[Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Page 1 sur 1
[Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Je sais que Drell a déjà bien entamé une fic commune, seulement j'ai bien envie de vous en proposer une seconde pour varier les plaisirs et les situations à Gensokyo x)
Je vous laisse une fois de plus le choix des réponses dans un topic à part.
On commence donc en grandes pompes avec un début d'intrigue prédéfinie, rassurez-vous je serai large pour les choix à venir ^^
- - - - - - - - - - -
Vous n'en revenez pas. Vous l'avez fait.
Epic win. \o/
Vous avez été sacré champion du monde au tournoi de danmaku organisé par le célèbre Reitaisai qui réunit chaque année des milliers d'accros aux enfers de projectiles venus des quatre coins du globe.
Par un après-midi caniculaire de juin vous aviez reçu la fameuse invitation distribuée à tous les joueurs reconnus de ce type de jeu. Vos exploits avaient fait parler de vous dans toute la communauté française, à tel point que l'organisme nippon à l'origine du Reitaisai avait eu vent de vos nouvelles et vous avait par la même occasion envoyé les billets pour un aller-retour simple au Japon, le pays de vos rêves.
Ce n'était pas tant la compétition que le voyage qui vous avait le plus enthousiasmé. Tout de même, ce n'est pas tous les jours que l'on est invité au Japon ! Vos heures d'entrainement intensifs cloîtrés dans votre petite chambre n'auraient au final pas servi à rien.
Vous aviez donc fait vos bagages après avoir obtenu l'accord de vos parents (vous n'en reveniez pas sur le coup !), embarqué début juillet et aterri de nombreuses heures plus tard au pays du soleil levant.
Sur place tout s'est déroulé pour le mieux : hébergement et service inclus, pass V.I.P pour la compétition, matériel de professionnel etc.
Et vous l'avez fait.
Vous avez battu le record du monde. Pulvérisé les compteurs. Votre vaisseau spacial avait littéralement repoussé les limites de la gravité et des collisions. Plus rapide que la lumière vous aviez esquivé des milliers de tirs ennemis pour vous frayer un chemin jusqu'au boss final. Pour le vaincre avec panache et un scoring hallucinant.
Dans votre chambre sur le tatami vous admirez encore l'imposant trophée doré reposant sur vos genoux : un feu d'artifice miniaturisé sensé représenter les projectiles évités durant votre performance. Magnifique.
Vous restez ainsi à le contempler pendant de longues minutes quand tout à coup....
*Quel bel objet, je peux y jeter un coup d'oeil ?*
Derrière vous, une jeune femme agenouillée vous regarde d'un air curieux.
Vous ne l'avez même pas entendue entrer...!
Vous jetez un coup d'oeil autour de vous : la porte de papier est toujours fermée, de même pour les fenêtres....
Mais d'où sortait-elle ?
La jeune femme dont la tenue vous rappelle les cosplays extravagants de vos amis lors des conventions sur le Japon semble intéressée par votre trophée et vous interroge gentiment du regard.
Que faites vous ?
[ ] Lui donner le trophée.
[X] Ne pas pas lui donner le trophée.
Et que dites-vous ? (2 choix possibles)
[ ] Vous restez silencieux et l'observez sans dire un mot.
[X] "Qui êtes vous ?" "comment êtes-vous entrée ici ?"
[ ] Vous criez au secours.
[ ] Vous ne répondez pas et partez de votre chambre en courant.
[ ] "Je vous en prie. Mais faites-y attention qui que vous soyez, j'y tiens énormément"
[ ] "Que me voulez-vous ?"
[X] Vous cherchez dans la pièce ce qui pourrait faire office d'arme à portée de main.
[ ] Autre.
(EDIT : merci de voter dans la rubrique "Votes" ^^"")
Je vous laisse une fois de plus le choix des réponses dans un topic à part.
On commence donc en grandes pompes avec un début d'intrigue prédéfinie, rassurez-vous je serai large pour les choix à venir ^^
- - - - - - - - - - -
Vous n'en revenez pas. Vous l'avez fait.
Epic win. \o/
Vous avez été sacré champion du monde au tournoi de danmaku organisé par le célèbre Reitaisai qui réunit chaque année des milliers d'accros aux enfers de projectiles venus des quatre coins du globe.
Par un après-midi caniculaire de juin vous aviez reçu la fameuse invitation distribuée à tous les joueurs reconnus de ce type de jeu. Vos exploits avaient fait parler de vous dans toute la communauté française, à tel point que l'organisme nippon à l'origine du Reitaisai avait eu vent de vos nouvelles et vous avait par la même occasion envoyé les billets pour un aller-retour simple au Japon, le pays de vos rêves.
Ce n'était pas tant la compétition que le voyage qui vous avait le plus enthousiasmé. Tout de même, ce n'est pas tous les jours que l'on est invité au Japon ! Vos heures d'entrainement intensifs cloîtrés dans votre petite chambre n'auraient au final pas servi à rien.
Vous aviez donc fait vos bagages après avoir obtenu l'accord de vos parents (vous n'en reveniez pas sur le coup !), embarqué début juillet et aterri de nombreuses heures plus tard au pays du soleil levant.
Sur place tout s'est déroulé pour le mieux : hébergement et service inclus, pass V.I.P pour la compétition, matériel de professionnel etc.
Et vous l'avez fait.
Vous avez battu le record du monde. Pulvérisé les compteurs. Votre vaisseau spacial avait littéralement repoussé les limites de la gravité et des collisions. Plus rapide que la lumière vous aviez esquivé des milliers de tirs ennemis pour vous frayer un chemin jusqu'au boss final. Pour le vaincre avec panache et un scoring hallucinant.
Dans votre chambre sur le tatami vous admirez encore l'imposant trophée doré reposant sur vos genoux : un feu d'artifice miniaturisé sensé représenter les projectiles évités durant votre performance. Magnifique.
Vous restez ainsi à le contempler pendant de longues minutes quand tout à coup....
*Quel bel objet, je peux y jeter un coup d'oeil ?*
Derrière vous, une jeune femme agenouillée vous regarde d'un air curieux.
Vous ne l'avez même pas entendue entrer...!
Vous jetez un coup d'oeil autour de vous : la porte de papier est toujours fermée, de même pour les fenêtres....
Mais d'où sortait-elle ?
La jeune femme dont la tenue vous rappelle les cosplays extravagants de vos amis lors des conventions sur le Japon semble intéressée par votre trophée et vous interroge gentiment du regard.
