on va dormir dedans. Je suppose que Rémilia Scarlet a l'habitude.

C'est alors qu'elle entendit frapper à la porte. En ouvrant, elle vit Hawk qui était déjà de retour.

-HAWK : Juste pour te dire : si t'as besoin de pyjama, y'en a dans le placard. Tu peux t'en servir.
-YOUMU : Y'a même des pyjama féminisn à dispo ?
-HAWK : Ouais c'est bien ça. Elles étaient à ma grande sœur.
-YOUMU : Tu as une grande sœur, en plus ?
-HAWK : Ouais, enfin... j'avais...
-YOUMU : … Je vois... désolée...
-HAWK : Non, c'est rien. Bonne nuit.

Alors Youmu ferma la porte et alla se préparer à dormir.

-YOUMU : Yuyuko-sama... où êtes-vous ? Ne mangez pas tout et n'importe quoi, je vous prie. J'espère qu'elle ne cause de problèmes à personne.

De son côté, Reiji fut tout aussi pensif à ce sujet.

-REIJI (dans sa tête) : Je pensais pas que ça deviendrait aussi compliqué. Mais si ces soldats ne sont pas d'ici, ça signifie qu'ils attaquent à le fois Gensokyo et cette dimension ? A quoi pourrait leur servir cet acharnement ? J'essaierai de leur poser la question si je les retrouve.

Le lendemain matin, Reiji et Youmu furent les premiers réveillés. Ils avaient vraiment l'habitude de leur routine au service de Yuyuko, après tout. Et quant au dernier, bah c'était Hawk, avec 30 minutes de retard. Celui-ci se leva précipitamment et s'habilla de travers avant de sortir.

-HAWK : Désolé de vous avoir fait attendre.
-REIJI : Euh... même si tu es en retard, prend ton temps quand même.
-YOUMU : Tu es à moitié habillé...
-HAWK : Argh désolé...

Après ce petit contretemps, le groupe put se préparer à partir. Lorsque Jin, Reiji et Youmu ouvrirent la portière à l'arrière, ils constatèrent qu'un équipement informatique était installé à cet endroit.

-REIJI : C'est quoi, ça ?
-HAWK : C'est ici que je recevrai les données qu'Iria va chourrer à l'asile. Tiens Iria, prends ce bidule...

Le délinquant geek donna alors à la malade mentale un petit gadget noir.

-HAWK : Quand tu trouveras les archives, si c'est dans un ordinateur, tu branches ça dessus et ça enverra tout dans la camionnette. Une fois que c'est fait, on te sort de là, OK ?

Iria fit alors un signe de la tête pour confirmer. Alors tous montèrent dans la voiture et la porte du garage s'ouvrit.

Pendant le trajet, Youmu, Reiji et Jin eurent une discussion au sujet des vortex.


-REIJI : Dites, depuis combien de temps, il y a eu ces vortex ?
-JIN : Déjà 1 mois. Aujourd'hui encore, la police reste sur ses gardes concernant les soldats qui en sortent.
-YOUMU : Ils n'ont pas tord. Chez nous, ils n'ont pas été aussi amicaux.
-JIN : Cependant, nous n'avions pas eu de nouvelles au sujet du vortex d'il y a un mois et la police refuse d'en parler davantage. Ils ont même refusé de nous dévoiler le lieu de son apparition.
-YOUMU : Parce que ça ne se voyait pas ?
-JIN : Il a du apparaître dans un endroit secret ou un truc dans le genre.
-HAWK : Ça y est. Nous y voilà.

La camionnette s'arrêta, mais on ne put voir l'hôpital psychiatrique d'ici, ce qui est quand même assez logique, vu leurs intentions.

-HAWK : L'hôpital se trouve à gauche, là-bas. Je compte sur vous.
-JIN : OK
-YOUMU : Allons-y.

Ils se mirent discrètement en route. Youmu laissa Myon accompagner Iria. Le clochard, quant à lui, se posa derrière l'hôpital psychiatrique pour surveiller les alentours. Reiji était sur le toit d'un bâtiment pour l'aider dans sa surveillance. Il communiqua avec Jin à travers l'oreillette donnée par Hawk.

-REIJI : Jin, t'as 2 gardes sur les coins de la barrière de ton côté.
-JIN : Très bien. Je m'en charge.

Le clochard ouvrit discrètement un boitier électrique à côté de lui. Il enfila des gants en caoutchouc et en arracha des câbles avant de le refermer. Cela a pour effet de couper le courant de la sonnette d'alarme extérieur en cas de pépin. Ensuite, il sortit deux bombes soporifiques et les lança par-dessus la barrière et BOUM !! Son explosion endormit les gardes. Le bruit de l'explosion attira l'attention des gardes de la porte avant, qui tentèrent de déclencher l'alerte. Mais le courant de l'alerte ayant été coupée, le bouton ne réagit pas et les gardes furent pris au piège à leur tour.

-JIN : C'est bon. La voie est libre.
-YOUMU : Parfait. Allez-y, Iria, Myon.

Alors Iria et Myon se précipitèrent vers l'hôpital. La malade mentale avait d'ailleurs préalablement enfilé son ancienne tenue de patiente de cet asile pour pouvoir se mélanger avec les patients de l'intérieur. Elle se faufila dans l'entrée secondaire et commença à chercher. Elle tapa légèrement Myon pour transmettre le message à Youmu, qui est liée à Myon au niveau de leurs sensations.

-YOUMU : Elle est entrée.
-HAWK : Parfait. Jin, tu peux revenir. Reiji et Youmu, à vous de jouer.
-REIJI et YOUMU : OK.

Les 2 épéistes volèrent et se posèrent sur le toit de l'hôpital.

-YOUMU : On n'a plus qu'à attendre le signal.

Iria longea tout le couloir vide dans l'espérance de pouvoir trouver les autres patients.

-IRIA (dans sa tête) : A l'heure actuelle, ils doivent être dans la cantine pour leur petit déjeuner et la télé. La Chambre Interdite n'est pas loin de là.

Elle continua alors son chemin, mais lorsqu'elle se trouva à 2 pas du réfectoire, elle se cacha. En jetant un œil de plus près, elle vit des soldats qui s'étaient postés tout autour des patients.

-IRIA (dans sa tête) : Ils vont recommencer, j'en suis sûre.

Elle s'apprêtait à y aller, mais Myon la bloqua pour la rappeler qu'il fallait éviter tout affrontement. Alors Iria se retourna et vit un accès au sous-sol.

-IRIA (dans sa tête) : Faut vraiment que j'aille là-bas ?

Mais elle y alla tout de même, toute tremblante. Elle gardait Myon dans ses bras, comme par un sentiment de sécurité. Youmu ressentit alors le tremblement d'Iria.

-REIJI : Qu'est-ce qu'il y a ?
-YOUMU : Elle tremble et elle tient Myon dans ses bras.
-REIJI : Je vois. On dirait qu'elle est dans une zone rouge.

La raison de sa peur du sous-sol provient d'un principe appliqué à tous les hôpitaux psychiatriques. Le sous-sol d'un asile regorge des malades mentaux d'un tout autre niveau. Plus vous descendez, plus vous trouverez des psychopathes dangereux, le pire étant très souvent enfermé seul dans le niveau le plus bas. Alors évidemment, Iria se contenta du premier sous-sol pour passer sous le réfectoire. Elle passa tout le couloir sans problème, mais une fois arrivée dans les escaliers, elle fit tomber accidentellement le gadget de Hawk jusqu'à tout en bas. Elle se précipita alors pour aller le chercher, puis elle tourna soudainement la tête : au plus bas niveau, une seule porte épaisse en acier s'y trouvait. Il y eut comme écriture dessus : « DANGER ! MAGNUS EYERIPPER ! » Rien qu'en lisant cela, Iria en fut terrifié sans savoir pourquoi. Elle récupéra son gadget et fila au rez-de-chaussée.
Une fois remontée, elle vit enfin la porte de la salle en question. Bizarrement, la serrure de la porte était cassée, comme si quelqu'un y était entré récemment. Elle ouvrit doucement la porte et la referma discrètement derrière elle. A ce moment précis, la lumière s'alluma automatiquement. A l'intérieur se trouvait des capsules vides neuves à la taille d'un humain et un grand ordinateur central encore allumé.


-IRIA (dans sa tête) : Qu'est-ce que c'est que ça ?

Elle s'approcha alors de l'ordinateur et y inséra le gadget noir.

De son côté, Hawk fut interrompu dans sa sieste par le téléchargement des données.


-HAWK : Ça y est, ça commence. Reiji, Youmu, Iria a commencé la collecte d'infos. Préparez-vous à la sortir de là.
-REIJI : OK.
-YOUMU : Reiji ! Iria a un problème !
-REIJI : Huh !?

Effectivement, Iria n'avait pas remarqué la caméra de surveillance qui était braquée sur elle. Par conséquent, elle fut attaquée par des gardiens et des soldats. Son S.M.H de type Méduse lui permit de se débattre dans la panique et l'homme électrocuté par sa tentacule s'écroula sur le clavier, activant sur le coup un système d'autodestruction.

-ORDINATEUR : Autodestruction dans 3 minutes. Veuillez évacuer l'enseigne.
-SOLDAT : Quoi !? REPLIEZ-VOUS !
-GARDIEN : Attendez ! Emparez-vous d'elle ! Elle possède nos infos tabous !

Les ennemis allaient agir, quand tout à coup, un bout de terre surgit du sol pour les bloquer. Ça venait de Reiji, qui manipulait le terrain. Il fit ouvrir le plafond et le sol porta Iria et Myon comme un ascenseur jusqu'à lui et Youmu.

-YOUMU : Iria, viens !

Les 2 épéistes la portèrent et volèrent jusqu'à la camionnette.

-SOLDAT : Merde ! Évacuez la zone ! Tout va sauter !
Les patients et les autres hommes purent évacuer l'hôpital à temps et BOUM ! L'explosion eut lieu. On vit l'explosion de loin, ainsi que la camionnette à pleine vitesse rejoint par Reiji, Youmu et Iria. Jin ouvrit la portière pour les laisser entrer.

-REIJI : C'était moins une.
-HAWK : Un système d'autodestruction dans un hosto psychiatrique... mais bordel, à quoi ils pensent, ces enfoirés de toubibs ?
-JIN : Au moins, on a eu les infos. Bien joué, Iria.

Mais celle-ci était encore tétanisée par les événements de tout à l'heure : c'est sa maladie mentale.

-YOUMU : T'inquiète pas. C'est fini, maintenant. Reposes-toi un peu.
-JIN : C'est déjà très courageux de sa part de vouloir s'infiltrer dans l'asile pour faire tout ça, surtout quand on sait que la peur a une emprise particulière sur elle.
-REIJI : A ce point-là ?
-JIN : Je n'ai jamais songé à lui demander ce qui lui était arrivé. Le situation ne ferait qu'empirer.
-HAWK : On va se garer loin d'ici et regarder ce qu'on a reçu, OK ?

Pendant ce temps, près des ruines de l'hôpital psychiatrique, on venait de finir le comptage des présents. Il manquait malheureusement un patient. Alors ils commencèrent par emmener les survivants autre part avant de retourner fouiller les ruines. Pendant la recherche, ils trouvèrent une cabine en acier à moitié cabossée. Vous l'avez deviné : c'est celui qu'Iria avait aperçu avec effroi, la cellule de Magnus Eyeripper. A cet instant précis, un poing violet dégomma la porte qui le retenait prisonnier. Il en sortit ensuite un homme assez costaud les yeux fermés. Au moment où il les ouvrit, tout ce que je peux vous dire, c'est que des cris de douleur résonnaient pendant plus de 15 minutes avant de voir un monceau de cadavres au sol. Le psychopathe leva alors les yeux et se mit en route calmement. Où ? On ne sait pas.

Nos héros, après leur infiltration réussie, se mirent à consulter ce qu'ils eurent collecté. Ils lancèrent la recherche dans les archives datant du jour de la fuite d'Iria de l'asile.


-HAWK : Alors ? Ça dit quoi ?
-JIN : « 4 Mais 2025. Notre part de contrat a été accompli avec succès. Comme promis, l'hôpital a fourni ses patient aux hommes des Vortex. Le somnifère utilisé dans leur repas maintiendra son effet pendant une semaine. Néanmoins, les patients les plus dangereux n'ont pas été envoyés en raison des risques que nous aurions couru. Le reste est entre les mains de ces soldats. »
-HAWK : Ils « fournissent » leurs patients ?
-REIJI : « Comme promis » ? En échange de quoi ?
-JIN : On va essayer de trouver chercher dans une date antérieure.

Alors Jin fit naviguer dans les archives jusqu'à croiser un fichier qui l'intriguait.

-JIN : « 27 avril 2025. Julia a enfin réussi son premier gâteau moelleux au chocolat. Le goût était tout simplement excellent... »
-HAWK : Tu t'fous de ma gueule ? Tu te laisses intriguer par ces trucs à un moemnt pareil !? Et puis qu'est-ce que ça fout dans les archives !?

Alors Jin continua la recherche.

-JIN : Tiens... « 17 Avril 2025. Nous avons reçu la visite des hommes sortis du vortex dont nous avons entendu parler. Ils avaient également avec eux des corrompus en grand nombre. Ils nous ont expliqué alors qu'ils proviennent d'une autre dimension et qu'ils disposent d'une technologie avancée pour analyser les faiblesses du S-M-H. Et de ce fait, ils ont accepté de nous aider à l'éradiquer en signe d'alliance avec notre dimension »
-YOUMU : Et ils se sont si facilement laissé convaincre ?
-JIN : Je pense qu'ils se sont basé sur leur capacité à capturer des corrompus en aussi grand nombre. En général, ce n'est pas facile pour un humain non-assujetti d'affronté un corrompu, surtout s'il dispose d'un S.M.H de type Lion, par exemple. Très peu ont réussi, déjà. Or contrairement à ces gens, ces soldats ont pu en avoir autant, ce qui a du faire un flop.
-REIJI : Mais t'avais pas dit qu'ils n'avaient jamais ouvert le feu ? D'où proviennent ces prisonniers, alors ?
-JIN : Aucune idée. Peut-être qu'ils le disent dedans. Il y a un lien vers une date antérieure. Allons voir.

Il cliqua alors sur le lien.

-JIN : « 4 Avril 2025. Un vortex est apparu dans notre pays pour une raison inconnue. Les forces de l'ordre nous ont informés et averti de ne laisser personne se rendre à Substracted Square. Aucune autre information ne nous a été dévoilé. »
-HAWK : A Substracted Square ? C'est pas là-bas qu'il y avait souvent la fusillade ?
-REIJI : Une fusillade ?
-JIN : Substracted Square était un endroit où l'on abritait tous les corrompus du quartier pour fuir les émeutes. Mais un jour, ils se sont fait découvrir et alors une fusillade avait lieu presque tous les jours.
-HAWK : Mais un jour, ça s'est brusquement arrêté, comme ça. Et personne ne voulait expliquer ce qui s'est réellement passé.
-YOUMU : De peur que leur ennemi fasse un retour en force ?
-JIN : Exactement. Et puis si on part de l'idée que le premier vortex est apparu là-bas, alors il y a de grandes chances qu'il soit responsable de ce retournement de situation.
-REIJI : Et ci c'est le premier, alors la majorité de la troupe envoyée ici s'y trouve peut-être encore. Je vais pouvoir leur poser quelques questions.
-JIN : Mais le Square est interdit d'accès depuis longtemps. Comment on va s'y prendre ?
-HAWK : Je propose qu'on aille voir ça sur place.
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Message par Reiji Kogarashi Mer 03 Avr 2013, 1:07 pm

Une fois arrivés, ils furent bloqués par une barrière de policiers. L'un d'eux arriva pour parler au délinquant.

-POLICIER : Désolé. L'accès est fermé au public.
-HAWK : La fusillade est pourtant terminée. Qu'est-ce qui se passe encore ?
-POLICIER : Certes, la fusillade est terminée, mais la zone est encore dangereuse. Regardez.

Le policier montra alors ce qui se trouvait derrière la barrière. Au loin, on pouvait apercevoir une espèce de tour qui se dressait au dessus du vide.

-HAWK : Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
-POLICIER : Nous n'en savons rien. Il est apparu il y a quelques minutes, donc nous ne voulons...

C'est alors qu'un bruit résonnant et puissant provint de la tour. Tous jetèrent un œil dessus et une boule lumineuse se forma à son sommet. Elle continua de s'grandir pendant un long moment... puis s'éparpilla partout pour attaquer les civils et les policiers.

-HAWK : ATTENTION !

Hawk esquiva une des projectiles, mais le policier n'eut pas de chance. L'attaque continuait de s'abattre partout dans le périmètre et le reste de l'équipe sortit de la camionnette pour rejoindre le délinquant.

-REIJI : H'awk ! Ça va ?
-HAWK : Wesh, mais faut qu'on stoppe cette grosse merde là-bas. J'sais pas ce que c'est, mais il va tout faire péter si ça continue.
-YOUMU : Das ce cas, on y va tout de suite.
-REIJI : Fallait bien qu'ils frappent un jour. Tu veux venir, Iria ?

Iria restait tétanisée par le nombre de victimes qui augmentait à vitesse grand V sous ses yeux. Youmu lui fit une tape à lépaule.

