Les bizarreries d'un ManiaK
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Les bizarreries d'un ManiaK
Heya minna.
Il est créé et il manque plus qu'à le remplir o/ J'y mettrais ici mes fic et si jamais je fais autre chose, je jetterais tout dedans ! (je mettrais aussi la fic sur Akane mais j'aimerai la terminer avant).
Enfin bref, vous êtes pas là pour m'entendre parler de ma vie. Par ici les bizarreries.
Akane Kasai, The Strange Magician.
Il est créé et il manque plus qu'à le remplir o/ J'y mettrais ici mes fic et si jamais je fais autre chose, je jetterais tout dedans ! (je mettrais aussi la fic sur Akane mais j'aimerai la terminer avant).
Enfin bref, vous êtes pas là pour m'entendre parler de ma vie. Par ici les bizarreries.
Akane Kasai, The Strange Magician.
- Chapitre 1 :
Tout commença par une explosion de couleurs.
Jaune, rouge, bleu, vert … Tout l’arc en ciel y était.
Et c’est cet arc en ciel qui changea à jamais le destin de cette jeune fille.
« Debout Akane ! Tu vas être en retard pour l’école ! »
Akane Kasai, une jeune fille de 8 ans, normale et en pleine santé. Elle n’aimait pas beaucoup l’école mais était fascinée par Keine Kamishirasawa, l’enseignante du village, une yôkai, et n’hésitait pas à utiliser le peu de temps libre qu’elle avait à la fin des cours pour la submerger de questions. Elle était différente mais en était fière, différent dans ses goûts, dans sa pensée, dans sa façon de faire. On pouvait même dire qu’elle était hyperactive, incapable de rester dans le village (sauf à l’école) plus d’une heure. Son passe-temps favori était l’exploration. Mais, aujourd’hui elle avait une destination bien anticipée : c’était la découverte de la dernière fois, la maison d’une magicienne.
« J’y vais Alice ! Je vais chercher ce qu’il faut pour la potion ! »
Et Akane, la contemplant, en train de s’envoler. Cet envol l’impressionnait. Après tout … qui ne le serai pas ? Elle était comme un tengu en chasse d’information, se cachant dans les buisson près de la maison pour savoir ce qu’étaient ces drôles de gens. « Magie » « Sortilèges » « Potion ». Ces mots paraissaient mystiques à ses oreilles, mais ce qui était mystique était forcément pour elle, une source de sa fierté, de ses goûts. Oui, elle aimait ces mots si étranges et inconnus à son monde. Cependant, elle avait oublié un détail …
« Jeune fille … que fais-tu ici ? »
Et voilà que la deuxième magicienne était derrière elle, la scrutant de haut, d’un air strict.
« Tu n’as rien à faire ici. Rentre chez toi. »
La jeune fille secoua la tête pour montrer son refus.
« Tu ne me laisses donc pas le choix … Shangai ! »
Une petite poupée flottante apparue puis se plaça devant la magicienne. Mais Akane ne broncha pas. Bien au contraire, elle était même émerveillée par ce qui se passait. Et la magicienne était abasourdie que quelqu’un d’aussi jeune ne soit pas effrayée par la poupée.
« Bon Dieu … que dois-je faire pour te faire partir ? Si cela ne te suffis pas … »
Une masse de poupées se précipita aux côtés de la magicienne. Il y en avait pour toutes les couleurs et toutes les formes. L'exploratrice était heureuse.
« Ce n’est pas vrai … tu n’as vraiment pas peur ? »
Elle refit non de la tête. Finalement, la magicienne dit à ses poupées de se remettre au travail et emmena la jeune fille à l’intérieur, battue et désespérée, espérant que la seconde magicienne puisse l’aider à vaincre ce drôle d’adversaire. Pendant qu’Alice se battait avec différents livres, différents liquides et différents casse-têtes, Akane, était en pleine collecte d’informations. Elle était en train d’analyser de ses yeux verts et innocents le monde d’un magicien. Des livres, des poupées volantes, des formules et des signes incompréhensibles accrochés partout. Voilà ce qu’elle en voyait. Pas vraiment palpitant au vu du désarroi dans lequel était plongée la magicienne aux poupées, mais cela restait tout de même impressionnant. Elle se sentait bien dans ce lieu qui lui était totalement inconnu. Elle s’amusait avec les poupées quand tout à coup …
« - Alice ! Je les ai trouvées !
- Parfait ! Amène ca au cercle magique ! On y est presque …
- Ha ! On a un visiteur ? Hehehe. Rejoint nous dans la pièce derrière alors !
- Marisa ! N’amène pas une gamine ici ! Tu sais que ça peut être dangereux !
- T’inquiètes ! Je m’occuperais d'elle. »
La sorcière aux poupées, Alice, soupira et promit de passer à sermon à la seconde magicienne, Marisa, si quelque chose lui arrivait. Finalement, ils entrèrent dans la salle du fond.
La salle était sombre, volets entre-ouverts, juste un grand cercle bizarre et … une bouteille ? Juste une bouteille en verre, vide, au milieu du cercle.
« Bon, on met ça dedans … ça ici … »
Alice remplissait la bouteille d’un liquide noir, presque vaseux, tandis que Marisa collait des feuilles de papier colorées sur la bouteille et sur le cercle, par terre.
« - OK. Jeune fille, prépare toi à du grand spectacle !
- Ce n’est pas un jeu Marisa ! C’est une concoction assez dangereuse si on ne fait pas attention !
- Mais tu es là pour ça, non ? »
Alice rougit, puis entama une longue formule de mots incompréhensibles. Au bout d’un moment, la bouteille se mit à trembler, trembler … et Marisa avait l’air inquiète.
« Finalement je crois qu’on va attendre dehors … Suis moi. »
Alice ne remarqua même pas leur sortie tandis qu’elle continuait son chant mystique. Une fois dehors, on pouvait remarquer qu’il faisait nuit, ce qui inquiéta Akane.
« Tu es du village humain ? Ne t’inquiètes pas, je t’y amènerai à la fin de l’expérience … qui devrait se terminer dans pas longtemps … »
A peine fini-t-elle sa phrase, qu’une lumière apparue à travers la fenêtre de la salle du cercle, une lumière de toutes les couleurs, brillant de plus en plus fort. Puis …
Tout commença par une explosion de couleurs.
Jaune, rouge, bleu, vert … Tout l’arc en ciel y était.
Et c’est cet arc en ciel qui changea à jamais le destin de cette jeune fille.
Elle deviendrait magicienne. Coûte que coûte. Son destin était scellé.
« - Wow ...
- Elle a parlé ! »
- Chapitre 2 :
- Akane Kasai. C’était vraiment une drôle d’énergumène. Une magicienne qui ne pouvait rester en place, toujours en train de lancer des sorts et de s’amuser d’une façon où d’une autre. Aujourd’hui, elle avait un objectif : trouver un surnom. Elle était …
« - Le Clown Magicien ! A toi Alice !
- Marisa sérieusement … Je dirais la Magicienne des Flammes vu ton goût pour la magie du feu, Akane. Et pourquoi un surnom ? Tu as une idée Patchouli ?
- Je suis occupée.
- Mais non ! C’est trop simple ! Et je ne suis pas un clown ! Rah … »
Marisa rigolait tandis qu’Alice et Patchouli reprenaient leur lecture. Marisa reprit finalement la parole.
« Sinon … qu’est ce qui pourrait te représenter … JE SAIS ! »
Marisa se dressa fièrement et annonça sa trouvaille :
« Akane Kasai, la drôle de magicienne ! »
Patchouli et Alice soupirèrent
« - Drôle dans quel sens ?
- Etrange. Tu as toujours été fière d’être différente des autres non ?
- C’est vrai, hehe. Va pour ça.
- Tu vas vraiment prendre ce surnom ? »
Alice ne savait vraiment pas quoi dire, elle savait qu’Akane était étrange mais de là à accepter un tel surnom …
« - Ouais. Et ça sonne bien !
- Comme tu veux … Sinon je me demandais … où as-tu appris la magie ? Car aucun de nous trois n’avait accepté de t’apprendre. »
Le visage d’Akane s’assombrit un petit peu, ce qui interpela tout de suite les trois magiciennes : comment quelqu’un d’aussi heureux d’avoir appris la magie pouvait réagir de cette façon après qu’on lui pose cette question ?
« - Faut vraiment que je le raconte … ?
- Oui, oui ! Raconte !
- Marisa ! Sinon … c’est juste que c’est intriguant, aurais-tu volé des livres ou des choses du genre ? Même ainsi …
- Non, non, rien de ça ! Promettez juste de ne rien dire … »
Chapitre 2 : La Cloche du Destin
Ces flammes marquèrent son chemin, et le son de cette cloche marquait son futur.
Un an avait passé depuis l’expérience. Et personne ne pouvait lui apprendre la magie. Ni Alice, ni Marisa, ni même leur amie Patchouli. Elle avait fini par abandonner l’idée d’apprendre la magie. Elle était d’autant plus triste que ses parents étaient contre cela, ils ne faisaient pas confiance aux magiciens.
Et pour oublier cet échec, elle reprit les vieilles habitudes : les explorations.
Aujourd’hui, après les habituelles questions posées à Keine, elle se dirigea en direction d’une forêt situé au sud du village, sur le flanc d’une montagne. Elle n’avait rien oublié : boussole, de quoi faire de la lumière, de l’eau, quelques gâteaux et un sac pour ramener d’éventuelles découvertes. Une fois sur place, elle ne remarqua rien d’inhabituel, quelques animaux par ci par là, cependant elle avait une sensation familière … L’explosion d’il y a un an lui rappelait cette sensation. Elle en était sûr, il y avait définitivement quelque chose de magique ici.
Elle fouilla, fouilla puis finit par trouver une petite grotte : c’était la source de sa sensation. Elle s’enfonça dans la grotte …
« Un visiteur ? Cela faisait longtemps que personne n’avait été attiré par cet endroit … Je croyais que le temps et la nature cacheraient cet endroit maudit. Bref, elle partira bientôt … »
L’étrange gardien mis la main sur une boule magique et une image apparue. Je ne vous dis pas le visage qu’il fit au moment de voir le visiteur : un beau mélange d’étonnement, de peur et d’intérêt, simplement car il se demandait ce qu’une si jeune fille faisait ici. Normalement, aucun humain ne pouvait trouver cet endroit à moins d’avoir un certain lien avec la magie. Cela pouvait donc signifier … Le gardien voulait confirmer quelque chose. Il fonça droit vers le tunnel.
Pendant ce temps, dans le tunnel ~
Combien de temps cela faisait ? Une heure ? Deux heures ? Elle s’était enfoncé dans le tunnel et n’en voyait plus l’entrée, même plus la lumière du soleil. Elle se sentait mal à l’aise mais elle avait vécu des choses plus dangereuses et surtout, elle ne risquait pas de s’arrêter de sitôt : c’était la seule piste d’un lieu magique autre que la maison d’Alice.
« HALTE ! »
Akane se figea sur place, sursautant, étonnée d’entendre une voix dans ce tunnel. Mais ce qui la surpris encore plus, était le fait que cette voix … elle n’était pas humaine ! Le gardien était pour le moment impossible à voir et seul deux flammes était présentes de chaque côté du tunnel.
« - Que fais-tu ici, humain ? Cet endroit est dangereux.
- Je … Je souhaite découvrir ce qu’il y a au fond de ce tunnel … »
Le gardien ne laisserait jamais passer n’importe quel magicien, c’était son devoir, sa promesse. Mais il devait toujours confirmer si ces doutes étaient vrai ou non …
« - Si tu souhaites continuer, met toi entre les deux flammes. Si ces flammes deviennent bleues, tu passes. Sinon, tu ne risques pas de ressortir d’ici vivant. »
Elle hésita quelques secondes puis décida de se placer sur le cercle, prêt à découvrir ce lieu, coûte que coûte. Et les flammes virèrent instantanément au bleu.
3, 2, 1 …
« HEIIIIINNNNN ???!!!!!! Qu’est-ce qu’un gamin fabrique dans une grotte que seuls les magiciens peuvent trouver ?! »
Sa voix avait changé et était devenue humaine. Il n’avait jamais été aussi estomaqué par la présence d’une personne, pas une fois dans sa très longue vie, il n’avait vu ces flammes devenir bleues.
« - T’es vraiment une gamine ?! Comment tu as fait pour trouver cette grotte ?!
- Je l’ai … sentie …
- Sentie ? Tu aurais sentis le flux magique de ce lieu ? Quel genre de sensation ?
- Une espèce de … chaleur … quelque chose de chaud et doux.
- Bah, ça alors … Et qu’elle est ton objectif ?
- Apprendre la magie. »
Là, le gardien rechigna. L’apprentissage de la magie était dur et surtout pouvait rendre les humains fous à cause du pouvoir qu’elle peut fournir. Il ne pouvait imaginer ce que cela ferait sur une fille aussi jeune.
« - Pourquoi souhaites-tu apprendre la magie ?
- Faire apparaitre un arc-en-ciel ! »
Le gardien rigola sur cette réponse étrange mais honnête. Il se disait qu’avoir un peu de compagnie dans sa vie de gardien ne pouvait pas faire de mal. Et il en avait un peu marre d’être seul ici.
« Alors tu viens de trouver ton professeur, jeune fille. Bienvenue à la Bibliothèque du Destin, un lieu caché et oublié du monde. Enfin … plus complétement oublié maintenant. »
Akane explosa de joie, son rêve allait enfin pouvoir se réaliser. Elle sautait, courrait dans tous les sens. Cependant, il restait un dernier détail. Elle n’avait pas encore vu le gardien. Elle se tourna vers lui et le vit. Il avait une forme humaine mais il avait une queue et des oreilles de loup, tout de couleur noir, couleur jais. Elle n’était même pas étonné après ce qui venait de se passer. Contrairement à notre ami l’okami.
« Sérieusement … Sinon je te préviens, les premiers résultats n’arriveront pas avant un moment, même venant de toi. Et prends ça. C’est la clé de la bibliothèque. Pour entrer il faut que tu entre dans la grotte et une fois que tu ne vois plus l’entrée, fais la sonner. Vas y. »
C’était une cloche, une simple et petite cloche dorée. Elle n'avait aucune décoration et semblait assez vieille. Elle l’a fit sonner et …
Ces flammes marquèrent son chemin, et le son de cette cloche marquait son futur.
Le son fit apparaitre les flammes indiquant son chemin vers la Bibliothèque du Destin.
« Au fait, ça me parait évident mais … ne parle de ce lieu, ni même de moi à personne. Ok ? »
Akane acquiesça et se précipita au fond du chemin.
- Chapitre 3 :
Alice posa son livre et prit la parole :
« - Alors c’est là-bas que tu as appris la magie ? Cela explique tout.
- C’était grand ? Il y avait beaucoup de bons livres ?
- Et bien Marisa … elle était plus petite que celle de Patchouli mais le contenu était vraiment riche. Et puis mon professeur, que j’avais appelé Kuro à cause de sa couleur, avait une méthode géniale pour enseigner la magie. La base se faisait classiquement, mais dès que les premiers résultats apparaissaient, pour améliorer, on faisait des jeux. C’était sa méthode, et celle que je préfère d’ailleurs, hehe.
- Comment ça tu l’as appelé Kuro ? Il n’avait pas de nom ?
- Si Alice, mais il avait perdu la mémoire, il ne se souvenait que de son rôle et des magies nécessaires à celui-ci.
- Tu nous y emmèneras un jour, n’est-ce pas ?
- Non. »
La réponse fut sèche, froide. Ce n’était pas Akane qui venait de répondre à Marisa. Cela interpela Patchouli qui avait une certaine familiarité avec ce genre de cas. Elle prit donc la parole :
« Que s’est-il passé là-bas exactement pour que tu refuses de nous y emmener ? »
C’était la question de trop mais Akane allait y répondre malgré ce que pouvait rappeler cette réponse. Elle ferma les yeux le temps de trouver une réponse qui pourrait expliquer la situation sans éveiller les soupçons.
« - J’ai … disons que j’ai lu un livre qu’il ne fallait pas. Cela a fait que la sécurité de la bibliothèque est devenue un peu bizarre et …
- Tu mens. »
Clair et net, Patchouli savait déjà de quoi il en résultait.
« - Un démon, n’est-ce pas ? Je me disais bien que ces yeux me rappelaient quelque chose.
- On ne peut vraiment rien te cacher, on dirait. Plus précisement, il s'agit d'une demi-démone.
- Et comment est-elle arrivée là ?
- Je vais devoir vous raconter ce qui s’est vraiment passé … »
Chapitre 3 : Le miroir de ses âmes.
Promet moi de faire ce que je n’ai jamais pu faire : brûle ce lieu maudit.
« - Mon nom ?
- Tu dois bien avoir un nom, non ?
- Et bien, vois-tu … »
Ce jour ci, Akane découvrit que le gardien avait perdu la mémoire. Tout ce dont il se souvenait était son rôle et les magies qui lui étaient utiles. Ce même jour, le gardien fut nommé par la jeune fille : Kuro.
L’enseignement de la magie n’était pas le fort de Kuro. Il avait appris « sur le vif » comme il le disait et l’expliquer était plus dur qu’il ne le pensait, surtout l’expliquer à une fille de 9 ans. Mais finalement les premiers résultats apparurent plus vite que ce qu’il avait prévu et les jeux commencèrent.
Un an, deux ans, trois ans passèrent. Puis vint le jour où …
« Akane ! Je vais dans le tunnel ! Notre visiteur est de retour. »
Le visiteur était un magicien inconnu, qu’il renvoyait à chaque fois, un imperturbable magicien en quête de savoir. En parlant de quête pour le savoir, ce jour-ci, Akane décida de fouiller un peu la bibliothèque dans le but de trouver un livre intéressant. Elle se dirigea au centre de la bibliothèque où était installée une petite statue d’une magicienne marqué : « A la mémoire de la première gardienne : Elena ».
Kuro parlait peu d’Elena. Il disait qu’elle était là avant même son arrivée à la bibliothèque. Il n’avait plus de souvenirs de ce moment de sa vie, juste qu’il avait décidé de l’aider dans son rôle de gardienne. Il racontait qu’elle était magicienne, une génie, et surtout très sensible à la magie, il disait même qu'elle tremblait parfois à cause du flux magique lorsqu’il s’intensifiait : une drôle de magicienne. Voilà le genre de personne qu’était Elena. Cependant, on pouvait sentir une pointe de tristesse dans cette description. Kuro devait être très attaché à elle.
Akane était vraiment étonnée de cette statue. Elle savait que c’était Kuro qui avait fait cette statue par respect pour Elena et elle était vraiment magnifique. Elle était en bois avec quelques dorures sur le chapeau, le livre et la baguette : les symboles du magicien. Elle les toucha et un bruit doux se fit entendre. La statue se mit à bouger doucement pour laisser place à un piédestal sur le quel reposait un livre : elle avait trouvé la découverte de la journée. Cependant, elle allait vite le regretter …
« Akane, je suis de retour ! »
Kuro arriva sur le terrain de jeux (un coin de la bibliothèque) et ne trouva que du vide. Pas la moindre présence de son apprentie.
« Elle a surement dû aller fouiller dans les livres du fond. Elle est trop curieuse cette gamine … »
Mais quelque chose le chiffonnait : il avait un mauvais pressentiment. Il fila vers le centre de la bibliothèque et trouva la statue intacte et placée au même endroit que d’habitude.
« - Peur pour rien. Oufff …
- Bonjour, Eliot. »
Tout mais pas ça ! Tout mais pas ça ! pensait-il … mais ce qu’il craignait le pire fini par arriver. Il savait que cela devait arriver un jour ou l’autre, mais pas aussi vite. En face de lui se dressait Akane, une aura magique démesurée et les yeux argentés. Mais la personne qui venait de parler était …
« - Elena ...
- Je peux t’assurer que rester 150 ans enfermée dans un livre, ce n’est pas le pied. Et je vais te le faire comprendre. Cependant, je te remercie, car j’ai pu peaufiner ma magie sans être dérangée ~ »
Il savait qu’il ne lui restait plus qu’une chose à faire
« Cette vie fut assez longue comme ça. Il est temps qu’elle serve enfin à quelque chose … »
Quelques heures plus tard ~
Akane se réveilla, un mal de crâne affreux, comme si il avait était percutée par un oni. Mais elle oublia très vite sa tête. En face d'elle était allongé Kuro, le bout de sa queue brulée et couvert de blessures. Il ne bougeait plus.
« Kuro ? »
Akane se précipita, dans l’espoir que ce ne soit qu’un cauchemar. Elle le secoua, le secoua, encore et encore, mais il ne se relevait pas. Cependant, il pouvait encore répondre à certaines questions … Une fumée blanche apparue et prit la forme de l’ancien gardien.
« Bon, j’espère que ça va marcher. J’ai jamais testé cette magie un peu bizarre, mais pour le coup, elle va me servir. A moins d’un problème, au moment où je te parle Akane, je ne serais surement plus là pour t’aider. Tu as dû trouver ce livre, qui était la principale chose que je devais garder ici. Dans ce livre était enfermée Elena. Oui, elle était la première gardienne mais … elle découvrit une certaine magie qui n’était pas dans les livres de la bibliothèque. Depuis ce jour, elle était différente … Froide, perverse et surtout dangereuse. Alors je l’ai scellée dans ce livre pour éviter qu’elle … dégénère. Si tu l’as vraiment ouvert alors … cela signifie qu’elle fait maintenant partie de toi. Dans ta tête, plus exactement. Le combat qui a suivi l’ouverture du livre a dû l’enfermer définitivement en toi. Maintenant elle ne fera de mal à personne. Cependant il reste une chose à faire … »
Le « fantôme » de Kuro prit une inspiration.
« Promet moi de faire ce que je n’ai jamais pu faire : brûle ce lieu maudit. »
- Chapitre 4 :
« - Et voilà comment je suis arrivée jusqu’ici.
- Désolée …
- Pas de soucis, Alice. De toute façon il fallait que je vous en parle un jour où l’autre.
- Et donc ? Tu as vraiment brûlé la bibliothèque ?
- Oui-
- RAHH NOONNN !! Pourquoi ?! Tous ces livres !!
- Attend, attend Marisa ! Je ne l’ai pas fait de suite !
- Ca importe peu ! Tu les as brûlé !
- Oui mais ils sont encore dans ma tête. »
Les trois magiciennes furent stoppées net dans leur souffle. Marisa était la plus intriguée des trois :
« - Attend … comment ça ils sont dans ta tête ?
- Et bien … j’ai juste appris tous les livres de cette bibliothèque, sans forcément les comprendre. Mais ils sont là-dedans.
- Tu serais capable de me ressortir le contenu d’un livre, d’une page précise ?! Ou un contenu que tu cherches, tu pourrais le trouver comme ça dans ta mémoire ?!
- Oui.
Patchouli interrompit la conversation en cours.
- Et pour ton autre souci ? Elle est toujours scellée ? Pourtant, au vu de ce qu’il s’est passé avant, j’en déduis qu’elle ne l’est plus tout à fait.