Que faites vous ?
[ ] Lui donner le trophée.
[X] Ne pas pas lui donner le trophée.
Et que dites-vous ? (2 choix possibles)
[ ] Vous restez silencieux et l'observez sans dire un mot.
[X] "Qui êtes vous ?" "comment êtes-vous entrée ici ?"
[ ] Vous criez au secours.
[ ] Vous ne répondez pas et partez de votre chambre en courant.
[ ] "Je vous en prie. Mais faites-y attention qui que vous soyez, j'y tiens énormément"
[ ] "Que me voulez-vous ?"
[X] Vous cherchez dans la pièce ce qui pourrait faire office d'arme à portée de main.
[ ] Autre.
(EDIT : merci de voter dans la rubrique "Votes" ^^"")
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Lui donner votre trophée ? Et puis quoi encore ?
Au lieu de le lui remettre vous cachez derrière vous en jetant un coup d'oeil furtif aux alentours...Rien qui pourrait faire office d'arme potentielle en cas de complications, il fallait s'y attendre....Eh bien cela vous fait mal au coeur de l'admettre mais si les choses se compliquent il vous restera toujours le trophée en or massif...
Priant ardemment pour que cela n'ai pas lieu vous tentez de garder votre sang froid en demandant à l'inconnue :
"Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrée ici ?"
La jeune femme observe votre manège l'air intrigué avant de laisser échapper un petit rire amusé.
"Voyons je ne vais pas te le voler, trésor"
Elle vous tourne le dos et va s'installer auprès de la petite table laquée servant ordinairement à prendre le petit-déjeuner.
"Voyons voir....pourrai-je avoir un peu de thé ? Je reviens d'un éprouvant voyage et me voilà complètement déshydratée."
Pendant qu'elle semble inspecter les alentours à la recherche probable d'une théière ou d'un quelconque moyen de faire bouillir de l'eau, vous vous permettez de l'inspecter de plus près.
Quel étrange personnage...
De longs cheveux blonds ornés de nœuds colorés encadraient un visage fin et délicat. Elle était coiffée de ce qui semblait être un bonnet de nuit blanc surmonté d'un nœud rouge -la dernière fois que vous en aviez vu un semblable devait remonter à la fois où votre grand-mère vous avait laisser jouer avec ses vieux habits dans la malle à déguisements-. Parée d'une somptueuse robe blanche à volants sur laquelle était fixée une pseudo tunique chinoise à col Mao, elle tenait à la main ce qui avait tout l'air d'être une ombrelle. Blanche elle aussi. Malgré un joli visage tout en douceur on percevait immédiatement le regard perçant de la jeune femme, comme si elle pouvait lire au travers vous aussi aisément que dans un livre.
De fait, elle remarqua très vite que vous la dévisagiez et s'empressa d'ajouter :
"Oh, et pour répondre à tes questions...Je me nomme Maribel Hann, ravie de faire ta connaissance. Je suis entrée ici quand tu n'avais d'yeux que pour ta récompense. A présent si tu veux bien m'excuser, je pense avoir trouvé la théière...."
Elle se leva et d'elle-même alla faire bouillir de l'eau sur le petit réchaud mis à la disposition de chaque chambre à l'auberge de jeunesse traditionnelle.
Vérifiant que votre trophée se trouve toujours bien derrière vous, vous hésitez encore à vous en servir.
Après tout, s'il était vrai que ladite Maribel avait clairement menti (il était absolument IMPOSSIBLE qu'elle se soit faufilée par la porte principale qui vous faisait pourtant face), l'étrangère ne semblait pour le moment ne manifester aucune intention agressive à votre égard.
Plus étrange encore, outre son apparition impromptue et son extravagant accoutrement : la jeune femme vous avait adressé la parole dans un français impeccable, et pourtant vous êtes absolument certain de ne l'avoir jamais croisé dans l'auberge parmi le groupe de touristes et de joueurs résidant avec vous.
Vous décidez de ne pas crier au secours pour le moment tout en gardant le trophée à portée de main. Juste au cas où.
Une fois l'eau bouillante, la jeune femme revint s'asseoir et vous invita à la rejoindre, versant le thé dans deux charmantes tasses de laque noire.
"Bien." fit-elle en vous tendant l'une des tasses.
"Je ne vais pas y aller par quatre chemins. J'ai une proposition à te faire."
*Quelqu'un de la mafia locale ? Non ça n'a pas de sens puisqu'elle parle français...*
La jeune femme prit le temps de s'imprégner de l'odeur délicate du thé fumant, hocha vaguement la tête de contentement et bu une longue gorgée en silence.
Étant donnée l'heure tardive, pas un bruit de pas dans les couloirs, pas un murmure. Juste le son dehors d'une fontaine à eau japonaise dont le claquement sec du bambou retentissait au beau milieu de la nuit comme une horloge dont on avait ralentit le temps.
Les yeux rivés sur l'inconnue vous attendez la suite de son discours qui ne se fit pas attendre :
"Je sais que tu viens de remporter un prix important pour tes qualités hors normes ainsi qu'en atteste ce trophée auquel tu tiens tant. Vois-tu, de là où je viens nous aurions un besoin urgent de ces fameuses capacités afin de résoudre un conflit qui te dépasse mais duquel tu pourrait tirer profit et ressortir tout particulièrement gagnant.
Elle reprit une gorgée de thé.
Pas mal du tout, tu devrais en boire un peu ça te ferait du bien.
De l'endroit où je viens de nombreux phénomènes ne s'expliquent pas par ce qu'on appelle couramment la logique. Je manque de temps pour tout t'exposer en détails, mais sache que tu es l'une des très rares personnes en ce monde a se voir offrir une telle occasion. Si tu acceptes de me suivre et de m'aider, tous les trophées du monde ne vaudront pas au centuple l'expérience unique que tu vas vivre à mes côtés.
Je t'expliquerai les modalités sur place. Pour l'heure il nous faut nous dépêcher.
Eh bien, qu'en dis-tu, es-tu prêt à voir ta vie transformée ? Voir tes rêves les plus fous se réaliser ?
C'est l'opportunité que je t'offre. Bien évidemment je ne nie pas qu'il y aura des obstacles à surmonter mais à mes côtés tu ne craindras rien si tu suis à la lettre mes directives.
Nouvelle gorgée de thé.
Tu as le droit de refuser, en ce cas je m'en irai d'ici et tu oublieras très vite ma visite saugrenue en pleine nuit."