-YOUMU : Iria... un jour, il te faudra faire un choix. Tu devras choisir entre te mettre à l'abri pour sauver ta propre vie, ou bien te lever pour tout changer. Je te laisse le temps de réfléchir à cela. En attendant, nous n'avons qu'un seul chemin qui est vers la tour, car elle est trop puissante pour qu'on puisse s'enfuir.
-IRIA : Youmu...
-YOUMU : Alors pour le moment, viens donc avec nous et on pourra avoir le temps de réfléchir quand on sera sorti.

Alors Iria accepta et suivit le groupe vers la tour déchaînée. Hawk enfila une paire de gants équipée de griffes en plasma. Il se mit à bouger un peu comme un loups pour esquiver les projectiles et il en découpa 2 avec ses griffes. Reiji sauta après lui pour se focaliser sur les morceaux de projectiles découpés.

-REIJI : Gou Fuujinken !

Le kendoka slasha dans le vide pour remuer l'air devant lui et repousser les morceaux de projectile vers la tour. C'est alors que des engins de guerre surgirent sur le champ de bataille. Certaines étaient des véhicules sur lesquelles était installé une D4RK 0NCH3. Celles-ci tirèrenten direction de nos héros qui se mirent à enchaîner des esquives. Soudain, Youmu accéléra d'un coup pour se retrouver tout de suite derrière chaque tireur des tourelles et leur coller une attaque surprise. Jin dégaîna son sabre pour lancer une vague d'énergie sur un tank pour l'éjecter. Il fit de même pour les autres tanks.
Ils continuèrent leur assaut jusqu'à tomber sur un Méga Tank faisant 4 mètres de haut. Il fut équipé de canons répartis sur ses 4 côtés ainsi que des mitrailleuses Vulcain pour des attaques plus rapides. Il va sans dire qu'une tête rotative lui permettait un assaut à 360°. Malgré cela, un tel arsenal restait insignifiant comparé aux Spell Cards de Gensokyo, ce qui ne perturba alors pas Reiji et Youmu.


-REIJI : Au moins, vous avez eu l'intelligence d'aller plus loin que votre Call of Duty à la con.
-YOUMU : Mais vous n'êtes pas pour autant sur la bonne voie : c'est le mode Lunatic des Touhou qu'il faut maîtriser.

Elle lança alors plusieurs milliers de projectiles un peu partout et le gabarit du tank ne lui permit pas de les éviter. Les coups de canons lui permirent cependant d'en effacer quelques uns. Hawk surgit alors et découpa ce canons un par un. Puis il se mit sur la tête rotative et y enfonça ses griffes.

-HAWK : Coincé dans un tank... c'est balot ! Souhajin !

La partie des griffes qui étaient enfoncée à l'intérieur du tank tirèrent une boule d'énergie plasma qui bousilla tout te l'intérieur et les soldats avec. Le tank étant maintenant vidé, l'équipe se rassembla à nouveau.

-YOUMU : Le tour est juste au-dessus. Agrippez-vous à nous.

Le clochard, la malade mentale et le délinquant firent ainsi et tous les 5 furent portés jusque devant la tour. Un bout de passerelle en pierre était collé à l'entrée, comme si la tour avait été arrachée du reste d'une forteresse. Après avoir atterri dessus, ils s'approchèrent lentement de la grande porte. Ce fut à ce moment-là qu'elle s'ouvrit pour laisser sortir une troupe de soldats qui braquèrent leurs armes sur nos héros. Ceux-ci s'apprêtaient à riposter quand ils entendirent une voix venant de derrière les soldats.

-??? : Halte !

A ces mots, les soldats laissèrent leurs armes et s'écartèrent. Ils firent face au passage central au milieu d'eux en position de « garde à vous ». Un homme habillé d'une tenue similaire à eux approcha calmement. Sa tenue de combat semblait bien plus développée et il ne portait pas de casque. De plus, une cape était présente sur son dos et descendait jusqu'à traîner par terre. L'homme avait une coiffure noire hérissée et un bouc comme barbe. Il s'approcha des 5 personnes devant lui.

-??? : Pour être capable de franchir aussi vite mes troupes, je vous félicite. Honnêtement, je ne pensais pas avoir déjà du fil à retordre seulement quelques secondes après notre attaque, et en plus face à 5 personnes seulement.
-HAWK : T'es qui toi, l'bâtard ? C'est toi qui a ordonné à tes bolosses de tout péter comme ça ?
-??? : Ainsi, parmi ceux qui ont malmené mon armée se trouve un jeune homme aussi vulgaire. C'est la première fois que je vois ça. Mais passons. Je suis le colonel Burner et pour ce qui est de l'attaque, c'est oui et non.
-REIJI : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
-C.BURNER : Désolé, mais je ne vois aucune raison de vous en dire plus. Cela dit, libre à vous de forcer le passage, tant que vous assumerez vos actes juste après.

Le colonel se retourna et repartit dans la tour.

-C.BURNER : Soldats ! Ne les laisser pas entrer.

Alors ils ouvrirent le feu, mais Youmu dévia les tirs avec sa vitesse alors que Reiji le faisait avec des coups de vent du Dojoutsurugi. Derrière eux, Jin se concentra avec son sabre.

-JIN : KAGE SATSU !

Puis il disparut et réapparut comme une ombre derrière chaque soldat l'un après l'autre pour les achever par derrière. Après le dernier soldat, il réapparut de dos derrière Reiji et Youmu.

-YOUMU : Pas mal, mais pourquoi adapter l'apparence d'une ombre ?
-JIN : Ce n'est que la base. Là, ça servait pas à grand chose, mais si on développe plus cette attaque, là elle sert.
-YOUMU : Tu nous montreras ça plus tard...

Puis ils entrèrent dans la tour, là où le colonel les attendait. L'intérieur de la tour était très creux. Tout ce qu'il y avait, c'était des escaliers en colimaçon et un grand cristal au milieu. Ce même cristal émanait une lueur violette en direction du ciel en sortant de la tour par le toit.

-HAWK : Ce quoi ce truc ?
-C.BURNER : Vous n'êtes pas au courant ? J'imagine que la confiance ne règne pas dans ce monde, sans quoi on ne garderait pas secret l'existence de cette relique. M'enfin, puisque vous êtes parvenus jusqu'à moi, vous méritez que je vous explique un peu. Ce cristal que vous voyez ici porte le nom du « Cristal Origin ». Il recèle en lui un pouvoir incomparable, et une puissance hors du commun.
-HAWK : Ouais, le blabla habituel, quoi... Un truc ultra rare qui donne un mode D4RK au possesseur etc etc... Pas étonnant qu'on nous ait caché ça.
-JIN : Et vous voulez le prendre, c'est cela ?
-C.BURNER : Le prendre ? C'est inutile. Il est très bien placé, là où il est. Permettez-moi de vous montrer ce que je veux dire par là...

A ces mots, le cristal Origin réagit toute seule et invoqua 4 sortes de combattants en armures mystiques noires et violettes, tous portant deux épées jumelles.

-C.BURNER : Ah, j'ai failli oublier. J'emporte cette fille avec moi.

Alors un vortex apparut juste derrière Iria pour l'aspirer et se referma juste après.

-IRIA : AAAAAAAH !
-JIN, HAWK, REIJI et YOUMU : Iria !
-C.BURNER : Voilà qui devrait faire l'affaire.
-HAWK : Sale fils de p*biip*te ! T'as que ça à foutre !? Prendre une nana comme aç !? Et tu t'sens pas comme une grosse tapette après !?
-C.BURNER : Un jour, je ferai taire ta vulgarité et je t'apprendrai à respecter les adultes, gamin. Mais estime-toi heureux du fait que j'ai de bien plus grandes priorités. Sur ce, à un de ces quatres.
-HAWK : REVIENS ICI !!

Le délinquant se précipita vers le vortex qu'utilisait Burner pour disparaître, mais les 4 combattants mystiques lui firent obstacle et le repoussèrent.

-REIJI : Si on veut le rattraper, il faudra d'abord qu'on les élimine.
-YOUMU : Faites attention. Je sens qu'on n'a pas affaire à n'importe qui.
-HAWK : M'en bats les c*biip*les. J'suis grave vénère, là. Alors si y'en a un qui m'gêne, j'lui pète la gueule.
-JIN : Essaie de ne pas t'emporter au point de te laisser prendre au piège.

Alors ils se lancèrent au combat. Hawk effectua quelques coups dans le vide que l'ennemi esquiva avant de se faire éjecter. A ce moment-là, Youmu passa par-dessus le délinquant, les 2 sabres à la main et frappa de haut en bas, mais fut bloquée. Un autre ennemi arriva de derrière le premier, mais il n'eut pas le temps d'attaquer la demi-fantôme, puisque Reiji surgit de derrière cette dernière pour battre son adversaire dans son propre jeu. Il prit le visage du guerrier mystique et l'éloigna lu combat de Youmu. Mais peu de temps après, l'ennemi lui prit le bras et décocha un coup de pied qui l'envoya au mur, puis il profita de l'instant où il fut encastré pour lui foncer dessus. Néanmoins, le kendoka put planter son sabre sur le mur pour le casser légèrement et en faire comme une trappe qui lui permit d'éviter le coup et se libérer. Au même moment, il concentra son sabre sur ce bout de mur.

-REIJI : Dojoutsurugi Ryu... Chiru Gojasou !

Il l'envoya droit sur l'ennemi pour l'encastrer sur le bout de mur, puis il le retourna face vers le bas et se mit dessus pour le faire s'écraser à toute vitesse sur le sol, étant sortis de la tour par le mur. L'impact écrabouilla l'ennemi et puisque ça ne suffisait pas, Reiji rangea son sabre dans son fourreau et frappa le morceau de mur avec pour le faire exploser et enfoncer l'ennemi plus profondément dans le sol. Il se posa par terre pour attendre le retour de son adversaire, mais il fut surpris par un laser qui sortait du sol et l'éjecta sur le coup. En se ressaisissant en l'air, il esquiva les autres salves. Ensuite, il fit un coup pour remuer l'air et ainsi rassembler les lasers qui ont été tirés en une boule dans laquelle il enfonça son sabre.

-REIJI : Tes lasers, j'en veux pas. TU TE LES GARDES !!

Et il lança la boule dans le trou, provoquant à l'impact une explosion violente. Après coup, le guerrier mystique décida de ressurgir pour aller combattre le kendoka au combat rapproché. C'est alors qu'un autre guerrier mystique arriva et entama le combat à 2 contre 1, qui allait vite devenir un 2 contre 2 suite à l'arrivée de Jin. Les 2 épéistes se mirent alors dos à dos. Le clochard jouait avec le sabre et le fourreau pour créer une ouverture sur son adversaire et le déguerpir d'un coup de pied. Ensuite, il fit un bond sur l'ennemi en parant son attaque avec le sabre rangé dans son fourreau. Il suivit cette défense par une contre-attaque en dégainant son sabre à ce moment-là, tout en gardant le fourreau qui bloquait les sabres ennemies, et SLASH ! Il entailla profondément son adversaire.

Ensuite, Reiji fit un signe d'équipe à Jin, après quoi il lança un coup de sabre vers le sol pour en sortir un mur de terre avant de sauter. Le clochard fit un bond en arrière et prit appui sur le mur qui lui permit de se jeter violemment sur son ennemi en enchainant de violents clashs. Enfin, Reiji trancha le vent en direction du mur de terre pour le faire exploser avec le 2ème guerrier mystique. Alors que leur combo avait réussi, l'un des ennemis attrapa le clochard et le lança vers la tour, tandis que le 2ème propulsa le kendoka d'un coup explosif. L'attaque fut si violente que les 2 héros défoncèrent le mur à l'impact.

Au passage, nous pouvons voir Youmu subir un recul considérable après avoir paré un coup puissant. Le guerrier mystique surgit vers elle pour attaquer mais elle para et, instanténement avec sa vitesse, elle se retrouva derrière lui et le guerrier s'écroula. Puis il se releva et lança son épée comme un boomerang vers la demi-fantôme qui la bloqua pendant un bon bout de temps. Soudain, l'arme explosa et projeta sur le coup Youmu sur le mur. Son adversaire qui l'avait attaqué était trop focalisé sur Youmu et il ne put sentir Hawk qui jetait le 4ème ennemi sur lui. Par la suite, le délinquant bondit partout en entaillant ses 2 proies. Jin le rejoignit à son tour et les expulsa d'un coup de pied chassé qui les envoya au loin, là où Youmu put en intercepter un en lui enfonçant son sabre dans le ventre vers le sol. Reiji frappa le 2ème d'un coup de sabre vertical et saisit son adversaire pour le jeter sur le premier au moment où Youmu avait retiré son arme. Après avoir empilé les 2, une lueur émana du sabre de Youmu, la faisant paraître plus longue. L'épéiste slasha verticalement et BOOM ! L'impact fut représentée par une explosion et les envoya s'encastrer sur le mur.

Du côté de Jin et Hawk, le délinquant utilisait son agilité de loup pour griffer avec acharnement dans une confrontation de vitesse. Tout à coup, il sauta par-dessus son ennemi et profita de l'effet de surprise pour lui entamer 3 coups de griffes dans le dos. Mais il fut à son tour surpris par une entaille ennemie par derrière, avant de se faire mettre à terre par un double coup de coude des 2 guerriers mystiques. Ils allaient continuer leur combo quand soudain...


-JIN : MAJINKEN !

Une onde de choc en déguerpit un, puis Hawk sa releva avec un coup de griffe sur l'autre. Ensuite, il le saisit par le pied durant son envol et le jeta sur le sabre de Jin qui le transperça. Enfin, le clochard jeta sa victime sur l'autre ennemi et peu après la collision, le clochard et le délinquant se jetèrent sur leur proie. Mais les guerriers mystiques se ressaisirent et bloquèrent la double attaque et les écartèrent. Ils se relevèrent et entama quelques clashs, mais ils furent surpris par un coup de pied de Jin dans la tête et celui de Hawk entre les jambes. Déstabilisés, ils ne purent éviter leurs 2 autres alliés envoyés par Reiji et Youmu.
Ainsi, les 4 guerriers mystiques se retrouvèrent encerclés par nos 4 héros. S'ensuit alors un clash en cercle. Reiji trouva une ouverture et planta son sabre au sol pour faire surgir la terre de sous les pieds des adversaires, pour les propulser en l'air. Youmu sauta vers eux pour les attaquer de façon circulaire avec ses 2 sabres. Jin enchaîna derrière avec un coup de sabre électrique qui les foudroie tous les 4, et enfin Hawk sauta plus haut qu'eux pour les intercepter l'un après l'autre en leur donnant des coups de double poings vers le sol. Les guerriers mystiques s'écrasèrent au sol et le délinquant leur tomba violemment dessus exprès. Le clash reprit juste après ce combo d'équipe, avec les ennemis dans un sale état. Après un long moment de confrontation, Hawk sauta à nouveau pour flanquer un double coup de pied chassé à la sauce Wrestling pour le faire reculer. Reiji venait de se faire dévier son sabre, mais en effectuant une rotation, il parvint à porter une seconde attaque juste avant la contre-attaque ennemie.


-REIJI : Fuujinken...

Cette attaque ressemblait à un coup d'estoc accompagné par un mouvement d'air en pointe, ce qui faisait que même en n'ayant pas forcément atteint sa cible, l'air transperça l'adversaire comme s'il jouait le rôle de prolongement du sabre. L'adversaire face à Reiji et celui face à Hawk se firent avoir par l'attaque. Ensuite, le délinquant bondit pour se retrouver au milieu des 4 ennemis et les griffa en tourbillon au niveau des pieds pour les faire tomber. Puis il sauta en l'air pour laisser l'occasion à Youmu de les attaquer instantanément. Son slash déplacé fut suivi d'une apparition de multiple projectiles Danmaku qui les entaillaient partout, leur retard étant dû à la vitesse de la demi-fantôme. Puis Reiji prit le relais et pointa son sabre sur le sol avant de le relever subitement en l'air en prenant soin de gratter le sol avec ce mouvement.

-REIJI : Gohazou !

Des épines terrestres sortirent du sol pour transpercer et coincer les guerriers mystiques. Enfin, Jin dégaina son sabre et sauta haut dans les airs. Son arme commença alors à s'illuminer.

-JIN : Ryukou... Metsugazan !

Il atterrit alors brutalement en donnant un coup de sabre sur le sol, qui fit apparaître un cercle avec 4 chiffres romain répartis comme sur une horloge : le III, le VI, le IX et le XII. Cette puissante technique fit exploser les 4 ennemis, terminant ainsi le combat.

Après avoir constaté que l'ennemi fut vaincu, tous les 4 rengainèrent leurs armes.


-REIJI : Ces créatures-là étaient bien plus intéressants à affronter que les soldats de tout à l'heure.
-JIN : Il faut dire que je ne m'attendais pas à ce qu'un cristal soit capable d'invoquer ces guerriers.
-YOUMU : Ça signifie que le contrôleur aurait très bien pu en invoquer d'autres. Mais celui-là semble nous sous-estimer.
-HAWK : Ouais, l'autre qui se la pète devant nous. Ah ! Iria ! Où est-elle ?

Alors au même moment, un vortex apparut à côté du cristal, sans que personne n'en sorte.

-HAWK : C'est par là que Burner est sorti, donc c'est par là qu'on ira l'trouver !

Le délinquant se lança alors dans le vortex sans hésitation.

-YOUMU : Attends !

Les 3 autres le suivirent juste après.

A l'autre bout du tunnel, les 4aterrirent assez brusquement. Ils se relevèrent et regardèrent tout autour d'eux.


