[Wii] Epic Mickey

(Cet article est aussi disponible sur le forum Hyjoo... Sauf que c'est moi qui l'ai écrit et j'ai envie de vous en faire part )


Genre : Plateforme / Action / Aventure

Développeur : Junction Point Studio (M. Warren Spector, ça vous dit rien ? Non vraiment ? Et Deus Ex alors ?)

Editeur : Disney Interactive Studios

PEGI :

Site officiel : http://disney.go.com/mickey/#/disney-epic-mickey

Date de sortie française : 25 Novembre 2010

Trailer :


Une histoire de plus de 80 ans !

Qui ne connait pas Mickey Mouse, la plus célèbre de toutes les souris ? Epic Mickey nous propose de revenir sur les débuts du rongeur. Alors qu'il n'est encore qu'un simple personnage de dessin animé parmi tant d'autres, Mickey découvre un jour (Alors qu'il lisait un livre intitulé... Alice à travers le miroir) que le miroir de sa chambre cache en réalité un passage vers un autre monde, celui du magicien Yen Sid (Fantasia). Poussé par la curiosité, Mickey découvre le dernier projet du magicien, à savoir un "monde" dont il venait de finir la création à l'aide d'un pinceau magique, un "monde" magique pour tous les personnages oubliés (Qui est quasiment une copie de Disneyland).

Malheureusement, Mickey n'était pas aussi sage qu'il ne l'est aujourd'hui et dès que Yen Sid se retira, la souris voulut essayer le pinceau magique. Il créa donc un petit personnage difforme lui ressemblant vaguement puis il l'agrandit un peu, un peu trop même. La "chose" se transforma alors en fantôme et tenta de nuire à Mickey. Mais, pris dans la panique, la souris renversa le pot de peinture magique sur le "monde" magique, tenta d'effacer le monstre à coup d'éponge, et renversa alors la bouteille de dissolvant qui fut alors aspirée dans le "monde" magique qui devint alors un "monde de désolation" (Wasteland). Mickey parvint à neutraliser le fantôme et s'enfuya sans demander son reste.

Et le temps passa. De 1928 avec ses début dans Plane Crazy, Gallopin' Gaucho et Steamboat Willie jusqu'à ses dernières apparitions récentes, Mickey accumula gloire, renommée et fortune. Et il avait oublié l'incident causé chez le magicien. Cependant, Mickey est un jour trainé de force par le fantôme qu'il a créé dans le "monde de la désolation". La souris a quand même le temps d'emporter le pinceau magique de Yen Sid au moment où il pénètre dans l'autre monde.

Mickey arrive de manière brutale dans le château de la Belle des Ténèbres et est kidnappé par le savant fou (The Mad Doctor) qui veut extraire le coeur de la souris à l'aide d'une ventouse. Mais Mickey parvient à s'échapper. Le savant fou s'enfuit, mais Mickey surprend un autre personnage, qui n'est autre qu'Oswald le lapin chanceux.

Avec l'aide de Gus, un gremlins (Pas ceux de notre ami Joe Dante !), du pinceau magique et des autres habitants du Wasteland, Mickey va tenter de rentrer chez lui... Et peut-être réparer les dégats qu'il a causé.

L'avis du fan des cartoons des années 30

Il y a des jours comme ça, où on se ballade tranquillement sur Internet, et tout d'un coup, on tombe sur quelque chose d'inhabituel, de fascinant... Quelque chose comme des artworks orientés Steampunk...


Mais avec des références bien familières... Comme des oreilles de souris. Ma première réaction à la vue de ces artworks "OMG, un jeu à la American McGee's Alice avec Mickey ?! Mais DO WANT !". D'ailleurs le titre du jeu "Epic Mickey" ne pouvait que laisser présager un jeu épique en conséquence...

Et même si les premiers screens In-game dévoilaient une ambiance plutôt orientée à la Tim Burton que American McGee's, l'attente d'en découvrir davantage n'en fut que plus grande. Il est évident que quand on pense à Mickey et Walt Disney, on pense plutôt à un mondé féérique, enchanteur, berceau de notre tendre enfance... Alors une petite virée dans un univers plus sombre, plus mature, ça ne peut être qu'une bonne chose, surtout quand le chef de projet n'est autre que Warren Spector (Oui oui, le papa de Deus Ex).

Il faut dire que des jeux estampillés Disney, mis à part l'excellente période Megadrive / Super Nintendo avec des titres cultes comme Castle of Illusion, World of Illusion et Mickey Mania, ça ne faisait pas rêver outre mesure, surtout sur les consoles NextGen.

Et quand Warren décide de replonger aux origines de la légende, on ne peut que saluer le geste. Plus qu'un jeu, Epic Mickey est un véritable hommage aux débuts de la carrière de Walt Disney... Mais surtout l'occasion de découvrir la véritable raison de la création du personnage de Mickey.