Vous vous demandez tout à coup si de tels mots prononcés de façon aussi douce et posée représentent une quelconque menace de mort.
L'idée de la mafia et des yakusa...peut être tout cela n'existait pas que dans les films...
Maribel reposa sa tasse sur la table et vous scruta un sourire impeccable aux lèvres tout en poussant la tasse de thé comme pour vous inviter à boire de son breuvage.
"Alors, quelle est ta décision ?"
- - - - - - - -
Bon alors ce thé ? Vous le buvez ou pas pour finir ?
[X] Boire le thé.
[ ] Ne pas boire le thé.
Que faire ?
[X] Regarder s'il n'y aurait pas une caméra cachée quelque part à tout hasard....
[ ] Sortir le trophée. Et frapper.
[ ] Appeler à l'aide.
[ ] S'enfuir.
[ ] Commencer à préparer vos affaires pour le départ
[ ] Ne rien faire
Et que répondre...? (2 choix)
[ ] ....vous êtes complètement cinglée. Sortez ou j'appelle au secours.
[X] ....vous êtes complètement cinglée. Je vous suis.
[ ] Vous me prenez de court, laissez-moi un peu de temps pour réfléchir....
[ ] J'aimerais plus d'informations. Combien de temps suis-je sensé vous suivre ? Mes parents sont-ils au courant ?
[ ] Vraiment, quel âge avez-vous pour vous habiller de la sorte et entrer chez les gens sans prévenir comme cela ?
[ ] Pourquoi moi ?
[ ] Tout compte fait...prenez mon trophée. et partez.
[ ] Entendu, j'accepte de vous suivre, à condition d'en savoir plus le plus vite possible.
[ ] Puis-je emporter quelque chose avec moi ?
[ ] Non merci je refuse votre proposition.
[ ] Maribel c'est cela ? je ne me souviens pas d'avoir croisé une quelconque personne vous ressemblant parmi les personnes résidant ici....D'où venez vous ?
[X] En quoi mes compétences aux jeux vidéos puissent être d'une quelconque utilité dans la résolution d'un conflit si important qu'il me dépasse ?
[ ] Vous me gonflez, je suis creuvé, dégagez.
[ ] Encore un peu de thé ?
Au lieu de le lui remettre vous cachez derrière vous en jetant un coup d'oeil furtif aux alentours...Rien qui pourrait faire office d'arme potentielle en cas de complications, il fallait s'y attendre....Eh bien cela vous fait mal au coeur de l'admettre mais si les choses se compliquent il vous restera toujours le trophée en or massif...
Priant ardemment pour que cela n'ai pas lieu vous tentez de garder votre sang froid en demandant à l'inconnue :
"Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous entrée ici ?"
La jeune femme observe votre manège l'air intrigué avant de laisser échapper un petit rire amusé.
"Voyons je ne vais pas te le voler, trésor"
Elle vous tourne le dos et va s'installer auprès de la petite table laquée servant ordinairement à prendre le petit-déjeuner.
"Voyons voir....pourrai-je avoir un peu de thé ? Je reviens d'un éprouvant voyage et me voilà complètement déshydratée."
Pendant qu'elle semble inspecter les alentours à la recherche probable d'une théière ou d'un quelconque moyen de faire bouillir de l'eau, vous vous permettez de l'inspecter de plus près.
Quel étrange personnage...
De longs cheveux blonds ornés de nœuds colorés encadraient un visage fin et délicat. Elle était coiffée de ce qui semblait être un bonnet de nuit blanc surmonté d'un nœud rouge -la dernière fois que vous en aviez vu un semblable devait remonter à la fois où votre grand-mère vous avait laisser jouer avec ses vieux habits dans la malle à déguisements-. Parée d'une somptueuse robe blanche à volants sur laquelle était fixée une pseudo tunique chinoise à col Mao, elle tenait à la main ce qui avait tout l'air d'être une ombrelle. Blanche elle aussi. Malgré un joli visage tout en douceur on percevait immédiatement le regard perçant de la jeune femme, comme si elle pouvait lire au travers vous aussi aisément que dans un livre.
De fait, elle remarqua très vite que vous la dévisagiez et s'empressa d'ajouter :
"Oh, et pour répondre à tes questions...Je me nomme Maribel Hann, ravie de faire ta connaissance. Je suis entrée ici quand tu n'avais d'yeux que pour ta récompense. A présent si tu veux bien m'excuser, je pense avoir trouvé la théière...."
Elle se leva et d'elle-même alla faire bouillir de l'eau sur le petit réchaud mis à la disposition de chaque chambre à l'auberge de jeunesse traditionnelle.
Vérifiant que votre trophée se trouve toujours bien derrière vous, vous hésitez encore à vous en servir.
Après tout, s'il était vrai que ladite Maribel avait clairement menti (il était absolument IMPOSSIBLE qu'elle se soit faufilée par la porte principale qui vous faisait pourtant face), l'étrangère ne semblait pour le moment ne manifester aucune intention agressive à votre égard.
Plus étrange encore, outre son apparition impromptue et son extravagant accoutrement : la jeune femme vous avait adressé la parole dans un français impeccable, et pourtant vous êtes absolument certain de ne l'avoir jamais croisé dans l'auberge parmi le groupe de touristes et de joueurs résidant avec vous.
Vous décidez de ne pas crier au secours pour le moment tout en gardant le trophée à portée de main. Juste au cas où.
Une fois l'eau bouillante, la jeune femme revint s'asseoir et vous invita à la rejoindre, versant le thé dans deux charmantes tasses de laque noire.
"Bien." fit-elle en vous tendant l'une des tasses.
"Je ne vais pas y aller par quatre chemins. J'ai une proposition à te faire."
*Quelqu'un de la mafia locale ? Non ça n'a pas de sens puisqu'elle parle français...*
La jeune femme prit le temps de s'imprégner de l'odeur délicate du thé fumant, hocha vaguement la tête de contentement et bu une longue gorgée en silence.
Étant donnée l'heure tardive, pas un bruit de pas dans les couloirs, pas un murmure. Juste le son dehors d'une fontaine à eau japonaise dont le claquement sec du bambou retentissait au beau milieu de la nuit comme une horloge dont on avait ralentit le temps.