-JIN : Où est-ce qu'on est, là ?
-REIJI : C'est...
-YOUMU : Gensokyo.
-JIN : Hmm ? C'est le monde d'où vous venez ?
-REIJI : Ouais. Au final, on est parti chercher Yuyuko, on fait perdre une amie à quelqu'un qu'on a à peine rencontré et on retourne à la case départ. Après, ce sera quoi ?
-??? : MANJU-KUN !!
-REIJI : HEIN !?

A peine ils étaient arrivés qu'une fille en bleu surgit de nulle part et se mit à mordiller Reiji.

-YOUMU : Yuyuko-sama !?
-REIJI : Aïe aïe aïe aïe aïeeuh ! T'étais là depuis le début !? Alors on est parti la chercher pour rien !?
-YOUMU : Mais où est-ce que vous étiez ?
-YUYUKO : Tiens, Youmu-chan. Yukari m'avait invitée pour 2 jours, donc j'étais partie avec elle.
-YOUMU : Vous auriez pu nous prévenir !
-HAWK : Si j'ai bien compris, c'est elle que vous cherchiez.
-YOUMU : Oui, c'est elle. Yuyuko-sama, nous avons des invités aujourd'hui. Je vous présente Jin et Hawk. Ils sont venus parce qu'une de leurs amis a été emmenée de force ici, enfin je crois.
-YUYUKO : Eh bien, bienvenue dans vos assiettes, les hors d’œuvres.
-JIN et HAWK : Qu-quoi !?

Et c'est ainsi que Yuyuko sema la panique dans le coin. Reiji resta alors pensif sur le coup.

-REIJI : Mais attends. Si Yuyuko et Mystia sont là depuis le début... alors qui étaient la « fille en bleue » et la « fille ailée » dont nous a parlé le soldat juste avant qu'on ne soit partis de Gensokyo ?

Loin d'ici, dans une autre dimension, on vit l'ombre des deux filles en question voler dans le ciel. On dirait qu'elles cherchaient quelque chose à cet endroit-là...
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Message par Reiji Kogarashi Jeu 04 Avr 2013, 1:55 am

CHAPITRE 1B : (Django & Krater's side)

En plein milieu d'une vaste plaine, on retrouve notre duo le Solar Boy et le braqueur idiot. Ceux-ci continuaient à marcher sans savoir où ils allaient. Krater commença d'ailleurs à perdre patience.

-KRATER : Des vieux champignons juste bon à écrabouiller, des tortues qui regardent même pas où ils foncent. Bordel, on va vraiment personne de fiable, ici ?
-DJANGO : On n'a pas encore vu de village ou de ville. Si on parvient à en trouver un, on en sera peut-être rassuré.

Ils continuèrent alors à marcher devant et passèrent derrière une colline. A ce moment-là, ils virent avec stupeur le cadavre d'un marchand carbonisé. Il était petit et ressemblait à un champignon sur pattes. Sa cargaison a été complètement détruite et bien évidemment, il n'en restait plus rien.

-DJANGO : Il a du se manger une troupe sévère, celui-là. Grillé, braqué et dépouillé...
-KRATER : Ça, c'est pas des voleurs, c'est des lâches.
-DJANGO : Parce que t'aurais agis différemment, toi ?
-KRATER : Je braque les mieux protégés, mais quand je vole un marchand, je prend et je me barre. Je cogne que ceux qui savent se battre car je vois aucune fierté à cogner des faibles sans défense.
-DJANGO : Si tu penses comme ça, pourquoi tu les braques ?
-KRATER : Pour qu'il appelle les flics et me donne l'occasion de leur casser la figure.
-DJANGO : Tu fais tout ça juste pour casser du flic ?
-KRATER : Quand j'ai pas de riches dans le coin, ouais.
-DJANGO : J'espère que tu rends quand même ce que t'as volé à ces gens.
-KRATER : Je le laisse par terre à l'arrivée des flics, puisque j'en avais plus besoin.
-DJANGO : Donc tu voulais piquer le crystal Origin pour attirer un max d'Officials sur toi ? T'es malade ?
-KRATER : Non, lui c'était vraiment pour le pognon.

Après cette conversation, le Solar Boy trouva sur le tableau de bord de la voiture du marchand une carte à moitié brûlée. Un itinéraire avait été tracé dessus, mais seul un point est indiqué au bout, l'autre bout ayant été brûlée.

-DJANGO : Tiens regarde, je pense que ce marchand allait faire son business à cet endroit. On pourrait essayer de s'y rendre.

Mais Krater n'écoutait pas. Au lieu de ça, il fut attiré par une lueur qui émanait de l'arrière de la voiture. Il y trouva une sorte de relique blanche qui flottait au-dessus du sol. Le voleur la fixa pendant quelques temps et l'embarqua sans dire un mot à Django. Ensuite, il rejoignit le Solar Boy.

-DJANGO : A en voir la carte, je pense que ça doit être... par là.
-KRATER : Alors assez trainé. On y va...

Et il reprirent la route en suivant l'itinéraire du marchand. Etrangement, la route qui a été tracée, bien que vide d'hostilités, n'était pas sûre et le terrain était presque un parcours d'aventurier.

-DJANGO : Mais à quoi pouvait penser ce marchand en voulant s'aventurer dans un terrain comme ça ?
-KRATER : Moi, je m'en fous du terrain, tant que j'arrive là-bas.
-DJANGO : Ton Monster Truck aurait pu résister, mais lui il avait qu'une camionnette ordinaire.

Après une longue marche, le duo arriva à destination, dans un petit village au milieu d'une plaine. Malgré la taille considérable des bâtiments, les habitants étaient quand même assez petits. Jusqu'ici, ils n'avaient encore croisé personne à leur taille.

-KRATER : Bon... et maintenant, on fait quoi ?
-DJANGO : Je sais pas vraiment quoi demander. Je pense qu'il faudrait d'abord qu'on sache exactement où on est et on verra si on peut trouver quelqu'un qui nous aiderait à rentrer chez nous.

Alors ils se mirent à la recherche des informations concernées... enfin seulement Django, car Krater n'était pas doué pour ça. Tout ce qu'ils purent apprendre fut le fait qu'ils se trouvaient à Little Toad, un village de Toads paumé au milieu de nulle part. Ils ne purent en apprendre plus.

-DJANGO : Décidément, ça ne nous avance pas des masses. Je pense pas que... Krater ? Où tu es, Krater ?

Ils se mit à chercher le voleur, qui faisait encore des conneries de braqueur.

-TOAD : Au voleur !
-DJANGO : Doh, c'est pas vrai.

Le Solar Boyse précipita vers l'endroit d'où provenait la voix, puis lorsqu'il arriva sur place, il fut surpris par Krater qui venait de se faire jeter à ses pieds.

-KRATER : Ouarf !
-DJANGO : Qu'est-ce que tu fabriques encore !?
-KRATER : Ça m'énerve tellement d'être là sans progresser, alors j'avais envie de casser du flic. Mais bordel, il est vachement balèze, ce gars.

Le Solar Boy vit alors face à Krater un homme en salopette bleue et une casquette verte.

-DJANGO : Désolé du dérangement. Il a la sale manie de vouloir voler n'importe quoi.
-LUIGI : On peut dire que votre ami n'est pas très futé pour un voleur. On croirait preque qu'il a fait exprès de se faire voir.
-DJANGO : D'après ce que j'ai compris, c'est exactement ce qu'il essayait de faire.
-LUIGI : C'est un peu bizarre de vouloir faire tout ça pour ça. D'ailleurs, je vois que vous n'êtes pas d'ici.
-DJANGO : Si c'est en partant de notre apparence et notre taille par rapport aux autres, vous marquez un point3 En fait, on ne sait pas exactement comment on a bien pu atterrir ici.
-LUIGI : Comment ça ?
-DJANGO : Vous allez sûrement pas me croire, mais nous avons été aspiré dans un vortex créé par un puissant cristal, et ça nous a emmené dans cette dimension.
-LUIGI : Un voyage inter-dimentionnel, c'est bien ça ? Nous en avions vu pas mal, mais c'était il y a assez longtemps.
-DJANGO : Il y en avait ?
-LUIGI : Oui, mais ils étaient contrôlés par un ennemi, donc je pense pas que cette piste vous mènerait à quelque chose.
-DJANGO : Je vois.
-LUIGI : Néanmoins, je connais un scientifique qui en sait peut-être quelque chose à ce sujet. Peut-être qu'il faut que je vous le présente.
-DJANGO : Si cette personne peut nous aider, j'accepte.
-LUIGI : Mais il n'est pas dans ce village. Si on veut le rejoindre, il va falloir traverser la plaine dehors.
-DJANGO : Ça ne me gêne pas, tant qu'on peut lui demander de l'aide. On part quand vous voulez.
-LUIGI : Avant ça, je pense qu'on devrait se faire quelques provisions. Vu que vous n'êtes pas d'ici, je vais en chercher pour vous.
-DJANGO : Très généreux de votre part.
-LUIGI : Au passage, après le voyage au vortex, comment vous avez trouvé Little Toad ?
-DJANGO : Ah oui, c'est vrai. On a trouvé sur la route le cadavre d'un marchand et son véhicule en miettes. Il avait laissé une carte.
-LUIGI : Un cadavre, vous avez dit ? Où exactement ?
-DJANGO : J'ai toujours la carte sur moi.

Le Solar Boy montra alors la carte ainsi que l'endroit où le cadavre a ét trouvé.

-DJANGO : Il était quelque part dans ces environs.
-LUIGI : Dis donc, c'est un sacré itinéraire, surtout qu'il devait traverser une zone dangereuse. Je me demande qu'est-ce qui l'a poussé à prendre ce chemin...
-DJANGO : Je sais pas, mais lui et son stuff ont été littéralement carbonisés bien avant cette zone.
-LUIGI : Voilà qui est étrange. Je pense à une attaque de bandit, mais là...
-DJANGO : J'y ai pensé également.
-LUIGI : Bref. J'en profiterai pour demander à la garde d'aller enquêter sur place. Enattendant, concentrons-nous sur l'histoire du vortex.
-DJANGO : Vous avez raison... euh...
-LUIGI : Luigi, plombier du Royaume Champignon.
-DJANGO (dans sa tête) : C'était un plombier ?
-DJANGO : Enchanté. Moi, c'est Django, Solar Boy.
-LUIGI : Et l'autre qui rage dans son coin là-bas ?

Ils virent Krater en train de s'énerver à force de rester assis sans rien faire.

-DJANGO : Lui, c'est Krater. Un voleur pas très doué, qui veut tout régler avec ses poings sans réfléchir.
-LUIGI : J'ai vu ça. Bon, allons-y.
-DJANGO : Krater, on y va.
-KRATER : Ah, c'est pas trop tôt !

Après avoir fait quelques provisions, le trio allait se préparer à partir avec l'aide d'un Tuyau Warp, quand un Yoshi jaune arriva et rejoignit le groupe.

-RIDER : Si j'ai bien compris, tu veux emmener ces gens auprès du prof K.Tastroff.
-LUIGI : Ouais. Vu que ça parle de vortex, il est le seul à pouvoir étudier ce cas.
-RIDER : OK. Si ça te gêne pas, je vais escorter les gardes pour enquêter sur le marchand qui a été sauvagement assassiné.
-LUIGI : Très bien, comme tu voudras.
-DJANGO : Un de vos amis ?
-LUIGI : C'est Rider, un dinosaure expert en arts martiaux.
-DJANGO : Original.
-LUIGI : Il fait partie de la race des Yoshi. C'est d'ailleurs le premier Yoshi spécialisé dans les arts martiaux que j'ai rencontré. Bon, de notre côté, on a du pain sur la planche.
-KRATER : On va sauter dans ce truc ?
-LUIGI : Ça va nous téléporter au point le plus proche de sa demeure. Mais nous aurons de la marche après.
-KRATER : Bon, si tu le dis !

Alors le voleur fonça et se jeta dans le tuyau. Il fut suivi par le plombier et le Solar Boy. L'autre bout du tuyau se trouvait sur un plateau élevé qui donnait une vue presque panoramique des alentours. Le trio arriva à cet endroit.

-KRATER : Bon, et après, on va où ?
-LUIGI : Le prof K.Tastroff habite pile au mauvais endroit pour poursuivre ses recherches. Il est à peu près là-bas.

Le plombier désigna alors une forêt morte à l'ambiance noire et fantomatique. Un épais nuage noir planait au-dessus de cette forêt et empêchait le Soleil d'éclairer cette zone.

-DJANGO : Tu parles d'un mauvais endroit.
-LUIGI : Ouais, dans un truc infesté de fantômes.
-DJANGO : C'est surtout que le Soleil ne sera pas à ma portée.
-LUIGI : A ta portée ?
-DJANGO : C'est une longue histoire. Allons-y d'abord.

Ils s'engagèrent alors dans une forêt morte sans se soucier de l'ambiance. Oui, même Luigi, car voilà un sacré bout de temps qu'il avait changé et jeté son côté froussard. Un fantôme surgit de nulle part pour tenter de leur faire peur avec une grimace, mais il ne vit pas la réaction qu'il attendait.

-KRATER : TE FOUS PAS DE MA GUEULE !!
*BRAOUUUUUM*

Son coup de poing traversa le fantôme et fracassa un arbre à la place.

-KRATER : OU IL EST !?
-LUIGI : Il est parti. Ce serait bien si t'évite de détruire la forêt, même si elle est hantée.
-KRATER : Hantée ou pas, je m'en fous. Je cogne !

Et ils continuèrent leur périple presque fracassant dans cette forêt hantée. Au bout d'un moment, la chute d'un arbre attaqué par Krater révéla un grand manoir ainsi qu'une petite cabane à côté.

-KRATER : C'est quoi cette grosse baraque ?
-LUIGI : Le manoir. On est arrivé. Le prof K.Tastroff habite dans cette petite cabane.
-DJANGO : C'est assez discret pour mener des recherches scientifiques.

Ils se dirigèrent alors vers la cabane et frappèrent à la porte, mais il n'y eut aucune réponse. Ils frappèrent une seconde fois.

-LUIGI : Professeur ? C'est moi, Luigi.

Mais rien n'y fait.

-LUIGI : On dirait qu'il s'est absenté.
-KRATER : Génial. On traîne nos culs jusqu'ici et il est même pas là.
-DJANGO : Il est probablement sorti pour mener ses recherches.
-LUIGI : Sûrement. La connaissant, il n'y a qu'un seul endroit où il a pu se rendre : dans le manoir.
-KRATER : On va braquer cette grosse baraque pour trouver le prof ? C'est pas plus mal.
-DJANGO : Vu la taille de ce manoir, il ne faudra pas qu'on se sépare. Sinon, on perdra encore plus de temps à nous retrouver.
-LUIGI : En plus, je ne sais pas par où commencer.
-DJANGO : Dans tous les cas, on doit y entrer. Alors allons-y et on verra le reste plus tard.

Alors ils se dirigèrent vers le manoir et, arrivés devant l'entréé, aucun d'eux n'eut le temps d'attraper le poignet de la porte avant qu'elle ne s'ouvrait d'elle même. Il faisait sombre, mais Luigi fut surpris d'une chose : l'intérieur du manoir était totalement différent de la dernière fois qu'il était venu. Là, scène habituelle, la porte se ferma et se verrouilla derrière eux.

-DJANGO : Fallait s'y attendre. C'est toujours dans ce genre d'endroit que...

*BRAOOOUUUUUM !!*
Et là, scène inhabituelle, Krater n'aimait pas cette farce alors il défonça littéralement l'entrée du manoir, faisant valser les portes.

-KRATER : Ça t'apprendra, connard de porte.
-LUIGI : Faudrait qu'il soit dans un jeu d'horreur, lui. Il changerait toute l'opinion des joueurs.
-DJANGO : Je pense qu'il aurait démoli la manoir avant d'arriver au premier boss. Alors, par où on commence ?
-LUIGI : Je m'attends à des couloirs de malade derrière les grosses portes, alors je suggère de commencer par les petites.
-DJANGO : Très bien.

Ils se mirent alors à fouiller derrière ces petites portes. On y trouvait des salles meublés, mais vides, sombres et poussiéreux. Luigi alluma une flamme verte pour éclairer les zones sombres. Ce qui était étonnant, c'était que même les fantômes étaient absents. Ils fouillèrent quelques salles encore sans succès.

-KRATER : Pas là non plus.
-LUIGI : On a fouillé le côté droite. Allons voir de l'autre côté.

Ils revinrent donc à leur point de départ pour aller de l'autre côté.

-DJANGO : Je me demande comment ce professeur pourrait mener ses recherches sur les fantômes là où justement, on n'a pas l'impression qu'il y en a.
-LUIGI : J'en suis surpris également. D'habitude, on en croisait presque toutes les 2 minues. Et lorsque la salle est vide de fantômes, il y a un mécanisme automatique qui allume la lumière. Là, plus rien.
-DJANGO : Et comment il fait pour les...

Tout à coup, Luigi tendit le bras devant Django et Krater pour faire signe de s'arrêter. Puis les 3 virent au sol une trace de sang qui semblait partir de la petite porte qu'ils allaient fouiller à la grande porte au milieu de la salle.

-DJANGO : Du sang...
-LUIGI : Il n'y avait pas cette trace quand on était venu.
-DJANGO : Il était habité, ce manoir ?
-LUIGI : Non, mais j'espère pas que ce soit le sang du prof K.Tastroff. Allons voir !

Ils partirent alors en direction de cette trace de sang. La trace menait à une porte entrouverte. On pouvait entendre derrière elle une horloge qui tournait bizarrement. Le trio entra et virent un cadavre qu'on avait carrément incrusté la tête dans le mécanisme, ce qui faisait que le corps bougeait de droite à gauche.