- Le sceau n’est plus en aussi bon état qu’avant. Disons que je vis avec elle maintenant. Je vais expliquer ce qui s’est passé ... »
Chapitre 4 : Destin en cendres
Il ne restait qu’un immense tapis de cendres noires. Aussi noires que les flammes qui dévorèrent tout sur leur passage.
Une semaine passa après les événements précédents. Elle n’était pas sorti de la bibliothèque. La mort de Kuro, Elena et cette promesse … qu’elle allait tenir. Elle voulait la tenir car elle venait de comprendre ce que disait Kuro quand il appelait cet endroit « maudit ». Elle le comprenait maintenant, car elle commençait à avoir peur de la magie, peur de ce que pourrait engendrer la magie, peur de revivre ce cauchemar ou même pire … Après tout, elle se sentait coupable de la mort de son professeur et avait failli libérer une demi-démone dans le monde extérieur. Elle se sentait coupable de tout cela. Mais elle ne pouvait pas nier son attirance à la magie et brûler le lieu où elle a vu naitre ses pouvoirs, où sont rêve a pu se réaliser : ce n’était pas possible. Mais …
Elle se mit alors en tête d’apprendre tous les livres. Comme ça, la bibliothèque serait toujours « présente » en quelque sorte, et tout cela pourra être contrôlé par elle-même. Peut-être cela lui permettra-t-elle aussi de trouver un moyen de se débarrasser ou du moins de « contrôler » Elena. Elle se disait que si elle « habitait » en elle, elle pouvait tout à fait sortir … et c’est ce qu’elle aimerait éviter. C’est à partir de la deuxième semaine que l’apprentissage débuta. Pendant ce temps, elle devait faire face à un autre problème : le visiteur. Akane refusait formellement de le laisser passer, prétextant que la bibliothèque était interdite aux magiciens. Évidemment, il ne se laissait pas faire mais le système de défense était assez efficace pour le repousser.
Cependant, il finit par ne plus revenir et permit à Akane de se mettre à fond dans les livres. Elle en trouva des utiles, des effrayant parlant de magies destructrices, d’autres moins utiles mais ne trouva rien pour le cas d’Elena … Malgré cela, Elena ne refit pas surface.
Des années plus tard ~
Un silence de mort régnait dans la bibliothèque. Un silence des plus oppressants. Qui fut rapidement interrompu par …
« ENFIIINNN !!!! »
C’était terminé. Akane venait de passer les trois derniers jours à réciter et dessiner tout le contenu de tous les livres. Son premier objectif était enfin atteint. Elle allait enfin pouvoir passer à son véritable objectif : sa promesse.
« Cinq ans. Cinq longues années pour apprendre tous ces livres. Maintenant, il ne me reste plus qu’une chose à faire : brûler la bibliothèque … »
Elle avait donc maintenant 17 ans. Et elle n’avait pas beaucoup grandie, autant physiquement que mentalement. Évidemment, cela lui faisait mal au cœur de brûler ce qu’avait protégé Kuro mais lui-même lui avait demandé donc elle ne pouvait pas refuser.
« Comment je vais m’y prendre … Juste brûler les livres n’est pas amusant … »
C’était la façon d’apprendre de Kuro. Un sort appris, un jeu garantit !
« Ha, je sais ! »
Elle fit voler les livres dans la bibliothèque, en apesanteur, les éparpillant dans tous les sens.
« Il est l’heure de commencer le tir à l’arc ! »
Dans ses mains apparu un arc vermillon, dont la corde était de flammes pures. L’arc n’était pas décoré mais il lui plaisait. Elle tira sur la corde, qui vira au bleu, intensifiant la température de la flamme qui allait jaillir et lâcha, crachant une flamme fine et bleue très rapide … qui embrocha plusieurs livres, les sublimant instantanément.
Le plus surprenant était le sort lui-même. Akane était incapable de lancer un sort de ce type avant qu’Elena ne soit scellée en elle. Elle lui devait peut-être quelque chose finalement. Elle avait entendu parler de « danmaku » mais elle préférait appeler ça « tours de magie ».
Soudain, un mal de crâne fulgurant la frappa, comme si elle brulait de l’intérieur, comme si quelque chose - ou plutôt quelqu’un - refusait de voir cette bibliothèque partir en cendre. Était-ce elle qui ne voulais pas voir tout ça finir comme cela ou bien Elena ? Cependant, elle ne s’arrêta pas là. Elle continua malgré cette douleur atroce et continua de brûler petit à petit ce qui fit autrefois son bonheur et son malheur, son espoir et son cauchemar. Au même moment, une personne voulu s’interposer. Notre mystérieux visiteur ! Il avait réussi à passer la défense de la bibliothèque et était en train de s’attaquer à Akane pour l’empêcher de continuer : une réaction normale pour un magicien extérieur à la scène, quelqu’un qui ne savait rien d’Akane et des souffrances qu’elle avait endurée pendant ces 5 dernières années. Akane fut vite vaincue, mentalement et physiquement épuisée par toutes les contraintes qui lui étaient imposées. Mais Akane allait tenir sa promesse, quel qu’en soit le prix à payer.
Une voix se fit entendre dans sa tête …
« Oohh. Alors comme ça … Intéressant. Et si je fait ceci, que va-t-il se passer ? ~ »
Akane, qui faisait récemment face au sol couvert de cendres, se releva subitement à la plus grande stupéfaction du visiteur. Mais quelque chose avait changé en elle, ils l’avaient de suite compris, autant Akane que le visiteur.
« Ne … »
Elle était haletante et tenait à peine debout. Mais ce qui dérangeait le visiteur n’était pas le surprenant retour d’Akane mais ce qui se passait autour d'elle : l’air tremblait, tremblait de plus en plus, Akane haletant de plus en plus vite. Jusqu’à …
« Ne t’approches pas de ces livres !! »
Akane explosa, de toutes les manières possibles : l’air autour d'elle était en train de brûler ! D’intenses flammes formaient un cercle autour d'elle et l’air tourbillonnait, menaçant de blesser toute personne essayant de s’en approcher. Le visiteur resta sur ses gardes mais ne recula pas, ce qui ne fit qu’énerver Akane une fois de plus, qui avait du mal à contrôler les flammes.
« Va-t’en !! »
Les flammes virèrent au bleu, le vent devint encore plus violent emportant et brûlant tout ce qui était à portée, menaçant même de brûler la robe du magicien visiteur. Mais ce n’était pas fini. Pour Akane, cette couleur de flamme lui rappelait trop de souvenirs, trop de souvenirs qu’elle aimerait oublier : elle lui rappelait ses débuts, il y a 8 ans, lorsqu’elle rencontra pour la première fois Kuro, dont elle ne connaît toujours pas le vrai nom, ces flammes qui l’accompagnaient tous les jours, ses années d’apprentissage, les jeux …
C’était le choc de trop.
« Bonjour, jeune fille ~ »
Elle ne bougeait plus. Son regard fixé sur les flammes. Elle ne contrôlait plus rien et sa plus grande peur était en train de la dévorer à petit feu de l’intérieur : Elena
Les flammes prirent cette fois ci une couleur plus inquiétante : elles étaient noires. Ses flammes, corrompues par une magie qui ne lui appartenait pas, une magie démoniaque : le sceau qui enfermait Elena s’était légèrement relâché lorsqu’elle fut vaincue par le visiteur (qui a fui depuis un moment) et encore plus à la vue des flammes bleues. Elena en profita donc pour y mettre son grain de sel. Akane ne pouvait plus rien faire à part regarder toute la bibliothèque brûler sous ces flammes sombres qui se propageaient à grande vitesse, ne laissant rien s’échapper. Cela ne dura que très peu de temps … puis Akane s’écroula. Le vœu de Kuro avait été exaucé …
« J’espère que l’on s’entendra bien toutes les deux ~ »
Il ne restait qu’un immense tapis de cendres noires, aussi noires que les flammes qui dévorèrent tout sur leur passage.
- Chapitre 5 :
Chapitre 5 : Renaissance
Cela faisait maintenant plus de 10 heures qu’elle avait perdu connaissance. Lorsqu’elle se réveilla, elle confirma ce qu’elle craignait : la bibliothèque avait bien brûlée, mais ce n’était pas elle qui avait fait un tel carnage. Plus rien ne restait, pas même les étagères, les tables, les chaises … rien n’avait été épargné mais cela importait peu maintenant car après tout, c’est ce qu’elle voulait - ou plutôt - ce que Kuro voulait.
« Qui est Kuro ? »
La voix d’Elena fit une brusque apparition dans l’esprit de la jeune femme. Elle était la cause de l’état de la bibliothèque mais aussi de son état actuel et de cette situation. Elle ne réagit même pas à son apparition : elle ne voulait même plus chercher à comprendre pourquoi elle se trouvait dans cette situation, tout ce qu'elle voulait c’était se reposer et être tranquille. Elle en profita pour discuter avec elle, après tout, Akane ne pouvait rien faire pour s’occuper d’elle.
« - Kuro est le nom que j’ai donné au gardien. Il ne se souvenait plus de son véritable nom.
- Il s’appelle Eliot et il n’a jamais été le gardien de la bibliothèque.
- Oui, oui … il était gardien du livre que j’ai eu la bêtise d’ouvrir. Je l’ai compris depuis un moment. Maintenant, j’aimerai discuter avec toi de ce qui s’est passé, il y a 5 ans.
- Hum ? … Oh, le jour de la mort d’Eliot. Que veux-tu savoir ?
- Ca me parait évident … pourquoi l’avoir tué ?
- Je ne l’ai pas voulu. Je voulais le punir, rien de plus. Mais cet idiot n’a rien trouvé de mieux que de se jeter sur moi comme un fou furieux. Je n’ai fait que me défendre puis je me suis retrouvé enfermé dans ta tête, rien de plus.
- Pourquoi se serait-il jeté ainsi sur toi ? D’un côté, il fallait bien te contrôler, donc …
- Non. Il savait qu’il n’arriverait jamais à me contrôler. Cependant, il avait créé un sceau pour toi, fait exprès au cas où tu ouvriras le livre. Et pour faire fonctionner le sceau : il fallait un sacrifice. Cet idiot … il y avait de meilleurs sceaux que ça. Il n’aura jamais retenu la leçon en fin de compte. Bref, à partir de maintenant, il va falloir faire avec toi. Cependant … garde bien en tête que la position dans laquelle je me trouve ne me plait pas : si jamais j’ai la moindre possibilité de m’emparer de ton corps, ce sera avec grande joie.
- Au fait, pourquoi peux-tu me parler maintenant ? Pourquoi ne pas l’avoir fait plus tôt ? Et qu’est-ce que c’était que … ces flammes ?
- Le sceau qui m’enferme a été légèrement influencé par ton âme à cause de la situation d’hier : donc si tu veux éviter de me faire sortir, tu sais ce qu’il te reste à faire. Et pour les flammes, c’est un petit cadeau de ma part. »
Akane soupira. Elle ne pouvait pas considérer ça comme un cadeau mais plutôt comme une malédiction.
« - De toute façon, je trouverai bien un moyen de te faire sortir d’une manière ou d’une autre. Ta présence ne me plait pas non plus mais je vais devoir faire avec. Ne t’étonne donc pas si je t’ignore même si tu me parles.
- Ne soit pas impatient. Si je sors, tu garderas des séquelles toute ta vie. De plus, tu ne risques plus de réussir le sort d’hier. »
Elle ne le savait que trop bien. Mais elle préférait être limitée dans la magie plutôt que de la garder en elle, elle avait causée bien trop de dégâts et il fallait que ça s’arrête. Elle ne savait pas comment elle la ferait sortir, ni ce qui allait se passer, mais elle le ferait, un jour ou l’autre, avant qu’elle ne prenne le contrôle de son corps et de son esprit et qu’elle ne reproduise les mêmes dégâts partout ailleurs. Ce qu’elle ne savait pas, c’est qu’elle allait gagner un allié précieux pour cette situation …
~~~
Marisa sursauta au nom de l’allié.
« - Comment ça ?! Reimu ?! Pourquoi elle ne m’a rien dit ?
- Tout simplement car je ne voulais pas qu’elle le raconte. A la base, c’est quelque chose que je voulais cacher aux gens mais je savais qu’un jour ou l’autre vous alliez me poser la question. Bref, continuons. »
~~~
Reimu entra finalement dans la bibliothèque sans qu’Akane ne la remarque et fut évidemment étonnée de ne voir qu’un immense tapis de cendres avec assise au centre, une jeune femme. Elle était là pour savoir d’où provenait cette énergie qui avait fait surface hier et avait du mal à croire que cela pouvait venir d'elle mais c’était sa mission de s’occuper de toute personne pouvant être une gêne au calme de Gensokyo. Il fallait donc qu’elle le confirme. Elle l’interpela, ce qui la surprit un peu.
« Est-ce toi qui as fait tout ça ? Je veux dire, as-tu utilisé un sort pour faire brûler cet endroit ? »
"Non" était ce qu’elle aurait voulu dire, mais comment expliquer la situation ? Il aurait fallu parler d’Elena, ce qu'elle ne voulait pas : c’était son fardeau et personne d’autre ne devait le savoir. Et de toute façon elle, Akane, était en partie coupable de tout cela.
« - Oui, je l’ai fait grâce à un sort.
- Si jeune et si dangereuse. As-tu perdu le contrôle ou quelque chose du genre ?
- On peut dire ça comme ça … »
Akane était gênée. Elle baissait les yeux à chaque fois que Reimu essayait de lui parler de ses pouvoirs et faisait tout pour éviter le sujet. Reimu tentait de comprendre ce qu’il se passait. Finalement, elle arrêta puis dit :
« Viens au temple demain. Évite d’utiliser tes sorts jusqu’à demain et prépare-toi à me combattre. Je fais tout cela pour éviter que ton pouvoir ne "dégénère" encore. Donc, il faut que je vois si tu es vraiment aussi dangereuse que ce que la situation ne le montre. Et si tu ne viens pas, je viendrais moi-même te chercher »
Demain, Akane allait devoir réutiliser la magie. Elle savait que c’était pour le bien de tous mais elle craignait le pire. Elle craignait que cette situation ne recommence et que cette prêtresse rouge blanche ne finisse dans le même état qu’Eliot. Cependant elle allait y aller, pour le bien de tous. Et si jamais la situation dégénérait, elle ferait tout pour l’empêcher de revenir. Le lendemain matin, elle retrouva la prêtresse qui lui expliqua qu'elle voulait la forcer à utiliser les Spell Cards, le moyen de duel entre les habitants "dangereux" de Gensokyo. Cependant, elle avait encore un doute sur la dangerosité d’Akane. Elles se déplacèrent vers la plaine.
« Je te préviens, c’est un duel. Ne te ménage pas et essaye de me vaincre. Je verrais ensuite si tu as besoin de Spell Cards ou non. Interdiction d’utiliser des attaques physiques, utilise seulement ta magie. J’utiliserai mes propres Spell Cards pour que tu vois de quoi je parle et pour te jauger. En garde ! »
Le combat faisait rage au centre de la plaine. Cinq, dix, quinze minutes passèrent et Akane était déjà à bout de souffle. Malgré l'état d'Akane, Reimu continuait d’attaquer : elle voulait la pousser à l’extrême limite. Akane continua à riposter, encore et encore puis finalement elle senti Elena arriver.
« - Stop ! Si l’on continue … !
- Si l’on continue ? Que va-t-il se passer ? »
Reimu continua à l’attaquer comme si de rien n’était.
« - Pour ton bien, arrête ! Je ne veux pas te faire de mal ! Si tu continues, je ne pourrai plus rien maitriser.
- C’est justement ça que j’aimerai voir.
- Non ! J’ai déjà … tué quelqu’un, un ami précieux, à cause de ça ! Je ne veux pas que ça recommence ! »
Malgré ce qu’elle dit, elle ne s’arrêta toujours pas et Elena commença à influencer la jeune femme, ses sorts, sa mentalité. Mais elle restait maitresse d'elle-même et malgré qu’elle ne veuille pas utiliser l’influence d’Elena, elle allait l’utiliser pour la repousser et la forcer à arrêter quitte à s’en faire souffrir plutôt que de faire souffrir les autres. Ses sorts devinrent dangereux, vraiment dangereux, que ce soit pour elle ou pour Reimu. Les flammes noires ne laissaient aucun répit, essayant de repousser la prêtresse à chaque vague de flammes. Reimu ne comprenait pas vraiment la situation mais elle savait que cela cachait anguille sous roche. Et elle continua. Même si elle savait que c’était dangereux autant pour Akane que pour elle, elle pouvait toujours maîtriser la situation. Elle la força un peu plus vers sa limite jusqu’au moment où Akane s’immobilisa complétement. Elena venait de prendre le contrôle de son corps, comme la dernière fois.
Au début, Reimu s’inquiéta du manque de réaction de la jeune femme. Elle s’approcha, de peur que son cœur ai lâché ou quelque chose du genre mais elle fit très vite un pas en arrière en sentant l’aura magique de la demi-démone.
« - Jeune fille, vous n’auriez pas dû aller jusque-là. Savez-vous au moins ce que vous avez fait ? Vous m’avez fait avancer un pas de plus vers le chemin qui me permettra de contrôler son corps. J’espère que vous êtes prête. Je vais vous remercier comme il se doit.
- C’était donc ça. Toutes mes félicitations, jeune fille, tu as le droit de posséder tes propres Spell Cards. Maintenant occupons-nous de cette intrus. »
La scène qui s’en suivit fut tellement violente que je n’en parlerais pas. Plus sérieusement, Elena fut rapidement vaincue et tout rentra dans l’ordre. Le soir même, Akane se réveilla au temple, couverte de bandages de la tête aux pieds.
« - Akane ! Qui est cette fille ! Comment peut-elle être aussi puissante ?!
- Doucement Elena, qu’est ce qui s’est passé ?
- Je n’ai rien pu faire ! Elle ne m’a pas laissé un instant de répit ! Je me suis fait massacrer ! »
Akane explosa de rire, la faisant souffrir un peu dû aux blessures de ce matin et attirant l’attention de Reimu. Elle avait eu peur pour rien.
« - Alors comme ça, vous avez massacré Elena ? Hahaha, on dirait que j’ai eu peur pour rien !
- Contente de voir que tu es encore parmi nous. Je pense que l’idée de sortir de ton corps ne lui viendra plus à l’esprit à présent car elle sait que si elle essaye, je me ferais un plaisir de lui botter les fesses. En attendant, j’aimerai te poser certaines questions : pour quelles raisons avoir appris la magie et pourquoi comptes-tu l’utiliser dans le futur ? Après, nous passerons à la création des Spell Cards. »
Elle n’avait effectivement pas pensé à cela depuis des années. Elle réfléchit puis elle trouva finalement une réponse à cette dernière question :
« A la base, j’avais appris la magie pour moi-même, pour mon propre plaisir. Je ne voyais aucun danger dans la magie car je n’étais encore qu’une gamine et surtout je ne voyais qu’un jeu, un immense jeu avec de nombreuses options possibles : voilà ce qu’est la magie pour moi. Alors je ne vais donner qu’une réponse pour ces deux questions : faire apparaître un arc-en-ciel ! »
Toutes deux rigolèrent de bon cœur. Une partie de son fardeau s’était envolé. Elena était toujours là mais le système de Spell Cards allait éviter tout débordement. Et puis si jamais elle essayait de reprendre le contrôle d’Akane, elle savait à quoi s’attendre ! Tout était rentré dans l’ordre.
La Drôle de Magicienne venait de renaître de sa tourmente. Puis un an passa …
« - Et c’est à peu près tout ce qu’il y a à savoir.
- Donc maintenant, tu n’as plus de problèmes avec elle ?
- Plus vraiment, juste deux trois bricoles sans grandes conséquences, ne t'inquiète pas, Patchouli.
- Au fait, ou habites-tu maintenant ? Tu es revenu au village humain ?
- Non Alice, j’ai refait le décor de la bibliothèque et je l’ai arrangé : c’est là-bas que j’habite maintenant.
- Je pourrais venir de temps en temps ? J’aimerai récupérer quelques livres. J’aimerai bien voir tes Spell Cards aussi.
- Heureusement, tu ne pourras pas les lui voler, Marisa. »
C’est tout ce qu’il y a à savoir de la jeune magicienne. Si vous la cherchez, elle sera surement en train de se balader dans tout Gensokyo, partageant ses créations à quiconque le voudrait. Peut-être qu’une de ses prochaines aventures vaudra la peine d’être racontée ?
Dernière édition par MangaManiaK le Jeu 11 Juil 2013, 1:20 am, édité 16 fois
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Une histoire de destin :
Un autre destin
- Chapitre 1 :
« Ça ne se passera pas comme ça ! Je refuse ! Ça ne peut pas se passer comme ça ! Je ne laisserai personne s’en tirer ainsi ! Pas tant que je serai vivante ! »
Reimu se réveilla en sursaut, visiblement affolée par ce qu’elle avait vu. Trop clair et précis pour être un rêve. Ce qu’elle avait vu, elle n’en était pas sûre. Elle savait que c’était une magicienne, sa tenue ressemblait beaucoup à celle de Marisa, même si quelque détails différaient et son visage ne lui était pas apparu mais elle savait qu’elle se trouvait dans une forêt. De plus, cette voix était proche des larmes. Était-ce vraiment Marisa ? Marisa avait-elle eu un problème au point de la faire pleurer ? Elle voulait le confirmer, autant par crainte, crainte de ces paroles, que par inquiétude pour son amie. Si c’était Marisa, alors quelque chose de grave était en train de se produire car jamais elle ne l’aurai vu dans cet état. Sinon, qui était-ce ? Une magicienne inconnue ? Tout ce qu’elle devait faire maintenant c’était enquêter sur cette vision. La première destination était, évidemment, la maison de Marisa. Si elle n’était pas là, elle devrait aller chez Alice demander quelques informations. Et si jamais Alice ne pouvait pas l’aider … alors la tâche risquerait d’être longue : retrouver une magicienne aussi curieuse dans Gensokyo est pire que de chercher une aiguille dans une botte de foin. Bien pire.
Une fois sur place, les choses tournèrent comme elle le craignait : Marisa partie et Alice qui ne savait rien. Bref, ça allait être une longue journée. Elle fouilla toute la forêt magique, demanda des informations à Rinnosuke, qui lui avait dit qu’elle était passé chez lui, se dirigea ensuite vers le village humain, Keine l’avait vu partir vers la montagne Youkai. En chemin elle rencontra Aya qui confirma ses dires et elle rencontra les membres du Sanctuaire Moriya qui l’avait effectivement reçu parmi eux.
« - Comment était-elle ? Avait-elle l’air bizarre ? Ou bien triste ? Au fait que faisait-elle ici ?
- Non, toujours la même Marisa. Elle est venue poser quelques questions à Kanako et Suwako par rapport aux dieux en général. Rien de bien important.