Les yeux rivés sur l'inconnue vous attendez la suite de son discours qui ne se fit pas attendre :
"Je sais que tu viens de remporter un prix important pour tes qualités hors normes ainsi qu'en atteste ce trophée auquel tu tiens tant. Vois-tu, de là où je viens nous aurions un besoin urgent de ces fameuses capacités afin de résoudre un conflit qui te dépasse mais duquel tu pourrait tirer profit et ressortir tout particulièrement gagnant.
Elle reprit une gorgée de thé.
Pas mal du tout, tu devrais en boire un peu ça te ferait du bien.
De l'endroit où je viens de nombreux phénomènes ne s'expliquent pas par ce qu'on appelle couramment la logique. Je manque de temps pour tout t'exposer en détails, mais sache que tu es l'une des très rares personnes en ce monde a se voir offrir une telle occasion. Si tu acceptes de me suivre et de m'aider, tous les trophées du monde ne vaudront pas au centuple l'expérience unique que tu vas vivre à mes côtés.
Je t'expliquerai les modalités sur place. Pour l'heure il nous faut nous dépêcher.
Eh bien, qu'en dis-tu, es-tu prêt à voir ta vie transformée ? Voir tes rêves les plus fous se réaliser ?
C'est l'opportunité que je t'offre. Bien évidemment je ne nie pas qu'il y aura des obstacles à surmonter mais à mes côtés tu ne craindras rien si tu suis à la lettre mes directives.
Nouvelle gorgée de thé.
Tu as le droit de refuser, en ce cas je m'en irai d'ici et tu oublieras très vite ma visite saugrenue en pleine nuit."
Vous vous demandez tout à coup si de tels mots prononcés de façon aussi douce et posée représentent une quelconque menace de mort.
L'idée de la mafia et des yakusa...peut être tout cela n'existait pas que dans les films...
Maribel reposa sa tasse sur la table et vous scruta un sourire impeccable aux lèvres tout en poussant la tasse de thé comme pour vous inviter à boire de son breuvage.
"Alors, quelle est ta décision ?"
- - - - - - - -
Bon alors ce thé ? Vous le buvez ou pas pour finir ?
[X] Boire le thé.
[ ] Ne pas boire le thé.
Que faire ?
[X] Regarder s'il n'y aurait pas une caméra cachée quelque part à tout hasard....
[ ] Sortir le trophée. Et frapper.
[ ] Appeler à l'aide.
[ ] S'enfuir.
[ ] Commencer à préparer vos affaires pour le départ
[ ] Ne rien faire
Et que répondre...? (2 choix)
[ ] ....vous êtes complètement cinglée. Sortez ou j'appelle au secours.
[X] ....vous êtes complètement cinglée. Je vous suis.
[ ] Vous me prenez de court, laissez-moi un peu de temps pour réfléchir....
[ ] J'aimerais plus d'informations. Combien de temps suis-je sensé vous suivre ? Mes parents sont-ils au courant ?
[ ] Vraiment, quel âge avez-vous pour vous habiller de la sorte et entrer chez les gens sans prévenir comme cela ?
[ ] Pourquoi moi ?
[ ] Tout compte fait...prenez mon trophée. et partez.
[ ] Entendu, j'accepte de vous suivre, à condition d'en savoir plus le plus vite possible.
[ ] Puis-je emporter quelque chose avec moi ?
[ ] Non merci je refuse votre proposition.
[ ] Maribel c'est cela ? je ne me souviens pas d'avoir croisé une quelconque personne vous ressemblant parmi les personnes résidant ici....D'où venez vous ?
[X] En quoi mes compétences aux jeux vidéos puissent être d'une quelconque utilité dans la résolution d'un conflit si important qu'il me dépasse ?
[ ] Vous me gonflez, je suis creuvé, dégagez.
[ ] Encore un peu de thé ?
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
(attention pavé ! pour les fénéants je proposerai parfois comme ici un résumé en moins de 5 lignes en fin de fic si vous avez la flemme de tout lire~ C'est le cas ici si ça vous intéresse mais vous louperai peut être des indices ou des scènes annexe importantes à l'avenir. A lire donc dans l'optique de lire tout intégralement une fois où vous n'avez rien d'autre à faire pour ne rien manquer de l'histoire.)
Est-ce un canulard ? Est-on en train d'essayer de vous piéger ?
Vous regarder de nouveau tout autour de vous comme pour essayer de dénicher la caméra cachée que l'on se serait amusé à mettre dans votre chambre avant votre arrivée....mais rien. Absolument rien.
Apparemment la jeune femme ne semblait pas plaisanter. Vous devinez dans son sourire poli l'attente d'une réponse.
Vous buvez une gorgée du thé que vient de vous offrir Maribel, l'air perplexe.
Tout cela...c'était si soudain....
Vous songez à vos parents, vos amis. Suivre une dérangée cosplayée vous ne savez trop où afin de régler un conflit apparemment d'une importance capitale, quitte à y laisser votre vie ?
Aussi surprenant que cela pourrait paraître, l'idée vous plait.
Voir vos rêves les plus fous se réaliser ? Vous n'y croyez pas trop, cependant.... Après des années à rester chez vous, coupé du reste du monde et complètement absorbé par vos jeux vidéos vous semblez avoir oublié quelque chose d'essentiel : vivre.
Pour la première fois de votre vie quelqu'un semblait prêter attention à votre misérable petite existence et vous proposer de vivre des aventures au delà du virtuel.
Qui n'a jamais rêvé de quitter son morne quotidien pour entrer ne serait-ce qu'une fois dans le feu de l'action comme dans les films ?
Vous terminez votre tasse en jetant un dernier coup d'œil à la mystérieuse Maribel qui vous renvoie votre regard d'un air interrogateur.
Tout abandonner....pour tout recommencer ?
Vous ne savez pas où vous allez ni combien de temps votre périple va prendre, vous ne reverrez probablement plus jamais vos proches vous....
"....vous êtes complètement cinglée. Je vous suis."
Vous n'en croyez pas vos oreilles, vous l'avez dit !
*clic....cloc.....*
Les échos de la fontaine ne vous parvenaient plus qu'à intervalles irréguliers comme si vous vous trouviez à mi chemin entre le rêve et la réalité.
La demoiselle au bonnet de nuit resta figée pendant un moment qui vous sembla durer une éternité, ses yeux rivés dans les votres qui se détournèrent bien vite car impossible à soutenir.
Puis elle éclata de rire.
"Bonne réponse !"
Elle se leva, et dans un enthousiasme nouveau se dirigea vers la porte de votre chambre, à l'endroit même où vous vous trouviez il y a quelques instants encore.