-DJANGO : Mais qu'est-ce que !?
-LUIGI : Oh purée, la pauvre petite... se faire massacrer comme ça.
-DJANGO : C'est inhumain, un meurtre pareil.

Krater ne dit pas un mot avant de faire demi-tour.

-DJANGO : Où tu vas ?
-KRATER : J'blaire pas les types qui font des trucs comme ça sur les faibles. J'vais trouver cette raclure et j'le défonce.

Puis il sortit de la salle en trombe.

-DJANGO : Attends... au final, on s'est séparé.
-LUIGI : Suivons-le.

Alors ils le suivirent, mais ils l'eurent vite perdu de vue, ce qui n'arrangeait pas les choses.

-LUIGI : Et zut ! Il est plutôt rapide.
-DJANGO : Ouais. J'ai bien peur qu'on soit obligé de se séparer à notre tour pour le retrouver.
-LUIGI : Si tu le dis. Je vais fouiller à l'étage. Toi, tu regardes au rez-de-chaussée, surtout derrière la grande porte.
-DJANGO : OK.

Ainsi, les 2 restants se séparèrent pour retrouver Krater.

Django entra alors dans la grande porte au rez-de-chaussée, qui le mena à des couloirs typique des manoirs de riches, sans éclairage. Le Solar Boy utilisa son Gun Del Sol à puissance minimale pour éclairer son chemin. Il regarda le sol où l'on voyait également du sang, mais un peu partout, cette fois. On aurait cru que le tueur avait déjà fait le ménage. Il ouvrit une porte au hasard et... étonnant... aucun cadavre ni aucune trace de lutte ne s'y trouvait. Au lieu de ça, la trace de sang faisait le tour de la salle avant de ressortir. Django ferma donc la porte. Il en fouilla une autre et y trouva un autre cadavre, un Toad mutilé sur une table de dîner de famille avec des couverts plantés sur son corps. Après cela, il ressortit. Il avait l'intention de regarder une autre salle, quand soudain, il entendit le bruit d'un verre qui se brisait en mille morceaux. Il se tourna alors dans la direction d'où venait le bruit, vers une porte au bout du couloir. Il se dirigea là-bas et l'ouvrit doucement. La porte menait à des escaliers vers le sous-sol, pas très propres, d'ailleurs. Il descendit à cet endroit pour se retrouver face à une porte avec de la lumière allumée à l'intérieur de la salle. La Solar Boy s'y approcha et mit discrètement la main sur le poignet avant d'ouvrir la porte en trombe.


-??? : Aaaaa. Va t'en !

Cette entrée avait réussi à faire flipper une fille qui se cachait à cet endroit. Néanmoins, quand elle vit qu'il ne s'agissait pas du tueur, elle poussa un soupir de soulagemenbt.

-??? : Ouf, j'ai eu peur. J'ai cru que vous étiez un de ces tueurs.
-DJANGO : C'est normal. Dans un atmosphère pareil, il y a de quoi... attendez, vous avez bien dit « un de ces » tuturs ? Vous voulez dire qu'il y en a plusieurs ?
-??? : Oui, ils nous cherchent, moi et mes amis qui sont cachés un peu partout dans ce manoir.
-DJANGO : C'est pas un peu risqué de se séparer ? On est bien plus menacé quand on est seul que quand on est plusieurs.
-??? : On a essayé, mais ils étaient trop forts et on a du se séparer pour les leurrer.
-DJANGO : Quoi ? Vous êtes allés l'affronter ?
-??? : Oui. Après tout, nous sommes des Youkais.
-DJANGO : Des You-quoi ?
-YOUKAI : Des Youkai. Des âmes errantes dotés de pouvoirs magiques.
-DJANGO : C'est bien la première fois que j'entends parler de ce genre d'âme.
-YOUKAI : Vraiment ? Pourtant, on en parle quotidiennement.
-DJANGO (dans sa tête) : Faut que je voie ça avec Luigi...
-DJANGO : Et les tueurs sont si puissants que ça ?
-YOUKAI : Ce sont de puissants Youkai... enfin pas aussi puissants que les célébrités comme Remilia Scarlet, mais quand même.
-DJANGO : Remilia Scarlet ?
-YOUKAI : Une vampire.
-DJANGO (dans sa tête) : Une vampire ? Tiens donc.
-DJANGO : En tout cas, il faudrait trouver les autres et sortir d'ici. S'ils sont aussi puissants que vous le dites, le mieux c'est de ne pas traîner. Je vais vous accompagner.
-YOUKAI : Merci.

Alors le Solar Boy accompagna le Youkai à partir de ce moment.

Du côté du plombier, celui-ci venait d'ouvrir la porte d'une chambre à l'étage. Cette chambre était dans le genre luxueux, mais déchiré par l'âge avancé de la résidence. En gros, des rideaux de luxe déchirés, le plancher visible au milieu de la moquette, etc... Il vit sur la table de nuit un journal intime encore ouvert, alors il se mit à lire ce qui était écrit, par curiosité :


« 4ème lune, 1er jour

Voilà déjà 3 jours que nous avons déménagé dans ce magnifique manoir. Le déménagement a été très long et très fatiguant. Mais enfin, tout est terminé. Avec l'argent que nous avions remporté, il est temps de commencer une nouvelle vie... »

-LUIGI (dans sa tête) : Pourquoi il a utilisé le calendrier lunaire dans ce journal ?

Il feuilleta plus loin et lit la suite à quelques jours plus tard.

« 4ème lune, 14ème jour

Il faudrait que je m'y habitue avec les gens d'ici. Ils sont sympa, mais lorsque je m'approchais d'eux, silence complet. Personne n'osait m'expliquer pourquoi. J'ai même l'impression qu'ils me fuiyaient. Probablement sont-ils jaloux de notre richesse.

4ème lune, 16ème jour

Aujourd'hui, je ne suis pas sortie. Les garçons commençaient à tomber malade l'un après l'autre dans la maison. Depuis, ils ne mangent plus. Le docteur a dit qu'il s'agit d'une maladie qui nécessite une attention immédiate. »

Le plombier feuilleta alors plusieurs pages jusqu'à tomber sur l'avant dernière.

« 4ème june, 30ème jour

Ils sont morts... la maladie a eu raison d'eux. Ce qui me blesse encore plus, c'est qu'ils changeaient au fur et à mesure. J'ai l'impression qu'ils devenaient de plus en plus agressifs. Que leurs âmes puissent trouver la paix.

5ème lune, 1er jour

C'est bizarre. Depuis ce jour, je sentais comme une pression dans la maison. C'est comme si on nous observait. Il faudrait peut-être que je reste davantage avec mes amies, peut-être que ça me soulagera. Oui, c'est sûrement ça.

5ème lune, 2ème jour

C'est pas mieux. Au moment où j'invite des amies, elles n'osaient pas venir. Elle m'expliquaient que le manoir était maudit avant même notre aménagement, ce qui explique leur silence total. Au final, seulement 2 de mes meilleures amies ont accepté de venir me soutenir.

5ème lune, 3ème jour

Ça commence à devenir inquiétant. Nous sommes là, et pourtant, le sentiment d'être observé grandissait. J'ai même l'impression que quelque chose pouvait surgir à tout moment. Il faut que je reste sur mes gardes.

5ème lune, 4ème jour

Je suis sûre et certaine : il y a quelqu'un qui hante ce manoir. J'ai trouvé mes meubles fracassés en deux dans la moitié du manoir. J'ai même trouvé une hache. Là ça commence à craindre. Je fais mes bagages et je m'en vais. »

Enfin, le plombier porta son attention sur la dernière page.

« 5ème lune, 5ème jour

Ils sont là ! Dans le manoir ! Des fantômes meurtriers ! Mes 2 amies ont été abattues à la hache ! Je suis coincée ici et je ne peux plus en sortir ! J'ai qu'un dernier mot à dire : à ceux qui lisent ce journal, FUYEZ !! Ils sont... »

La phrase n'était pas terminée et il y avait même une tâche de sang sur la page, qui veut tout dire.

-LUIGI : La pauvre... devoir subir un truc pa...
*BRAOUUUUUM*

Il fut surpris par une hache qui arrivait et détruisait la table. Luigi put éviter l'attaque surprise à temps et aperçut un espèce de psychopathe dont une partie de sa chair était pourrie et rempli de sang. Il tenait entre ses mains 2 haches tâchés du sang de ses victimes.

-LUIGI : Quand on parle du loup...
-ASSASSIN : Tuer... tuer... TUER !!! HAHAHA Fuis si tu veux. Je vais te faire gicler ton sang, HAAAAH.

L'assassin fonça alors sur Luigi pour tenter de l'assassiner comme il l'avait fait pour auteur du journal intime. Mais au passage, je tiens à vous rappeler que vous n'êtes pas en train de lire un thriller, mais une fic de baston et d'aventure, alors...

*PLAAAAAAAF*
-ASSASSIN : Gwaaaaarrgh !!
*BROOOM*

Le plombier ne fuit pas et alla même jusqu'à lui foutre un coup de pied en pleine tête pour le projeter contre le mur.

-LUIGI : Je me suis souvent demandé pourquoi les assassins des thrillers s'en prennent toujours à des nanas qui hurlent sans savoir se défendre. Et ça tombe bien, je vais briser ce stéréotype.

L'ennemi revint à la charge avec un rire de psychopathe, mais le plombier dévia son bras et lui saisit le col.

-LUIGI : On va voir ce que vaut un psycopathe de thriller face à un véritable guerrier.

Puis il éjecta d'un coup de pied l'assassin pour l'envoyer traverser les murs jusqu'à la 2ème chambre à droite.

-LUIGI : Allez, amène-toi !

Pendant ce temps, Krater était perdu à une étage plus haut. On pouvait voir clairement son itinéraire puisqu'il manquait des portes dans les couloirs : il les avait arrchés ou démolies.

-KRATER : C'est pas là non plus.
-??? : Vous êtes sûr que vous n'allez pas attirer l'attention des tueurs en faisant ça ?

Cette voix appartenait à une Youkai que Krater avait trouvé sur son chemin.

-KRATER : Si jamais il vient, il repartira avec des dents en moins. Il a déjà fait assez de victimes jusque là.
-YOUKAI : Ah... quelle confiance en soi...
-YOUKAI (dans sa tête) : Est-ce qu'il a au moins une idée de qui il a affaire ? On dirait qu'il ne réfléchit pas.

Krater ouvrit ensuite une porte qui menait à un grand balcon.

-YOUKAI : Ça tombe bien. On va pouvoir sortir par là.
-KRATER : Tant mieux. Dépêchons-nous avant qu'on ne croise ce...

A ce moment-là, un des assassins atterrit juste derrière la fille. Sur le coup, Krater surgit et le déguerpit d'un coup de poing.

-YOUKAI : Ah !
-KRATER : Je le retiens. Va t'en, vite !

Mais la Youkai ne s'en alla pas, se demandant si Krater allait s'en sortir. L'assassin se releva et lança un Danmaku un peu partout.

-KRATER (dans sa tête) : Quel putain de nuage de tyirs.

Alors il arracha le mur , l'enflamma et le lança sur l'ennemi, déviant au passage tous les projectiles lancés. Le voleur attrapa ensuite l'ennemi et le lança sur le mur, puis sur le sol et il le frappa si fort que le sol se mit à s'écrouler.

Au rez-de-chaussée, le bruit des 2 combats résonnait jusque là. La Youkai qui accompagnait Django en fut inquiète.


-YOUKAI : Quelqu'un se bat ? Non ! Il faut que j'aille...
-DJANGO : Du calme. Si vous y allez, vous risquez de vous faire avoir. [/i][/color]
-YOUKAI : Mais, mes amies sont en train de...
-DJANGO : De se battre ? Je ne pense pas.
-YOUKAI : Comment ça ?
-DJANGO : Nous étions 3 à être entrés dans ce manoir. Et je reconnaît le bruit de combat de l'un de mes équipiers.
-YOUKAI : Vous pensez qu'il va s'en sortir ? Vous avez une idée de la force de l'ennemi ?
-DJANGO : C'est pas là où je veux en venir.
-YOUKAI : Eh ?
-DJANGO : Ce que je veux dire, c'est que si on ne sort pas d'ici, il va faire tomber tout le manoir sur nous.
-YOUKAI : DE QUOIIIII !?

Alors ils sortirent du manoir et franchirent le portail.

-DJANGO : On sera plus en sécurité ici.

Par la suite, la Youkai qui accompagnait Krater les rejoignit.

-YOUKAI : Kyoko ! Tu es saine et sauve.
-KYOKO : Oui, c'est ce garçon qui m'a sorti de là. Et toi, tu n'as rien ?
-MILDA : Ça va aller. Un jeune homme en rouge a retenu l'un d'eux pour que je puisse m'enfuir.
-DJANGO : Krater... Il en a donc trouvé un...
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[Crossover Fanfiction]The Forgotten Curse Empty Re: [Crossover Fanfiction]The Forgotten Curse

Message par Reiji Kogarashi Jeu 04 Avr 2013, 1:56 am

Puis une fenâtre se brisa, laissant sortir l'assassin emporté par la boule de feu de Luigi. Celle-ci explosa pour le projeter devant Django et les 2 Youkais. L'assassin se releva et tira en rafale en lair vers le moustachu vert qui planait. Mais il fit une longue courbe aérienne avant de voler à ras du sol et percuter violemment l'ennemi pour le faire valser contre la barrière.

-DJANGO : Ça en fait 2.
-LUIGI : Hmm ? Qui sont ces jeunes filles ?
-DJANGO : Elles échappaient à ces tueurs.
-LUIGI : « Ces » tueurs ? Y'en a combien ?
-KYOKO : Ils sont 3.
-DJANGO : Krater en a un autre, et il en reste un.
-KYOKO : Il manque aussi l'un des nôtres. Elle s'appelle Léa.
-DJANGO : OK.
-LUIGI : Je vais devoir retenir ce gars quelques temps. Pars devant.
-DJANGO : Le laisse pas s'enfuir, OK ?
-LUIGI : Compte sur moi.
-DJANGO : Bon, les filles, je vais être obligé de vous laisser. Du coup, il faudra que vous vous mettez à l'abri, et n'hésitez pas à envoyer un signal quand tout va mal.
-KYOKO : Très bien. Faites attention...

Et le Solar Boy retourna dans le manoir.

Une fois à l'intérieur, il vit que les gravats du manoir bloquaient certains passages, alors il décida de ressortir pour contourner le bâtiment. Il arriva alors dans un espèce de jardin. C'est alors qu'il vit un bout de tissu noir avec un « A L'AIDE » écrit dessus, accroché à un puit.


-DJANGO : Parfait, ça me fera gagner du temps.
-??? : Oh hé ! Y'a quelqu'un ?

Le Solar Boy regarda alors à l'intérieur du puit avec son Gun Del Sol et vit une Youkai habillée de noir.

-DJANGO : Vous êtes Léa, je me trompe ?
-LEA : C'est bien moi. Je me suis blessée à l'aile en tombant ici quand je fuyais l'ennemi.
-DJANGO : Bougez pas. Je vais...

Mais il fut surpris par le Danmaku lancé par le tueur restant. En s'éloignant, il put éviter l'attaque de justesse.

-DJANGO : Ça fera d'une pierre 2 coups.

Il brandit alors Solaris et se jeta sur son adversaire qui jouait avec sa hache. Mais le Solar Boy parvint facilement à embrouiller l'ennemi à force de jongler avec son arme. Ensuite, il tira au point blanc avec son Gun Del Sol pour écarter l'ennemi. Puis il swingua avec Solaris pour lui envoyer un vent solaire qui l'emporta au loin. Ensuite, il lança 5 ondes de choc dans sa direction pour enchaîner et finir le combo d'un coup chargé de Gun Del Sol. Le tueur finit alors dans le mur. Profitant de cet instant, le Solar Boy retourna auprès du puit.

-DJANGO : Léa, accrochez-vous ! Je vais vous hisser vers l'extérieur.

Alors il put sortir le Youkai blessée du puit. C'est à ce moment-là que l'ennemi se releva pour revenir à la charge.

-DJANGO : Je m'occupe de lui. Vos 2 amies sont derrière le portail de l'entrée... enfin je sais pas s'il est toujours là, le portail.
-LEA : OK

Au moment où elle partit, Django traça un sceau devant lui et tira à travers avec son flingue. Le passage sur le sceau multiplia les tirs par centaine, qui fondirent sur l'adversaire. Il traça après un autre sceau qui remplaça le précédent et tira dessus. Les projectiles en deviennent des faisceaux instantanées. Pour riposter, le tueur joua sur ses Danmaku, étant donné qu'il était en train de se faire massacrer à distance. Alors Django se mit à en éviter un max. Il fut rejoint par le plombier vert qui envoya sa proie dans le nuage de projectile. Ensuite Krater surgit de l'autre côté du mur en plaquant son adversaire sur les 2 autres. Alors les 3 se rassemblèrent et envoyèrent les 3 ennemis en l'air. Luigi décolla dans les airs et Django saisit Krater pour le faire tournoyer avant de le jeter en l'air. Luigi, qui l'attendait en haut, attrapa le voleur par les mains et fit de même pour le jeter encore plus haut. Ce dernier arriva au-dessus des ennemis et PLAF ! Il les intercepta d'un coup de poing qui les envoya s'acraser aus ol. Nos héros revinrent sur place pour constater que leurs adversaires étaient KO.
-DJANGO : Euh... c'est tout ? Ils étaient pas censé être puissants, ces gars-là ?