Un petit cours d'histoire nous apprend qu'avant Mickey, il y a eut Oswald le lapin chanceux (Oswald the Lucky Rabbit), un personnage inventé par Walt Disney à la demande des studios Universal pour remplacer les Alice Comedies. Malheureusement, la "course au fric" existait déjà au début des années 30 et Universal, sous prétexte qu'Oswald était leur propriété (Et aussi parce qu'Oswald fut le premier personnage à avoir des produits dérivés à son effigie paraît-il), vole le personnage à Walt Disney, qui crée alors Mickey Mouse pour continuer à produire des dessins animés de son côté, sans être sous l'influence d'Universal.

Le fait est que Mickey à tracé son bout de chemin mais en ce qui concerne Oswald, le paradoxe veut qu'il soit tombé dans l'oubli. On apprend d'ailleurs dans le jeu qu'Oswald est en réalité le premier personnage oublié de l'univers des cartoons et ce fut donc le premier à rejoindre le monde crée par Yen Sid. Les droits concernant le personnage d'Oswald seront récupérés par Disney en 2006.


Mais pour parler plus en détail du jeu, je ne peux que le comparer au précédent jeu qui rendait hommage à Mickey de la sorte : Mickey Mania. Le jeu sorti sur Megadrive et Super Nintendo abordait déjà des classiques de l'animation Disney : Steamboat Willie, The Mad Doctor... Jusqu'aux plus récents sortis à l'époque, soit Le Prince et le Pauvre. Epic Mickey s'est arrêté plus tôt dans les références mais les pousse à leur paroxysme contrairement à Mickey Mania.

Epic Mickey se présente donc sous la forme d'un jeu vidéo de plate-formes, aventure, action en 3D... Ponctué de séquences de Gameplay en 2D. La base repose cependant sur l'utilisation du pinceau magique et sur les choix que fera le joueur au cours de la progression dans le jeu.

Le pinceau justement est quasiment l'élément à tout faire du jeu quand Mickey ne peut pas résoudre les problèmes en effectuant une attaque tournoyante. L'instrument peut projeter au choix de la peinture pour peindre des éléments du décors, faire des ennemis des alliés et plein d'autres choses ; ou projeter du dissolvant pour effacer des parties du décor (Et souvent révéler des cavités et passages cachés) et dissoudre les ennemis. A force d'utiliser la peinture ou le dissolvant, des esprits (Gardiens) viendront porter assistance à Mickey soit pour le guider soit pour affronter les ennemis.


Le jeu en lui-même n'est pas d'une difficulté insurmontable mais le challenge peut se révéler un chouïa corsé. Personellement, j'ai trouvé le début du jeu assez poussif mais il y a des séquences qu'on ne voit pas passer (Toute la partie dans Discovery Land et dans le Manoir hanté, du pur bonheur).

Vient ensuite l'autre point essentiel du jeu, à savoir les choix à faire pour progresser. Allez-vous secourir un gremlins ou préférez-vous le contenu d'un coffre ? Préférez-vous aider un fantôme à faire peur à quelqu'un ou aiderez-vous la personne en question à vaincre sa peur des fantômes ? Aiderez-vous correctement ceux qui vous demanderont de l'aide ? Toutes ces actions détermineront la manière dont les personnages du Wasteland vous perçoivent. L'utilisation de peinture et / ou de dissolvant permet aussi de faire bouger la balance. Il y a également de nombreuses quêtes annexes à l'aventure principale. Sachez également que le jeu comporte plusieurs fins (Suivant les choix que vous ferez).

Il est quand même amusant de constater que le Wasteland est habité par des personnages dont on ignorait parfois tout (Figurants de cartoons, personnages n'ayant pas dépassé le stade d'esquisses...) et parfois moins (Perso, je n'ai jamais oublié Pat Hibulaire ou le capitaine Crochet).

Le design global en lui-même est plus que correct pour une Wii, et le jeu regorge de détails parfois anodins mais qui sont de gros clins d'oeil à un cartoon précis ou à Disneyland.

La musique est quand même orientée ambiance sombre à la Tim Burton, c'est un très bon point. Elle s'adapte aussi à la situation dans laquelle vous vous trouvez. Un musique calme sera suivie d'une musique plus dynamique lorsque vous affronterez des ennemis et ce, de manière plutôt fluide.

Les séquences en 2D, qui sont des interludes entre les grosses étapes (Main Street et les autres zones principales) proposent de revisiter des cartoons précis avec des musiques d'époque (La séquence de Jungle Rythm en est un parfait exemple)


Je termine par le point que quasiment toutes les critiques ont pointé du doigt : la gestion de la caméra. Je n'ai pas voulu en tenir compte mais c'est vrai que la gestion est parfois chaotique même si on a tous les moyens pour la placer comme on le veut. Cela peut se révéler énervant à la longue mais quand on aime, franchement, on sait faire avec, et on s'adapte. A force de manipuler l'angle de vue, on finit par l'adapter à la manière de jouer.