Elle vous invita à la rejoindre.
"J'aime les petits dans ton genre qui ont du répondant. Vraiment. A présent, si tu veux bien me suivre, je t'expliquerai ce que tu as besoin de savoir en chemin."
"Où allons-nous ?" demandez-vous naïvement en contemplant bêtement la cloison de papier.
Maribel sortit de nulle part un éventail au motif floral qu'elle ouvrit et disposa devant sa bouche avant de vous répondre dans un sourire que vous devinez sans peine :
"Je t'ai prévenu que l'endroit où nous nous rendons était dépourvu de toute logique n'est-ce pas ?"
Vous hochez la tête.
"A partir de maintenant il va falloir me croire sur parole. Prépare-toi nous partons."
Vous comprenez que "se préparer" n'inclue pas la notion de faire sa valise car au même moment Maribel étendit son éventail devant elle, esquissa un petit geste du poignet et ouvrit la porte.
Ce que vous apercevez alors vous cloue sur place.
Au lieu du couloir désert auquel vous vous attendiez, s'étend devant vous un vide infini d'un mauve terrifiant. Vous distinguez au loins quelques points de lumière rouge dont vous ignorez la nature mais qui vous font frissoner jusqu'en haut de l'échine.
Maribel rangea son éventail, ouvrit son ombrelle et vous tendit la main.
*A présent, si tu veux bien me suivre....*
Vous comprenez que tout retour en arrière est désormais impossible. Vous respirez un grand coup. Le trophée toujours en main vous saisissez la sienne et vous laissez entrainer par delà la cloison.
La porte se referma d'elle-même derrière vous avant de disparaitre au moment même où vous la franchissez.
Étrangement, contrairement à ce que vous pensiez vous ne tombez pas en chute libre dans le vide mais restez au contraire en lévitation au milieu de ce chaos psychédélique. A présent, vous pouvez distinguer de plus près les points rouges qui vous avaient troublé tout à l'heure. La découverte vous fait frissonner.
Tout autour de vous, des myriades d'yeux rouges vous fixent sans ciller dans un silence de mort.
*N'y prêtes pas attention* vous ordonne Maribel d'un ton plus sec qu'à l'accoutumée.
Essayant de suivre son conseil vous ravalez votre peur et la suivez dans le vide sans lâcher la main de la jeune femme.
Après dix minutes de silence vous essayez de briser le silence qui se fait de plus en plus oppressant selon vous :
"Euh excusez-moi...."
Maribel ne vous jeta pas un regard et ne ralentit pas l'allure pour autant.
"Quoi ?"
"Je me demandais...En quoi est-ce que mes compétences aux jeux vidéos puissent être d'une quelconque utilité
dans la résolution d'un conflit si important qu'il me dépasse, d'après vos propres termes ?"
Maribel vira de cap en vous entrainant à sa suite.
"Le monde où je t'emmène se nomme Gensokyo. C'est un monde remplit de créatures fantastiques qui côtoient les humains au quotidien et où la magie est omniprésente. Il a beau être dépourvu d'une grande part de logique il n'empêche qu'un système particulier a été mis en place par les dirigeants de ce monde dans le but de limiter les "accidents". Entends par là qu'avant l'instauration de ce système on recensait bien plus de morts causé par les youkai qu'aujourd'hui."
"Les...youkai ?"
Ce mot japonais vous semble vaguement familier.
"Les créatures fantastiques dont je te parlais. Certaines ont une apparence si proche de celle des humains qu'il est difficile de les différencier les uns des autres."
"Et vous, êtes-vous...une de ces youkai ?"
Maribel vous foudroya du regard une fraction de seconde et vous craignez qu'elle ne lâche votre main. Il n'en n'est rien cependant et elle élude simplement votre question :
"Quoi qu'il en soit pour en revenir à ta question initiale, sache que le système instauré a un lien tout particulier avec tes capacités exceptionnelles. Mais tu vas bien vite t'en apercevoir par toi-même...."
"...? Comment cela...?"
Maribel s'arrêta soudainement.
"Ah, nous y voilà."
Elle pointa son ombrelle en direction d'un des yeux qui la fixait sans ciller.
L'oeil s'écarquilla brusquement, et pris bientôt l'apparence d'une ouverture suffisamment large pour laisser passer un enfant ou une personne de petite taille.
Au moment ou vous essayez de vous approcher pour examiner la chose de plus près, Maribel vous retient brusquement vers elle et étend son ombrelle devant vous au moment même où un projectile d'origine inconnue fusa dans votre direction au travers de l'ouverture.
L'ombrelle dévia le projectile qui alla se perdre dans l'univers mauve infini.
Après avoir refermé l'ouverture en un mouvement sec d'ombrelle en diagonale, Maribel maugréa :
"Et zut, il a encore changé de plaaaace....!"
Elle vous entraina de plus belle dans la direction opposée, pris son élan et s'envola littéralement avec vous toujours au bout de son bras. Vous vous arrêtez brutalement en plein vol pour vous retrouver face à un nouvel oeil identique au premier.
Maribel l'ouvrit précautionneusement, et après avoir vérifié au dehors qu'elle ne s'était pas trompée vous emmena au travers de l'interstice.
Vous vous retrouvez à présent dans la petite cours d'une résidence de style oriental à première vue abandonnée.
"Reste ici un instant je te prie, j'en ai pour cinq minutes."
Et vous la voyez entrer dans la bâtisse surélevée avant d'en ressortir 5 minutes plus tard, un paquet dans les mains.
"Tiens." fait-elle en vous tendant le paquet. "C'est pour toi. Ça te permettra de te débrouiller à Gensokyo des menaces primaires."
Vous prenez le paquet et la regarder tendre son ombrelle dans le vide avant d'ouvrir cinq fissures ouvrant sur des paysages différents.
"Ce monde n'est qu'une étape. Ses limites ne dépassent pas cette maison que tu vois-là. Chacune de ces ouvertures mène à un endroit où quelqu'un de confiance pourra t'accueillir et t'aider le temps de mon absence. A toi de choisir où tu veux te rendre à présent. Vas où tu veux, je reviendrai te chercher dans une semaine. D'ici là essaye de te familiariser avec Gensokyo et ses "coutumes" locales, j'espère te retrouver plus fort à mon retour et en mesure de te battre à mes côtés si notre accord tient toujours."