Plus tard, le trio revint avec le trio ennemi attaché. Il se posa devant le portail du manoir.

-LUIGI : Je n'ai encore jamais vu quelqu'un doté de ce genre de pouvoir.
-DJANGO : C'est pas courant, chez vous ?
-LUIGI : C'est rare. Il y a bien des gens qui disposent de pouvoirs spéciaux ici, mais malgré leur faiblesse, ceux-là sont capables de lancer un si grand nombre de projectiles.
-MILDA (dans sa tête) : Ils disent ça comme si c'était des clowns.
-KYOKO : En fait, je crois qu'on a des choses à vous raconter.

C'est à ce moment-là qu'on entendit un bruit de coups sur une porte, venant d'une cabine non loin d'eux. Le plombier alla ouvrir et le prof K.Tastroff en sortit en catastrophe.
-LUIGI : Professeur ? Vous étiez là depuis le début ?
-K.TASTROFF : Oui. Il fallait que j'étudie le manoir de dehors. J'étais tellement concentré que je ne vous ai pas vu entrer, jusqu'à ce que vous ayez commencé à vous battre.
-LUIGI : Vous étudiez le manoir lui-même ? Pourquoi faire ?
-K.TASTROFF : Je vais vous raconter ça dans mon laboratoire. Venez. Ah et qui sont ces gens ?
-LUIGI : Une longue histoire. On en parlera aussi dans le labo.

Au laboratoire du professeur, tous racontèrent ce qui s'était passé jusqu'ici. Après cela, le professeur prit la parole.

-K.TASTROFF : Je comprends. Aisni, vous venez d'une toute autre dimension.
-DJANGO : C'est ce que nous avons compris. Alors on aimerait trouver un moyen d'y retourner.
-K.TASTROFF : Et les 3 filles ?
-LEA : Je ne suis pas sûre de comprendre ce qui s'est passé. Je me souviens juste que tout était devenu violet en dehors des fenêtres de notre manoir et on a atterri ici.
-K.TASTROFF : Tiens donc. Ça explique le phénomène que j'ai vu sur le manoir.
-LUIGI : Quel phénomène ?
-K.TASTROFF : A un moment, mon radar détecteur de fantôme avait perdu la boule et s'était mise à sonner n'importe quand. Il détectait comme des centaines de milliers de fantômes dans le manoir. Mais j'étais quand même parti vérifier et j'ai vu que l'intérieur du manoir était recouvert d'une matière violette pendant 5 bonnes minutes. Alors, je m'étais posté dehors en espérant pouvoir y assister à nouveau, et c'est là que vous êtes arrivés.
-DJANGO : En d'autres termes, elles ont aussi été expédiées ici depuis leur dimension.
-LUIGI : Au moins, on a une piste : le manoir y est sûrement pour quelque chose. Et quant à ces 3 psychos...

A ce moment-là, une aura émana des tueurs et 3 espèces de nuages violettes sortirent d'eux avant de partir. Les 3 filles regardèrent les 3 tueurs et en furent surpris.

-LEA : Mais ce sont mes frères ! Comment...
-LUIGI : Vos frères ?
-LEA : Oui, ils étaient morts il y a longtemps à cause d'une maladie qui les rendait agressifs.
-LUIGI (dans sa tête) : Donc, le journal dans la chambre, c'était la sienne.
-LEA : Ils étaient donc possédés par ces choses ?
-LUIGI : Il faut qu'on les rattrape.

Alors ils sortirent à leur tour. Krater prit alors les 3 frères.

-KRATER : J'ai besoin de les surveiller.

Mais une fois arrivés dehors, ils furent surpris par le manoir qui réagissait étrangement. Puis tout à coup, le sol devint violet et le manoir s'y engloutit et nos héros en furent accidentellement entraînés. Seul le prof K.Tastroff n'avait pas été pris au piège.

-K.TASTROFF : Ça devient grave. Il faut que j'étudie ça plus profondément avant que cette chose ne s'agrandisse davantage.

Quelques minutes après l'incident, on retrouva le groupe qui s'écrasa par terre dans un endroit désert. Ils se levèrent pour voir oùils avaient atterri.

-KRATER : OK, et maintenant, on est où ?
-LUIGI : Là, je ne peux plus vous aider, car j'en sais pas plus que vous.
-DJANGO : Eh ben, on peut dire qu'on est considéré comme des VIP des voyages inter-dimensionnels. On n'a même pas passé une journée dans le monde de Luigi.
-KRATER : Huh ? Ah purée, j'ai paumé les 3 gosses.

Luigi et Django s'aperçurent alors que les 3 filles avaient également disparu.

-LUIGI : En plus, on est venu sans elles.
-DJANGO : Bon, et bien rebelotte. Allons demander où on est.

En regardant à côté d'eux, ils virent une forêt de bambou, avec un grand chemin tout tracé au milieu. Il valait mieux l'emprunter plutôt que de contourner toute la forêt.

-KRATER : Et je peux savoir pourquoi on traverse cette forêt au lieu de chercher autre part ?
-DJANGO : Ça revient au même, Krater. On saura pas où on va arriver. Vu qu'on voyage plus vite qu'on ne change de chemise, on n'a pas vraiment le temps de réfléchir.
-KRATER : Tss ! J'aurais du en profiter pour voler des trucs là-bas, si j'avais su.
-KRATER (dans sa tête) : Maintenant que j'y pense, j'avais piqué cette espèce de mini-tablette blanche dans le camion du marchand grillé. Je me demande...

Mais le voleur fut interrompu dans ses pensées en tombant dans un trou piégé.

-KRATER : AÏEUH !!

Luigi et Django se retournèrent sur le coup et s'approchèrent du trou pour voir Krater.

-LUIGI : Rien de cassé, ça va ?
-KRATER : J'suis jamais cassé, moi. Et pourquoi y'a que moi qui suis croûté dans ce trou !?
-DJANGO : J'sais pas, mais moi je dis que tes poings sont trop lourds.
-KRATER : Ouais ben c'est ce poing lourd que t'auras dans la gueule si t'insistes.
-LUIGI : En gros, si on te sors de là, tu cognes ? Alors autant te laisser ici.
-DJANGO : Après tout, tu mérites bien ta taule.
-KRATER : Attendez que je remontes et je vous aurais tous les trois.
-LUIGI : Je demande à voir... euh, comment ça « tous les trois » ?
-KRATER : Bah ouais, y'a toi le poilu vert, y'a le Solar Boy et la petite avec les oreilles de lapin, là... D'ailleurs c'est qui, elle ?

Luigi et Django aperçurent alors la lapine en question : c'était Tewi, la lapine fana de pièges. Krater parvint à remonter et la vit rigoler.

-KRATER : Rigole pas, toi !

Il tenta de l'attraper, mais Tewi était trop rapide et en plus de ça, elle l'interrompit en lui lançant une bassine sur la tronche. Krater se le prit et tomba au sol.

-KRATER : Je hais ce lapin !

Mais à peine Tewi éavait semé le trio qu'elle se fit attraper par une autre lapine, plus grande et plus mature. Celle-si arriva auprès du trio.

-REISEN : Désolée pour le piège. Il y a eu pas mal d'invités ces derniers temps à l'Eientei, alors elle en a profité. Vous n'êtes pas blessés ?
-DJANGO : Je crois que le terme « blessé » n'existe même pas dans son langage. Il trouve toujours le moyen de péter le feu.
-REISEN : Je vois... Mais juste pour vous demander : qu'est-ce que des gens comme vous faites dans la forêt de bambous ?
-DJANGO : Ben... on ne sait pas où on va, en fait...
-REISEN : Euh OK... Vous n'êtes pas les premiers à me dire ça.
-TEWI : La dernière fois, c'était le dinosaure jaune à gros nez qu'on a récolté, qui s'était perdu.

Cette phrase interpella alors Luigi, reconnaissant la personne décrite.

-LUIGI : Un dinosaure jaune à gros nez ? Il est ici aussi ?
-REISEN : Oui et il était salement amoché quand on l'a retrouvé.
-LUIGI : Je connais ce dinosaure. Je peux le voir ?
-REISEN : Vous le connaissez ? C'est vrai qu'on a d'étrange visiteurs ces derniers temps. Je vous prie de me suivre.
-LUIGI : Je vous remercie...
-DJANGO (dans sa tête) : Pourquoi ai-je une sensation de déjà vu ?

Reisen et Tewi accompagnèrent le trio à l'Eientei. Déjà, personne n'avait eu le temps de toucher à la porte d'entrée que quelqu'un sorti du bâtiment d'un bond. Son apparence confirmait les pensée de Luigi : c'était bel et bien Rider, son compagnon. Le dinosaure était en train d'esquiver une infirmière rouge et bleue qui tentait de l'avoir avec une seringue d'une taille phénoménale, qui contient un liquide douteux. On croirait même voir une tête de mort à l'intérieur.

-RIDER : J'apprécie votre dévouement, madame, mais je pense que les moyens naturelles de guérison sont plus sûres.
-EIRIN : C'est pas une question de guérison, mais de test.
-RIDER : Au moins, vous êtes franche. NON !! Pas sur moi !
-LUIGI : Eh, Rider !

Le Yoshi aperçut alors le plombier vert et fut surpris de le voir dans cette dimension.

-RIDER : Luigi ? Qu'est-ce que vous faites là, toi et tes deux nouveaux potes ?
-LUIGI : J'allais te poser la même question : comment t'as pu atterrir dans cette dimension ?
-DJANGO : Et qu'est-ce qu'il t'es arrivé pour que tu sois amoché comme ça ?
-KRATER : Y'avait des balèzes dans le coin ?
-RIDER : Actuellement, je propose qu'on remette ça à plus tard parce que-AAAAAH non me touchez pas avec la seringue !
-EIRIN : Il a besoin de récupérer, sinon les plaies vont se rouvrir (et je vais pas pouvoir tester ma lotion).

Alors ils rentrèrent tous à l'Eientei, pour le bla bla habituel.

-REISEN : Bienvenue à l'Eientei. Si vous cherchez un endroit pour vous soigner à Gensokyo, c'est ici. Moi c'est Reisen et celle qui a creusé le trou, c'est Tewi.
-DJANGO : Et l'infirmière qui accompagne notre blessé ?
-REISEN : C'est Eirin. Et pour vous dire, je me demande bien ce qui lui est arrivé. On l'a trouvé inconscient au sol et blessé de partout devant, mais intact derrière.
-LUIGI : Oh je vois... c'est une chance qu'il ait atterri près d'ici à ce moment-là.
-DJANGO : Pour les soins oui, mais pour la seringue géante de tout à l'heure, je ne crois pas.
-REISEN : Ah ça ? Eirin possède un arsenal complet de ces... bidules.
-TEWI : On a même du en cach...

Tewi n'eut pas le temps de finir la phrase car Reisen lui ferma la bouche sous la panique.

-REISEN (tout bas) : Chuuut ! Si la maîtresse le découvre, on est mort.

Puis elle revint dans le vive du sujet.

-REISEN : Bref, honnêtement, je m'attendais pas à voir Luigi arriver à l'Eientei.
-LUIGI : Vous me connaissez ?
-REISEN : Dans vos jeux, on faisait souvent des Mario VS Luigi, Tewi et moi.
-TEWI : Y'avait aussi Mokou VS Kaguya.
-REISEN : Ouais mais eux, c'était l'incendie infernale, même en jouant aux jeux vidéo.
-DJANGO : Vu comme ça, c'est évident. D'ailleurs, j'suis étonné que tu sois pas avec Mario à notre rencontre. D'habitude...
-LUIGI : Je serais avec lui, effectivement. Mais ce qui est décrit dans les jeux représente mon passé, là où je n'étais pas autonome. Entre-temps, il s'est passé énormément de choses.

C'est à ce moment-là qu'Eirin arriva auprès du groupe pour leur annoncer l'état de Rider.

-EIRIN : On peut dire qu'il est tenace, votre ami. Ses blessures auraient pu être mortelle, mais son physique très bien entraîné l'a protégé.
-DJANGO : Je vois, merci.
-LUIGI : Cela dit, même si c'est pour protéger quelqu'un, Rider n'est pas le genre à tomber après coup. L'attaque qu'il s'est pris a du provenir d'une vraie bête de foire.
-EIRIN : Quoi qu'il en soit, il est tard. Je pense qu'il vous faudra vous reposer un peu et attendre demain.
-LUIGI : Vous avez probablement raison.

La nuit, Krater ne dormait pas encore. Il traînait dehors à un endroit où il n'y avait personne pour contempler la relique qu'il avait subtilisé dans le Royaume Champignon. En voyant Django arriver, il se dépêcha de le ranger avant qu'il ne la voie.

-DJANGO : Tu dors pas, là ?
-KRATER : Pas très envie.
-DJANGO : Tu devrais, sinon bonjour la forme demain. A moins que tu soies en train de planifier un braquage de nuit ?
-KRATER : C'est pas mon genre de braquer des gens endormis.
-DJANGO : Ça c'est toi qui le dis. Ne tarde pas trop quand même.

Alors il s'en alla, et Krater ressortit sa relique.

-KRATER (dans sa tête) : Je me demande ce que ça vaut ce truc ? Il est tout sauf normal.

A ce moment précis, il entendit du bruit venir de loin, à l'horizon où une lumière rouge venait tout juste d'apparaître. Curieux, le Navi voleur se leva pour aller voir le phénomène de plus près, et il aperçut un espèce de sceau magique suspendu dans les airs. Au même moment, la relique de Krater s'illumina sans que celui-ci ne s'en rende compte et fit réagir le sceau en faisant sortir un espèce de grand dinosaure avant de disparaître. Lorsque cette bête fut apparue, un champ magnétique rouge enveloppa le terrain avec Krater. Ce champ magnétique avait la particularité de ne laisser passer aucun son à travers. Le dinosaure rugit avec une force qui fit courber les bambous face au vent. Mais Krater n'en fut pas impressionné pour autant. Au contraire, il comprit que le dinosaure voulait se battre et il accepta volontiers.

-KRATER : Tu veux te battre, le gros ? Très bien, ça remplacera les nazes que je me suis coltiné tout à l'heure.

La bête regarda le Navi et rugit en guise de cri de guerre et commença à lui foncer dessus. Krater l'esquiva 2 fois de suite, mais se prit un coup de tête au 3ème coup, qui le propulsa sur un bambou. Le bambou se courba, mais ne se cassa pas. Krater descendit de là et laissa, sans le savoir, le bambou se redresser jusquà frapper le monstre.

-KRATER : C'est pratique, ces arbres louches.

Profitant de ce moment, il partit cogner le dinosaure, mais cela équivalait à lui donner une gifle. Le Navi esquiva la riposte pour frapper davantage la tête de la bête 5 ou 6 fois. Soudain, il se retourna brutalement pour donner un puissant coup de queue sur le voleur. Après avoir fini par terre, Krater eut à peine le temps de se relever qu'il vit le monstre lui foncer dessus. Tout ce qu'il put faire en réponse à cela était de combattre le feu par le feu : il saisit le museau de la bête avec ses gros bras pour essayer de le stopper. Il fut traîné sur un long chemin et ses pieds creusaient 2 gouttières de terre dû à cela.

-KRATER : RAAAAAAAH !!

Le Navi Tank dévia la tête de l'ennemi vers le côté, enflamma son poing et lui colla un uppercut enflammé sur le menton. Le coup fut assez puissant pour faire tomber le monstre à la renverse. Il le saisit par la queue et le fit tournoyer à grande vitesse... mais le dinosaure enfonça ses pattes au sol pour arrêter le tournoiement et remua la queue pour frapper Krater contre le sol avant de le jeter au loin. Puis la bête ouvrit la bouche et, bizarrement, un sceau magique rouge apparut devant pour cracher un faisceau magique. Krater esquiva l'attaque en sautant sur le côté et continua à l'éviter car la bête répétait tout cela.

-KRATER : Tu vas voir ce que ça coûte de spammer. BATTLE CHIP ! TANK CANNON !!
*BAAM*

Le voleur tira avec le bazooka qui venait d'apparaître, mais le dinosaure sauta par-dessus le tir et atterrit derrière lui. Le vent provoqué à l'aterrissage emporta le voleur sur un bambou qui se courba à l'impact. Après cela, la bête rugit et sauta.

-KRATER : Non, sale lézard, pas deux fois !

Le voleur, qui retenait le bambou courbé en s'aggrippant sur le bambou voisin, lâcha sa prise pour faire un effet de catapulte et se propulser dans les airs à pleine vitesse. Il enflamma son poing et se servit de cet élan pour frapper et transpercer le ventre de la bête. On pouvait voir clairement la trajectoire enflammée, ainsi que l'explosion sur le ventre de le dos du dinosaure. Celui-ci s'écrasa sur le sol et le voleur atterrit sur le cadavre du monstre gigantesque. Il hurla à pleine voix telle une bête sauvage qui venait de sortir vainqueur d'un duel titanesque.

-KRATER :: C'EST QUI LE PLUS BALEZE !?

Le combat terminé, il redescendit du cadavre du dinosaure et à ce moment précis, le cadavre s'évapora en poussière pour aller finir sur la relique de Krater.

-KRATER : Tu fais quoi, encore ?

Il vit qu'après cet étrange phénomène, la relique semblait un peu plus complété qu'avant le combat.