Conclusion ? Epic Mickey est un Must Have pour tous les amateurs de l'univers Disney et même pour les autres, il permet notamment de (Re)découvrir la vieille époque des cartoons des années 30 et ce ne sont pas quelques problèmes de caméra qui vont freiner l'ardeur des férus de la souris au pinceau magique !

Les gros points forts :
- Comme son nom l'indique : un jeu épique !
- C'est Warren Spector aux commandes !
- Des milliers de références + ou - évidentes à l'ensemble de l'univers Disney.
- Un jeu très hétérogène dans les environnements visités.
- Une ambiance épique avec une musique parfaitement adaptée !
- Des quêtes annexes et diverses fins qui assurent une durée de jeu plus que correcte.

Les gros points faibles :
- La gestion de la caméra...
- J'ai beau chercher, je n'en vois pas d'autres... Ah si, peut-être des aller-retour parfois ennuyants à force de se répéter (Tous les passages entre Main Street et Ostown par exemple lors des quêtes annexes).

Ho, très bon article! =D
Surtout que je cherchais des infos sur le jeu. Je sais donc qu'il faut que je teste ça un jour...


(Elle est si mauvaise que ça, la caméra? o__o)

Content -> Merci, j'en ai un certain nombre d'articles sur Hyjoo à mon actif, je peux en mettre d'autres ici au besoin ^^

Sinon la caméra, je pense que c'est une question d'adaptation mais effectivement ,elle aurait pu être mieux programmée ^^'

Bon, j'hésitais, tu m'as convaincue.
I DO WANT this game.

Merci pour l'article ! =)

Je n'ai pu que le commencer -va falloir que je récupère la Wii-, mais le peu que j'ai pu faire augure du très bon. 2010 est vraiment une très bonne cuvée niveau jeux de plate-forme, et c'est la Wii qui régale (Epic Mickey, Donkey kong Country Returns, Super Mario Galaxy 2, Kirby Epic Yarn, Sonic Colours... excusez du peu). Je dois dire que c'est assez inattendu.

Les références sont nombreuses, on en apprend même des belles (enfin, me concernant), le travail graphique est hallucinant, et ça fleure bon le jeu léché dans sa construction.
Les caméras sont assez moisies, je ne peux que confirmer. En jouant sans se précipiter, ça passe, mais c'est assez dommage.

Tiens, question, là je suis allé un peu trop vite, chose rare quand je joue, et du coup, l'écran qui me permettrait de revenir dans les premiers "stages" du jeu est fermé. Y aura moyen de revenir à la zone de l'Europe plus tard ?

J'ai fait le jeu en entier une seule fois mais je pense que peut importe les choix qu'on fait, une fois qu'on arrive à Main Street, on ne peut plus faire machine arrière, et c'est aussi valable pour la montagne des dêchets, l'île du crâne et Captaine Crochet, ainsi que le manoir hanté en lui-même.

Sur mon 2° essai, je suis arrivé à VentureLand avant la zone des pirates.

En fait le plus chaud quand on veut bien faire le jeu, c'est par exemple reconstruire les robots de Dingo, Daisy et Donald.

La première pièce du robot Dingo est juste tellement bien cachée que si tu ne retournes pas complètement la première zone d'entrée de DiscoveryLand, tu es bon pour aller débourser 1000 E-tickets au magasin si tu veux reconstruire Dingo X). Le Robot Daisy est aussi hardcore à remonter car l'un de ses morceaux nécessite de trouver 5 ou 6 gemmes dont les 2 deux dernières, j'ai fouillé toute la zone pendant 1h30 pour la trouver ^^' (Et le comble, c'est que les esprits Gardien t'indiquent souvent les cachettes mais tu ne penses pas à t'en servir X).

OK, donc je recommence ma sauvegarde. C'est bien dommage de pas pouvoir revenir en arrière comme ça :/
Du coup, est-ce que toutes les broches sont "collectionnables" en une seule partie ?

Non justement X).

Le meilleur exemple qui me vient en tête, c'est quand tu arrives au village des Gremlins. Si tu recupères le journal de bord de Petit Pat et que tu le lui rend, tu accèdes à une salle où se trouve une broche en or.

Mais tu peux aussi filer le journal à un autre Gremlins qui le gardera et te donnera une autre broche en Or en échange, mais dans ce cas, Petit Pat t'acceuillera avec une armée d'ennemis et la salle aux trésors sera fermée.

(Tu dois aussi pouvoir traverser le village des Gremlins sans récupérer le journal mais je n'ai pas essayé cette alternative ^^)

Par contre, j'ai lu un truc comme quoi quand on finissait le jeu, on pourra enchaîner sur une nouvelle partie en conservant ce qu'on avait sur la partie précédente, mais ça n'a pas marché leur truc >>.

Le jeu est conçu de telle manière que tu choisis de prendre une décision, et que tu ne peux pas revenir sur ton choix ^^