Et sans vous laisser le temps de répliquer, elle retourne dans la maison et en ressort avec...le corps inanimé d'une jeune fille de votre âge !
"Hey mais...!"
"Ne t'en fais pas, elle va bien et ne va pas tarder se réveiller dans quelques instants, je vais devoir te laisser."
Elle ouvrit une nouvelle ouverture menant vers l'univers mauve aux yeux innombrables.
"Le paquet ne s'ouvrira pas avant que tu sois passé à travers une des brèche, bon courage !"
Et Maribel passa à travers l'ouverture, la jeune fille aux boucles blondes toujours dans ses bras avec laquelle elle semblait prendre toutes les précautions du monde.
Vous n'avez pas eu le temps de dire ou de faire quoi que ce soit d'autre.
Vous voila seul, 5 ouvertures devant vous.
Vous faite le tour de la maison et vous apercevez qu'elle ne renferme absolument rien de particulier. De plus par un mystère inconnu vous semblez toujours revenir sur vos pas lorsque vous essayez de vous éloigner.
Il ne reste que les 5 ouvertures.
Que vous le vouliez ou non vous n'avez pas le choix.
Résumé en moins de 5 lignes pour flemmards
- - - - - - -
Laquelle choisissez-vous ?
[ ] Celle qui semble mener... à un petit village ?
[ ] Celle qui semble mener...à une immense demeure perdue dans une foret de bambous ?
[X] Celle qui semble mener...à l'intérieur d'un bateau ?
[ ] Celle qui semble mener....à l'entrée d'un élégant manoir ?
[ ] Celle qui semble mener...sur un toit de style oriental près de ce qui semble être un lac ?
~Question à la con surprise !~
Êtes-vous...
[ ] Un garçon...
[X] ...ou une fille ?
[ ] Un trap.
(désolé pas d'autres choix possibles pour le moment ;p)
Attention, vous pouvez répondre votre genre opposé, dites-vous bien que votre réponse influencera l'histoire, je m'en fiche de savoir ce que vous êtes IRL !
(pas beaucoup de choix et une longue histoire, désolée y'aura moins de blabla après là c'est la mise en place de l'intrigue ^^"")
Est-ce un canulard ? Est-on en train d'essayer de vous piéger ?
Vous regarder de nouveau tout autour de vous comme pour essayer de dénicher la caméra cachée que l'on se serait amusé à mettre dans votre chambre avant votre arrivée....mais rien. Absolument rien.
Apparemment la jeune femme ne semblait pas plaisanter. Vous devinez dans son sourire poli l'attente d'une réponse.
Vous buvez une gorgée du thé que vient de vous offrir Maribel, l'air perplexe.
Tout cela...c'était si soudain....
Vous songez à vos parents, vos amis. Suivre une dérangée cosplayée vous ne savez trop où afin de régler un conflit apparemment d'une importance capitale, quitte à y laisser votre vie ?
Aussi surprenant que cela pourrait paraître, l'idée vous plait.
Voir vos rêves les plus fous se réaliser ? Vous n'y croyez pas trop, cependant.... Après des années à rester chez vous, coupé du reste du monde et complètement absorbé par vos jeux vidéos vous semblez avoir oublié quelque chose d'essentiel : vivre.
Pour la première fois de votre vie quelqu'un semblait prêter attention à votre misérable petite existence et vous proposer de vivre des aventures au delà du virtuel.
Qui n'a jamais rêvé de quitter son morne quotidien pour entrer ne serait-ce qu'une fois dans le feu de l'action comme dans les films ?
Vous terminez votre tasse en jetant un dernier coup d'œil à la mystérieuse Maribel qui vous renvoie votre regard d'un air interrogateur.
Tout abandonner....pour tout recommencer ?
Vous ne savez pas où vous allez ni combien de temps votre périple va prendre, vous ne reverrez probablement plus jamais vos proches vous....
"....vous êtes complètement cinglée. Je vous suis."
Vous n'en croyez pas vos oreilles, vous l'avez dit !
*clic....cloc.....*
Les échos de la fontaine ne vous parvenaient plus qu'à intervalles irréguliers comme si vous vous trouviez à mi chemin entre le rêve et la réalité.
La demoiselle au bonnet de nuit resta figée pendant un moment qui vous sembla durer une éternité, ses yeux rivés dans les votres qui se détournèrent bien vite car impossible à soutenir.
Puis elle éclata de rire.
"Bonne réponse !"
Elle se leva, et dans un enthousiasme nouveau se dirigea vers la porte de votre chambre, à l'endroit même où vous vous trouviez il y a quelques instants encore.
Elle vous invita à la rejoindre.
"J'aime les petits dans ton genre qui ont du répondant. Vraiment. A présent, si tu veux bien me suivre, je t'expliquerai ce que tu as besoin de savoir en chemin."
"Où allons-nous ?" demandez-vous naïvement en contemplant bêtement la cloison de papier.
Maribel sortit de nulle part un éventail au motif floral qu'elle ouvrit et disposa devant sa bouche avant de vous répondre dans un sourire que vous devinez sans peine :
"Je t'ai prévenu que l'endroit où nous nous rendons était dépourvu de toute logique n'est-ce pas ?"
Vous hochez la tête.
"A partir de maintenant il va falloir me croire sur parole. Prépare-toi nous partons."
Vous comprenez que "se préparer" n'inclue pas la notion de faire sa valise car au même moment Maribel étendit son éventail devant elle, esquissa un petit geste du poignet et ouvrit la porte.
Ce que vous apercevez alors vous cloue sur place.
Au lieu du couloir désert auquel vous vous attendiez, s'étend devant vous un vide infini d'un mauve terrifiant. Vous distinguez au loins quelques points de lumière rouge dont vous ignorez la nature mais qui vous font frissoner jusqu'en haut de l'échine.
Maribel rangea son éventail, ouvrit son ombrelle et vous tendit la main.
*A présent, si tu veux bien me suivre....*
Vous comprenez que tout retour en arrière est désormais impossible. Vous respirez un grand coup. Le trophée toujours en main vous saisissez la sienne et vous laissez entrainer par delà la cloison.
La porte se referma d'elle-même derrière vous avant de disparaitre au moment même où vous la franchissez.
Étrangement, contrairement à ce que vous pensiez vous ne tombez pas en chute libre dans le vide mais restez au contraire en lévitation au milieu de ce chaos psychédélique. A présent, vous pouvez distinguer de plus près les points rouges qui vous avaient troublé tout à l'heure. La découverte vous fait frissonner.