- Merci beaucoup. »
Donc Marisa n’était donc pas la personne de son rêve. Cela leva un poids des épaules de Reimu. Il fallait donc maintenant trouver une magicienne qui ressemblait à Marisa, dans une forêt … et Gensokyo possède beaucoup de forêts. Mais avant de commencer la recherche, il fallait se remplir l’estomac.
« - Yo, daze.
- Alors tu es la toi ? Tu sais que je te cherche depuis ce matin ?
- Haha ! Besoin d’un service ?
- Effectivement oui. »
Elle lui raconta tout par rapport à son rêve et lui demanda de l’aider à trouver cette personne.
« - Donc nous cherchons une magicienne avec une tenue similaire à la mienne, de visage inconnu, vivant dans une forêt et dans un état de tristesse absolu.
- Je ne dirais pas absolu, mais elle avait l’air assez désespérée. Ce qui me dérange, c’est le ‘Je ne laisserai personne s’en tirer ainsi’.
- Ok, je vais mettre Alice sur le coup aussi, peut-être qu’Aya pourra nous aider aussi, sa vitesse "légendaire" va nous être utile.
- Ne dis pas un mot de ma vision à Aya.
- Message reçu. »
Les recherches commencèrent l’après-midi. Toutes les forêts de Gensokyo ont étés passées en revue à commencer par la forêt magique. Absolument personne. Pas même une âme. Ce n’était donc qu’un rêve ? Elle n’y croyait pas, elle avait vu bien des rêves mais jamais comme celui-ci. Marisa lui avait dit de laisser passer, que ce n’était qu’un rêve éveillé, un rêve extrêmement clair, rien de plus. Reimu suivit son conseil. Mais ce rêve revint. Et que ce rêve revienne non pas deux fois mais une dizaine de fois au cours du même mois n’annonçait absolument rien de bon : ca ne pouvait pas être un rêve. Le plus effrayant n’était pas sa récurrence mais son contenu : toujours la même fille dont elle avait fini par connaitre le nom : Felicia, toujours la même voix triste, parlant de magie, de vengeance envers quelqu’un ou quelque chose, ce n’était pas très précis. Cependant ce soir-là, la chose dont elle parlait était la mort. Ce qu’elle souhaitait c’était la mort d’absolument toute personne dans ce monde ! Ces rêves étaient en train de la rendre folle, alors elle se mit en tête de fouiller absolument tout Gensokyo, tous les jours, autant pour son sommeil que pour la sécurité de Gensokyo. Les questions arriveraient après ...
- Chapitre 2 :
Une semaine. L’une des plus longues de sa vie. Durant cette semaine elle avait retournée tout Gensokyo et toujours aucune trace de Felicia. Elle avait fouillé toutes les forêts, tous les petits recoins de Gensokyo, même dans les Souterrains. Elle avait même dérangé Yukari pour obtenir un peu d’aide. Mais rien, c’est comme si elle n’existait pas. Elle abdiqua pour la recherche mais ne laisserait pas cette affaire passer, elle était sûre de son existence, il n’y avait aucun doute la dessus et elle restait toujours un danger de grande ampleur. Cependant, il n’y avait eu aucun problème concernant de soi-disant agressions ou attaque envers qui que ce soit et c’est ce qui commençait à la faire douter. Si elle en voulait au monde entier, pourquoi n’a-t-elle rien fait pour le moment ? Préparerait-elle un gros coup ? De la part d’une magicienne, ça ne l’étonnerait pas. D’ailleurs, elle avait quelqu’un qui pourrait l’aider sur le sujet.
« - Si je voulais me débarrasser d’un grand nombre de personnes ? Pourquoi est-ce que je ferai ça, daze ?
- Juste répond à ma question, s’il te plait.
- Je dirais que je ferai un très gros sort, ou quelque chose qui puisse me permettre de me débarrasser de tout le monde en même temps. »
Cela expliquerait pourquoi rien ne s’était passé durant cette semaine. Elle préparait quelque chose. Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre. Une semaine de plus passa et les rêves n’était plus aussi présent. Il y en avait moins et surtout, Felicia avait l’air … bizarre. Plus calme que d’habitude mais elle avait l’air d’être "prête". Prête à lancer son "gros coup". Finalement, un soir de pleine lune, elle remarqua une étrange lueur au milieu d’une immense plaine proche de la colline où elle habite. Elle s’en approcha et remarqua que ce n’était qu’une simple torche. Mais la couleur de la flamme n’était pas normale. Magique, pensa-t-elle. Elle s’en alla chercher Marisa. Une fois de retour à la torche :
« - Alors qu’est-ce que tu en penses ?
- Yawwnn. Une flamme magique.
- Ca, je m’en doutais un peu. Tu peux en apprendre davantage par rapport à cette flamme ?
- Laisse-moi un instant, il faut que je fouille ma mémoire. J’ai déjà vu cette flamme dans un livre … »
Marisa se mit à fouiller dans sa mémoire puis deux minutes plus tard, elle s’envola vers le ciel.
« - Reimu ! Prend la torche et suis moi au sol, faut que je vérifie ça !
- Tu as une idée ?
- Si c’est ce que je pense, on a trouvé ton "gros coup" … »
Il n’en fallu pas plus à Reimu. Elle suivit les instructions de Marisa à la lettre pour venir enfin à la conclusion suivante : le sol de la plaine avait été recouvert par un immense cercle magique dont la torche était le centre. Et d’après Marisa, le but de ce cercle est …
« Brûler … Juste brûler … Tout ce qui se trouve au centre et autour de ce cercle. »
Il ne restait maintenant plus qu’à trouver la créatrice de ce cercle : Felicia. Mais cela ne fut pas aussi long qu’elle ne le pensait. La magicienne inconnue fit son apparition, attirée par le mouvement de la torche qu’elle avait soigneusement posée ici. Et elle ne s’attendait pas à voir une prêtresse et surtout une autre magicienne ici. La rencontre fut choquante, pour les deux côtés.
« - Felicia !
- Attend, tu es sérieuse ? Ça va trop vite là. »
Felicia était sombre, elle avait l’air déprimée et épuisée, accentué par les grands cernes sous ses yeux et par sa minceur, elle était presque maigre. Pour sa tenue, elle avait effectivement une tenue similaire à celle de Marisa mais tout était en piteux état, déchiré par-ci par-là, comme si elle ne prenait plus soin d’elle. Son chapeau était plus petit mais restait toujours le symbole d’un magicien. Elle n’avait pas du tout l’allure d’un futur meurtrier.
« - Alors comme ça, quelqu’un a trouvé mon cercle …
- J’ai envie de dire, pas étonnant au vu de comment tu as placé la torche.
- Tais-toi. Je ne veux entendre personne. Tout le monde doit mourir.
- Pourquoi est-ce que tu fais ça ? Qu’est ce qui te fait haïr le monde à ce point ? Que t’ai-je fait ? Qu’avons-nous fait ? »
Felicia se mordit la lèvre, jusqu’à en saigner et cacha son visage avec son chapeau. Elle se mit à chuchoter quelque chose, inaudible aux oreilles des héroïnes. « Je ne peux plus faire marche arrière, maintenant ». Reimu bien décidé à connaitre le fin mot de l’histoire, réitéra sa question puis la seule chose que fit Felicia fut de placer rapidement ses mains au sol, lançant le sort lié au cercle. Evidemment, Reimu et Marisa réagirent comme elle le pouvait mais le feu lâché par le cercle les empêchait de s’approcher d’elle. Le cercle n’était pas encore complétement activé et il fallait faire quelque chose.
« - Comment on arrête ça ?! Marisa !
- Soit on détruit le cercle, ce qui me parait impossible. Soit on met une fessée à la créatrice du cercle.
- Et comment on s’approche d’elle avec ces flammes ?
- Tu as déjà vu des flammes arrêter un Master Spark ?
- Ne la tue pas ! »
Tandis qu’elles parlaient, Felicia était en train de les attaquer avec les flammes précédemment crées, brisant toute concentration. Reimu se décida alors à faire l’appât et la gardienne de Marisa tandis qu’elle se concentrait sur le sort, attaquant Felicia qui se défendait avec les flammes du cercle. Elle se défendait tant bien que mal et une amulette finit par passer et toucha Felicia. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, le sort s’arrêta. Juste une amulette ? Impossible. Felicia était toujours debout. Elle ne disait rien. Ne faisais rien. Reimu s’approcha avec prudence tandis que Marisa gardait quelques sorts en réserve, au cas où … Puis finalement, Felicia s’écroula, complétement épuisée et crachant du sang. Dans les bras de Reimu, elle murmura :
« Quelqu’un … j’ai peur … ».
- Chapitre 3 :
Le lendemain matin, au temple Hakurei, Reimu qui s’était endormie aux côtés de Felicia, se réveilla. La faiseuse de troubles toujours endormie, elle n’avait pas bougée. Reimu alla préparer de quoi déjeuner pour elles. Quand elle revint, Felicia était réveillée.
« - Bien dormi ?
- J’ai … raté, n’est-ce pas ?
- Oui. Maintenant repose toi et mange, on parlera de ca plus tard.
- Je n’ai plus de temps.
- Qu’est-ce que tu veux dire ?
- C’est la fin, alors ? C’est comme ça que je vais finir ?
- Comme ça quoi ? Expliques toi !
- Alors c’est comme ça que je vais mourir. »
Felicia fondit en larmes tandis que Reimu essayait de comprendre. Elle essayait de détruire Gensokyo alors qu’elle allait mourir ?
« Pourquoi ? Pourquoi avoir fait le choix ce choix de tout détruire ? »
Felicia se fit violence. Elle fit ce qu’elle n’aurait pas pu il y a plusieurs années. Elle avait toujours été une solitaire, refusant toute présence, quelle qu’elle soit. Mais aujourd’hui elle avoua son plus grand tourment à une parfaite inconnue :
« - Je … Je ne voulais pas mourir seule ! Je ne voulais pas que tout le monde vive tandis que je disparaissais dans un coin ! Je voulais vivre !
- Alors tu as choisis de tout faire disparaitre. Avec toi … »
Felicia acquiesça puis se cacha au fond de son lit. Elle ne voulait plus rien savoir, elle voulait juste disparaitre maintenant. Même si elle avait toujours aussi peur de sa fin.
« - On peut te soigner ! Je connais de nombreuses personnes qui en seraient capables !
- Non. J’ai cherché, j’ai cherché mais je n’ai rien trouvé ! Et maintenant, il est trop tard, je ne survivrai … qu’un jour ou deux de plus. »
Cela ne fit qu’accentuer le désespoir de Felicia qui ne pouvait absolument rien faire maintenant. Elle ne pouvait plus rien faire à part attendre. Attendre sa fin. Cruel destin. Reimu rejoignit Felicia dans le lit pour essayer de la calmer. Elle non plus ne pouvait plus rien faire. Il ne restait que trop peu de temps.
« - Tu sais, tout le monde à cette même peur. Moi y compris. La peur de finir seule sa vie, il n’y a rien de pire. Il n’y a pas à avoir honte de quoi que ce soit. Je vais donc te proposer de vivre. Vivre le temps qu’il te reste avec moi et toutes les personnes que je connais. Ce soir, aura lieu une grande fête. Allons-nous amuser ensemble, d’accord ?
- D - d’accord. »
Felicia calmée, elles pouvaient maintenant procéder aux préparations. La journée passa sans incidents. Elle allait pouvoir profiter pleinement de cette soirée. Même si c’était Reimu. Même si c’était une parfaite inconnue. Elle n’était plus seule. Même si elle avait peur des gens, elle se disait qu’il valait mieux être avec elle et vivre, que seule et attendre un destin inévitable. Le reste viendra par lui-même et elle s’en fichait de savoir quand. Et le soir arriva. La fête se passait près du village humain. Les deux jeunes filles étaient en yukata : rouge pour Reimu, orange pour Félicia. On pouvait y trouver les habituelles fées, Mystia et son stand, Yuyuko et Youmu, les membres de la SDM, quelques personnes des Souterrains, même la famille Yakumo était venue. Felicia ne pouvait pas renier sa peur des gens et se cachait derrière Reimu tandis qu’elles se déplaçaient au travers de la foule. Elles retrouvèrent Marisa, jouèrent, mangèrent, discutèrent, rirent. Elle découvrit différentes personnes, différentes personnalités. Elle ne pensait même plus à son destin. Tout ce qu’elle faisait, c’était vivre. La soirée fût clôturée par les habituels feux d’artifices. Aux yeux de Felicia, cette soirée avait été magique. Plus tard, au temple Hakurei, les deux jeunes filles partirent se coucher, ensemble dans la même chambre. Felicia était en train de pleurer, encore une fois.
« Ne t’inquiètes pas. J’ai peur. Oui j’ai vraiment très peur. Peur de ne pas me réveiller. Mais je ne suis plus seule, n’est-ce pas ? »
Elles s’endormirent côtes à côtes, main dans la main. Je ne suis plus seule ! Je suis vivante ! Je suis heureuse. Elle n’était plus terrorisée. Elle pouvait maintenant dormir en paix, se reposer et oublier son tourment.
Cependant, le lendemain … seule Reimu se réveillera.
Un autre destin
- Amour:
Dans ce monde aussi étrange que fascinant, Gensokyo accueillerait bientôt une nouvelle âme. Mais qui aurait pu croire qu’une telle histoire aurait pu arriver ? Qui aurait pu croire qu’un tel destin aussi tordu attendait ce garçon ? Je vais vous compter aujourd’hui l’histoire d’un jeune homme qui n’existe pas encore et qui, pourtant, a réussit à sauver de nombreuses vies.
" Aller… c’est reparti. "
Le jeune garçon était seul dans le noir, ce qu’il ne connaissait que trop bien. Ce n’est pas qu’il avait passé sa vie enfermé, non, non. Il n’y a qu’un seul endroit qui possédait une telle obscurité dans tout Gensokyo. Il n’aimait pas le fait d’avoir atterrit ici, même s’il n’y pouvait rien, et décida de se hâter pour éviter de passer un mauvais quart d’heure. Scrutant les alentours, cherchant l’indice qui pourrait le guider dans le noir quasi-complet de cette pièce : un simple nombre, utilisé par une certaine personne pour pouvoir se repérer dans cet immense amalgame de papier.
" Étagère numéro 57. Je tourne à droite, j’avance jusqu’au mur puis 50 mètres sur la gauche … "
Il n’eut aucune difficulté à sortir de ce dédale ténébreux, cependant, il faisait jour. Cela signifiait que sortir du manoir serait plus dur que prévu, surtout s’il ne voulait pas se faire remarquer. Pendant que la maitresse dormait, les fées travaillaient et donc le chemin était bloqué. Cependant, il savait ce qu'il devait faire. Attendre … Même s’il n’était pas en danger, moins les gens savaient qu’il était là, mieux ce serait.
Quatre heures passèrent et une cloche sonna, annonçant un événement journalier. Le garçon prit tout son temps et attendit que les fées sortent du couloir pour pouvoir avancer. Doucement … doucement, il se rapprochait de la sortie tandis que les fées saluaient le vampire qui venait de se réveiller. Ce n’était pas le moment de se faire remarquer. Un petit quart d’heure passa avant qu’il puisse enfin sortir sain et sauf du manoir. Le jardin était le dernier obstacle. Rien pour se cacher, aucun chemin pour éviter d’éventuels gardiens : l’endroit le plus dangereux. Mais il ne fit rien et attendit encore une fois, devant la porte qu’il venait de franchir, comme si l’attente était la seule réponse a toutes les questions. Il faisait sombre mais le soleil n’était pas encore totalement couché. Tandis qu’il profitait de la vue, de petits bruits se firent entendre au dessus de lui. Une, deux, trois minutes et il avança comme si de rien n‘était, franchit le portail, passa à côté de la gardienne endormie et s’en alla.
" J’espère que j’y arriverai cette fois-ci … je ne dois pas refaire les mêmes erreurs. "
Une heure plus tard, la nuit venait de tomber.
" Bonjour Marisa. Alors cette expérience avec Alice ?
- Salut Reimu ! Elle a encore échouée mais voyons le bon côté de la chose : grâce à cet échec, on va avoir une nouvelle magicienne dans les années à venir !
- Haaa ? Et qui donc ?
- Une jeune fille du village des humains qui était venue fouiner près de chez Alice. Je crois que je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi innocent qu’elle. Je pense qu’elle n’aura rien à craindre dans le futur.
- Espérons-le. Sinon, je voulais te de- "
A ce moment, un homme blessé apparut au niveau des marches. A la vue des deux jeunes filles, il s’effondra, tandis elles s’empressèrent de l’aider. Il fut soigné, alité et se réveilla le lendemain matin. Cet homme disait avoir perdu la mémoire mais il se souvenait encore de son nom. Tandis que Marisa était partie chercher quelque chose au village, Reimu discutait avec lui.
" Je m’appelle … Yasuo … je crois.
- Yasuo ? D’accord. Vous souvenez-vous d’autre chose ? Ce que vous faisiez hier soir ou qui avez vous vu ?
- Désolé, rien ne me reviens … attendez, si. Je crois que je me suis fait attaquer par quelque chose hier soir. Je ne sais plus quoi … mais je suis vivant et c’est tout ce qui compte.
- Il va falloir que j’aille voir ça alors … pas d’autres souvenirs ?
- Je ne me rappelle rien d’autre sur hier soir, désolé …
- Pas de soucis, reposez vous et votre mémoire devrait revenir d’ici peu.
- Si cela ne vous dérange pas, puis-je vous poser une question ?
- Je vous en prie, de quoi s’agit-il ?
- Votre amie, est-elle Marisa, la magicienne ?
- Oui, c’est exact. Quelque chose à lui demander ?
- Oui, une faveur … "
Quelques temps plus tard, Marisa arriva. Reimu plaça Yasuo sous sa surveillance et partit vérifier les alentours du temple.
" Excusez-moi, auriez-vous un instant ?
- Oui ?
- J’ai une faveur à vous demander : pourriez-vous m’enseigner la magie ? Pas tout, mais juste de quoi me défendre et défendre les autres.
- Hum … ça risque d’être un peu dur au vu de votre âge. La plupart des magiciens commencent très tôt, dans les dix premières années de leur vie. Vous devez avoir une vingtaine d’années non ? Je ne dis pas que c’est impossible, mais la magie est bien plus simple à comprendre et apprendre lorsqu’on est jeune.
- Ce n’est pas grave, la difficulté n’est pas un problème pour moi. Et au cas où vous me demandiez, je souhaite cela pour aider les gens de mon village. Il n’y a pas eu d’attaques sur le village depuis bien longtemps mais on n’est jamais trop prudent. Et au moins je pourrais servir à quelque chose. J’ai toujours eu un physique fragile mais je suis plutôt fier de ma capacité de réflexion et ma mémoire.
- D’accord. Je ne pourrais rien vous promettre car je suis pas mal occupé par mes recherches … mais je pourrais vous apprendre deux trois trucs plutôt utiles quand je passerais ici.
- Merci beaucoup. "
Plusieurs jours passèrent et ses capacités magiques stupéfièrent Marisa. Au fur et à mesure que sa mémoire revenait, il se souvenait de son passé et de l’origine de ses facilitées magiques. Sa mère était elle-même magicienne mais il ne l'avait jamais connu. Elle avait abandonnée les siens pour un monde meilleur, peu de temps après sa naissance. Enfin c’est ce qu’on lui avait dit. Il fut alors élevé par différentes personnes, toutes amies de sa mère et bien sûr, des magiciennes. Il n’avait jamais appris la magie car on refusait de lui apprendre et on ne lui avait jamais dit pourquoi. Il se disait que cela était pour le protéger, que sa mère était partie à cause de la magie. Mais jamais il n’avait eu de confirmation et cela le rendait heureux de savoir que sa mère avait laissé un agréable cadeau malgré sa disparition. Et il se rendit compte qu’il avait un goût pour la magie, qu’il voulait en savoir plus.
" Ton talent est vraiment impressionnant. Dommage que tu ne souhaite pas aller plus loin dans ce domaine …
- Justement, je crois que je vais suivre cette voie. J’aime vraiment la magie. Elle nous simplifie la vie et nous permet de faire des choses qu’aucun humain normal ne pourrait faire. J’aimerai vraiment pouvoir faire plus de choses avec.
- Parfait ! Alors tu va nous aider !
- Nous ?
- Moi et mon amie : Alice. Il s’agit d’une magicienne, comme moi. Elle est un peu plus introvertie mais elle connait beaucoup de choses. On est sur un projet et une tête pensante de plus ne sera que bon. Je ne suis pas sûr qu’elle t’accepte sur le coup, mais le temps fera les choses, héhé.
- D’accord. "
A ce moment, un mot lui vint à l’esprit : enfin. Il ne lui restait plus qu’à travailler et en apprendre encore plus sur la magie. Il avait trouvé ce qu’il recherchait. Ses années à observer les multiples personnes qui l’ont élevé n’aura pas servit à rien. Le lendemain, il arriva chez Alice, accompagné de Marisa. Comme prévu, Alice ne l’accepta qu’à moitié mais, étonnement, ne refusait pas la proposition de Marisa. Un événement rare comme le disait Marisa, presque miraculeux. Alice n’appréciant pas les humains, il était presque impensable qu’elle les laisse s’approcher de chez elle, à l’exception de Marisa avec qui elle partageait des points communs : peut-être que c’est ça, se disait Marisa, peut-être que c’est juste parce qu’il était magicien et que c’est moi qui lui ai présenté. Mis à part ce début estomaquant pour la magicienne de la lumière, la journée se passa bien et elle admit que ses talents en matière de magie étaient peu communs. Il s’intégra au groupe assez facilement et le projet avança, ainsi que ses connaissances. Tout était pour le mieux. Cependant, ce bonheur avait un goût très amer.
3 mois passèrent ~ Quelque part dans la Forêt Magique :
" Hey, hey ! Yasuo !
- Oui Marisa ?
- Tu sais que ta présence a fait du bien à Alice ?
- Ha ? Comment ça ?
- Je remarque qu’elle sort de plus en plus de chez elle et surtout, elle rencontre de plus en plus d’humains. Evidemment au début je n’y ai pas cru, jusqu’à ce que je la vois dans un salon de thé du village.
- N’est-elle pas censée les déprécier ?
- Justement, c’est grâce à toi, enfin je pense. Franchement, ça me fais plaisir de la voir sortir un peu. J’ai même entendu dire qu’elle rencontrait un homme en particulier, ce que je trouve étrange. Si elle s’attache à lui, j’espère qu’elle aura bien réfléchi avant … En tous cas, merci.
- Il … n’y a pas de quoi. Même si je n’ai pas fait grand-chose.
- Haha. En tous cas, j’espère que tout se passera bien. La connaissant, il risque de passer un mauvais quart d’heure s’il fait la moindre faute héhé. De toute façon, ce ne sont pas mes affaires, je ne peux que prier pour son succès. "
C’était la nouvelle la plus abasourdissante jamais que Gensokyo aurait entendue. Alice, une youkai qui ne supporte pas la présence humaine qui va rencontrer des humains. C’était le monde à l’envers. Mais pour une certaine personne, ce n’était pas étonnant mais plutôt dangereux. Cette personne savait que quelque chose risquait de se passer et que tout cela finirait mal … à moins qu’elle n’agisse. C’est justement ce qu’elle pensait faire.