-KRATER (dans sa tête) : Le dino s'est explosé après avoir crevé et il a envoyé sa merde de cadavre sur ce truc, mais c'est quoi ce binz ? M'enfin, moi aussi j'suis crevé, alors on rentre.

Et le voleur rentra à l'Eientei sans encombre. Django avait vu de loin le coup de grâce de Krater, alors il lui demanda :

-DJANGO : C'était quoi la bête de tout à l'heure ?
-KRATER : J'sais pas, mais elle est venue me chercher des emmerdes, alors j'lui ai mis sa raclée.
-DJANGO : J'ai vu ça. J'espère qu'on n'en croisera pas d'autres pendant la nuit.

Le lendemain matin, Rider se décida à tout raconter aux autres. Ceux concernés se rassemblèrent alors autour de lui.

-LUIGI : Vas-y, raconte-nous : qu'est-ce qui s'est passé ?
-RIDER : En fait voilà. Comme tu le sais, nous étions partis inspecter le cadavre du marchand. Mais une fois arrivés là-bas, il y avait des individus étranges. Ils étaient habillés d'une sorte de tenue d'armée à la Call of Duty.

Ces propos surprirent Django et Krater.

-KRATER : Encore des losers dans ces toiles de sacs de Call of !?
-DJANGO : Là n'est pas la question. Ce qui m'intrigue, c'est le fait que t'aies pu ven voir dans votre monde.
-RIDER : Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
-DJANGO : Ces genres de personnes-là, on en a vu dans notre monde avant d'atterrir chez vous. Il y a fort à parier que ces individus viennent de là.
-LUIGI : Logique. Donc vous savez qui ils sont ?
-DJANGO : Des Navis qui ont installé un programme spécial en eux...
-RIDER : Des quoi ?
-DJANGO : Des Navis, en l'occurence nous. Nous ne sommes pas des formes de vie de chair, mais de données qui nous font « ressembler » aux humains. Pourtant, il arrive qu'on puisse prendre une forme solide malgré cette composition.
-LUIGI : C'est possible, ça chez vous ?
-DJANGO : Eh bien, pas toujours. La technologie était tellement avancée que les humains en ont presque perdu le contrôle. On ne sait lus trop ce qui arrive lorsque l'on tente une expérience qui semblait simple autrefois.
-RIDER : Donc, ce seraient ces Navis qui auraient été boostés par des programmes ?
-DJANGO : C'est exact. Ce programme est apparu récemment depuis la première utilisation d'un mystérieux cristal nommé Origin dans notre monde. Néanmoins, ce boost n'est pas assez puissant, donc je doute que vous vous soyez fait avoir par eux...
-RIDER : Tout juste. Ces gens-là ne nous ont posé aucun problème. Leur concentration excessive sur leur arme au lieu de leurs propres capacités les a mené droit à l'humiliation. Là où je me suis fait avoir, c'était après eux : quand moi et les Toads qui m'accompagnaient en avions fini avec ces nuls, il y a eu un espèce de sceau dans le sol et une sorte de Léviathan en est sorti. [/i][/color]

-LUIGI : Un Léviathan ?
-RIDER : Pas sûr qu'il s'appelle comme ça, mais il y ressemblait. Il avait balancé sur nous sa boule de magie, alors j'ai du servir de bouclier aux autres. Mais elle était trop puissante et je me suis fait balayer dans un vortex, avant de finir dans cette forêt de bambous. Je n'ai jamais su ce qui est arrivé aux Toads.
-LUIGI : Et c'est là que Reisen et Tewi t'ont trouvé.
-RIDER : Voilà, c'est ça.
-DJANGO : Y'a un truc que je comprends pas : comment ces Navis qui disposent d'un programme aussi inefficace peuvent posséder un Léviathan aussi puissant ?
-LUIGI : Moi, je dis que tant que nous ne connaissons pas l'ennemi, il faut s'attendre à tout. Maintenant qu'on sait qu'un tel monstre se trouve actuellement au Royaume Champignon, je crains le pire. Heureusement qu'il y a des balèzes comme Bowser là-bas. Mais on va faire quoi, là ?
-REISEN : Excusez-moi, on s'est permis d'écouter votre conversation et il y a une rumeur qui parle de soldats qui étaient sortis d'un vortex il n'y a pas longtemps. Ici, on n'en sait pas plus, mais le village d'à côté semble en savoir long à ce sujet. Vous pouvez vous renseigner si vous le voulez.
-DJANGO : OK, merci bien. On va y aller. Rider, je pense que tu devrais te reposer encore un peu.
-RIDER : Ouais, le temps que je me rétablisse. Ça me fait mal de l'admettre, mais je n'ai pas le choix.

Alors après un petit « au revoir », le trio partit en direction du village en question.
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Message par Reiji Kogarashi Jeu 04 Avr 2013, 2:02 am

CHAPITRE 2 :

Lorsque Luigi, Django et Krater arrivèrent à destination, les gens les regardèrent de façon étrange.

-DJANGO : On n'est pas très discret, je dois dire.
-LUIGI : En même temps, ils ne sont pas habitués à notre façon de s'habiller.
-DJANGO : J'espère que leurs doutes ne les empêcheront pas de nous aider.

Heureusement que non. Les habitants ne semblaient pas avoir trop d'hésitation à répondre à leurs questions au sujet de la rumeur des soldats, mais aucune réponse ne les avançait beaucoup. Il manquait à chaque fois les informations sur le lieu et la date du phénomène.

-DJANGO : Reisen nous avait pourtant dit que ce village en savait long.
-LUIGI : Je t'avoue que j'ai le pressentiment que ça cache quelque chose. Mais je crains qu'on ne puisse les faire parler comme ça.
-DJANGO : Soit les lapines nous ont fait une blague, soit le village a besoin d'être vu en profondeur.
-LUIGI : On va essayer de rester ici quelques temps et voir s'il se passe quelque chose de particulier... Et il est où Krater ?
-DJANGO : Je suppose qu'il est encore en train de...
-KRATER : J'suis là.
-DJANGO : T'es là, toi ?
-KRATER : Y'a rien à voler ici. J'tombe toujours sur des filles inoffensives et j'ai pas envie de les faire flipper, même si c'est pour casser du flic.
-DJANGO : Vu comme ça, c'est vrai que c'est pas ton genre. On fait quoi, maintenant ?
-LUIGI : Je doute que l'on puisse acheter quoi que ce soit ici, vu qu'on n'a pas la monnaie de ce monde. Allons juste faire un tour dans les environs. Si vous repérez un endroit en hauteur où on pourrait avoir une belle vue, n'hésitez pas à y aller.
-DJANGO : Ça marche

Les 3 se séparèrent alors pour regarder les alentours. A peine Luigi avait fait quelques pas qu'il se prit un journal du Bunbunmaru dans la figure. Il le retira et lit ce qui lui tomba sous le nez.

-LUIGI : « Découverte d'artefact aux souterains de Gensokyo. »

Loin du village, le journal Bunbunmaru était également tombé entre les mains des épéistes, du clochard et du délinquant. Actuellement, Jin fut celui qui le lit à haute voix. Après la lecture, il dit :

-JIN : Il semble que le journaliste n'a pas pu photographier l'artefact. Du coup, ça cause des doutes sur de quoi il parle exactement.
-YOUMU : C'est bizarre. Aya-san a toujours été téméraire pour photographier tout ce qui sera dans le Bunbunmaru.
-REIJI : Ce qui m'inquiète, c'est pas ça, mais plutôt le lieu où ce truc est disposé : « tournant sur un autel, semble manquer des morceaux et ne semble pas se laisser porter par quoi que ce soit. Il émane une certaine puissance annulant les Danmaku et les Spell Cards. »
-YOUMU : Mêm les Spell Cards.
-REIJI : Si les types de la dernière fois arrivent à s'en emparer, je crains le pire.
-YOUMU : Il faudrait qu'on s'y rende... mais d'abord on a des courses à faire pour Yuyuko-sama.
-REIJI : C'est vrai, j'allais presque oublier. Vous voulez venir ?
-HAWK : Ouais, je préfère.
-HAWK (dans sa tête) : C'est surtout que j'veux pas que cette fille en bleu me saute dessus. C'est pas plus mal, si seulement elle arrêtait de me mordre...

Ainsi, les quatres partirent dans le village le plus proche pour faire leurs courses, un village loin de l'Eientei, si vous voulez savoir. Hawk n'était pas habitué à l'atmosphère de l'ancienne époque, qui régnait un peu partout à Gensokyo, mais pour l'instant, il ne trouva cela pas si mal.

-HAWK : Bon, par où on va commencer ?
-YOUMU : Hmm... tiens, je me souviens pas de ce stand là-bas.
-REIJI : C'est vrai. On dirait que ça vient d'ouvrir.
-YOUMU : Allons regarder ça de plus près.

Ils partirent voir le stand en question, qui est en fait un stand où l'on vendait des manjus. Le monde qu'il y avait venait de partir après avoir acheté des manjus à emporter chez eux. Ils s'approchèrent du stand pour voir.

-YOUMU : Je savais pas qu'il y avait un stand de manjus ici.
-VENDEUR : C'est normal. Ces manjus proviennent de mon pays. Je suis venu de très loin pour vous en faire découvrir notre spécialité.
-YOUMU : D'où est-ce que cela provient ?
-VENDEUR : Je viens d'un pays nommé Genpei. Nous ne sommes pas très connus, alors nous venons ici pour vous le faire connaître.
-HAWK : Vous avez du cran pour venir jusqu'ici tout seul.

Pendant ce temps, Jin et Reiji restaient pensifs sur ce que venait de dire le marchand.

-REIJI (dans sa tête) : Genpei ? Ce nom de pays me dit vaguement quelque chose.
-JIN (dans sa tête) : Je me souviens avoir lu ce mot quelque part, même si je suis pas de ce monde. Comment ça se fait ?

Et ils achetèrent des majus congelés pour pouvoir les préparer une fois rentrés. Puis ils continuèrent leurs courses jusqu'à en remplir les seaux que portait Reiji. Hawk fut assez surpris de l'endurance de Reiji quand il portait tout cela.

-HAWK : T'arrives à porter tout ça, toi ?
-REIJI : C'est rien à côté de tout ce que j'avais porté de mon vivant.
-JIN : Parce que vous gardez votre corps et toute son expérience quand vous mourrez ?
-REIJI : Euh... non... du coup, c'est vrai que c'est bizarre. M'enfin, d'un côté, ça m'arrange. Sinon, j'aurais pas pu porter les courses.
-JIN : Tant mieux aussi, sinon je plaindrais les personnes qui mourraient d'une maladie incuracle. C'est déjà plus que lourd de les supporter durant la vie alors si en plus elles nous suivent après la mort...
-YOUMU : Ce serait plus qu'horrible.

Alors ils rentrèrent à la demeure de Yuyuko pour tout préparer.

-YOUMU : Bon, Reiji et moi, on va à la cuisine pour préparer le repas.
-JIN : En attendant, on a un porc à rôtir, alors on va pouvoir faire du feu.
-YOUMU : Tant que ça ? Vous êtes nos invités. C'est pas la peine de...
-JIN : J'insiste. A en voir la gourmandise de Mlle Yuyuko, vous avez du pain sur la planche, sans compter que l'on a 2 bouches de plus à nourrir. Si ça peut vous alléger un peu...
-YOUMU : Merci. Dans ce cas, vous trouverez du bois à couper à votre droite.
-JIN : OK, merci.

Alors le clochard et le délinquant allèrent chercher le bois.

-JIN : T'es sûr que tu veux venir m'aider ?
-HAWK : Eh, j'suis peut-être un délinquant, mais je sais me rendre utile.
-JIN (dans sa tête) : C'est pas comme si tu l'étais pas non plus.

Ils arrivèrent devant le bois empilé qui nécessitait d'être coupé. Hawk s'approcha du tas et en prit un.

-HAWK : T'es prêt ?
-JIN : Tu peux y aller.

Alors il se mit à lancer une série de bûches vers Jin qui les découpa à la volée avec son sabre. Dès qu'il eurent fini, ils emportèrent le tout là où se trouvait deux tiges de bois qu'on utilisait pour rôtir de la viande au feu. Ils déposèrent le tout à cet endroit-là.

-JIN : C'est bon, on a fini.
-REIJI : Nous aussi. Je vois qu'on n'est pas les seuls à utilise'r le sabre pour gagner du temps.
-HAWK : En même temps, c'est trop stylé de faire ça.
-REIJI : Bref, voilà le porc. Vous pouvez l'allumer.
-JIN : Bakuenken...

Jin enflamma son sabre et alluma le feu avec.

-REIJI (dans sa tête) : Ça ne ressemble pas au Dojoutsurugi, ça. Il fait sortir du feu sur son sabre sans qu'il y en ait sur le terrain. Je me demande où il a appris ça...

Après tout cela, les 5 ont enfin pu manger. Jin et Hawk sont surtout saisis d'effroi sur la quantité phénoménale de nourriture que pouvait avaler Yuyuko.

-HAWK (dans sa tête) : C'est pas possible. Elle bouffe comme un porc et elle arrive à rester super canon malgré ça ?
-JIN (dans sa tête) : Je me demande comment Reiji et Youmu peuvent tenir le coup face à la surcharge de travail. Les fantômes sont jamais fatigués ou quoi ?
-YUYUKO : Ah, c'était bon.
-JIN : On n'a à peine mangé que 2 bouchées et elle a déjà fini son assiette ?
-YOUMU : C'est la particularité de Yuyuko-sama.
-REIJI : Vous allez vous y habituer.

Lorsque le reste eut à leur tour fini de manger, Yuyuko se jeta sur Reiji pour le manger à son tour.

-YUYUKO : C'est le temps du dessert... MANJU-KUN !!
-REIJI : Aïe aïeuuuuh !

Hawk, en entendant le surnom que Yuyuko donnait à Reiji, explosa de rire.

-REIJI : Toi, je t'ai pas permis de rigoler ! Ah, au fait, en parlant de Manjus, on en a eu quelques uns.
-YOUMU : Ah oui, je vais les chercher.

L'épéiste repartit et revint avec les manjus qu'ils avaient acheté au stand.

-HAWK : Bon, ben c'est reparti. 2Ème bon appétit !

Et le repas reprit son cours. Tout à coup, lorsque Reiji, Youmu et Jin eurent mit le manju dans la bouche, ils furent alertés par son goût.

-REIJI : Du poison hypnotique !
-JIN : Recrachez le manju !!

Et tout le monde recracha la nourriture empoisonnée, sauf Yuyuko.

-YOUMU : Yuyuko-sama, non !!
-YUYUKO : Hmm ce poison... ça faisait longtemps que je n'en avais pas mangé. Ça rend le goût bien meilleur.

Visiblement, l'estomac de Yuyuko était largement plus fort que le poison, et elle n'en subit pas les effets. Les 4 autres en furent surpris, voire effrayés.

-YOUMU (dans sa tête) : Ça ne lui fait rien !?
-HAWK (dans sa tête) : En plus, elle est droguée, ma parole.
-REIJI (dans sa tête) : Jamais vu un ventre aussi redoutable.
-JIN : Attendez, vous avez bien dit « ça faisait longtemps » ? Ça veut dire qu'on a déjà essayé de vous empoisonner ?

La fille en bleu se comporta alors de manière un peu plus sérieuse.

-YUYUKO : Dites-moi. Où avez-vous trouvé ces manjus ?
-YOUMU : Un nouveau stand provenant de Genpei en vendait.
-YUYUKO : C'est bizarre, je connais pas cet endroit. Il y avait du monde là-bas ?
-JIN : Il y en avait même énormément. Mais aucun ne semblait se retrouver sous son empirse.
-YOUMU : Ça a un effet à retardement, je crois. Il ne fallait évidemment pas que la ville s'en aperçoive avant que le poison ait frappé tout le monde.
-YUYUKO : Du coup, ça ne me dit rien de bon. Il faut que vous alliez voir si ça n'a pas provoqué de catastrophe là-bas. Parce que s'il y a tant de monde pris au piège...
-YOUMU : Compris. On y va sur le champ.
-HAWK : Je viens avec vous.
-JIN : Moi de même.

Alors les 4 personnes partirent au village en 4ème vitesse... tandis que Yuyuko se remit à se goinfrer des manjus empoisonnés.

-YUYUKO : Ça n'empêche pas le fait que c'est bon !
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Message par Reiji Kogarashi Jeu 04 Avr 2013, 2:02 am

Arrivés là-bas, ils s'aperçurent que la catastrophe avait déjà commencé. Des gens par milliers étaient tombés sous l'emprise du manju et avaient mis le feu au village. Le vendeur, bien évidemment, était parti.

-REIJI : On arrive trop tard.
-HAWK : Purée, c'est balèze à ce point-là ? Mais ils se plient à la volonté de qui ?
-YOUMU : C'est du poison « spirituel ». Il nécessite d'être contrôlé mentalement pour qu'elle prenne effet.
-REIJI : Honnêtement, je pensais pas qu'il existe encore des gens capables de l'utiliser. Regardez, on dirait qu'ils partent dans la même direction.

-JIN : Suivons-les. Peut-être qu'ils se dirigent vers notre homme.
-YOUMU : Ça me semble logique.

Ainsi, ils se mirent à suivre discrètement la troupe.


Retournons auprès du trio, là où tout était encore calme. Luigi, Django et Krater se retrouvèrent après leurs recherches.

-LUIGI : Alors ?
-DJANGO : J'ai pu trouver quelques infos. Ils disent que les soldats étaient passés par ici en pleine nuit et se dirigeaient vers les montagnes qu'on voit à l'horizon.