Tout autour de vous, des myriades d'yeux rouges vous fixent sans ciller dans un silence de mort.
*N'y prêtes pas attention* vous ordonne Maribel d'un ton plus sec qu'à l'accoutumée.
Essayant de suivre son conseil vous ravalez votre peur et la suivez dans le vide sans lâcher la main de la jeune femme.
Après dix minutes de silence vous essayez de briser le silence qui se fait de plus en plus oppressant selon vous :
"Euh excusez-moi...."
Maribel ne vous jeta pas un regard et ne ralentit pas l'allure pour autant.
"Quoi ?"
"Je me demandais...En quoi est-ce que mes compétences aux jeux vidéos puissent être d'une quelconque utilité
dans la résolution d'un conflit si important qu'il me dépasse, d'après vos propres termes ?"
Maribel vira de cap en vous entrainant à sa suite.
"Le monde où je t'emmène se nomme Gensokyo. C'est un monde remplit de créatures fantastiques qui côtoient les humains au quotidien et où la magie est omniprésente. Il a beau être dépourvu d'une grande part de logique il n'empêche qu'un système particulier a été mis en place par les dirigeants de ce monde dans le but de limiter les "accidents". Entends par là qu'avant l'instauration de ce système on recensait bien plus de morts causé par les youkai qu'aujourd'hui."
"Les...youkai ?"
Ce mot japonais vous semble vaguement familier.
"Les créatures fantastiques dont je te parlais. Certaines ont une apparence si proche de celle des humains qu'il est difficile de les différencier les uns des autres."
"Et vous, êtes-vous...une de ces youkai ?"
Maribel vous foudroya du regard une fraction de seconde et vous craignez qu'elle ne lâche votre main. Il n'en n'est rien cependant et elle élude simplement votre question :
"Quoi qu'il en soit pour en revenir à ta question initiale, sache que le système instauré a un lien tout particulier avec tes capacités exceptionnelles. Mais tu vas bien vite t'en apercevoir par toi-même...."
"...? Comment cela...?"
Maribel s'arrêta soudainement.
"Ah, nous y voilà."
Elle pointa son ombrelle en direction d'un des yeux qui la fixait sans ciller.
L'oeil s'écarquilla brusquement, et pris bientôt l'apparence d'une ouverture suffisamment large pour laisser passer un enfant ou une personne de petite taille.
Au moment ou vous essayez de vous approcher pour examiner la chose de plus près, Maribel vous retient brusquement vers elle et étend son ombrelle devant vous au moment même où un projectile d'origine inconnue fusa dans votre direction au travers de l'ouverture.
L'ombrelle dévia le projectile qui alla se perdre dans l'univers mauve infini.
Après avoir refermé l'ouverture en un mouvement sec d'ombrelle en diagonale, Maribel maugréa :
"Et zut, il a encore changé de plaaaace....!"
Elle vous entraina de plus belle dans la direction opposée, pris son élan et s'envola littéralement avec vous toujours au bout de son bras. Vous vous arrêtez brutalement en plein vol pour vous retrouver face à un nouvel oeil identique au premier.
Maribel l'ouvrit précautionneusement, et après avoir vérifié au dehors qu'elle ne s'était pas trompée vous emmena au travers de l'interstice.
Vous vous retrouvez à présent dans la petite cours d'une résidence de style oriental à première vue abandonnée.
"Reste ici un instant je te prie, j'en ai pour cinq minutes."
Et vous la voyez entrer dans la bâtisse surélevée avant d'en ressortir 5 minutes plus tard, un paquet dans les mains.
"Tiens." fait-elle en vous tendant le paquet. "C'est pour toi. Ça te permettra de te débrouiller à Gensokyo des menaces primaires."
Vous prenez le paquet et la regarder tendre son ombrelle dans le vide avant d'ouvrir cinq fissures ouvrant sur des paysages différents.
"Ce monde n'est qu'une étape. Ses limites ne dépassent pas cette maison que tu vois-là. Chacune de ces ouvertures mène à un endroit où quelqu'un de confiance pourra t'accueillir et t'aider le temps de mon absence. A toi de choisir où tu veux te rendre à présent. Vas où tu veux, je reviendrai te chercher dans une semaine. D'ici là essaye de te familiariser avec Gensokyo et ses "coutumes" locales, j'espère te retrouver plus fort à mon retour et en mesure de te battre à mes côtés si notre accord tient toujours."
Et sans vous laisser le temps de répliquer, elle retourne dans la maison et en ressort avec...le corps inanimé d'une jeune fille de votre âge !
"Hey mais...!"
"Ne t'en fais pas, elle va bien et ne va pas tarder se réveiller dans quelques instants, je vais devoir te laisser."
Elle ouvrit une nouvelle ouverture menant vers l'univers mauve aux yeux innombrables.
"Le paquet ne s'ouvrira pas avant que tu sois passé à travers une des brèche, bon courage !"
Et Maribel passa à travers l'ouverture, la jeune fille aux boucles blondes toujours dans ses bras avec laquelle elle semblait prendre toutes les précautions du monde.
Vous n'avez pas eu le temps de dire ou de faire quoi que ce soit d'autre.
Vous voila seul, 5 ouvertures devant vous.
Vous faite le tour de la maison et vous apercevez qu'elle ne renferme absolument rien de particulier. De plus par un mystère inconnu vous semblez toujours revenir sur vos pas lorsque vous essayez de vous éloigner.
Il ne reste que les 5 ouvertures.
Que vous le vouliez ou non vous n'avez pas le choix.
Résumé en moins de 5 lignes pour flemmards
- Spoiler:
- Maribel vous emmène dans un espace clos où vous devez choisir votre lieu atterrissage (5 gaps) à Gensokyo. Elle reviendra vous chercher dans une semaine et vous conseille de vous habituer à ce monde et de vous entraîner pour devenir plus fort avant de se tirer avec une fille endormie dans les bras.
- - - - - - -
Laquelle choisissez-vous ?
[ ] Celle qui semble mener... à un petit village ?
[ ] Celle qui semble mener...à une immense demeure perdue dans une foret de bambous ?
[X] Celle qui semble mener...à l'intérieur d'un bateau ?
[ ] Celle qui semble mener....à l'entrée d'un élégant manoir ?
[ ] Celle qui semble mener...sur un toit de style oriental près de ce qui semble être un lac ?
~Question à la con surprise !~
Êtes-vous...