Le soir même ~ dans la maison de Marisa :
Une note attendait Marisa dans le seul coin de sa maison qui n’était pas en pagaille, un coin réservé pour la lecture d’ailleurs. Voici les mots de ce message :
" Marisa. Tu ne me connais pas mais je te connais, je vous connais toutes. Je porte ce message en espérant que tu en tiennes compte. Je sais que cela risque d’être difficile de me faire confiance mais voici la situation :
Je crois que tu connais la situation d’Alice, si ce n’est pas le cas, elle rencontre en ce moment un humain, plus exactement un homme. Il se trouve que leur relation avance bien mais l’homme en question n’est pas honnête. Il ne fait cela que pour s’amuser, contrairement à elle qui possède de vrais sentiments. Il se peut que dans les jours à venir, Alice le découvre d’une manière ou d’une autre. A ce moment, je pense que tu connais déjà la réaction qu’elle va avoir. Normalement, tu devrais le savoir assez facilement : si, lors d’une journée où vous devriez vous retrouver, tu ne vois personne, alors fonce vers le village humain. Je pense que le reste se fera tout seul. Et si jamais les choses se passent mal, alors j’interviendrais. Je te souhaite bonne chance.
Une amie. "
Cela ne faisait que confirmer les craintes de Marisa. Elle se décida de questionner Alice au sujet de leur « relation » même si cela la rebutait un peu. Elle était son amie et entrer dans sa vie privée lui déplaisait au plus haut point mais c’était pour elle qu’elle le faisait. Elle ne savait pas qui était cette personne qui lui avait envoyé cette lettre mais elle lui devait quelque chose.
Le lendemain ~ Chez Alice :
" Alice, tu aurais cinq minutes ?
- Qu’y a-t-il, Yasuo ?
- Je voulais savoir comment ça se passe avec ‘’lui’’ ?
- Cela ne te concerne pas mais tout va bien.
- Je – je vois, désolé.
- Pas de soucis. De toute façon, vous l’auriez su à un moment ou un autre. Et au cas où tu te pose la question : il sait que je suis une youkai et il n’est pas dérangé. On en a discuté et il comprend la situation et ce qui risque de se passer dans le futur.
- D’accord. Une dernière question : il ne serait pas plus grand que moi, cheveux bruns, avec une petite cicatrice sur la joue ?
- Oui, c’est bien lui. Vous vous connaissez ?
- Haa … je vois. Alors c’est lui qui a … Ce n’est rien, oublie.
- A quoi penses-tu ?
- Rien d’important.
- Je ne crois pas : dis-le.
- …
- Je ne le répéterais pas. Dis-le.
- Tu ne vas pas aimer. Je vais te le dire car tu me le demande, j’espère que tu ne le regretteras pas. L’homme que tu fréquente voit une autre femme dans le village humain. Et il est assez proche d’elle.
- Pardon ?! Qu’est ce que tu racontes ?!
- La vérité. J’ai réussi à discuter avec lui et il se trouve qu’il voit une autre femme. Une humaine. Il s’agit d’une des serveuses du salon de thé que tu fréquentes, la femme avec des yeux dichromatiques. "
Cela mit le feu aux poudres. Alice ne réfléchit même pas et fonça droit vers le village humain à pleine vitesse, toutes les poupées prêtent à faire payer l’homme qui lui avait redonné espoir, l’espoir d’une vie à deux et qui avait tout brisé. Puis ensuite elle s’occuperait d’elle. Tandis qu’Alice chargeait frénétiquement vers sa proie, Yasuo tentait de la suivre. Il savait que cela se passerait comme ça mais il se rendit compte qu’il avait oublié un détail : qui allait-elle attaquer en premier ? Lui ou elle ? Il avait tout prévu mais pas ça. Il avait encore fait une erreur. Lui aussi se hâta vers le village en espérant pouvoir trouver Alice avant qu’elle ne fasse quoi que ce soit. Tandis qu’ils se déplaçaient vers le village, Marisa arriva chez Alice et compris de suite se qu’il se passait. Il ne restait plus qu’à espérer que rien de grave ne se soit passé.
Une fois arrivé au village humain, Yasuo retrouva Alice rapidement : il alla en direction du bruit d’un combat. Une fois arrivé il vit qu’Alice venait de battre Keine, et derrière, l’homme. Avant qu’Alice puisse s’attaquer à sa cible, Yasuo s’interposa, essayant de résonner le bon sens d’Alice. Il ne trouvait pas les bons mots pour lui faire comprendre mais il devait le faire, il devait l’empêcher de prendre ce chemin à tout prix. Il ne put rien faire : Alice ne lui montra aucune pitié et il fini par terre comme les autres, mais encore conscient. « Tout mais pas ça ! Arrête ! » est ce qu’il aurait voulu crier mais il ne pouvait pas. Malgré sa magie, il était incapable de faire quoique ce soit. « Alors, ca recommence … j’ai encore raté … ». Mais Marisa n’était pas du même avis que lui. Elle aussi s’interposa et engagea le combat avec Alice. Yasuo ne pouvait pas bouger à cause de ses blessures tandis que l’autre humain ne pouvait pas bouger à cause de sa peur. Le combat fut violent mais Alice l’emporta, une fois encore. Un destin tragique attendait maintenant l’humain. Cependant, une dernière personne n’était pas du même avis … Une personne dont le visage était dissimulé par la capuche de son manteau venait de faire son apparition.
" Tu es vraiment une idiote, Alice. Quand vas-tu enfin comprendre que les humains ne sont que des imbéciles ?
- Qui es-tu ?!
- Quelqu’un. Cependant, il est temps d’arrêter. Prend le temps de réfléchir à ce qu’il risque de se passer si tu tues cet homme.
- J’ai déjà réfléchi et tu ne m’en empêcheras pas. Qui que tu sois.
- Ha bon ? Tente pour voir. "
Alice répondit avec joie à cette invitation et lança ses poupées sur l’humain effrayé. Il pensait que tout était fini mais l’étrangère détruisit toutes les poupées avant même qu’elles puissent s’approcher de leur cible.
" Qui es-tu ?! Pourquoi fais-tu ça ?!
- Qui je suis ? Cela n’a aucune importance. Maintenant, tu vas arrêter. Je ne le dirais pas deux fois. Je ne fais pas ça pour moi, ni pour lui mais pour toi, grande idiote.
- En quoi cela m’aiderait-il ?
- Je te retourne la question : à quoi cela te servirait de le tuer ? Tu seras vengé mais que feras-tu après ? Tu tueras tous les humains de se village jusqu’à trouver cette fille ? Et ensuite, tu t’attaqueras à tout Gensokyo ? Je vais répondre à cette question : cela ne te servira à rien. Tu ne fais que te faire souffrir, toi et ton entourage. Marisa n’a jamais voulu s’attaquer à toi. Elle te considère comme une amie et ne pense qu’à ton bien. Ta vie risque de devenir plus dure qu’elle ne l’est aujourd’hui. Et je ne crois pas qu’avoir du sang sur les mains te plaise.
- …
- Alors arrête, s’il te plait. "
Alice ne pouvait rien faire : elle était battue. Elle rangea ses poupées et lança un regard noir à l’humain terrifié qui comprit de suite le message. Alice s’enfuit alors vers chez elle et s’enferma complètement. Il ne restait plus que Yasuo, Marisa, Keine et l’étrangère dans le village humain.
" Alice doit être en train de pleurer … pauvre d’elle. Je crois qu’elle est tombée sur le mauvais humain de ce village. Tu as failli rater encore une fois, Ariake."
Yasuo était estomaqué. Jamais il n'aurait cru entendre son véritable nom ici, surtout dans ce temps.
" Comment connaissez-vous mon véritable nom ? Qui êtes-vous ? "
L'inconnue se dévoila et il ne pouvait pas en croire ses yeux. Cheveux blancs et courts, visage calme et doux sourire. Même si cela paraissait irréel, il ne pouvait pas ne pas la reconnaitre car …
" Je suis ta mère après tout. Comment pourrais-je t’oublier ? Cela doit te faire bizarre de me voir ici, dans cet état là. Mais c’est terminé, tu peux arrêter les voyages à travers le temps. Tout est terminé à présent. "
Tandis qu’elle parlait, petit à petit, chacune des parcelles de son corps commençaient à disparaître, laissant place à du vide. Elle profitait du peu de temps qui lui restait pour voir une dernière fois le visage de son fils, Ariake, qui comprenait ce qui se passait.
" Je sais que tu l’as remarqué Ariake : je vais bientôt disparaître car j’existe déjà dans ce monde et que ma décision de voyager dans le temps a changé. Mais toi, tu ne crains rien. A force de revenir dans le temps, a force de réessayer encore et encore de l’arrêter, tu as complètement modifié ton propre temps et celui de ton monde. Ariake, vis. Vis et soit heureux, vis et repose-toi, tu en as assez fait pour moi. Je suis vraiment désolé que tu ais dû souffrir à cause de mes erreurs. Je suis vraiment désolé de ne pas avoir été là pour toi, durant toutes ces années. Oublies moi à présent et refais ta vie, ici ou dans un autre temps. "
Et elle disparut, ne laissant place qu’au vide. Ce même vide qu’Ariake avait ressenti pendant des années. Mais aujourd’hui, dans un temps qui n’était pas le sien, tout était terminé. Il ne lui restait plus qu’à s’occuper des personnes qui l’avaient aidé et repartir vers son temps à lui. Mais dans son état actuel, cela risquait d’être dur. A ce moment, Reimu arriva : elle avait été prévenue par un des humains du village. Elle dû s’occuper de tout le monde.
Quelques heures plus tard ~ Au Temple Hakurei :
Tandis que Marisa et Keine dormaient tranquillement, Ariake raconta ce qui s’était passé.
" Alors, tu viens de me dire que tu as voyagé dans le temps pour arrêter Alice, pour empêcher qu’elle ne tue tout le village humain ? Et que tu as réussi grâce à ta mère que tu croyais morte ? C’est une bien étrange histoire que voila. Mais la situation est résolue, donc je n’ai pas à m’en plaindre, même si tu nous as menti.
- Je suis vraiment désolé Reimu. Mais je pensais au départ que si les gens savaient qui j’étais réellement, cela me mettrait en danger.
- Pas de soucis. Que vas-tu faire maintenant alors ? Après tout, tu n’es pas censé exister. Ou du moins, pas encore.
- Je pense que je vais rentrer là où je devrais être. Après ce qu’il s’est passé, je pense que beaucoup de choses ont changées : ma mère encore vivante, le village toujours présent ... Mais j’ai encore quelque chose à faire ici. Il faut que j’aille parler à une dernière personne. Il faut que je m’excuse auprès d’elle aussi. Merci beaucoup pour tout ce que vous avez fait pour moi. Adieu."
Plus tard, devant la maison d’Alice ~
" Alice ! Alice ! S’il te plait laisse-moi entrer !
- …
- Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé. Je ne peux pas imaginer ce que tu ressens. S’il te plait Alice, laisse-moi entrer. Il faut que je te parle."
La porte de la maison grinça doucement tandis qu’elle s’ouvrait. Il suivit la poupée et se retrouva dans une pièce sombre, remplie de poupées en tout genre. C’était la salle des expérimentations d’Alice. Elle était dos à lui, et refusait de se montrer. Sa voix montrait à quel point elle était déprimée. Normal au vu de ce qui s’était produit.
" Pourquoi es-tu là ?
- Pour m’excuser et te dire au revoir. Mon vrai nom est Ariake, je viens du futur et je suis venu dans ce temps pour t’empêcher de détruire le village.
- Heureux d’avoir sauvé tout le monde alors ?
- Oui. Mais ce n’était pas la principale raison pour laquelle je suis venu dans ce temps.
- Ta raison principale ?
- Je suis venu pour sauver ma mère, pour l’empêcher de disparaître, pour l’empêcher de prendre le chemin qu’elle a failli prendre.
- Je vois. Et donc, on se revoit dans combien de temps ? Vingt ans ?
- Une centaine d’années, je suis un demi-youkai.
- Dommage pour toi, tu ne la reverras pas alors.
- C’était mon père qui était humain.
- Attend, tu dis l’avoir sauvée. Il n’y a jamais eu de youkai dans ce village à part Keine : ce serait elle ta mère ?
- Non.
- Là, je ne comprends plus rien … "
Juste avant de disparaitre, juste avant de faire ses adieux pour un futur nouveau, il se rapprocha d’elle et l’enlaça, décidé à lui donner la réponse à son incompréhension :
" Comme tu l’avais si bien dit il y a peu de temps, tu es vraiment une idiote, Maman "
Dernière édition par MangaManiaK le Ven 11 Oct 2013, 10:14 pm, édité 8 fois
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Bon, j'ai pas tout lu, mais je commente quand même, j'éditerai/développerai après avoir fini ma lecture...
Je suis pas allé bien loin, mais le début m'a assez intrigué. Toutefois, il y a un truc qui m'a gêné...
Je relève pas les différentes fautes de conjugaison, orthographes, grammaire et compagnie, même si j'en ai vu quelques unes...
Et tu fais pas mal de répétitions, une relecture au dico des synonymes serait peut-être de bon goût...
Je suis pas allé bien loin, mais le début m'a assez intrigué. Toutefois, il y a un truc qui m'a gêné...
- dans le chapitre 1 d'Akane Kasai :
Souligné : le passage est ambigu, lorsque je l'ai lu, il m'a fallu réfléchir un instant, parce qu'il était pas logique que cela fasse référence à Akane, pourtant j'ai eu l'impression que c'était le cas, alors que c'est logiquement à Alice qu'on fait référence. C'est assez gênant, parce que lorsqu'on lit, on ne devrait pas à avoir à y réfléchir, ça devrait couler de source...Elle dit à ses poupées de se remettre au travail et emmena la jeune fille à l’intérieur, battue et désespérée, espérant que la seconde magicienne puisse l’aider à vaincre ce drôle d’adversaire. Pendant qu’elle se battait avec différents livres, différents liquides et différents casse-têtes, elle, était en pleine collecte d’informations. Elle était en train d’analyser de ses yeux verts et innocents le monde d’un magicien. Des livres, des poupées volantes, des formules et des signes incompréhensibles accrochés partout. Voilà ce qu’elle en voyait. Pas vraiment palpitant au vu du désarroi dans lequel était plongée la magicienne aux poupées, mais cela restait tout de même impressionnant. Elle se sentait bien dans ce lieu qui lui était totalement inconnu. Elle s’amusait avec les poupées quand tout à coup …
En gras : trois pronoms et un groupe nominal servant à désigner des personnages. Le problème, c'est qu'on désigne tour à tour Alice et Akane, si bien qu'on se retrouve embrouillés pour les deux derniers, qui sont, de ce fait, ambigus comme les adjectifs de tout à l'heure. Il y a de meilleurs moyen de renvoyer à des personnages dans de tels cas, en utilisant synonymes et compagnies
- dans l'introduction du chapitre 2 :
- Bon, là on va bien s'amuser... Je vais mettre entre parenthèses, après chaque mot qui fait référence à un personnage, le où les personnages auquel j'ai eu l'impression que tu faisais référence. Quand c'est bon, c'est bleu, quand ça l'est pas, c'est rouge, et quand c'est rouge, ça veut dire qu'il m'a fallu réfléchir un petit moment pour distinguer la tête de la queue...
Non seulement ça, mais le fait est que j'étais un peu perdu au début, tu ne mentionnes pas qu'Akane n'est pas seule, parce que c'est ce que la première phrase m'a laissé penser, et le dialogue, avec quatre personnages, c'est juste le bordel, on a du mal à savoir qui dit quoi, surtout qu'on ne sait même pas qui est là au début ! Il faut que tu précises mieux la situation au départ, que tu dises non seulement ce qui se passe, mais avec qui ça se passe, et éventuellement où, bien que ce dernier point peut parfois être omis, car le lieu n'a pas toujours une incidence sur l'action. Mais si tu fais parler des personnages sans avoir dit qu'ils étaient là, soit ça va foutre le bordel dans ton dialogue, soit c'est que le personnage arrive à l'improviste... ce qui n'est manifestement pas le cas ici.Akane Kasai. C’était vraiment une drôle d’énergumène. Une magicienne qui ne pouvait rester en place, toujours en train de lancer des sorts et de s’amuser d’une façon où d’une autre. Aujourd’hui, elle avait un objectif : trouver un surnom. Elle était …
« - Le Clown Magicien ! (On ne peut pas le savoir d'emblée, mais c'est Marisa qui parle)
- Marisa sérieusement … Je dirais la Magicienne des Flammes vu ton(Elle parle à Marisa où à Akane ? On ne sait plus ) goût pour la magie du feu. Et pourquoi un surnom ?(Patchouli ou Alice, en vérité, c'est pas bien grave)
- Je suis occupé. (Mais qui parle ? On a pas demandé l'avis de Patchy/Alice, enfin de celle qui parlait pas... Et il me semble pas logique d'imputer cette phrase à Akane ou Marisa, pourquoi diraient-elle ça ? Ces trois mots nous posent une seule question : WHY ? Dans quel obscur dessein ont-ils été placés là ? Et d'ailleurs le masculin est out of the place dans une dicussion entre filles.)
- Mais non ! C’est trop simple ! Et je ne suis pas un clown ! Rah … »(Akane qui parle)
Je relève pas les différentes fautes de conjugaison, orthographes, grammaire et compagnie, même si j'en ai vu quelques unes...
Et tu fais pas mal de répétitions, une relecture au dico des synonymes serait peut-être de bon goût...
HairMythe- grrrrr !
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Beuh ça devrait pas être permis de jouer avec l'esprit des gens comme ça... honnêtement, j'ai versé une larme comme je le ferais avec un anime drama bad/good ending, et c'est rare, donc chapeau.
C'est bien foutu au niveau du scénario, un préending (dat néologisme) good pour une touche drama davantage accentuée, pas mal, ça.
Sinon y'a quelques fautes aussi, mais rien de bien méchant, surtout le participe passé qui pose problème ^^"
Bravo pour ces histoires en tout cas, j'ai adoré suivre le trame, et le personnage de Felicia est intéressante (malgré que je trouve les motivations un peu poussées à l'extrême), je t'encourage à en continuer o/
C'est bien foutu au niveau du scénario, un préending (dat néologisme) good pour une touche drama davantage accentuée, pas mal, ça.
Sinon y'a quelques fautes aussi, mais rien de bien méchant, surtout le participe passé qui pose problème ^^"
Bravo pour ces histoires en tout cas, j'ai adoré suivre le trame, et le personnage de Felicia est intéressante (malgré que je trouve les motivations un peu poussées à l'extrême), je t'encourage à en continuer o/
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Je vais placer l'autre création ici, manque de place sur le premier post xD
Et j'ai enfin pu trouver un nom à cette histoire ~ Elle se nomme ...
Je vais avouer que j'ai du fumer quelque chose de pas net. Et j'avoue aussi que mon histoire est remplie de point noirs ... Malgré cela, j'espère que vous pourrez apprécier la médiocrité de ma plume.
Sur ce, bonne lecture ~
Et j'ai enfin pu trouver un nom à cette histoire ~ Elle se nomme ...
Les Magiciennes de Jais
- Partie 1:
« Je ne voulais pas une place dans le cœur des gens, mais seulement faire partie de leur histoire, présente et future. »
Qui suis-je ? Où suis-je ? Pourquoi suis-je ici ?
Ce monde … je l’aime. Il est tranquille, pas de problèmes, pas de malheur : bref un monde parfait. Je l’adore et je pense que je ne pourrais jamais m’en séparer, ou du moins c’est ce que me dit ma mémoire. Ma mémoire qui me fait défaut. Elle me rappelle de temps en temps certains lieux : le temple Hakurei, la forêt magique, les Souterrains … tous rappelant d’heureux souvenirs. Cependant, pourquoi est-ce que ma mémoire m’effraie autant ?
« Ne t’approches plus de nous ! »
D’où viennent ces mots ? Pourquoi ces mots ? J’ai l’impression qu’une grande partie de moi-même manque. Le moindre pas est fatiguant et je me sens mal à l’aise, comme si je me reprochais quelque chose. Mais quoi ? Il y a tellement de questions dont j’aimerai la réponse. La seule chose que je peux faire pour le moment, c’est chercher … Peut-être que les lieux de ma mémoire peuvent m’aider ? Mais je ne sais même pas où aller. Peut-être qu’en allant par là …
Combien de temps ai-je marché ? Je ne sais pas, je ne compte plus les heures … Me voilà dans un lieu sombre, quoique magnifique. Un immense escalier, des cerisiers en fleurs. L’endroit était cependant rempli de fantômes et l’on ressentait un froid glacial … cela me prouvait au moins que j’étais vivante. Je décidai de monter les marches cependant les fantômes n’étaient pas du même avis : tandis que j’essayais d’aligner un pas après l’autre, les fantômes se jetèrent sur moi, pour m’empêcher de monter. Mais ils n’y arrivaient pas et cela était aussi étonnant pour moi que pour les fantômes, qui se ruèrent vers le sommet des marches. Je continuai mon ascension.
Une fois en haut, je me retrouvai face à un long chemin éclairé par de nombreuses lanternes. Et au bout de ce chemin se trouvait une fille avec deux épées en mains. Ma mémoire ajouta un nom à cette personne :
« - You … mu ?
- Que fais-tu ici ?! »
Elle avait l’air de me connaitre mais elle était furieuse. Qu’ai-je bien pu faire ?
« Tu n’as rien à faire ici ! Si tu t’approches … »
Elle se mit en garde. Pourquoi ? Mais il fallait que je continue, quelque chose (ou quelqu’un ?) était là-bas. Il fallait que j’aille voir, c’est ce que ma mémoire me disait. Après tout il ne me restait que ça … Je décidai de continuer malgré l’effrayante gardienne. Mais elle n’était pas de cet avis.
Je voyais les mouvements de la lame, c’était fluide : elle allait frapper avec le dos de la lame. Comment faisais-je pour voir ça ? Je comprenais que c’était rapide mais pourtant ça avait l’air lent. Cela n’empêchait pas le fait que j’allais me faire frapper violemment. Mais ce qui arriva plus tôt se reproduit : la lame rebondit sur ma peau.
« Qu’est ce … ?! Qu’est ce qui se passe ?! »
Elle n’était bien entendu pas la seule à être étonnée et je ne comprenais absolument rien : comment une humaine telle que moi pouvait éviter une telle attaque ? Et surtout de cette façon. Je m’arrêtai vérifiant que ce n’était pas un rêve ou quelque chose du genre : je vérifiai que mon bras était toujours là.