Le Solar Boy désigna alors des montagnes cachées par des nuages.

-LUIGI : Vers les montagnes ? Mais quel intérêt de se téléporter ici si c'est pour se taper toute l'escalade juste après ?
-DJANGO : J'en sais rien du tout. Et toi, Krater, t'as trouvé un truc ?
-KRATER : …
-LUIGI : Rien, je suppose. Bon, je pense qu'on va devoir...
-KRATER : Un vieux schnock m'a craché le morceau sans que je lui demande quoi que ce soit.
-LUIGI : Ah oui ?
-KRATER : « Va à la montagne et escalade-la en suivant le chemin des arbres dessechés »... ou une autre connerie du genre. C'est ce qu'il m'a bafouillé tout à l'heure.
-DJANGO : T'as aucune idée de pourquoi il t'as dit ça ? Car c'est peut-être la montagne dont j'ai parlé.
-KRATER : Va savoir.

Pendant ce temps, dans une boutique de souvenirs historique, un vieil homme venait tout juste d'éternuer. Sa fille lui apporta alors un mouchoir.

-FILLE : Tu es sûr que ça va aller après avoir donné cette piste à cet individu rouge ?
-VIEIL HOMME : J'en suis persuadé, ma fille. Ce garçon va surement apporter un changement ici avec ses deux amis.
-FILLE : Qu'est-ce qui t'a rendu aussi confiant ?
-VIEIL HOMME : Je pense que tu ne l'as pas remarqué : ce garçon détient cette fameuse relique blanche.
-FILLE : Une relique blanche ? Tu veux dire que c'est...
-VIEIL HOMME : Oui, ma fille. C'est le Mantra.
-FILLE : Mais il peut être aussi bien une contrefaçon.
-VIEIL HOMME : Peut-être pas. J'ai pu ressentir comme une aura réconfortante venant d'elle malgré la nature de son porteur. Et puis il semble que ce jeune homme a déjà commencé à la compléter.
-FILLE : C'est étonnant, tout de même. Arriver entre les mains d'un garçon aussi impertinent.

Du côté du trio...

-KRATER : ATCHOUM !!
-DJANGO : Depuis quand on a programmé le rhume chez les Navis ?
-KRATER : Ben tu sais, avec Apple et Windaube, les bugs sont au quotidien.
-DJANGO : T'as peut-être raison.

Puis ils arrivèrent aux portes du village, mais il y avait une certaine distance entre eux et la montagne. Alors Luigi prit Django de Krater et se mit à voler à pleine vitesse vers la montagne. De loin, on pouvait effectivement voir comme un tracé marron au milieu du vert dominant de la montagne.

-DJANGO : Mais pourquoi suivre ce chemin, si c'est pour escalader seulement cette montagne ?
-LUIGI : Là où je me pose la question, c'est pourquoi il y a une ligne d'arbres desséchés ? On croirait que c'est purement artificiel. Allons voir.

Au même moment, loin de la vue de nos 3 héros, le groupe de personnes hypnotisés arrivèrent par l'autre côté de la montagne, suivis des épéistes et du délinquant. Ceux-là, après avoir remarqué que les victimes se soient arrêtes, se réfugièrent dans le feuillage des arbres.

-YOUMU : Je ne vois aucune personne suspecte aux alentours.
-REIJI : Moi non plus. Je suppose qu'on leur demande d'attendre autre chose.

Et à ce moment-là, la terre se mit à trembler. Cela est dû à la montagne qui semblait s'ouvrir pour permettre aux victimes d'entrer. La porte étant grande ouverte, nos héros ne pouvaient pas se permettre de les suivre sous peine de se faire repérer. La porte se referma une fois les hypnotisés à l'intérieur.

-REIJI : Ça signifie que nos ennemis sont là depuis plus longtemps qu'on ne le pensait. Comment ça se fait ?
-HAWK : On posera nous-même ces questions à ces types. En attendant, il nous faut trouver un moyen d'entrer dans ce truc.
-JIN : Oui, j'ai pas l'impression que ces gens vont ressortir.
-HAWK : On va faire comment ?

Alors ils virent un autre groupe d'hypnotisés arriver au même endroit. Au-dessus d'eux se trouvaient tout un tas d'âmes flottantes. Puis les 4 jetèrent un œil sur Myon, l'autre moitié de l'âme de Youmu.

-YOUMU : Je pense qu'on a notre espion.

C'est ainsi qu'ils envoyèrent Myon se mélanger avec les âmes de la troupe. Il parvint à entrer sans problème dans la montagne. La troupe suivt un long couloir très peu éclairée. Elle arriva ensuite sur un grand ascenseur qui les fit descendre. Arrivés ) l'étage inférieur, des soldats les attendaient et les faisaient entrer dans une espèce de cellule de confinement. Myon se sépara discrètement de la troupe pour ne pas se faire enfermer. Il assista alors en cachette à ce qui allait se passer. Une fois qu'une bonne partie de la troupe fut assemblée, on revit à nouveau la scène de déportation des otages via un portail, telle que l'avait décrite Iria dans le monde de Jin. Il fallait donc les arrêter avant qu'ils ne les ai tous capturés, et pour ce faire, Myon n'a pas trouvé mieux que de lancer une attaque en solo.

-SOLDAT : Qu'est-ce que !? Attention !

Les soldats ennemis se planquèrent pour éviter le Danmaku massif que l'esprit venait de lancer. Ceux-là contre-attaquèrent et les victimes furent réveillés par l'attaque.
La sensation de combat de Myon parvint alors jusqu'à Youmu.


-YOUMU : Il faut y aller ! Myon est en train de se battre.
-REIJI : En pleine infiltration !?

Alors les 3 épéistes et le délinquant se lancèrent à leur tour et lancèrent une attaque sur l'entrée qu'ils avaient vu tout à l'heure. La porte céda et déclencha automatiquement l'alerte rouge à la base. Très vite, des soldats surgirent de partout pour rappliquer. Youmu ne leur laissa pas le temps d'attaquer en les entaillant instantanément et Jin les éparpilla en lançant une onde de choc qui explosa au contact de la troupe. Il sautèrent à l'étage inférieur et continuèrent leur assaut en s'approchant des prisonniers qui, étant des Youkais, luttaient eux aussi et donnaient beaucoup de fil à retordre aux ennemis. Vous connaissez bien le Mode Lunatic de Touhou, j'imagine. Eh bien, dans un espace confiné comme cette montagne, la bataille était évidemment très explosive. Du coup, l'ennemi passait plus de temps à essayer de se planquer que de riposter.

Dehors, l'alerte rouge se fit entendre clairement, ce que Luigi, Django et Krater n'avaient pas prévu. Les explosions de la bataille faisait trembler la montagne d'une extrême violence.


-LUIGI : Une alarme ?
-DJANGO : Me dites pas qu'on est dans...

Mais avant que Django ne termina sa phrase, des trappes s'ouvrirent pour y éjecter des robots de sécurité par trentaine.

-DJANGO : A terre !!

Les 3 se jetèrent au sol pour éviter les tirs provenant des robot. Ensuite, Luigi lança 4 boules de feu qui explosèrent au milieu des ennemis pour rappliquer. Krater, quant à lui, arracha un arbre mort et le lança dans le tas. Puis il se lança sur la troupe, attrapa le même arbre pour frapper comme une brute avec. Luigi passa vite fait par là et emporta une proie sur son passage. Pendant ce temps, Django abattit sur son passage quelques robots à moyenne distance avec son Gun Del Sol, et avec Solaris, il attaqua un robot de sécurité derrière lui et l'envoya vers le voleur qui était en train d'empiler les tas de ferraille. Le plombier revint avec les 2 dernières proies et les jetèrent sur le tas avant de le désintégrer avec sa boule de feu explosive.

-LUIGI : C'est le dernier pour le moment. Grouillons-nous d'avancer avant que d'autres n'arrivent.

Alors ils se remirent en route en accélérant le pas, mais évidemment, ils se firent vite repérer par d'autres ennemis. Ceux-ci arrivèrent à bord d'une moto à réacteur. Le Solar Boy en abattit un pour lui prendre son véhicule, avant d'effectuer un dérapage à 270° pour s'arrêter et abattre une deuxième fois le même ennemi. Ensuite, Krater le rejoignit et monta à bord pour reprendre la route. Le trio se fit alors poursuivre par les motos ennemies qui leur tiraient dessus. Le Solar Boy se retourna et tira une sorte d'onde solaire drainant l'énergie des ennemis sur une certaine zone. De plus, cette attaque éblouit les motards et les fit finir avec un accident de moto. Luigi, de son côté, se faisait canarder de lasers lui aussi. A ce moment-là, ils allaient tous entrer à l'intérieur des nuages qui couvraient la montagne. Lorsque ce fut le cas, les robots de sécurité ne purent voir Luigi à travers cela. Le plombier profita du camouflage pour attaquer ses ravisseurs avec des éclairs de sa Paume Foudroyante. En sortant du nuage, Luigi, Django et Krater laissèrent derrière eux une explosion de véhicules endommagés. Après cela, ils virent le chemin d'arbres desséchés à cet endroit. Il semblerait qu'il avait été fait pour faciliter la montée en véhicule en indiquant le chemin le moins risqué.

-LUIGI : Je suppose qu'on trouvera un truc intéressant au sommet.
-DJANGO : On verra quand on sera sur place.

Juste en-dessous, Reiji et Youmu venaient de se mettre à l'abri. Youmu regarda à côté d'elle pour apercevoir une autre personne à proximité.

-YOUMU : Reiji, regarde...
-REIJI : Huh ? Mais qui voilà ? C'est notre marchand qui a vendu ces choses aux habitants.
-VENDEUR : Hiii ! Vous !? Vous n'êtes pas tombés...
-YOUMU : Tu as tord de sous-estimer les kendokas bien entraînés. Tu pensais qu'on ne remarquerait pas ta supercherie ?
-REIJI : Maintenant parle, ou je te montre aux victimes.
-VENDEUR : NAON !
-YOUMU : Bien. Dis-nous qui est la source de ce sortilège. Où il est ?
-VENDEUR : Je n'en sais rien. Ce sont les gens d'ici qui m'en avaient fourni.
-REIJI : T'es sûr que tu ne sais as qui est le cafteur ?
-VENDEUR : Non, je vous le jure !!
-REIJI : Quel cliché...
-YOUMU : Tu l'as dit...
-VENDEUR : C'est vrai que là...

Tout à coup, un tremblement de terre eut lieu pendant quelques secondes avant que l'alarme ne changea de son.

-YOUMU : C'est de nous, ça ?
-HAWK : Reiji ! Youmu !

Les 2 demi-Youkais se relevèrent pour voir Hawk et Jin.

-HAWK : Ça craint ! Ils ont activé un truc plus loin dans la salle ! Il faut qu'on les stoppe !
-YOUMU : On vient !

Alors Jin, Hawk, Reiji et Youmu se précipitèrent dans une salle où les soldats formaient un cercle. Au milieu d'eux, une sorte de trappe s'ouvrit pour laisser place à une sorte de toile électrique. L'un des soldats, habillé d'une robe de sectaire en plus de son uniforme, se mit à prononcer une incantation très courte et la terre trembla à nouveau.

-JIN : Il faut qu'on arrête ce type !
-YOUMU : On y va !

Ils se lancèrent à l'assaut, mais trop tard. Une grosse tête de cobra extraterrestre sortit de la trappe et attaqua les épéistes et les autres Youkais. Les Youkais se firent repousser d'une traite et il ne restait plus que lui, les épéistes et les soldats.

-INVOCATEUR : Soldats, repliez-vous et admirez la puissance de cette créature !

Et les soldats hurlèrent avant de s'en aller.
Le cobra géant commença par cracher plusieurs boules qui deviennent des versions miniatures du monstre. Les 4 les affrontèrent et envoyèrent quelquefois des charges et des Spell Cards sur le gros. Reiji planta son sabre au sol pour faire surgir des rocher du sol. Ensuite, nos héros les envoyèrent sur la figure de l'ennemi. En réponse, celui-ci cracha un faisceau bleu foncé qui fonce droit sur Reiji qui résista, mais heureusement, Jin mit un coup de pied sur la figure du cobra géant pour changer l'orientation de l'attaque et la diriger sur les soldats. Résultat : 20 KO et 35 blessés pour fermer leur gueule. Puis Youmu se plaça au-dessus de l'ennemi et lança une Spell Card pour décocher de puissants slashs à grande portée. Il s'en prit 5 mais bloqua le dernier avant de se jeter sur elle. Youmu esquiva la contre-attaque et laissa Hawk arriver pour lui griffer la gorge. Lui et la demi-Youkai s'associèrent pour enchaîner rapidement des entailles sur la gorge du monstre. Jin et Reiji arrivèrent par la suite par derrière et lancèrent une puissante attaque au niveau de la tête. Le clochard et le délinquant atterrirent au moment où le serpent se décida à sortir complètement de son trou. Sa tête défonça complètement le plafond et il se retrouva ainsi dehors.

Par ailleurs, ça tombait mal, car Luigi, Django et Krater étaient là, surpris par la venue imminente du monstre.


-DJANGO : C'est quoi ce truc !?

Le cobra rugit et se mit à voler autour de la chaîne de montagnes. Ils aperçurent Reiji et Youmu qui portaient Jin et Hawk vers le monstre volant.

-HAWK : Reiji, Youmu ! On va essayer de se poser sur lui et l'attaquer à son angle mort.
-REIJI : OK.
-YOUMU : On va donc le distraire pendant ce temps.

Alors ils se dirigèrent vers le monstre.

-DJANGO : On devrait les aider, non ?
-LUIGI : Je pense que oui, car ce serpent ne m'a pas l'air commode.
-DJANGO : OK. Vas-y avec Krater. Je me charge de l'attaquer depuis les sommets.
-LUIGI : OK. Accroche-toi, Krater !

Le plombier vert, avec son pouvoir de cape, prit Krater et vola vers le monstre tandis que le Solar Boy roula dans les sommets, armé de son Gun Del Sol.
Jin et Hawk furent lancés sur le dos du cobra géant qui ne sembla s'être aperçu de rien.


-JIN : Allons-y.
-HAWK : Ouais.

Mais à peine ils eurent le temps de faire 3 pas que des écailles s'ouvrirent pour laisser sortir des monstres avec des bras en forme de faux.

-HAWK : Ah ça, fallait y penser...

Alors le duo n'eut pas d'autres choix que de les affronter en plein vol. La fille se plaça à côté de la tête et passa soudainement de l'autre côté avec un bruit de slash, puis repassa à sa position initiale de la même façon. Deux secondes plus tard, des trajectoires de sabre et des Danmakus apparurent au niveau de la tête et infligèrent des dégâts à l'ennemi. Ensuite, Reiji envoya des slash d'air d'abord sur quelques obstacles qui gênaient Jin et Hawk, puis sur le cobra lui-même. C'est à ce moment-là qu'une boule de feu verte surgit pour exploser sur la tête du cobra, signifiant l'arrivée de Luigi qui lança Krater sur le monstre. Le voleur atterrit brutalement sur l'un des ennemis de Jin et Hawk, le cogna 2 fois et le jeta par-dessus bord.

-HAWK : C'est qui, lui ? Un Power Ranger ?
-JIN : Je ne pense pas, mais il semble être de notre côté.

Ainsi, ils continuèrent le combat.
De leur côté, Luigi, Reiji et Youmu se rassemblèrent à droite de la bête.


-REIJI : Bon, on gardera les présentations pour plus tard. J'ai pas l'impression que ce cobra faiblisse beaucoup depuis tout à l'heure.
-LUIGI : Attention, le voilà qu'il passe au dessus d'un village !

Le monstre s'apprêtait à effectuer une descente, mais le plombier lui envoya un Blast qui le dévia de sa trajectoire. Dans les sommets, le Solar Boy agaça le monstre en lui tirant dans les yeux avec son pistolet solaire. A force de le faire, il finit par le pousser à bout et le faire abandonner le village pour le pourchasser.

-DJANGO : Yosh ! Ça marche comme prévu.

Alors Django mit plein gaz pour leurrer le cobra géant et l'éloigner du village.
Tout cela avait pas mal déstabilisé ceux qui se battaient sur le monstre. Les ennemis furent tombés et il ne restait que Jin, Hawk et Krater. Le délinquant était suspendu sur le tranchant du monstre. Il se balança une fois vers l'avant pour se propulser et griffer la gorge du cobra. Bien évidemment, blessé à un endroit pareil, le monstre commença à faiblir. En attaquant de cette manière, le délinquant passa vers l'autre côté et remonta sur le dos du monstre. Après cela, Krater sauta et asséna un lourd coup de poing sur le museau pour lui fermer la gueule.


-KRATER : BATTLE CHIP ! DASH ATTACK !!

Il s'équipa alors d'un espèce d'avion sur son bras qui lui permit de se déplacer dans les airs. Il s'éloigna de sa cible sur le côté avant de revenir à vitesse grand V. Au moment de l'impact, Krater avait pris cet élan pour renforcer la droite qu'il venait de mettre. Ainsi, le serpent fut projeté sur la montagne.

-LUIGI : Il mange du lion tous les jours ou quoi ?
-REIJI : J'ai pensé que ses bras le rendaient fort, mais à ce point-là...