« Même dans cet état, tu continu à jouer avec nous ! Tu es énervante ! »
Jouer avec vous ? Ça n’avait rien d’un jeu ! Ma mémoire, ma vie était en jeu ! La seule chose qui me tenait en vie, c’était cet objectif ! Il fallait que je retrouve ma mémoire coûte que coûte ! Il fallait que j’aille au bout de ce chemin. Alors je choisi de parier sur le seul atout que j’avais : cette protection. J’avançais, refoulant toute tentative d’attaque de la gardienne. Cela dura une bonne dizaine de minutes. Youmu finalement pris la parole, épuisée et complétement dégoutée :
« - Pourquoi … pourquoi veux-tu voir Yuyuko ?
- Yuyuko ? Il y avait donc quelqu’un au bout du chemin … »
Youmu explosa de colère. Elle enchaina les attaques les unes après les autres, sans pouvoir faire quoi que ce soit.
« - Comment peux-tu avoir tout oublié ?! Je ne peux pas le croire !
- Je suis ici … pour savoir ce qui s’est passé. Pour me retrouver et comprendre pourquoi tu es dans cet état, pourquoi j’ai l’impression que tout va mal et … »
"Pour m’excuser". C’est ce qui sorti de ma bouche sans que j’y pense : ma mémoire était encore la cause de tout cela. Je pensais que cela allait calmer Youmu mais ce n’était pas le cas. Ce n’était plus de la colère que l’on voyait sur son visage mais de la haine. Une haine terriblement forte envers moi.
« T’excuser ? Ne me fais pas rire. Comme si j’allais pouvoir pardonner ce qui s’est passé. Mais je ne peux rien faire pour t’empêcher d’aller la voir, peut-être qu’elle pourra faire quelque chose pour s’occuper de toi. Suis-moi. »
Une fois arrivé au bout du chemin, une magnifique femme attendait.
« Tu es finalement arrivé jusqu’ici. Je me disais bien que Youmu ne pourrait pas t’empêcher de venir. J’imagine que tu as beaucoup de questions à me poser. Installes toi. Avant que tu ne commences à me poser des questions, je te préviens : je ne peux pas répondre à toutes tes demandes. Maintenant installe-toi, je t’en prie. »
Cela me paraissais évident qu’elle ne pourrait pas tout savoir, mais pourquoi le dire ? Mais ce n’était pas le moment de se poser ces questions. Malgré cela, elle, contrairement à sa servante, était plutôt calme et tranquille. La situation me paraissait vraiment bizarre : d’un côté la servante qui me scrutait du regard, un regard des plus oppressants et de l’autre, sa maitresse qui n’avait pas l’air d’avoir le même point de vue sur moi. Malgré cela, ma première question arriva : la plus évidente.
« - Sauriez-vous qui je suis ?
- Tu ne sais même plus qui tu es ? Pauvre de toi. Tu es Elise, je crois.
- Je crois ? Urgh … je me souviens. Maintenant, est-ce que tout le monde me connait ? Quand je suis arrivée, je me suis souvenue de Youmu mais c’est comme si tout le monde savait qui je suis.
- C’est vrai d’une façon ou d’une autre. Tu es plutôt connue à Gensokyo.
- Que suis-je pour vous ? Qu’étais-je ?
- Comment pourrais-je dire. Une rivale surement ?
- Une rivale ? Je n’ai pas l’impression que ce soit cela … Youmu par exemple …
- Ne t’inquiète pas pour Youmu, tu lui avais fait une mauvaise blague et elle n’a pas appréciée. Et elle a pris du poids ces temps-ci ~ »
Yuyuko rigolai tandis que Youmu rougissait. Malgré cette situation, je ne parvenais pas à la croire. Une blague ? Pourquoi m’aurait-elle attaquée de cette façon ? Si jamais elle connaissait pour cette protection, elle n’aurait surement pas été étonnée et n’aurait pas attaquée du tout. Quelque chose ne tourne pas rond.
« - Sauriez-vous pourquoi je suis dans cet état ?
- Non. »
La réponse fut sèche, froide. Comme le regard qu’elle était en train de me lancer. Un froid que je ressentais jusque dans mon dos. Un froid mortel.
« Je suis désolé mais je vais te demander de partir. Nous attendons des invités pour ce soir et il nous faut nous préparer. Je vais demander à Youmu de t’accompagner vers la sortie. »
Une fois Elise partie, une petite discussion eue lieu …
« - Yuyuko-sama, était-ce vraiment nécessaire ? Je veux dire … tout ça ?
- Ne t’inquiète pas pour elle. Tu as très bien joué et je pense que cela n’est que bon pour elle. Il ne reste plus qu’à voir et attendre.
- Et comment avez-vous fait pour savoir pour mon poids ?
- Uhuhu. C’est un secret. »
Je me retrouvai maintenant dans une plaine, près d’une montagne. Je décidai de fouiller le peu de mémoire que j’avais pour savoir où je me situais exactement. Je n’étais pas loin de la montagne Youkai. Et en haut se trouvait … le Sanctuaire Moriya. Ma prochaine destination était maintenant décidée. Il me restait tellement de questions sans réponses : qui suis-je pour le reste des personnes vivant ici, où vivais-je, qu’elle est cette protection et surtout que m’est-il arrivé ? Perdre la mémoire n’a rien de naturel. Une simple chute ? Je ne pense pas. Je ne ressens aucune douleur. Qu’était-ce donc ? J’espérais avoir des réponses la haut.
Et pendant ce temps, une fille venait de se réveiller, près d’un Temple qui lui était familier …
« Qui … suis-je ? »
- Partie 2 :
« Qui … suis-je ? Que m’arrive-t-il ? Pourquoi suis-je ici ? »
Satané mal de crâne ! Satané cerveau qui refuse de marcher correctement ! Tu ne peux pas me donner de réponses ? Awww j’ai mal … mais peut-être que ce lieu, peut-être que quelqu’un pourrais m’aider là-bas. Ma mémoire me fait défaut et ça me torture ! Bref, allons-y. Mais il y a vraiment trop de marches ! C’est un parcours du combattant ou quoi ? De toute façon je suis arrivée en haut.
« Ha. Bonjour Eline. Tu as besoin d’un coup de main on dirait. »
Je la connais ? Une prêtresse en rouge et blanc. Oui … je la connais, mais je n’ai plus son nom. Quand je la regarde, les premiers mots qui m’arrivent sont : sérieuse, sévère et … drôle ? Vraiment ? Qu’est ce qui cloche avec mon cerveau ? Elle n’a pas l’air drôle, surtout maintenant.
« - Comment … On se connait ?
- Plus que tu ne le crois, Eline. Tu es là car tu as perdu la mémoire, n’est-ce pas ?
- Vous lisez dans les pensées ?!
- Non, ça se voit, c’est tout.
- Pardon ?
- Si tu étais dans ton état normal, tu ne serais pas montée en marchant. Après tout tu es une magicienne.
- Une magicienne ?! Qui lance des sorts et qui vole avec un balai ?
- Bien évidemment. Que veux-tu qu’une magicienne fasse d’autre ?
- Je ne sais pas … Enfin, bref. Merci de m’avoir dit cela.
- Tu es seule ?
- Je suis censée être avec quelqu’un ?
- Oops. Oublie ce que j’ai dit.
- Et pour mon état, tu aurais une idée de pourquoi je suis comme ça ?
- C’est une bonne question. »
Suspect. C’est bizarre, vraiment trop bizarre. Enfin bref, j’avais déjà eu des réponses et ça me suffisait. Il fallait que j’aille ailleurs car je n’étais pas sûr qu’elle veuille continuer de parler. Il me restait pas mal de choses à apprendre sur ma mémoire mais une chose était sûr : quelque chose clochait. Elle me connaissait, elle me parlait comme si de rien n’était et en plus elle me cachait quelque chose. Elle avait un lien avec ma situation, c’était certain. Il me restait à trouver quel est la raison de ma situation. Et une magicienne, moi, sérieusement ?
Ailleurs dans Gensokyo, une autre fille perdue montait la montagne Youkai.
« C’est haut … il faut vraiment que je grimpe tout ça ? »
Malgré l’anticipation, je ne pouvais passer à côté du décor. Tellement de couleurs, ces feuilles rouges, oranges, jaunes : magnifique. En plus de cela, il faisait bon et la rivière rendait le lieu merveilleux. Magique, pensais-je. Puis un bruit vint rompre le silence. On aurait dit une espèce de clic, ou quelque chose du genre.
« Ayaya. Alors comme ça notre magicienne a perdu son balai ? Tu vas avoir du mal à monter. Mais petit conseil, avance encore un peu et tu rencontreras quelqu’un. Sur ce, bonne journée. »
Et elle s’enfuit. Elle aussi, je la connaissait. Comme à peu près toutes les personnes que j’avais rencontré jusqu’à aujourd’hui mais dans mes souvenirs, elle n’avait pas l’air très appréciable. Comment je l’appelai avant, « stalker » ? Enfin bref, le fait que ma mémoire puisse marcher comme ça montrait que mon état s’améliorait et que petit à petit j’arrivai vers un état plus … normal. Cependant, ce qu’elle m’avait dit m’intriguait : je serais une magicienne ? Elle m’avait dit de continuer pour rencontrer quelqu’un.
« - Ha !
- Tu es … Sanae ? Que fais-tu ici ?
- Et bien … je cherche Suwako, elle devrait être dans le coin. Sinon, tu es … Elise je crois non ?
- C’est exact. Cela ne te dérange pas si je te pose quelques questions par rapport à moi ?
- Ha, ça. Hum. Vas-y mais je ne suis pas sûr de pouvoir répondre à toutes tes questions.
- Suis-je une magicienne ?
- Euh … tu étais une magicienne, oui.
- Etais ?
- Avant que tu ne perdes la mémoire.
- Je n’ai jamais parlé de cela …
- Tout le monde le sait, Elise. Tout le monde sait pour ta mémoire car … certaines personnes ont voulu que tu perdes la mémoire. »
La révélation fut choquante. On m’avait fait oublier qui j’étais ? Pourquoi ?
- Je vais avouer être parmi ces personnes. Je voulais que tu ne te souviennes plus de ce que tu étais.
- Pourquoi ? Pourquoi vouloir me faire souffrir ainsi ?!
- Car tu nous as fait souffrir aussi, Elise. J’en suis vraiment désolée, je regrette vraiment cette décision. Mais il y a quelque chose que tu as fait, il n’y a pas si longtemps, qui fait que tu es connue de tous mais pas dans le bon sens. Je ne peux rien te dire de plus, nous n’avons pas le droit de tout de dire.
- Je … vois. Merci tout de même. Je vais retrouver la mémoire et essayer de me racheter.
- Non, Elise. Tu ne le feras pas, nous ne te connaissons que trop bien pour que tu le fasses. Et quand tu retrouveras la mémoire, tout ce qu’on espère c’est que tu ne refasses pas ce que tu as fait. Nous ne savons pas pourquoi tu l’as fait, certaines personnes ont des idées. Tout ce que je peux te dire, c’est que Marisa pourra peut-être t’aider à totalement retrouver la mémoire. Elle habite dans une maison, dans la Forêt Magique. Je dois te laisser, bonne continuation. »
Ma mémoire ne réfutai pas ce qu’elle venait de dire. Je n’étais pas aimé, et pour une raison qui m’était encore obscure. Le seul indice que j’avais c’est que c’était un évènement. Quelque chose qui rassemble une grande quantité de personnes et que j’y étais. Il ne me restait plus qu’à y aller.
- Partie 3 :
« - Donc me voilà en face d’un autre temple. Plutôt un sanctuaire vu sa taille. Assez joli d’ailleurs. Tiens, une personne. Allons lui poser quelques questions. Bonjour !
- Hiii ! Tu es - ! Désolé ! Byakuren-sama n’est pas là ! »
Et elle s’enfuit. Je fais si peur que ça ? Pourquoi s’enfuir ? Drôle d’accueil, encore une fois. Et surtout elle n’était pas humaine : depuis quand les yôkais ont-ils peur des humains ? Étais-je forte ou crainte par le passé ? Wow ! Ça promet hahaha ! Moi, une magicienne crainte ! Elle est bien bonne celle-là. Mais je pense que je ne peux me fier qu’à ce que je vois.
« Bonjour. »
A mon tour d’être surprise par quelqu’un. Blonde, cheveux et yeux couleur ivoire, un sabre et des machins violets sur ses oreilles. Attends, ses cheveux … ou sont ses oreilles en fait ? Yôkai ? Humaine ? Aucun des deux ? Par contre, elle m’accueille normalement, j’imagine que je devrais lui rendre la pareille. Étrangement, elle, je ne la connais absolument pas. Ou plutôt, ma mémoire ne la connait pas.
« - Bonjour. Excuse-moi de te déranger, aurais-tu un peu de temps à me consacrer ?
- Bien sûr. Que puis-je pour toi ?
- Et bien voilà … »
Je lui racontais mon histoire, depuis mon réveil au Temple Hakurei jusqu’ici, le sanctuaire où je me trouve actuellement, ma perte de mémoire …
« - Je vois, tu es donc la célèbre Eline dont j’ai entendue parler.
- Justement, j’aimerai savoir : pourquoi suis-je si célèbre ? Tout le monde à l’air de me connaitre et de me cacher quelque chose, la prêtresse m’a dit que j’étais magicienne mais avait l’air de cacher quelque chose aussi et cette fois-ci, une yôkai me fuit. C’est à n’y plus rien comprendre. J’ai l’impression d’être dans un immense complot qui vise tout Gensokyo !
- Du calme. Il n’y a pas de complot je te l’assure, cependant tu es assez célèbre pour une mauvaise raison, c’est surement l’une des seules choses que je sache de toi. Je sais que c’était en rapport avec un évènement qui a chamboulé Gensokyo pendant un petit moment mais je ne sais pas quoi exactement car on me le cache aussi, je sais cependant que cet évènement a eu lieu avant mon réveil dans ce monde. Tu y as participé, tu as fait quelque chose qui fait que tout le monde t’en veut d’une façon ou d’une autre. Je ne sais pas pourquoi tu as fait ça, mais tu devais avoir une raison particulière, même si peu d’entre nous avons une idée sur la raison. Malgré tout cela, une personne dans Gensokyo pourrait peut-être te rafraîchir la mémoire. Il s’agit d’une yôkai qui garde une archive des grands évènements de Gensokyo : elle seule a gardé une trace de l’évènement en question. Cependant je ne connais ni son nom, ni où elle habite, toutes mes excuses.
- C’est Keine ! Keine Kamishirasawa ! Merci ! Merci beaucoup !
- C’est un plaisir de pouvoir aider. Et si tu retrouves la mémoire, pourrais-tu me raconter cette histoire ? Je suis légèrement intriguée qu’on refuse de me parler de cela. Si tu souhaites me retrouver plus tard, reviens ici et demande à voir Miko, ce sera le plus simple.
- D’accord ! C’est promit ! Je fonce au village humain ! »
Et me voilà partie au village humain. Je sens que je vais enfin avoir le fin mot de toute cette histoire : l’attitude de la prêtresse, du yôkai, la vérité sur moi-même. Et je remercie quand même mon cerveau d’avoir fonctionné comme il le fallait !
Pendant ce temps-là, dans la Forêt Magique :
« C’est vraiment dur à avaler. Je suis une pacifiste, enfin mon cerveau me dit que je n’ai jamais été pour la violence. Alors, de quelle façon je pourrais faire souffrir les gens ? Non, non, non. Là n’est pas la question. Plutôt, pourquoi est-ce que je ferais souffrir les gens ? Tout ce que je souhaite c’est vivre paisiblement, sans avoir à être dérangée. Cet évènement … ce serait à cause de l’évènement que … ? »
Et d’un seul coup, surgissant de nulle part, une silhouette armée d’un balai vint répondre à ma question :
« - Bingo, Elise !
- Waaa ! Serais-tu … Marisa ?
- Yep. On dirait que tu es à la recherche d’information : problème de mémoire j’imagine ?
- Exactement, je sais déjà que des gens ont voulu me faire perdre la mémoire mais il semblerait que ça n’a bien fonctionné, ou plutôt, grâce à l’aide de certaines personnes, j’ai pu retrouver une grande partie de ma mémoire. Il ne reste plus qu’à …
- Connaitre la vérité sur l’évènement en question.
- Oui. »
Marisa se mit à réfléchir. Elle aussi devait aussi se soumettre à la loi du silence j’imagine. C’est assez agaçant, même si je comprends plus ou moins pourquoi elle hésite.
« - Bon … Je n’ai pas grand-chose à dire. Après tout, tu connais un peu toute l’histoire. Pour ce qui est de la raison, je pense que c’est à cause du fait que tu aimais la tranquillité par-dessus tout. Un peu abusé, n’est-ce pas ? Tu as toujours été très calme. Si jamais il y avait un petit peu de bruit dans les parages, tu te déplaçais et cherchais un autre endroit pour dormir et rêver. Bref, comme tu le disais, une pacifiste, quelqu’un d’assez passif. Mais cet évènement, ce n’était pas n’importe quel évènement. Je vais avouer avoir été passive pendant ce temps, ce qui n’était pas ton cas. Je pensais que je serais mieux loin de tout ça. Enfin, bref. Grâce à toi, tout est terminé.
-Pardon ?! Attend … Je ne comprends plus rien là. J’ai « terminé » l’évènement ? Tu vas me dire que j’ai tellement été dérangée par l’évènement que j’ai fait en sorte que tout s’arrête ?
- Exactement. Certains l’ont mal pris, d’autres, comme moi, on vu cela d’un bon œil. Franchement merci hehe. Mais bon, trop peu ont compris pourquoi tu avais fait cela.
- Et sinon, qu’était-ce, cet évènement ?
- Je vais laisser Keine se charger de te dévoiler la surprise.
- Keine, Keine … celle du village humain ?
- Bingo. »
Et pendant qu’elle partait sur son balai, je résumais tout ce que je savais : alors j’étais une magicienne pacifique (ce qui pourrait expliquer la petite protection avec Youmu et les fantômes), habituellement accro au sommeil et aux rêves, qui est passive dans la plupart des évènements qui surviennent dans ce beau monde. Donc si je pars de ça, l’évènement en question devait être assez particulier pour attirer mon attention et me faire agir ainsi. Par contre j’ai un autre problème … Suis-je capable de faire ça ? Je veux dire … Suis-je capable, à moi toute seule, de réussir à arrêter un évènement aussi grand ? Il me manque quelque chose. Je pense que je n’étais pas seule. Et je pense que je trouverais des réponses avec Keine.
Et pendant ce temps-là, Marisa se parlait à elle-même :
« Je me demande comment elle va réagir en apprenant tout. Je me demande comment se porte l’autre aussi. Enfin bref, quand elle saura tout, ca risque d'être assez mouvementé, héhé »
- Partie finale:
Voici l’épilogue d’une histoire assez singulière, contant le destin de deux âmes liés à l’histoire d’une manière tout aussi singulière. Même si cela ne plaisait pas à tout le monde … Seule une certaine gardienne de l’histoire pouvait nous expliquer ce qui se passait. C’est à ce moment précis que les deux anomalies magiques arrivèrent devant l’école où enseignait Keine. Ce fut une grande surprise, autant pour Elise que pour Eline, qui réagirent exactement de la même façon :
" On ne s’est pas déjà rencontrées ? "
Etonnement et intrigue étaient les deux sentiments qu’elles ressentaient à ce moment. Elles savaient qu’elles se connaissaient mais elles savaient aussi que c’était différent de tout ce qu’elles avaient ressenti jusque là. Ce fut Eline qui cassa le silence en premier :
" Je suis Eline et j’ai perdu la mémoire. Je suis venu ici pour obtenir des réponses auprès de Keine.
- Je suis Elise, et moi aussi, je suis venu chercher des réponses.
- Par rapport à un événement ?
- Oui. Comment le sais-tu ?
- Peut-être car on a toutes les deux étés concernées par l’événement ?
- Tu es magicienne ?
- Oui et toi aussi je crois.
- Qu’est ce qui se passe ?
- Un truc que je viens de remarquer … On se ressemble.
- Ha ! Effectivement. "
Après un petit moment de réflexion, Elise vint à une conclusion qui permettait de comprendre se qui se passait :
" Nous nous connaissons. Nous sommes venues au même endroit, pour la même raison et nous nous ressemblons comme deux gouttes d’eau. Je crois que …
- … nous sommes jumelles. "
Alors qu’Eline finissait sa phrase, Elise s’approcha rapidement d’elle et la serra dans ses bras, heureuse de retrouver la personne la plus importe à ses yeux. Elle venait à peine de se souvenir d’elle mais c’était comme si elle ne l’avait pas revue depuis des années. Elle ne pouvait s’empêcher de pleurer tandis qu’Eline essayait de la calmer comme elle le pouvait. Même si elles étaient jumelles, Eline était un peu la grande sœur pour Elise : déterminée et forte, un peu brute, qui préfère agir plutôt que réfléchir et surtout très protectrice. Elise, elle, était plutôt la tête pensante. Malgré sa timidité, elle était capable de faire des merveilles si elle se concentrait et y mettait tout son cœur. Un duo qui se complétait presque parfaitement. Presque. Tandis qu’elles se parlaient du temps perdu ensemble, les élèves de Keine sortaient de la salle infernale.
" Je n’ai jamais aimé les salles de cours … et toi, Elise ?
- Je trouve les profs assez ennuyants. De toute façon, je connais déjà tout ce que j’ai à savoir. Enfin pas tout à fait … "
Rentrant dans la salle et s’excusant de leur intrusion : voilà un moment que Keine ne reverra pas deux fois. Même si cela la dérangeait, elle savait parfaitement ce qu’elles voulaient et avait déjà tout préparé. La réponse qui allait répondre à toutes leur question, à leur incompréhension, à toute cette situation illogique comme sortie de l’esprit d’un fou. Et pourtant … Keine ne dit rien, leur tandis un grand rouleau, contant l’événement qui les avait séparées et s’en alla prévenir quelqu’un d’important dans cette histoire. Une fois Keine partie, elles déroulèrent rapidement le rouleau et lurent son contenu. Petit à petit, leur mémoire remontait, tel un torrent de lave, remontant le temps, avant, bien avant qu’elle ne se retrouve ici. Et à la fin, après plusieurs minutes, Elise s’effondrait par terre tandis qu’Eline pleurait de rire.
" Hahahaha ! Mon ventre ! J’en peux plus ! Elise ! Tu es vraiment un génie ! Je n’arrive pas à croire … à croire qu’on soit entré dans l’histoire !
- On a vraiment réussies ? Je veux dire … je ne rêve pas ?
- Non ! On à réussies ! On l’a vraiment fait ! Même si presque personne ne comprend pourquoi est-ce qu’on a fait cela, ce n’est pas grave. Ton plan a marché du tonnerre. Mis à part notre perte de mémoire, tout s’est bien passé : bien joué !
- Je … wow. Ca me fait bizarre de savoir qu’on peut retrouver mon nom dans les livres maintenant.
- Je vais t’avouer que j’ai eu peur au début, Elise. Ton plan relevait un peu de la folie furieuse mais c’est impressionnant de voir que nous en sommes arrivées là. Nous deux contre tout le reste du monde, c’est dingue, complètement dingue. Personne ne croirait que cela pouvait arriver.
- Je te l’ai déjà expliqué … c’est à cause des querelles entre les deux groupes. Enfin les trois groupes. Même si, le troisième était plutôt un groupe pacifique. On pouvait dire qu’ils étaient un peu comme nous mais refusaient de prendre part à cette histoire. Alors on a formé un quatrième groupe !
- Tout de même ! Deux contre des dizaines voir même des centaines de personnes, toutes capable de faire de gros dégâts, c’était insensé. Et j’avoue qu’on a légèrement abusé, on y est pas allé de main morte. Ya eu de nombreux blessés dans l’affaire mais ça a payé. On va enfin pouvoir retrouver notre petite vie d’antan. Même si ...
- Oui, même si nous avons perdu notre place parmi eux. On va enfin pouvoir vivre paisiblement. Par contre, il faudrait qu’on aille voir deux-trois personnes avant. Comme par exemple Kanako, Satori, les quelques fées qui ont participées, les différents youkais …
- Pourquoi ? je n’ai pas envie …
- Il le faut Eline ! Il faut que l’on s’excuse ! N’oublie pas que tout ce que l’on voulait c’était avoir la paix. Mais on en a aussi profité pour se faire une petite place dans l’histoire. Même si ce n’est que le bas d’une page d’un livre. Même si ce n’est qu’une simple ligne, on se souviendra de nous.
- Mais pas pour la bonne raison …
- Oui je sais … Je crois que je n’avais pas beaucoup d’idées et il fallait faire vite. Je pense qu’il vaut mieux commencer par aller voir Reimu.
- Ha non ! Tout mais pas elle !
- Pas de mais ! On y va, Eline. "
Une fois arrivées au Temple de la miko habillée de rouge et de blanc, Reimu les attendait, le regard noir et prête à se déchainer sur les jumelles récemment réunies. Evidemment elles étaient effrayées mais il fallait vraiment qu’elles viennent. Autant pour expliquer la situation que pour s’excuser de tout le mal qu’elles avaient fait.
" Alors ? Qu’avez-vous à dire sur tout ce que vous avez fait ? Je pense que des explications seraient la bienvenue aussi.
- Nous sommes vraiment désolées ! Nous promettons de ne plus le refaire !
- Parfait. "
Reimu rassurée, elle les invita à l’intérieur du temple pour discuter doucement de la situation. Reimu les connaissait, même presque tout le monde au village humain ainsi que de nombreuses autres personnes de Gensokyo. Laissons maintenant les jeunes femmes, plus exactement Elise, nous expliquer ce qui s’est passé :
" Comme vous le savez, il y a eu cette guerre. Entre ceux qui étaient pour une certaine urbanisation de Gensokyo et ceux contre. Et il y avait votre camp, ceux qui ne voulaient pas participer dans cette guerre. Normalement, on se serait joints à vous, on était prêtes à vous aider pour protéger les personnes innocentes qui auraient pu être impliquées dans cette histoire. Plusieurs fois il y a eu des batailles entre ces deux camps et plusieurs fois il y a eu des blessés, plus ou moins graves. Evidemment, cela ne nous plaisait pas alors on vous avait demandé d’agir mais personne ne le voulait. Alors nous avons choisi de le faire, par nos propres moyens.
- Et pourtant vous n’avez pas agit de suite. Qu’est ce qui vous a fait réagir comme ça ?
- La fête annuelle du temple. Vous savez que nous avons notre propre petit stand où l’on fait nos petits tours de magie. Nous aimions notre place, même si elle est petite. Alors lorsqu’on a vu le peu de gens qui étaient venus cette année où tout à commencé, on a commencé à paniquer. Cette fête, c’était tout pour nous. Notre amusement, notre péché mignon. Sans cette fête, notre année était complètement réduite à néant. Mais ce qui nous rendait heureux, c’était de voir que les gens s’amusaient en venant. Qu’ils soient youkais, humains, fées, venant du monde extérieur ou non, on se plaisait à les voir rigoler de bon cœur. On était heureuses de savoir que le monde était en paix, qu’il n’y avait pas de problèmes. C’est pour ça qu’on a décidé d’agir. Et on est plutôt contentes du résultat.
- Je vois. Donc vous avez décidé de taper tout le monde pour arrêter la guerre. Et pourtant vous avez étés vaincues. Pas de suite, car si mes souvenirs sont bons, vous nous aviez toutes battues, plusieurs fois.
- Oui. Il y a eu trois grandes batailles exactement. La première, nous avions vaincus les deux groupes assez facilement. Quand vous êtes arrivées pour tenter de nous arrêter, nous étions certes affaiblies mais nous vous avions vaincu, plutôt difficilement. La deuxième bataille, même chose. Enfin, pour la dernière, vous vous étiez toutes réunies. Toutes contre nous. Plus de querelles et il ne restait plus que deux camps : nous deux contre vous toutes. Même si nous avons étés vaincues, cela nous réchauffait un peu le cœur de savoir que vous vous battiez pour la même raison.
- Je crois que c’est beaucoup plus clair pour moi maintenant. Même si je n’approuve pas la manière dont vous l’avez fait, je pense que l’on vous doit quand même un petit quelque chose.
- Au fait, pour la perte de mémoire …
- C’était pour vous punir. On ne pouvait pas renier le fait que vous aviez blessé de nombreuses personnes mais on ne pouvait pas non plus dépasser les limites. Alors, on a décidé la perte de mémoire et on a aussi rajouté un ou deux faux souvenirs. Même si en fin de compte, ca n’a pas servi à grand-chose. Enfin bref, vous êtes libres à présent. Qu’allez-vous faire maintenant ?
- Je pense que nous allons d’abord commencer par nous excuser auprès de tout le monde. Je crois que c’est le minimum que l’on puisse faire. Après, je pense que notre place à la fête est perdue à tout jamais maintenant. Ce n’est pas une grande perte mais ca restera une bonne partie de nos souvenirs tout de même.
- Pour ceci, je crois que l’on peut s’arranger. Au cas où vous ne le sauriez pas, nous approchons d’une date clé. Je pense qu’il serait intéressant de faire quelque chose. Laissez-moi-vous expliquer … "
Deux jours passèrent et un évènement annuel était sur le point de se lancer : la fête annuelle du temple. Les stands étaient prêts, les gens commençaient déjà à faire leur apparition et l’ambiance s’installait tranquillement. Mais aux joyeux se mêlaient les intrigués car parmi les stands classiques et attendus de toute bonne fête, s’ajoutai un stand qui n’avait pour le moment pas de propriétaire mais que tout le monde connaissait bien. Tout le monde se demandait ce qui allait se passer, si cela n’était pas une farce. Certains s’en fichaient complètement et se laissaient porter par l’ambiance. Tandis que la fête battait son plein, l’organisatrice de la fête, Reimu, fit son apparition et commença à parler à la foule :
" Mesdames et Messieurs. Bienvenue au Temple Hakurei, lieu de l’annuelle fête où vous vous réunissez tous pour vous amuser. Les boissons coulent à flots, les repas se font dévorer et tout le monde est heureux. Mais comme vous l’avez surement remarqué, il y a aussi un petit détail qui a dû vous faire réagir. Oui, je sais, certains d’entre vous n’apprécient pas forcément cette présence maintenant. Même si, elles n’ont pas étés très sympathiques, elles restent tout de même une partie de cette fête. Tout comme vous, elles aimaient et aiment ce moment. Lorsqu’elles sont intervenues durant cette histoire qui, je sais, ne nous rappelle que de mauvais souvenirs, elles ne pensaient qu’à retrouver la paix et l’amusement pour lesquels vous êtes réunis aujourd’hui. C’est pour cela que je vais laisser les deux trouble fête s’exprimer. Venez … "
A l’étonnement de tous, les deux magiciennes étaient là. Elles avaient déjà étés à cette place, en face de tout le monde. Mais cette fois ce n’était pas pour la même raison.
" Ces deux personnes ici présentes, contrairement à ce que vous pourriez penser, ne sont pas venue pour causer le moindre souci. Vous l’avez remarqué, leur stand habituel est bien là mais avant de commencer leurs petites affaires, elles ont quelque chose à vous dire. "
C’était maintenant leur tour et après avoir réuni tout leur courage, elles s’excusèrent pour tout ce qu’elles avaient fait s’excuser d’avoir agit ainsi, s’excuser d’avoir blessé tant de personnes, s’excuser de la moindre petite chose pour lesquelles on aurait pu leur en vouloir. Elles s’attendaient à être mal accueillies, elles se sont imaginé le pire. Et pourtant … elles ne crurent pas leurs oreilles à ce moment là. A la place de représailles, elles reçurent un accueil chaleureux : des « bon retour », des « vous nous manquiez », des applaudissements et d’autres mots de bonheur. Evidemment, elles ne comprenaient pas vraiment ce qui se passait et se tournèrent vers Reimu pour des explications qui était tout aussi époustouflée par la situation. Reimu n'eu pas vraiment d'explication ...
" Vous étiez absentes deux années de suite à la fête. Pendant deux années, vous avez errés on ne sait où. Et puis vous avez refait surface et vous revoilà parmi nous. En deux ans, les gens ont eu le temps de réfléchir à tout ce qu’il s’était passé et ont surement finit par vous pardonner. Je pense que vous avez manqué à certains comme on peut le voir. Même si cela se finit bien, je pense que certaines personnes n'ont pas tout oublié. En tous cas, je n’ai qu’une seule chose à dire : bon retour parmi nous. "
Elles n’avaient pas du tout prévu ça et étaient les plus heureuses parmi tout ce beau monde. Oui, elles se sentaient toujours coupable et il était dur de regarder les gens en face. Mais cet accueil était ce pourquoi elles avaient luttées. Placées à leur habituel stand, elles remarquèrent les nombreux messages gravés dessus par les différentes personnes qui les avaient attendues pendant ces deux longues années. Elise ne pouvait s’empêcher de retenir ses larmes tandis qu’Eline caressait doucement sa tête. Mais elle dût rapidement les sécher pour satisfaire les premiers clients venus découvrir leurs petits tours de magie. Pendant cette fête elles y rencontrèrent les habitués, comme par exemple Marisa, Cirno et son équipe … Elise avait cru voir Alice mais elle savait qu’Alice n’avait pas les cheveux argentés et surtout ne cachait pas son visage sous une capuche. Tout cela n’était que de petits détails. Eline revit Miko et lui raconta tout, elle rencontra aussi une jeune magicienne du nom d'Akane, cependant ceci est une autre histoire. Mais ce qui était sûr … c’est qu’elles n’avaient pas étés oubliés. Leurs noms étaient maintenant gravés dans l’histoire, à la fois en temps que participantes d’une guerre que magiciennes spécialisées dans les festivités de Gensokyo. Car en plus de leur petit stand, elles aidaient aussi pour les différents feux d’artifices et autres joyeusetés d’une fête. En plus de leurs noms, surement à cause du fait qu’elles étaient toujours ensemble et avaient un goût pour ces pierres semi-précieuses, un surnom leur avait été donné.
C’est ainsi que se finit l’histoire de deux magiciennes qui, contre toute attente avaient réussies à stopper une guerre et en étaient revenues indemnes. Elise et Eline seront maintenant à jamais connues comme étant …
Les Magiciennes de Jais
Je vais avouer que j'ai du fumer quelque chose de pas net. Et j'avoue aussi que mon histoire est remplie de point noirs ... Malgré cela, j'espère que vous pourrez apprécier la médiocrité de ma plume.
Sur ce, bonne lecture ~
Dernière édition par MangaManiaK le Mar 19 Mar 2013, 4:20 pm, édité 3 fois
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
This is it ! Ma dernière création ! Je vous envoie vers le 2e post, la fic appelée "Amour". Beautiful, isn't it ? Mais je vous préviens, il s'agit d'une histoire assez longue, vous êtes donc prévenu.
Je vais avouer que ce fut long et assez difficile d'effacer les éventuels points noirs de l'histoire mais je suis très fier de ma création !
Sur ce, bonne lecture !
Je vais avouer que ce fut long et assez difficile d'effacer les éventuels points noirs de l'histoire mais je suis très fier de ma création !
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Et la dernière partie contant l'histoire de nos amnésiques est enfin arrivée, ainsi que le nom de cette histoire. Enfin bref, Les Magiciennes de Jais vous attendent juste au dessus ~
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Hum, c'est embarrassant mais...
J'ai passé un bout de temps a le lire ecrire ses fic en etant avachi sur mon clavier (et parfois sur un coin du sien pour mieux lire) et y'a personne pour rien dire... A croire que je suis le seul a lire ça...
J'ai passé un bout de temps a le lire ecrire ses fic en etant avachi sur mon clavier (et parfois sur un coin du sien pour mieux lire) et y'a personne pour rien dire... A croire que je suis le seul a lire ça...
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Une petite fiction, une annecdote avec comme personnage principal : Sakuya. Je suis plutôt content, ca ne parle pas de magiciens ! Enfin bref, la voici :
Servante du Destin
- Spoiler:
Cela faisait maintenant cinq heures que Remilia aurait dû revenir de sa chasse de sang. Cinq heures de longue attente. Il lui était déjà arrivé de prendre un peu de retard à cause de certains contretemps comme d’éventuels youkais ou des humains résistants mais cinq heures, cela était bien au delà du temps qu’utilisait Remilia pour pouvoir trouver une proie. Le soleil se levait et rien ne semblait indiquer son retour. Sakuya se décida d’aller la chercher, quelque chose avait pu lui arriver. Bien qu'elle ne sache quoi, il fallait qu’elle la retrouve. Elle ne s’inquiétait pas vraiment pour sa santé et ne pensait pas qu’elle ne craigne un danger quelconque mais si elle ne revenait pas, cela signifiait que quelque chose de précis était arrivé. Mais avant de partir, Sakuya devait s'occuper de quelque chose.
Après avoir prévenu Patchouli et écouté ses conseils, après avoir expliqué la situation à Meilling, elle se mit en route pour le chemin reliant le village humain et la Forêt Magique, où se situait, à son entrée, la boutique « Kourindou » et son propriétaire Rinnosuke, et en son sein, les maisons d’Alice et de Marisa. Connaissant les habitudes de Remilia, elle pensait qu’elle serait plutôt partie vers la boutique pour s’abriter : ce n’était pas vraiment dans ces habitudes de demander de l’aide à ses anciens adversaires. Partant du principe qu’elle avait dû se placer près du village pour chercher une proie solitaire, il était logique de commencer par ces lieux, surtout ce chemin, qui était surement l’une des seules raisons pour qu’un humain s’aventure seul hors du village.
A la lisière de la Forêt Magique, dans la boutique « Kourindou » :
« Bonjour, Madame Izayoi.
- Bonjour.
- Que puis-je faire pour vous ? Cherchez-vous un produit particulier ou êtes-vous là pour regarder ? Quelque que soit votre choix faites comme chez vous.
- Désolé de vous décevoir, mais je ne suis pas là pour les produits. Je suis ici pour vous demander si Madame Remilia n’était pas passée ici ou si vous ne l’auriez pas aperçu.
- Madame Remilia ? Je crains qu’elle ne soit pas passée par ici. Cela est plutôt rare de la voir, surtout à cette heure-ci. Quelque chose est arrivée ?
- Non, pas encore. Merci de votre aide. »
Remilia n’était donc pas passée par ici. Il y avait une faible chance qu’elle soit partie chercher refuge chez l’une des deux magiciennes mais même si cette possibilité se révélait être presque inconcevable, elle existait toujours. Sakuya se dirigea d’abord chez Alice.
Sur le chemin vers la maison d’Alice ~
« Hum ? Oh. Bonjour Sakuya. Que fais-tu ici, dans la Forêt Magique ?
- Bonjour Reimu. Il se trouve que Madame Remilia n’est pas revenue de sa sortie hier soir et je me demandais si elle n’avait pas demandé refuge à Marisa ou Alice.
- Je vois. Je vais t’aider alors. J’étais sur la route pour aller voir Marisa, ce sera d’une pierre deux coups. Cela te convient ?
- Tout à fait. Je te retrouve chez Marisa si Madame n’est pas présente là-bas. Merci de ton aide. »
Une fois arrivée chez Alice, elle lui annonça que personne n’était venu chez elle. Sakuya se dirigea donc en direction de la maison de Marisa. Cependant, elle ne s’attendait pas à ce qui allait arriver.
Devant la maison de Marisa ~
Une fois arrivée, Sakuya se trouva dans une situation des plus étranges : Marisa et Reimu devant la maison, l’une pointant son Hakkero vers la maison tandis que la prêtresse de rouge et de blanc préparait quelques talismans. Un combat était en train d’avoir lieu et les deux étaient dans un sale état mais n'étaient heureusement pas blessées. Sakuya dégaina instinctivement ses couteaux et se plaça à leurs côtés.
« Que se passe-t-il ?
- Joli timing Sakuya ! Il se trouve que ta maitresse a ravagé ma maison ! Et qu’elle essaye de nous tuer aussi !
- Pardon ? Madame Remilia est à l’intérieur ? »
Regardant l’intérieur de la maison dont la porte avait littéralement été réduite en miettes, Sakuya aperçu une petite forme avançant doucement, tout doucement. Et une fois qu’elle fut assez proche, Sakuya ne la reconnut pas : ses cheveux étaient blancs, ses ailes étaient légèrement déformées et ses yeux n’étaient que deux globes blancs. Mais ce n’était pas la chose la plus frappante. Malgré sa petite taille et son état déplorable, quelque chose la rendait … dangereuse. C’était quelque chose que les trois humaines ressentaient, un tremblement, une sensation oubliée de ce monde : la terreur. Marisa et Reimu ne savaient pas comment réagir car elles n’avaient jamais été dans une telle situation mais Sakuya comprenait parfaitement ce qui se passait : elles étaient des proies, les proies qu’aurait dû trouver Remilia hier soir. Maintenant proche de la mort, Remilia ne bougeait que grâce à ses instincts primaires, incapable de raisonner, seulement attirée par sa soif de sang. Reimu et Marisa étaient dans l’impossibilité de réagir et Sakuya était la seule capable de pouvoir faire quoi que ce soit contre le vampire enragé. Elle décida de lui faire face, seule.
« Écoutez-moi. Je vais m’en occuper. Vous ne pouvez pas la combattre dans l’état actuel des choses et elle vous a déjà causé beaucoup de soucis. Laissez moi faire à partir de maintenant. »
Sakuya s’avança légèrement, assez pour attirer l’attention de sa maitresse. Et pour qu’elle ne change pas de proie, elle s'entailla la main, laissant couler son sang, raison de tous les problèmes. Remilia, qui n’était évidemment plus elle-même, se jeta férocement sur Sakuya qui, tant bien que mal, esquivait ses attaques. Son but était maintenant de l’attirer ailleurs, loin des deux autres humaines. Après plusieurs minutes de course poursuite, loin de toute autre présence, Sakuya s’arrêta à la lisière de la forêt et se figea, face à Remilia. Immobile, elle laissa Remilia s'approcher, ne fit rien, laissant le chasseur se délécter de sa proie, laissant sa maitresse puiser le sang qui lui est si nécessaire.
« Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vu dans un tel état. J’ai mal, vraiment mal, mais ce n’est rien comparé à ce que vous avez dû subir. Buvez tranquillement, Madame. Et si jamais je … ne survis pas, sachez que … ce fut … un honneur … et un plaisir de vous servir.»
A la fin de ces mots, Sakuya s’effondra, tombant dans un sommeil profond. Dans ses rêves apparaissaient des moments de sa vie dont elle ne voulait pas se rappeler, des moments de sa vie remplis de sang et terreurs. Des moments qu’elle a très rapidement oubliés aux côtés de sa maitresse et de toutes les personnes de la Maison Écarlates.
« Patchouli, quand ... se réveiller ?
- … sais pas Remilia, mais au moins, elle … »
Arrachée de ses songes par deux voix familières, Sakuya se réveilla finalement aux côtés de Remilia et Patchouli, la tête tournant légèrement.
« Bonjour Sakuya. Ne bouge pas, reste tranquillement allongée. Tu n’es pas passée loin de la mort mais tu es hors de danger maintenant. Et toi Remilia, je te conseillerais d’anticiper la venue de tes instincts. Je ne suis point vampire mais je pense qu’il est facile de savoir quand est ce que ma soif de sang reviendrait. Sur ce, je vous laisse. »
Après que Patchouli soit sortie, un silence pesant se fit dans la salle. C’est finalement Remilia qui le brisa avec une simple question :
« Pourquoi n’as-tu pas réagi ce matin ? Pourquoi t’être laissée faire ?
- Je n’ai fait que mon devoir, Madame.
- Ton … devoir ?! »
Remilia fulminait, rageait de la réponse qu’elle venait de recevoir.
« Es-tu inconsciente ?! Ne te rends-tu pas compte que tu as failli mourir ?! Crois-tu que cela aurait résolu quoi que ce soit ?! Ce n’est pas ton devoir de mourir ! Si tu étais morte, qui aurait pris ta place en tant que chef des servantes ? Personne n’aurait pu. Alors s’il te plait, ne refait plus jamais ça. Et surtout ne t'excuse pas. Tu es dans cet état à cause de mon idiotie. Maintenant, repose-toi. J’espère te revoir bientôt à mes côtés. »
Une fois ces retrouvailles terminées, Remilia sortit de la salle tandis que Sakuya se rallongeait. Elle comprenait maintenant pourquoi elle avait si facilement oublié son passé : une formidable vie aux côtés d’une formidable maitresse capable de changer le destin ...
« Et dire que dans un passé proche, je ne souhaitais que votre mort … Vous m’avez bien changée, Madame. »
Dernière édition par MangaManiaK le Mer 13 Fév 2013, 7:28 pm, édité 3 fois
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Bon, c'est une histoire sympatounette.
Mais ce qui m'a posé problème ici, c'est l'expression.
Bon, déjà, au début du récit, il y a un mélange de passé et de présent absolument ignoble. Je sais, la concordance des temps, c'est parfois un peu galère, je fais moi-même des fautes là-dessus. Mais ça gâche tout de même la narration, ce qui est bien dommage. Et ça se corrige simplement en cherchant des verbes au présent, au passé composé, et au futur.
Bon, ensuite, il y a quelques répétitions, un peu dommage, des expressions un peu bizarres, qui auraient peut-être profité à être mieux formulées.
Aussi, il y a quelques fautes dans l'accord des participe passé des verbes en -ir. Ça donne -i, -ie,ou -ies. Mais pas de -it.
Mais ce qui m'a posé problème ici, c'est l'expression.
Bon, déjà, au début du récit, il y a un mélange de passé et de présent absolument ignoble. Je sais, la concordance des temps, c'est parfois un peu galère, je fais moi-même des fautes là-dessus. Mais ça gâche tout de même la narration, ce qui est bien dommage. Et ça se corrige simplement en cherchant des verbes au présent, au passé composé, et au futur.