Le Solar Boy fit demi-tour après la chute du monstre pour aller le voir. Une fois arrivé, celui-ci se releva et le fusilla du regard avant d'ouvrir ses écailles pour y propulser des lasers à tête chercheuse. Django en esquiva quelques uns et en dévia d'autres avec Solaris. Il faillit s'en prendre un tout de même, mais heureusement, Jin descendit du monstre pour le dévier avec son sabre. Le duo continua cette fois-ci en renvoyant tous les tirs sur l'ennemi. Après en avoir renvoyé une bonne vingtaine, Django l'aveugla avec son Gun Del Sol pour donner au clochard l'occasion de lui porter un slash électrique de longue et large portée, qui nécessitait un temps de concentration.

-JIN : Rai Metsu Ken !

Après l'électrochoc, l'ennemi décolla à nouveau, mais il y avait encore Krater et Hawk sur lui. Le voleur arracha une écaille et permit au délinquant de planter ses griffes sur le monstre. Il électrifia par la suite ses griffes de l'intérieur pour un autre électrochoc. A ce moment-là, le cobra géant se mit à tournoyer et cracha de sa bouche un nuage de venin autour de lui. Luigi et Reiji purent attraper Krater et Hawk bien avant que le nuage ne les atteigne... enfin pour Krater, ce n'était pas la peine, car le venin ne pouvait pas infecter un être cybernétique. Mais si le plombier vert l'avait pris, c'était pour le balancer de loin sur le nuage. Le voleur rouge prépara une droite et BLAAAAM ! Le bruit de l'impact résonna, puis il revint. Cette fois, ce fut Reiji qui le réceptionna et refit la même chose. Au 3ème coup, Luigi attrapa Krater et se mit à tournoyer sur lui-même avant de l'envoyer avec 10 fois plus de forces sur l'ennemi. Le poing le fit carrément sortir du nuage. Django et Jin arrivèrent en moto auprès de lui. Le clochard vit que Reiji avait lancé une technique provoquant une tornade autour du monstre, alors...

-JIN : Zantetsuken !

Ce coup horizontal frappa le monstre sur le dos pour lui arracher toutes les cailles et les faire voler dans la tornade. Hawk arriva à son tour et se laissa emporter par le vent pour griffer le monstre en tournoyant en spirale de la tête à la queue. Après cela, il s'éjecta dans les airs et tendit le bras sur le côté en signe de pose d'après l'attaque.

-HAWK : Dédicace au Neuf-Trois ! Spiral Flesh Ripper !

A ces mots, du sang éclaboussa à l'endroit où avait frappé la racaille, beaucoup de sang. Ensuite, par une technique de Django, le Soleil frappa d'un rayon le monstre qui se mit à brûler de l'intérieur à cause de l'entaille faite par Hawk.

-DJANGO : Pas de chance, le Soleil n'est pas avec toi ici.

*KLAAAAASH*
En plein milieu de l'attaque, Youmu attaqua le cobra d'un coup de sabre furtif qui alla directement jusqu'à toucher l'esprit. On vit des boules spectrales commencer à s'échapper de l'ennemi après coup.

-YOUMU : Désolée, mais avec toute ton envie de destruction, ton âme doit repartir à zéro.
-KRATER : FIRE IMPACT !!

Le voleur effectua un uppercut qui propulsa l'ennemi encore plus haut dans les airs, puis Luigi le rejoignit à cet endroit. Il y concentra alors de la flamme verte dans ses deux mains rassemblées.

-LUIGI : BAN BLAST !!

Il envoya son faisceau en plein dans la bouche du cobra et le fit transpercer tout l'intérieur du corps et ressortir par la queue.

-LUIGI : Au moins, t'as un aperçu de ce qui se passe quand on boit un truc corrosif.

Enfin, le monstre explosa après avoir encaissé tout ça. Il ne restait plus que la tête coupée qui tomba par terre. Les vainqueurs se rassemblèrent près d'elle.

-YOUMU : On a pu éviter une catastrophe. A peine il était sorti qu'il avait déjà pris des vies.
-LUIGI : Mais on a pu le faire éviter le village. C'était moins une. Et maintenant, on fait quoi de cette tête ?
-HAWK : Ah je sais : ramenons-là aux scouts de la montagne de tout à l'heure. Ils étaient tout contents alors autant leur foutre le seum.
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Message par Reiji Kogarashi Jeu 04 Avr 2013, 2:03 am

Du côté de la base ennemie, les soldats avaient déjà sorti le champagne après la sortie du cobra. Ils buvaient et riaient... jusqu'à ce que Krater défonça un mur et vint avec la tête fendue du cobra géant qu'il tenait au-dessus de sa tête. Django, Luigi, Reiji, Youmu, Jin et Hawk étaient bien évidemment avec lui.

-KRATER : Eh ! Bande de scouts des zoos de rue ! J'vous rends votre grosse merde !

Il posa violemment la tête du cobra au sol. Quand les soldats reconnurent le monstre qu'ils avaient invoqué, ils furent tous saisis d'une peur bleue. Les 7 personnes s'approchèrent lentement des ennemis qui reculèrent, terrifiés.

-SOLDAT : La... la créature... vaincue !?
-LUIGI : Z'avez cru pouvoir gagner juste en voyant une bestiole en combat ?
-REIJI : On dirait que vous connaissez pas Gensokyo.
-DJANGO : Maintenant, on va pouvoir parler sérieusement. Soit vous répondez à nos questions et on vous laisse tranquille...
-HAWK : Et vous pouvez rentrer chez vous. Soit vous refusez et j'vous jure sur la tête de ce cobra qu'on va vous défoncer et vous allez rien comprendre !
-YOUMU : Et cette fois, on n'aura aucune pitié. Alors ?

Alors une Youkai qui était parmi les prisonniers arriva et leur dit :

-YOUKAI : C'est pas la peine. J'ai pu écouter tout ce qu'ils s'étaient dit.
-REIJI : Ah bon ? Pourtant vous étiez sous l'emprise du poison.
-YOUKAI : Pas moi. Je faisais semblant de l'être pour ne pas lâcher mes proches des yeux.
-LUIGI : Parfait, alors allons discuter dehors. Quant à vous, les soldats, vous avez de la chance. On vous laisse partir. Mais sachez-le : recommencez et on se charge d'exploser toutes vos troupes. J'espère que vous ne demandez pas de vous faire une démonstration.
-JIN : Laissez. Ils reviendront, de toute façon.

Alors nos héros et les prisonniers libérés sortirent du repère, laissant les ennemis contempler la tête coupée de la créature qu'ils avaient invoquée.

A l'extérieur, la discussion débuta.


-DJANGO : Alors, dites-nous. Qu'est-ce qu'ils se disaient entre eux ?
-YOUKAI : C'était pas très clair, mais j'ai cru comprendre qu'ils venaient ici pour faire une « collecte ».
-REIJI : Une collecte ? Pas d'argent, je suppose.
-YOUKAI : Non. Ils collectent des âmes, en particulier les nôtres. Je les ai vu jeter beaucoup de Youkai dans un espèce de vortex.
-JIN : Exactement comme dans l'asile d'Iria.
-REIJI : Mais pourquoi ils font ça ?
-KRATER : Ils font des trucs de secte ou quoi ?
-YOUKAI : Ça ressemble beaucoup à une espèce de secte, mais je ne sais pas ce qu'ils cherchent à atteindre en faisant ça. Après, ils ont dit qu'ils recherchent également un cristal.
-JIN : Un cristal, vous dites ?
-YOUKAI : Un cristal de couleur violette.
-DJANGO : Le Cristal Origin !?
-HAWK : C'est le cristal qu'on a affronté dans notre dimension !
-DJANGO : Hein ? Comment ça ?
-HAWK : Avant d'arriver ici, on a eu chez nous ce gros cristal qui avait commencé à tout faire péter. Au moment où on a voulu le détruire, il nous a ramené ici.
-DJANGO : Purée, ça sent pas bon...
-JIN : Pourquoi ?
-DJANGO : Il y a un Cristal Origin dans notre dimension. Et si ce que vous dites est vrai, alors on court à la catastrophe.
-HAWK : Ouh merde !
-REIJI : Mais si j'ai bien compris, il devrais y avoir un Cristal Origin à Gensokyo pour qu'ils viennent ici.
-YOUKAI : C'est possible.
-YOUMU : Attendez... de quoi parlait le Bunbunmaru d'aujourd'hui, déjà ?
-JIN : La découverte d'un artefact dans les souterrains de Gensokyo...
-DJANGO : C'est une piste.
-YOUMU : Ces types ont du passer à l'action dès la publication du journal. Il faut vite qu'on le retrouve.

Ils s'apprêtèrent à partir, quand Luigi les arrêta.

-LUIGI : Attendez... Nous devons nous rendre avant tout à l'Eientei pour récupérer l'un des nôtres.
-REIJI : L'Eientei ? C'est un des endroits où un vortex est apparu.
-LUIGI : Oui, c'était nous. Les gesn de là-bas ont eu la gentillesse de le recueillir alors qu'il était blessé.
-YOUMU : Je le plains.
-LUIGI : Huh ? Pourquoi ça ?
-YOUMU : Eirin est une maniaque des piqûres.
-LUIGI : Ah oui, j'ai vu ça. Mais allons le chercher quand même. Merci, mademoiselle.
-YOUMU : Youmu. Konpaku Youmu. Et de rien. On va tâcher de nous préparer face à ces soldats.

Alors ils s'en allèrent vers l'Eientei pour chercher Rider.

-REIJI : Alors comme ça, vous aussi, vous avez atterri chez nous. Était-ce en affrontant un cristal ?
-DJANGO : Non, sinon je saurais qu'il y en avait plusieurs. Des Youkais se trouvaient dans la dimension de Luigi avec un manoir bizarre et ça a basculé ici.
-HAWK : Ça devient un véritable bordel, cette histoire. Il faut qu'on démolisse les cristaux avant que ça ne s'aggrave encore plus.
-LUIGI : Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression qu'il y en a également un là d'où je viens.
-JIN : Hmm... il y a un problème. Si on démolit le cristal, comment pourra-t-on rentrer chez nous ?
-DJANGO : … C'est une très bonne question.
-HAWK : C'est vrai que si on fonce dans le tas comme aç, on va se retrouver coincés ici. Mais il me semble que ces types pouvaient contrôler le cristal pour aller où ils veulent.
-REIJI : Tu veux leur demander comment ils ont fait ?
-LUIGI : On aurait dû le faire tout à l'heure. Tant pis, il faudra qu'on fasse demi-tour un petit moment.

Après un demi-tour, nos héros arrivèrent à nouveau à la base ennemie. Ceux-ci étaient en train de faire le ménage. Ils étaient également en train de jeter la tête de la créature morte dans le portail d'où ils venait.

-INVOCATEUR : Maudits soient-il ! Ils paieront pour l'affront qu'ils nous ont fait. Il faudrait que j'avertisse...

Mais l'homme n'avait pas remarqué que Luigi était juste derrière lui.

-LUIGI : C'est encore moi.

A ces mots, tous les soldats et l'invocateur sursautèrent et fixèrent le plombier de peur à nouveau. Celui-ci posa sa question comme si de rien n'était.

-LUIGI : Y'a juste un truc qui nous trottait dans la tête depuis un moment : vous avez fait comment pour venir ici ?
-INVOCATEUR : Je vois... Vous souhaitez entrer dans les vortex pour nous arrêter. Et vous croyez que...
-LUIGI : Non, ça c'est vite fait et torchable en deux minutes.
-INVOCATEUR : QUOI !?
-LUIGI : Je veux juste un taxi pour rentrer chez moi.
-INVOCATEUR : Si vous pensez que nous allons vous céder si facilement notre...
-LUIGI : Vous préférez me coincer ici pour continuer à me supporter ?
-INVOCATEUR : …
-LUIGI : Vous en faites pas, ça me dérange pas du tout.
-INVOCATEUR : Non non ! Attendez !

L'homme alla donc chercher un espèce de bracelet futuriste pour le remettre à Luigi.

-INVOCATEUR : Mettez-vous devant un cristal Origin et utilisez ça. Ça vous permettra de créer une brèche.
-LUIGI : Parfait. Merci bien.

Alors le plombier s'en alla et laissa les soldats.

-INVOCATEUR (dans sa tête) : Pauvre idiot. Tu ne sais pas ce qui t'attend dans ce bracelet. Comme si j'allais donner un objet aussi important à l'ennemi.

De son côté, Luigi rejoignit le groupe.

-JIN : C'est bon ?
-LUIGI : Oui, j'ai l'engin qu'on cherche... enfin, en quelque sorte.

Alors il ouvrit le boitier du bracelet et en arracha les piles.

-HAWK : Tu fous quoi ?
-LUIGI : Ils m'ont donné ce bracelet trop facilement. En général, un gadget donné par l'ennemi cache toujours un truc foireux derrière. Si j'ai pris ça, c'est plutôt pour qu'on le trafique un peu. [/i][/color]

-DJANGO : Euh ouais, mais avec quoi ? T'as pas le matos.
-LUIGI : Plus pour longtemps.

A ces mots, Krater arriva avec un sac rempli d'outils électroniques.

-KRATER : C'est ça que tu voulais ?
-LUIGI : C'est parfait.
-DJANGO : Tu l'as envoyé en voler ?
-LUIGI : Je l'ai envoyé voler les outils les plus importants pour qu'il soit le plus recherché par les soldats. Comme ça, il pourrait en casser à volonté.
-DJANGO (dans sa tête) : Du Krater tout craché, ça.
-REIJI : Bon, c'est pas tout, mais il faut aller voir votre ami à l'Eientei.

Alors ils reprirent la route.

Arrivés à l'Eientei, le groupe ne trouva qu'Eirin dans le bâtiment. Rider, Reisen et Tewi n'étaient pas là.


-LUIGI : Euh... Eirin-san, dites-moi. Vous auriez pas vu Rider, par hasard ?
-EIRIN : Rider ? Ah, le dinosaure jaune ? Actuellement, il est parti avec Reisen et Tewi.
-LUIGI : Ah ? Il est allé faire quoi ?
-EIRIN : Il est rétabli, mais il ne pouvait plus tenir en restant là sans rien faire, alors il est parti accompagner Reisen et Tewi.
-LUIGI : D'un côte, je peux le comprendre. Y'a rien de plus rageant que d'être cloué quelque part pendant que les autres s'approprient les spots en sauvant le monde.
-HAWK : Tu causes comme si ça t'éclate de sauver le monde.
-LUIGI : Ça m'éclate, sauf quand j'suis tout seul.
-REIJI (dans sa tête) : Y'a pas à dire, il est largement différent du Luigi des jeux Mario.
-YOUMU (dans sa tête) : Je me demande contre qui il s'est battu pour pouvoir dire ça.
-LUIGI : Après tout, la vie professionnelle où les jours passent sans action, ça me gave. Pour une fois qu'il arrive un truc, je laisse pas passer l'occasion.
-REIJI (dans sa tête) : Mouais, il arrive à dire ça aussi facilement.
-DJANGO : Et si nous fermons cette parenthèse pour aller chercher Rider ?
-LUIGI : OK, OK. Vous savez par où ils sont partis, Eirin-san ?
-EIRIN : Voilà une astuce : suivez les trous.
-LUIGI : Ah OK...
-REIJI (dans sa tête) : Du Tewi tout craché.

Allons un peu plus loin de l'Eientei pour rejoindre Rider, Reisen et Tewi. Les 2 lapines faisaient leur tournée de vente de médicaments, sauf Rider.

-REISEN : Dites, Rider, c'est bien ça votre nom ? Vous êtes sûr que vous allez pas voue ennuyer en nous regardant faire notre tournée ?
-RIDER : Ne vous en faites pas. Mê si ça manque un peu d'action, je l'avoue, c'est mieux que de rester avec Eirin qui veut me droguer avec ses seringues bizarres.
-REISEN : Ah ouais, ça explique tout. Tiens d'ailleurs, où est encore passée Tewi ?
-RIDER : Hmm... Je crois que...

*VROUUUFF*
Voilà que la lapine et le dinosaure jaune tombèrent dans un trou creusé par Tewi.

-REISEN : Aïeuh !
-RIDER : Ça va ?
-REISEN : Ouais mais... Tewi...
-TEWI : Bah alors, vous faites quoi en bas ?

*BLAAAM*
Reisen tira avec son doigt sur le sol en-dessous de Tewi pour la faire tomber. Puis elle l'attrapa par le col. [/i][/color]

-REISEN : Toi...
-TEWI : Hehehehe...
-RIDER : Eih, du calme, là. Il faut d'abord qu'on... eh, c'est quoi ça ?

Le dinosaure interrompit les 2 lapines pour montrer l'endroit sur lequel Reisen avait tiré. Il y avait là quelque chose qui dépassait. Les 3 s'approchèrent de l'objetet celui-ci tomba : c'était un squelette.

-REISEN et TEWI : Uwaaaaaaaaah !

Les 2 lapines s'enfuirent du trou, tandis que Rider examinait le squelette. Ainsi, il put voir un liquide bleu foncé qui traînait dessus, qui devint verdâtre au bout de quelques secondes avant de commencer à ronger les os.

-RIDER (dans sa tête):Mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?

En quelques secondes, cela avait déjà rongé le bras.

-RIDER (dans sa tête) : Qu'est-ce que !? Mais quel genre de demeuré inventerait un truc aussi louche ?
-TEWI : Dites, monsieur Rider, vous cmptez rester longtemps là-dessous ?
-RIDER : J'arrive, j'arrive.

Alors le Yoshi jaune sortit du trou d'un bond, laissant derrière lui le squelette rongé par le mystérieux liquide.
Reiji Kogarashi
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