Bon, ensuite, il y a quelques répétitions, un peu dommage, des expressions un peu bizarres, qui auraient peut-être profité à être mieux formulées.
Ceci veut dire qu'elle s'est coupée la main. Un verbe comme entailler serait sans doute plus approprié, par exemple.elle se coupa la main
Aussi, il y a quelques fautes dans l'accord des participe passé des verbes en -ir. Ça donne -i, -ie,ou -ies. Mais pas de -it.
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Merci HairMythe o/
Pour le présent au début, j'ai corrigé ça, vraiment désolé que tu ai vu une telle horreur, c'est juste qu'à la base, j'avais l'intention de le faire au présent, un peu dans le style "on est dans sa tête" et j'ai du zapper quelques verbes ...
Pourrais-je savoir qu'elles ont étés les expressions que tu as trouvée bizarres ?
Pour le présent au début, j'ai corrigé ça, vraiment désolé que tu ai vu une telle horreur, c'est juste qu'à la base, j'avais l'intention de le faire au présent, un peu dans le style "on est dans sa tête" et j'ai du zapper quelques verbes ...
Pourrais-je savoir qu'elles ont étés les expressions que tu as trouvée bizarres ?
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Sympa comme histoire, j'ai bien aimé la lire en tout cas. :)
Aussi j'ai repéré quelques fautes un peu bizarres, comme mettre deux 't' à certaines terminaisons à l'imparfait.
- Tu as une répétition de 'avait pu' au début :
- ou aussi une tournure assez étrange un peu plus loin :
- Là, il y a un changement de personnage que je n'avais pas compris sur le coup :
- il y aussi des fois des fautes d'accord avec les verbe en ''ir'' (j'ai aussi le même problème quand j'écris ^^') :
- une expression que j'ai trouvée un peu étrange aussi :
Autrement le texte est très bien dans l'ensemble, et plaisant à lire. :)
Aussi j'ai repéré quelques fautes un peu bizarres, comme mettre deux 't' à certaines terminaisons à l'imparfait.
- Tu as une répétition de 'avait pu' au début :
/.../ quelque chose avait pu lui arriver. Elle ne savait pas qu’est ce qui avait pu se passer /.../
- ou aussi une tournure assez étrange un peu plus loin :
En fait tu aurais plutôt dû mettre ''malgré qu'elles n'aient pas été blessées''. Enfin, le fait de ne pas avoir conjugué le verbe m'a un peu fait drôle.Un combat était en train d’avoir lieu et les deux, malgré ne pas avoir été blessées, étaientt dans un sale état.
- Là, il y a un changement de personnage que je n'avais pas compris sur le coup :
C'est surtout car c'est Sakuya qui est en pleine action dans le moment mais que soudainement tu reviens sur Remilia sans préciser. Tu aurais dû utiliser un des sujet un peu ''passe-partout'' qui t'aide à revenir sur la dernière personne citée dans la phrase. Du style un ''Cette dernière'' / ''Celle-ci'' / etc. .../.../Sakuya s’arrêta à la lisière de la forêt et se figea, face à Remilia. Profitant de son immobilité, elle se jeta sur elle et planta ses dents, /.../
- il y aussi des fois des fautes d'accord avec les verbe en ''ir'' (j'ai aussi le même problème quand j'écris ^^') :
''Après que Patchouli soit sortie /.../''Après que Patchouli soit sortit /.../
- une expression que j'ai trouvée un peu étrange aussi :
Je sais pas, ça me fait un peu bizarre à lire. Je pense que ''tu n'es plus en danger'' aurais mieux été, enfin après ça peut vouloir dire la même chose. Être sans danger me fait plus penser à quelqu'un qui était dangereux mais qui ne l'est plus../.../ tu es sans danger /.../
Autrement le texte est très bien dans l'ensemble, et plaisant à lire. :)
Dernière édition par Karn le Jeu 28 Mar 2013, 9:56 pm, édité 1 fois
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Bon, j'avais aussi oublié de dire que les dialogues manquait de naturel, à mon goût. J'ai eu l'impression que les personnages, comment dire... parfois, manquaient de spontanéité.
En fait tu aurais plutôt dû mettre ''malgré qu'elles n'aient pas été blessées''.
J'aimerais détailler les expressions qui m'ont parues bizarres, mais j'en resterai à la main coupée, parce que celle-là m'a bien marqué, et que si je me mettais à détailler, je détaillerais pendant des heures.
Tu évites de façon maladive de dire "ça" ou "c'est". Je pense que pour le premier, l'intention n'est pas vraiment critiquable, par contre proscrire les "c'est", soit ça va t'obliger à utiliser des périphrases à la place, soit, si tu n'utilises pas de périphrases, ou que tu ne remplace pas par une autre expression, cela aura pour effet de provoquer des passages plus difficiles à lire, à cause des "cela est"/ "cela était", qui s'avèrent assez dissonants.
Si tu traques les répétitions, et que tu essayes de faire preuve de plus de variété dans tes expressions, il y a beaucoup de "cela", par exemple, or c'est un mot assez aisé à éviter. Il y a aussi une grosse répétition de "prévenir" entre le premier et deuxième paragraphe, par exemple. À un verbe ou un mot dont le sens est général, il faut parfois lui préférer un terme plus précis, et ainsi éviter les répétitions.
Bon, en fait, Karn a pointé du doigt les grosses expressions bizarres dont je parlais. Même si j'aurai pu aller beaucoup plus dans le détail. En fait, vu les fautes que tu fais, tu aurais besoin de te relire, et si tu n'aimes pas ça, d'un bêta-lecteur.
Par contre :
Waylander grammar nazi
"Malgré que", c'est le MAL
Ici, on utilisera la construction de Karn en remplaçant le MAL par "bien que", le BIEN
MALgré que =
BIEN que =
En fait tu aurais plutôt dû mettre ''malgré qu'elles n'aient pas été blessées''.
J'aimerais détailler les expressions qui m'ont parues bizarres, mais j'en resterai à la main coupée, parce que celle-là m'a bien marqué, et que si je me mettais à détailler, je détaillerais pendant des heures.
Tu évites de façon maladive de dire "ça" ou "c'est". Je pense que pour le premier, l'intention n'est pas vraiment critiquable, par contre proscrire les "c'est", soit ça va t'obliger à utiliser des périphrases à la place, soit, si tu n'utilises pas de périphrases, ou que tu ne remplace pas par une autre expression, cela aura pour effet de provoquer des passages plus difficiles à lire, à cause des "cela est"/ "cela était", qui s'avèrent assez dissonants.
Si tu traques les répétitions, et que tu essayes de faire preuve de plus de variété dans tes expressions, il y a beaucoup de "cela", par exemple, or c'est un mot assez aisé à éviter. Il y a aussi une grosse répétition de "prévenir" entre le premier et deuxième paragraphe, par exemple. À un verbe ou un mot dont le sens est général, il faut parfois lui préférer un terme plus précis, et ainsi éviter les répétitions.
Bon, en fait, Karn a pointé du doigt les grosses expressions bizarres dont je parlais. Même si j'aurai pu aller beaucoup plus dans le détail. En fait, vu les fautes que tu fais, tu aurais besoin de te relire, et si tu n'aimes pas ça, d'un bêta-lecteur.
Par contre :
/me passe en modeKarnak a écrit:En fait tu aurais plutôt dû mettre ''malgré qu'elles n'aient pas été blessées''.
"Malgré que", c'est le MAL
Ici, on utilisera la construction de Karn en remplaçant le MAL par "bien que", le BIEN
MALgré que =
BIEN que =
Tu es sans danger
Je dirais plutôt que cette phrase est en fait un fail de "Tu es hors de danger".Je sais pas, ça me fait un peu bizarre à lire. Je pense que ''tu n'es plus en danger'' aurais mieux été, enfin après ça peut vouloir dire la même chose. Être sans danger me fait plus penser à quelqu'un qui était dangereux mais qui ne l'est plus...
HairMythe- grrrrr !
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Avant toute chose, merci à HairMythe de supporter mes horribles erreurs de français et de m'aider pour la réussite de cette fic o/
Je n'ai pas encore de nom pour la fic mais j'en trouverais un ~ Sans plus attendre, la fic :
Je n'ai pas encore de nom pour la fic mais j'en trouverais un ~ Sans plus attendre, la fic :
- Prélude à l’histoire:
Avant toute chose, autant pour moi que pour vous, je souhaite faire un petit résumé de mes recherches sur l’après-vie. Après ces lignes, l’histoire commencera avec Shikieiki, une Yama. Commençons par là.
Un Yama est un dieu qui juge les âmes des morts amenées par le shinigami (littéralement, Dieu de la Mort) qui traversent la rivière Sanzu. Une fois la vie de l’âme décrite à haute voix par le Yama, un jugement est porté. Le jugement dirige cette âme vers une autre direction parmi les quatre suivantes :
- L’enfer : l’âme pècheresse se verra emmenée là-bas pour y souffrir un certain temps
- Le paradis : je pense qu’il n’y a pas grand-chose à dire.
- Hakugyokurou : littéralement « Tour de Jade Blanche ». Il s’agit d’un lieu situé lui-même dans le Netherworld, un lieu où résident les fantômes. Il est dit qu’Hakugyokurou est le lieu où les artistes arrivent après leur mort.
- La réincarnation : lorsque aucun jugement précis ne peut être fait, l’âme est réincarnée que ce soit en humain ou autre créature du genre (cela reste assez vague et peut-être faux). On peut voir cela comme une malédiction ou une seconde chance selon le point de vue.
Source : http://touhou.wikia.com/wiki/Touhou_Wiki
Maintenant que les bases ont été placées, débutons.
- Introduction:
Une routine quotidienne. Un flot d’âme continu. Aujourd’hui était l’un des rares jours où cette rivière difformes de défunts était aussi grande, ce qui laissait penser que Komachi faisait bien son travail, pour une fois. Cependant, il serait plus intéressant de se concentrer sur le travail plus important de la Yama connue sous le nom de Shikieiki, plus souvent appelée Eiki. Lire à haute voix la vie du mort situé en face d’elle et décider de son sort étaient devenu depuis bien des années, une routine, un automatisme. Malgré le fait que cette machine fonctionnait à merveille, il arrivait que des « erreurs » subsistent : des âmes qui, soit ne devaient pas être là, soit avaient eu une vie assez particulière. Il se trouvait qu’elle devait maintenant juger une de ces « erreurs ». Un homme qui avait vécu de manière simple, un 50/50 presque parfait entre le bien et les péchés. Normalement, il devait être réincarné en humain mais le souci résidait dans le fait qu’il s’était laissé mourir, non pas à cause d’un événement particulier mais à cause de sa vision des humains. Il avait peur d’eux, il vivait parmi eux mais ne pouvait pas vraiment s’en approcher. Il n’était pas totalement asocial car il vivait avec des gens qu’il considérait digne de confiance. Il avait vécu, patientant jusqu’au jour de sa mort, incapable d’être satisfait par cette vie : il décida donc de s’enfermer dans les livres, loin de tous, développant une personnalité assez fantaisiste, plongée dans les rêves et l’imagination des histoires qui l’entouraient tous les jours. Le jugement était cette fois particulier : s’il devait être réincarné en humain, il risquait de revivre cette même vie et donc cela finirait en boucle sans fin. Et c’était le rôle d’un Yama de s’occuper de cas comme celui-là. Un youkai ? Impossible, un tel changement serait trop brutal. Un animal ? Pourquoi pas mais il n’avait pas commis de si grands péchés. Eiki soupira, ne sachant pas vraiment quoi faire pour ce cas là. Il ne restait plus qu’à tenter le tout pour le tout : il risquait de devenir fou ou de lui en vouloir mais il restait une chance, et elle comptait tout miser sur son caractère et sa grande ouverture d’esprit. Et c’est ainsi que débuta la nouvelle vie de cette âme …
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
C'est un peu dommage que tes fics ne suscitent pas plus de réactions que ça. Pour l'instant je n'ai lu que "Servante du Destin" (Sakuya oblige) et l'introduction de ta nouvelle fic qui semble à la fois intriguante et prometteuse.
Pour la première, ce n'est pas une histoire que je qualifierai d'ambitieuse, mais que j'ai eu du plaisir à lire, j'imagine assez aisement les personnages agir de la façon dont tu les décrit et mieux que ça, je dirai qu'on a un peu la même interprétation de leur personalités. Bon par contre vu que ça fait plusieurs semaines que je l'ai lu, mes réactions sont à froid et j'aurai du mal à te ressortir toutes les sensations et les choses qui m'ont paru bizarre au cours de ma lecture, mais dans la globalité j'avais beaucoup aimé.
Pour l'introduction de [inserer un nom ici pour la nouvelle fic], je vais dire que tu amorces bien le sujet, en tant que lecteur je suis déjà là à me poser des questions sur la suite des évenements, donc c'est déjà un bon point de départ. Faut voir maintenant si t'arriveras à assurer pour la suite ou non :p. Après je n'ai pas grand chose d'autre dire, vu que je suis surtout critique sur le scénario et non sur les fautes et la forme du texte, du coup je vais attendre patiement d'avoir plus de choses à me mettre sous la dent.
Je te souhaite bon courage pour la suite, et j'essaierai de lire tes deux premières histoires et te dire ce que j'en pense très bientôt ^^.
Pour la première, ce n'est pas une histoire que je qualifierai d'ambitieuse, mais que j'ai eu du plaisir à lire, j'imagine assez aisement les personnages agir de la façon dont tu les décrit et mieux que ça, je dirai qu'on a un peu la même interprétation de leur personalités. Bon par contre vu que ça fait plusieurs semaines que je l'ai lu, mes réactions sont à froid et j'aurai du mal à te ressortir toutes les sensations et les choses qui m'ont paru bizarre au cours de ma lecture, mais dans la globalité j'avais beaucoup aimé.
Pour l'introduction de [inserer un nom ici pour la nouvelle fic], je vais dire que tu amorces bien le sujet, en tant que lecteur je suis déjà là à me poser des questions sur la suite des évenements, donc c'est déjà un bon point de départ. Faut voir maintenant si t'arriveras à assurer pour la suite ou non :p. Après je n'ai pas grand chose d'autre dire, vu que je suis surtout critique sur le scénario et non sur les fautes et la forme du texte, du coup je vais attendre patiement d'avoir plus de choses à me mettre sous la dent.
Je te souhaite bon courage pour la suite, et j'essaierai de lire tes deux premières histoires et te dire ce que j'en pense très bientôt ^^.
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Pour les quelques fautes ''bizarres'' du texte 'Amour' dont on a parlé via Plug.dj, les voili-voilà-voilou : (après, c'est peut-être pas encore totalement correct et il y a peut-être même des erreurs dans mes corrections (j'espère quand même pas dire trop de portnawak ^^'), relis-le ou donne-le à un de tes amis pour qu'il te dise ce qu'il en pense. Souvent (toujours) on remarque plus facilement les erreurs des autres que les siennes. :p)
J'ai corrigé un peu la syntaxe, et non pas la conjugaison et l'orthographe.
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J'ai enlevé pas mal de trucs qui me semblaient un peu trop détail après, pour pas faire trop long. Ils suivent l'ordre du texte, pas eut le courage de citer les lignes (il se fait tard ^^').
D'ailleurs, l'histoire est bien prenante, j'espère (et j'attends :p) une suite (avec impatience !). J'ai pas bien compris les changements temporels au début, mais après relecture ça colle bien. :)
J'ai corrigé un peu la syntaxe, et non pas la conjugaison et l'orthographe.
>
: Bon, je t'ai déjà cité celle-là dans le chat. Mais je la remets tout de même au cas où.Qui aurait pu croire qu’un tel destin aussi tordu [...]
>
: Je n'ai pas vraiment compris pourquoi tu as séparé ceci en deux phrases. Le ''dans le noir'' est censé rapporter au jeune garçon, et ça fait un peu comme si ta suite prenait un rythme quelque-peu saccadé.Le jeune garçon était seul. Dans le noir [...]
>
: Erreur de concordance des temps dans ce cas. Enfin, même si je sais plus trop comment ça fonctionne (automatique après un certain temps), ici je ne pense pas vraiment que tu puisses placer deux passé simple ensembles. Tu aurais dû mettre l'imparfait je pense. Enfin, ''aimait'' à la place de ''aima''.Il n’aima pas le fait d’avoir atterrit ici, [...]
>
: Tu aurais dû remplacer 'noir' par un mot du style 'obscurité', 'ténèbres' et tout le tralala. Car ça répète avec la phrase d'avant, et le mot 'noir' n'est pas vraiment très évocateur aussi. ^^'[...]un seul endroit qui possédait un tel noir dans tout Gensokyo.
>
: Ahh, pas un 'quoi' ! 'Je sais quoi manger' On entend immédiatement que cela ne colle pas, c'est le même chose dans ta phrase en fait. ''Il savait 'que' faire.'' :)[...] il savait quoi faire.
>
: J'ai trouvé dommage que tu nous coupes ce passage qui me semblait s'annoncer... plein de péripéties. :)Un petit quart d’heure passa avant qu’il puisse [...]
>
: Ça donne une phrase un peu longue dans laquelle il se passe pas mal de choses. Tu aurais peut-être dû la séparer en deux parties. Du style : ''[...]un homme blessé apparu au niveau des marche. (rajout de description inutile) Il leva son regard fiévreux vers les deux jeunes filles et, dans un sursaut étrange, s'effondra sur le marbre. Celles-ci s'empressèrent d'accourir à son secours.'' Enfin, quelque chose du genre, ensuite j'ai écrit ça à l'arrache donc voilà ... ^^'[...]un homme blessé apparu au niveau des marches et s’effondra à la vue des deux jeunes filles qui s’empressèrent de l’aider.
>
: Bon, j'ai un peu de mal à voir 'humain' comme adjectif dans ce cas-ci. ''Village DES humains'' aurait peut-être mieux passé, même si ça reste une tournure assez lourde. En fait, je ne vois pas trop l'utilité de préciser 'humain'. Quitte à remplacer, j'aurais mis ''le village voisin'', plus simple je trouve.village humain
>
: ''Je ne sais plus ('trop') PAR quoi'' ou ''Je ne sais (remplaçable par 'voir') de quoi il s'agissait.''Je ne sais plus quoi ...
>
: ''les autres'' est un terme un peu vague, ça peut désigner n'importe-qui. ''mes proches'' serait plus approprié (puisqu'il veut défendre son village > peut-être ''mes camarades/mes amis'').[...] juste de quoi me défendre et défendre les autres
>
: La phrase est mal construite. Tu pars sur une question et tu finis sur une 'description - affirmation'.Sa mère était elle-même magicienne mais il n’avait jamais pu la voir car elle avait abandonnée les siens pour un monde meilleur, peu de temps après sa naissance.
>
: Bon, la je crois que je chipote un peu, mais ta phrase me paraît inachevée à la lecture. Je m'attendais vraiment à la forme basique après le recherchait, du style ''depuis des années/depuis si longtemps/etc.''. Je reste un peu sur ma faim ^^', après ça peut être un choix fait délibérément pour donner une attente, alors ce n'est pas si mal. Je relève tout de même.Il avait trouvé ce qu’il recherchait.
>
> À nouveau, ce n'est pas vraiment faux, mais je me serais attendu à une troisième répétition de l'espoir. Histoire d'appuyer encore un peu plus sur l'effet dramatique de la scène. Quelque chose comme ''homme qui lui avait redonné l'espoir, l'espoir d'une vie à deux, cet espoir qu'il avait ('osé') brisé (si + osé : 'briser').[...]homme qui lui avait redonné espoir, l’espoir d’une vie à deux et qui avait tout brisé.
>
: Tu répètes beaucoup de fois le mot ''ça''. ^^' J'ai pris cette phrase pour illustrer, mais il y en aurait d'autres. Pense à le remplacer par ''cela'' des fois, c'est équivalent.Il avait tout prévu mais pas ça.
>
: 'Envoyer' quelqu'un balader' est peut-être une expression mal utilisée dans ce cas-ci.[...]et Alice l’envoya balader[...]
>
: Répétition spoted ! :) Tu peux remplacer ''pas bouger à cause de sa peur'' par ''paralyser par sa crainte/peur''.Yasuo ne pouvait pas bouger à cause de ses blessures et l’autre humain ne pouvait pas bouger à cause de sa peur.
>
: Utilisation des temps plutôt étrange. Deux fois le passé simple aurait été plus approprié à mon avis. (Ensuite j'ai plus le contexte sous les yeux, mais c'est peut-être une erreur de ma part. ^^')Le combat faisait rage mais … Alice l’emporta, une fois encore.
>
: Répétition spoted ! :) ''imbécile'' serait un synonyme acceptable.Tu es vraiment une idiote, Alice. Quand vas-tu enfin comprendre que les humains ne sont que des idiots ?
>
: ''vers chez elle'' est un peu bizarre, du moins ça me fait une drôle d'impression. Et pour ''s'enfermer complètement'', il y a le verbe ''s'isoler''. :)Alice s’enfuit alors vers chez elle et s’enferma complètement.
>
: ''laissant place à du vide'' est un peu lourd dans ce passage. Tu aurais pu donner une tournure plus 'raffinée' à la disparition mystérieuse de sa mère, et ajoutant une métaphore ou une comparaison. Du style ''...à disparaître, aspirées par le vent ('tel') [ajouter métaphore/comparaison]''.des parcelles de son corps commençaient à disparaitre, laissant place à du vide
J'ai enlevé pas mal de trucs qui me semblaient un peu trop détail après, pour pas faire trop long. Ils suivent l'ordre du texte, pas eut le courage de citer les lignes (il se fait tard ^^').
D'ailleurs, l'histoire est bien prenante, j'espère (et j'attends :p) une suite (avec impatience !). J'ai pas bien compris les changements temporels au début, mais après relecture ça colle bien. :)
Karn- Easy
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
C'est la relève, dis-donc !
>
-ce qu'il fallait ;
-ce qu'il convenait de ;
-ce qu'il avait à ;
-ce qu'il devait ;
-ce qu'il était de son devoir de ;
-ce qu'il eut été avisé de ;
...
>
Sinon, l'utilité de mettre que c'est le village des humains, c'est que c'est un peu le terme consacré... mais une périphrase peut bien entendu faire l'affaire si elle s'avère assez évocatrice.
>
>
>
>
>
Tu peux pas critiquer ça comme ça, couper une phrase en deux peut permettre de mettre en valeur une partie de la proposition. Il faut que tu cites plus de textes pour que ta remarque puisse être justifiée...: Je n'ai pas vraiment compris pourquoi tu as séparé ceci en deux phrases. Le ''dans le noir'' est censé rapporter au jeune garçon, et ça fait un peu comme si ta suite prenait un rythme quelque-peu saccadé.Le jeune garçon était seul. Dans le noir [...]
>
Parce qu'un "que", c'est beaucoup mieux, peut-être ? Il y a une pléthore de façon d'exprimer cette idée ; entre "savait" et "faire", on peut mettre :: Ahh, pas un 'quoi' ! 'Je sais quoi manger' On entend immédiatement que cela ne colle pas, c'est le même chose dans ta phrase en fait. ''Il savait 'que' faire.'' :)[...] il savait quoi faire.
-ce qu'il fallait ;
-ce qu'il convenait de ;
-ce qu'il avait à ;
-ce qu'il devait ;
-ce qu'il était de son devoir de ;
-ce qu'il eut été avisé de ;
...
>
J'ai déjà fait cette remarque auparavant... L'adjectif "humain" ne convient pas pour un objet que l'on ne cherche pas à personnifier, car ça ne désigne pas le complément de nom "des humains", mais le fait d'avoir de "l'humanité", dans le sens de la qualité.: Bon, j'ai un peu de mal à voir 'humain' comme adjectif dans ce cas-ci. ''Village DES humains'' aurait peut-être mieux passé, même si ça reste une tournure assez lourde. En fait, je ne vois pas trop l'utilité de préciser 'humain'. Quitte à remplacer, j'aurais mis ''le village voisin'', plus simple je trouve.village humain
Sinon, l'utilité de mettre que c'est le village des humains, c'est que c'est un peu le terme consacré... mais une périphrase peut bien entendu faire l'affaire si elle s'avère assez évocatrice.
>
Je vois pas le problème ; soit tu n'as pas assez cité, soit tu chipotes beaucoup, on va quand même pas réécrire son texte... Sinon, le problème de cette phrase, c'est qu'elle manque de pause dans sa première partie, elle aurait en effet pu être mieux tournée.: La phrase est mal construite. Tu pars sur une question et tu finis sur une 'description - affirmation'.Sa mère était elle-même magicienne mais il n’avait jamais pu la voir car elle avait abandonnée les siens pour un monde meilleur, peu de temps après sa naissance.
>
Je passe juste pour lui rappeler de quand même pas m'écrire de "cela est" à toutes les sauces non plus, sinon je vais passer en mode Berzerk. Faut différencier les contraction à enlever de celles à garder, quand on est à l'écrit.: Tu répètes beaucoup de fois le mot ''ça''. ^^' J'ai pris cette phrase pour illustrer, mais il y en aurait d'autres. Pense à le remplacer par ''cela'' des fois, c'est équivalent.Il avait tout prévu mais pas ça.
>
C'est surtout une expression très orale, à ne pas utiliser dans un texte avec une narration qui n'est pas appropriée.: 'Envoyer' quelqu'un balader' est peut-être une expression mal utilisée dans ce cas-ci.[...]et Alice l’envoya balader[...]
>
Je n'y pas vu une répétition, mais plutôt un parallélisme... Il aurait été bien que le contraste soit mis en valeur avec une contradiction.: Répétition spoted ! :) Tu peux remplacer ''pas bouger à cause de sa peur'' par ''paralyser par sa crainte/peur''.Yasuo ne pouvait pas bouger à cause de ses blessures et l’autre humain ne pouvait pas bouger à cause de sa peur.
>
C'est plutôt l'expression "le combat faisait rage" qui pose problème, c'est pas très naturel de l'employer au passé simple, je trouve, même si c'est le temps qui convient ici. Plutôt "le combat fut intense", ou un machin du genre, si ça le dérange d'écrire "le combat fit rage".: Utilisation des temps plutôt étrange. Deux fois le passé simple aurait été plus approprié à mon avis. (Ensuite j'ai plus le contexte sous les yeux, mais c'est peut-être une erreur de ma part. ^^')Le combat faisait rage mais … Alice l’emporta, une fois encore.
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Heya minna ! Aujourd'hui, je me remets doucement aux fics ~ Mais ce n'est pas une histoire entière que je vais poster là. Ceci n'est que le début. Juste pour savoir ce que vous en pensez ~
- Spoiler:
Rouge. Tout est si rouge. Mes mains … mes mains sont rouges, mes griffes me font mal et cet homme, là-bas, il ne bouge plus. L’ai-je vraiment fait ? Tellement de rouge, sur lui aussi. Oui, je l’ai fait. Oui, je l’ai tué. Avec mes mains. Avec mes griffes. Pourquoi ai-je fait ça ? Je ne voulais que la défendre. Je voulais la protéger. Je ne voulais pas que ça tourne de cette manière. Je ne sais pas pourquoi. Pourquoi me suis-je mit autant en colère ? Était-ce parce qu’il était aussi persévérant ? Il était blessé mais il continuait, encore et encore. Il refusait de s’en aller. Je n’avais pas le choix ! C’était lui ou nous. Je regrette vraiment ce que j’ai fait mais je n’avais aucun autre choix. Je … je n’ai pas peur de ça, non. Ce dont j’ai peur, c‘est de cette sensation. Ce que j’ai ressenti lorsque j’ai planté mes griffes dans sa gorge. Ce n’était même plus de la colère. Ce n’était pas de la haine, ni même du dégout. C’était une sensation qui m’était inconnue jusqu’à maintenant. Si je devais la décrire, elle se rapprocherait de la joie. Je me sentais pleine d’énergie, capable de tout faire, comme si je pouvais affronter le monde entier. Mais c’est horrible. Comment pourrais-je me sentir pareil alors que … que je viens d’ôter la vie à quelqu’un ?
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
Cela m'a pris une heure. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé dans ma tête, mais je l'ai vraiment écris. Une petite fic, vraiment petite cette fois. Mais, j'espère que vous aurait la même réaction que moi en finissant de lire tout ceci ~
- Gensokyo, monde des illusions:
« Arghhh … je suis encore morte ? Bordel ! Je ne me rappelle de rien … c’est vraiment frustrant. Combien de fois suis-je morte d’une façon complétement aléatoire, dans l’ombre, sans me rappeler de quoi que ce soit ?! Bah ! Mais … qui voilà ? Bonjour à vous.
Je pense que des présentations s’imposent. Je m’appelle Fujiwara no Mokou et je vais vous présenter ma vie et mon monde : Gensokyo, surnommé le monde des illusions. C’est un nom bien étrange, n’est-ce pas ? Malgré cela, il reste le meilleur monde possible. Ma vie est simple : je ne suis pas un inventeur ou une personne importante dans ce monde, mais je suis heureuse. J’habite quelque part dans la Forêt de Bambou, loin des gens. Après tout, je suis un petit peu dangereuse, même si je suis appréciée de la plupart des humains : en plus d’être immortelle, je maitrise le feu. Cela m’a valu quelques surnoms, plus ou moins appréciables, l’un des premiers fut « Le Phénix de Gensokyo ». Bref, malgré cela, j’aide les humains et je cultive la terre, pour pouvoir manger. Le travail est dur mais les résultats et la satisfaction apportés par ces efforts valent tout l’or du monde. Au village, principalement composé d’humains, les gens sont sympathiques. Me faire accepter au sein de ce village a mis du temps mais je peux dire que je fais maintenant partie intégrante de celui-ci. Mais tout cela, je le dois à Keine. Mon amie Keine, n’est pas humaine : c’est une hakutaku. Elle est dotée d’une grande maturité et d’une grande intelligence ainsi qu’une connaissance sur l’Histoire véritablement impressionnante … je ne pourrais pas l’expliquer mais, quand je suis avec elle, je ne peux pas m’empêcher de me sentir bien. Peut-être est-ce sa nature calme et joyeuse qui m’attire à elle, même si cela ne l’empêche pas de s’énerver plus ou moins facilement. Bref, une amie chère, à qui je dois beaucoup plus qu’elle ne le croit. En plus de ce village, vous pourrez trouver plusieurs temples ou sanctuaires : le temple shinto Hakurei, en amont du village, dirigé par l’unique Reimu Hakurei, le sanctuaire shinto Moriya, en haut de la Montagne Youkai, dirigé par deux déesses et leur prêtresse. En plus de cela, vous pourrez trouver un sanctuaire bouddhiste, et même certains ermites Taoïstes. A part les religions, beaucoup d’endroits assez fascinants, mais dangereux malheureusement, sont trouvables. Je ne citerais que quelques-uns, très connus : la maison des Démons Écarlates, les Souterrains et son Palace des Esprits de la Terre, l’une des terres des morts, Hakugyokuro, la Rivière Sanzu et j’en passe … Une véritable terre remplie de mythes et légendes en tous genre, en m’incluant. »
A ce moment précis, une personne se joignit à Mokou, la contemplant de ses yeux vides d’un quelconque esprit et rigolant à la vue d’une telle scène, avec un sourire démentiel. Ses vêtements étaient complétements déchirés et elle tenait à peine debout.
« Alors, ma petite Mokooouuuu, on s’amuse bien on dirait, hihi ! A quoi allons-nous jouer, aujourd’hui ? Allons-nous, encore une fois, se massacrer allégrement ? Ou faire comme si de rien n’était ?
- Quoi ?! Qui êtes … attendez, je vous connais …
- BIEN SUR QUE TU ME CONNAIS, IDIOTE ! Alleeeeeezzzz, rappelle-toi de ta chère amie, Kaguya la magnifique, hihihi ~ Je me demande quel visage tu vas faire quand tu vas enfin de rappeler de TOUT ! Je suis impatiente ! Hihihi ! »
Mokou se figea un instant. Et l’instant d’après, elle se souvint de tout. Mais contrairement aux espérances de Kaguya, Mokou ne fit que soupirer.
« Pas de pleurs déchirants aujourd’hui ? Ou de cris à en faire pâlir les morts ? Dommaaaaaaage, c’était tellement agréable de t’entendre pleurer en hurlant : « Qu’ai-je fais ? Qu’ai-je fais ? ». Enfin bref, il serait peut-être temps de se réveiller Mokou. Cela m’énerve de devoir te le rappeler tous les jours, satanée pyromane !
- Et c’est bien pour ça que je te déteste, Kaguya … Et si ça t’énerves, laisse-moi rêver en paix !
- Tu plaisantes, j’espère ?! Je déteste encore plus te voir rêvasser et papillonner paisiblement alors que tu - ! »
Kaguya n’eut même pas le temps de finir sa phrase qu’elle fut carbonisée en quelques millisecondes par Mokou, qui ne réagit même pas à la scène. Cette scène qu’elle a vue, encore et encore. Tellement de fois qu’elle a perdu le compte bien des années de cela.
« Je ne le sais que trop bien … ce qui est fait, est fait. Mais bon, je ne vais plus m’apitoyer sur mon sort. Je récolte ce que je sème, n’est-ce pas ? Rigole autant que tu veux, après tout je le mérite, mais laisse-moi rêver. Après tout, qui, à part toi, peut me contredire ? Je te rappelle qu’il ne reste que toi, moi et l’immense tapis de cendres et de charbon qu’est à présent Gensokyo, le monde des illusions … ».
MangaManiaK- Strange Magician
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
J'aime bien le dénouement, très sympas quand on aime ce genre de fin! °w°
Par contre ta façon d'écrire fait assez peu naturelle je trouve et la présentation est assez particulière, c'est assez gênant.
Et sinon j'ai moyennement aimé l'histoire en elle même, mais c'est surtout parce que ça vas à l'encontre de comment je vois Mokou et sa relation avec Kaguya, donc je peux pas vraiment juger je pense. =w=
Par contre ta façon d'écrire fait assez peu naturelle je trouve et la présentation est assez particulière, c'est assez gênant.
Et sinon j'ai moyennement aimé l'histoire en elle même, mais c'est surtout parce que ça vas à l'encontre de comment je vois Mokou et sa relation avec Kaguya, donc je peux pas vraiment juger je pense. =w=
Re: Les bizarreries d'un ManiaK
C'est vrai que ma façon d'écrire, même pour moi, semble particulière. C'est très loin du langage parlé, mais j'utilise ca quand je veux écrire. Je ne sais meme pas d'ou ça a pu venir, l'origine de ce "style" d'écriture.
Spoiler, pour pas gêner les futurs lecteurs ~
Spoiler, pour pas gêner les futurs lecteurs ~
- Explications sur "Gensokyo :
Pour la présentation, je n'ai pas vraiment fait d'efforts ici. C'est un bordel monstre ce passage (surement autant que la tête de Mokou à ce moment ?), j'avais un autre objectif en tête : je voulais que le lecteur voit ce monde merveilleux, le monde des illusions DE MOKOU. N'est ce pas TROP beau ? Une véritable utopie même (je pense que j'aurais pu bien plus détailler la description mais je DETESTE les descriptions ;_;). Pourquoi montrer ça ? La suite vous le dira ...
Concernant l'histoire, je ne réfléchissais même pas quand je l'ai crée (si, un petit peu) : c'était juste pour voir comment j'aurai pu essayer de réécrire un sentiment que j'avais. Je voulais savoir si j'étais capable de mettre en phrases un choc, ou une découverte complètement inattendue. Perso, j'ai bien aimé écrire cette histoire, et je vais avouer que je me suis fait violence quant aux personnages : je suis un accro du canon, je n'aime pas changer l'histoire originelle.
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
- Spoiler:
- Alors... Déjà, au niveau de la narration, en fait elle est à la troisième personne, mais ce premier gros passage à la première personne est trop gros, en fait, on lit comme si on était à la première personne, et du coup, les deux-trois passages à la troisième personne jurent beaucoup avec le reste. Il aurait mieux valu que la narration soit tout simplement à la première personne, ce serait plus homogène.
Bien que les pensées de Mokou soient désordonnées, ce n'est pas très gênant, au contraire, ça paraît plus naturel. Par contre, la description de Gensokyo manque d'éléments et me paraît un peu fade, je pense que tu aurais pu y inclure des descriptions bien plus idéalisées, je vois pas du tout une utopie dans ce récit.
Ensuite, sur la manière d'introduire la chute... Je pense que la faire révéler par Kaguya était un mauvais choix. Pour être franc, j'aurais bien vu une discussion ambigüe, comme celle que tu fais, mais sans révélation, car celle-ci serait, à mon avis, plus frappante si elle était mieux mise en relation avec la description idyllique de Gensokyo...
Par exemple, un petit trick littéraire qui me tient particulièrement à cœur, tu aurais pu prendre une phrase particulièrement visuelle de la description (un lever de soleil, par exemple ?) et la reprendre pour la chute, mais en échangeant les éléments qui font que c'est un lever de soleil idéal pour les remplacer par la description de la catastrophe.
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
- Tout ces Spoiler, y vont finir par croire qu'on leur cache des trucs! :nomtrèslongpourrien::
- Une utopie? Ca manque de description mirifique, la ça fait juste un Gensokyo narmol. ^^'
Ca fait que ce point étant un peu loupé, le reste en pâtis, c'est dommage parce que l'idée était bonne. =w=
Re: Les bizarreries d'un ManiaK
- Prélude à une histoire sanglante:
" Toutes ces histoires que je m'imagine, tout se passe trop bien. En fait, pour moi, Gensokyo est une utopie. Mais n'est-elle pas TROP belle ? Les yokais, ne sont-ils pas censés être dangereux, véritablement dangereux pour les humains ? Et d'après ce que j'ai compris, Reimu ou autre protagoniste des histoires, ne s'attaquent qu'à des situation plus ou moins dangereuses, mais qui touche le monde sur une très grande envergure. Tout est plus ou moins enfantin dans les jeux (c'est voulu par ZUN), mais ont-elles déjà vu la mort en face ? Ont-elles déjà souffert ? Se préoccupent-elles des gens qui, eux, se font attaquer ou manger par des yokais ? En savent-elles quelque chose ? C'est ce que je pense ... Mais que se passerai-t-il si elles voyaient la mort en face ? Ou même souffraient véritablement ? Ce sont de ces questions que je suis parti, pour imaginer une histoire qui n'a rien de joyeuse, mais qui nous replace dans un contexte un poil plus réaliste. "
Bref, tout ca c'est bien moche, mais je n'écrirais pas une histoire sur un personnage qui rencontre la mort en face ou souffre le martyre. Mais je vais raconter une anecdote pour le moins ... sanglante, qui est un peu contradictoire avec l'utopie que je connais. Je préviens et re-préviendrais : il y aura des détails pleins de sang donc je mettrais une jolie balise R-16 en rouge sang pour éviter le drame.
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Re: Les bizarreries d'un ManiaK
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// ATTENTION //
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// ATTENTION //
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Cette anecdote comprend des éléments qui pourraient choquer les plus sensibles. Soyez prévenus !
Si vous souhaitez toujours lire, je préviens aussi : je n'ai pas cherché à faire de la qualité (enfin, j'ai essayé un peu mais j'ai vraiment pas pris mon temps pour la faire). Si vous souhaitez continuer : bonne lecture.
- Spoiler:
Une journée normale dans Gensokyo. Au temple Hakurei, une prêtresse aux longs cheveux de jais, habillée de rouge et de blanc, passait le balai. De temps en temps, une personne venait prier au temple pour la santé, la famille, la réussite ... Mais une personne, arriva, terrorisée et complétement pâle. L'homme en question n'arrivait plus à parler correctement et la prêtresse tenta de l'apaiser. Puis, au bout de quelques instants, il arriva à décrire, d'un simple mot, ce qui l'avait terrifié.
" Ca ...cadavre ... "
En prononçant ces mots, il indiquait le chemin d'où il venait, et ajouta " fo ... rêt ". La prêtresse l'aida du mieux qu'elle put puis se dirigea vers le chemin d'où venait le malheureux. La foret était plutôt éloignée du temple mais proche du village. C'était mauvais signe. Une fois arrivée sur le lieu morbide, elle eu un haut le cœur en voyant le corps en question. Elle avait déjà vu de nombreux humains, dévorés par des yokais, mais pas une telle atrocité. La pauvre femme morte ce jour là, ne ressemblait plus à ce qu'elle pouvait être. Son visage entier avait été déchiré, arraché, mutilé, comme le reste de son corps : ce qui pouvait autre fois faire le charme de cette personne avait été sauvagement découpé. Ce n'était plus une femme, encore moins une humaine : ce n'était plus qu'un tas de chair. Mais le but du tueur n'était pas la faim : aucune traces de morsures ou éléments qui pourraient le laisser penser. Son but était donc autre chose. Mais quoi ?
Cependant, elle ne fut pas la seule victime. En une semaine, 5 corps furent retrouvés dans cette même forêt : 4 femmes et un homme. Les 3 autres femmes étaient toutes dans le même état que la première : défigurées à ne plus savoir qui elles pouvaient être. Pour l'homme, c'était légèrement différent.Ses yeux, sa langue, ses mains et son cœur avaient étés arrachés et il avait été émasculé. Pour pouvoir retrouver le tueur, il fallait toute l'aide possible : demander aux villageois, les alerter, fouiller les alentours des crimes ... Concernant les villageois, certains disaient qu'ils entendaient des bruits : certains soir, on pouvait entendre des pleurs venant de cette forêt et les jours de meurtre, des cris de rage. Cela confirmait que le tueur était bien dans cette forêt mais surtout, qu'il n'agissait que la journée.
Et ce fut le lendemain même de la découverte du dernier corps, qu'il fut retrouvé. Le matin même, les cris enragées du tueur se firent entendre.
La prêtresse se hâta, prête à en découdre avec ce barbare. Mais tout le zèle qu'elle possédait s'envola à la vue du tueur. Ou plutôt, de la tueuse. Elle ne pouvait pas en croire ses yeux. Elle restait figée tandis que la victime se faisait déchiqueter. C'était déjà trop tard. Mais ce n'était pas cela qui la choquait, non. Ce qu'elle avait pris pour un monstre, un barbare, était une personne qu'elle connaissait. Mais elle ne la reconnaissait plus. Sur ses mains douces avaient poussées des griffes recouvertes de sang, ses cheveux bruns étaient devenus blond, son visage était tordu par la colère et ses yeux couleur émeraude ne reflétaient plus la joie de vivre qu'elle avait. Elle n'était plus l'humaine qu'elle était. La tueuse finit par se calmer et la prêtresse se ressaisit. En un instant, la prêtresse bloqua ses mouvements. Puis ... elle s'arrêta. Ce n'était pas de la colère ou du dégout qu'elle ressentait, mais de l'incompréhension. Elle voulait, plus que tout, savoir ce qu'il lui était arrivé.
" LACHE MOI !
- Pourquoi ?! Pourquoi fais tu tout ça ?!
- LACHE MOI, J'AI DIT !
- Bon sang, explique moi Anna ! Pourquoi ?
- Ca ne te regarde pas !
- Si ! Comment une personne que j'appréciais peut changer à ce point ? Comment, Anna ? Comment en es-tu venu à vouloir tuer ? "
Voyant qu'elle ne pouvait absolument rien faire pour se débarrasser de ses entraves, celle qui était autrefois Anna, se calma.
" Dis moi, prêtresse : as-tu déjà souffert ? As-tu déjà eu ton cœur réduit en miettes ? Sais-tu ce qu'est le désespoir ? Tu vis tranquillement dans ton temple, sans véritablement te soucier de quoi que ce soit. Tu ne peux pas comprendre.
- J'ai toute la vie devant moi pour essayer de comprendre. Explique moi ! Je ne te lâcherais pas tant que tu ne m'auras pas tout dit !
- Comme tu veux ... "
Le récit de son histoire fut bref, et deux mots suffisaient à décrire tout cela : tristesse et jalousie. L'homme était autrefois son amour, et la première femme victime d'Anna était la maitresse de celui-ci. La raison de la mort des trois autre victimes n'était que leur beauté. La prêtresse ne pouvait qu'imaginer ce qu'elle ressentait, mais ne pouvait pas pardonner ce choix extrême. Malgré cela, elle ne savait pas quoi faire. Ce fut finalement la "Sagesse de Gensokyo", Yukari Yakumo, qui prit le relais. La mort n'était pas une option pour punir un tueur, alors il fallait l'éloigner des humains. Les Souterrains allaient devenir le nouveau lieu de vie d'Anna. Yukari et la prêtresse emmenèrent Anna au plus profond des Souterrains, dans le Temple des Esprit de la Terre. Une fois arrivées, il ne fallut que très peu de temps pour que Satori comprenne ce qu'il se passait et elle savait déjà quoi faire de cette personne. Elle allait canaliser sa colère pour le bien des Souterrains et des humains qui s'aventureraient trop loin dans ses tunnels. Une nouvelle vie allait pouvoir commencer pour Anna.
" Oublie ton ancien nom. Anna était l'humaine d'autrefois et tu as rejeté ton humanité le jour où tu as tué cet homme. A compter d'aujourd'hui, tu es un yokai. Il va te falloir un nouveau nom, une nouvelle identité, une nouvelle vie. Tout d'abord, Yuugi Hoshiguma t'aidera à te familiariser avec la ville. Tu devras apprendre les différences entre les races qui peuplent celle ci. Puis une fois que tu seras à l'aise, tu auras une mission : empêcher tout humain qui tenterait d'entrer dans la ville. Je ne te laisserais pas le choix, enfin, pas maintenant. Maintenant, il ne reste plus qu'une seule chose à dire ... Bienvenue parmi nous, Gardienne du Pont"
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