[ ] Un garçon...
[X] ...ou une fille ?
(désolé pas d'autres choix possibles pour le moment ;p)
Attention, vous pouvez répondre votre genre opposé, dites-vous bien que votre réponse influencera l'histoire, je m'en fiche de savoir ce que vous êtes IRL !
(pas beaucoup de choix et une longue histoire, désolée y'aura moins de blabla après là c'est la mise en place de l'intrigue ^^"")
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
(Résumé : disponible en fin de post)
Un...bateau ?
La seule ouverture ne donnant pas sur un paysage extérieur vous intrigue.
Vous vous rapprochez et y jetez un coup d'œil de plus près...
A ne pas douter cette issue mène vers le fond d'une cale. Ou quelque chose dans le genre. Contre les parois, point de hublots mais la silhouette caractéristique de canons recouverts d'une bâche de protection adossés contre ce qui avait tout l'air d'être des panneaux de bois s'ouvrant sur l'extérieur.
Vous n'êtes pas experte d'un point de vue maritime mais l'identité du lieu où mène l'ouverture ne fait aucun doute.
Après avoir vaguement observé les autres destination ("Et s'il n'y a personne pour m'ouvrir le portail ou la demeure dans la foret?" "Et comment je fais pour descendre de ce toit franchement ?" etc.), vous vous confortez dans votre premier choix.
Ça sera donc le bateau.
Prudemment vous vous glissez à travers le trou en prenant bien garde de passer en une seule fois.
Le trou se referme derrière vous à la seconde prêt.
Vous vous demandez ce qu'il se serait produit si vous aviez hésité davantage encore...
Ne lâchant pas votre trophée des mains vous avancez prudemment à l'intérieur de la pièce...Des sanglots vous parviennent alors que vous apercevez une trappe au sol.
Ne parvenant pas à identifier l'origine des pleurs à la lueur des chandelles faiblement allumées, vous vous décidez à ouvrir la trappe puisque rien d'autre ne semble indiquer une autre issue de sortie.
Et là...
*Ca c'est pour m'avoir traitée de cinglée, amuse-toi bien jeune fille~~*
Vous vous sentez comme aspirée à travers la trappe comme si quelqu'un venait de vous donner un tape dans le dos pour vous inciter à basculer tête la première !
"Heyyyyy !!!!"
Sous vos pieds le sol se dérobe et vous constatez avec horreur que vous ne faites ni plus ni moins qu'une chute libre en plein ciel !!!
Le sol n'a pas l'air très proche, ou plutot la densité des nuages vous empêche de distinguer de quelle hauteur environ vous êtes tombée mais une chose est certaine : la situation est critique.
Paniquée vous essayez d'ouvrir le sac que vous a donné Maribel.
*Les nuisances mineures à Gensokyo hein ?!! Et les dangers de mort ça compte aussi ?!!!*
En espérant de tout cœur que le contenu du sac en toile ne se disperse pas dans le ciel quand vous l'ouvrirez, vous défaites à la hâte les cocardes qui forment le nœud, votre trophée coincé sous le bras.
Vous manquez de le lâcher de peu lorsqu'une fois le sac ouvert tout son contenu se met à flotter tranquillement juste sous vos yeux comme pour se mettre précisément à votre hauteur.
Une espèce de soucoupe volante rouge....Un objet de fonction inconnue de forme hexagonale, un portable (ou quelque chose qui y ressemble), une miche de pain et une de fromage ainsi qu'une gourde apparemment remplie d'eau.
"Hum....Super, je fais quoi moi avec CA ?!"
Vous avez beau essayer de vous agripper aux objets flottant cela ne ralentit pas votre course. L'OVNI et l'hexaèdre ne semblent réagir à aucune stimulation de votre part...
En désespoir de cause vous essayez d'allumer le portable en priant pur qu'il n'y ait aucun mot de passe.
Miracle ! Pas de code PIN, un fond d'écran avec trois personnes parmis lesquelles vous reconnaissez immédiatement Maribel vous lance un chaleureux sourire....
Sauf que....Sauf que vous vous trouvez actuellement en pleine chute libre en direction de ce qui ne devrait pas tarder à s'appeler le plancher des vaches....Et, comble de l'horreur....
"COMMENT CA PAS DE RESEAUUUUUUUUUU ???????!!!!!!"
Vous fermez les yeux. La vue de tous ces objets inutiles qui semblent vous narguer dans votre chute vous tapent sur le système.
Ok, vous allez donc mourir dans un univers inconnu avant même d'avoir fait la connaissance du moindre autochtone autre que cette extravagante -et cinglée- de Maribel.
S'il fallait trouver quelque chose de magique, là à la seconde pour vous en sortir vous ne voyez vraiment pas....
" 'M'étonnerait qu'il me suffise de penser à me faire pousser des ailes pour que ça fonctionne...."
....Vous essayez. Évidemment rien ne se passe en dehors de votre percée de la masse nuageuse et l'apparition brusque de champs en contrebas, bien, bien plus près que ce à quoi vous vous attendiez.
"Ok, je suis foutue."
Les yeux fermés vous pensez à votre petite vie minable, à votre famille, le peu d'amis que vous aviez....mais faites bien vite le tour puisque votre départ du monde normal vous avait déjà permis d'y penser en long en large et en travers.
Vous vous résignez à voix haute :
"Bon, au moins je ne mourrai pas de façon banale. Stupide en revanche...Je me demande s'il y a un enfer ou un paradis dans ce monde pour les pauvres humains qui tombent de bateaux volants comme moi....Histoire de retourner au ciel juste après en être tombée..."
Vous êtes coupée dans ce brillant monologue emprunt de philosophie par la brusque collision de ce qui semble à première vu être un rat volant....
euh...non.....un quoi au juste ?
Attendez....
Semblant reprendre ses esprits le choc passé, la chose en question vous attrape par le col de votre pyjama à l'aide d'une longue barre métallique qui vous arrache un frisson à son contact.
Vous vous stoppez net dans votre chute et, curieusement -mais des choses curieuse vous commencez à vous y habituer....- le contenu du sac s'arrête lui aussi de tomber.
"Ca va pas la tête ?!"
Vous levez les yeux avant de les refermer une fraction de seconde pour vous dire que vous n'avez pas rêvé...
Au dessus de vous flotte une enfant avec des oreilles et une queue de souris.
Si, si. Vous avez beau refermer et rouvrir les yeux, l'apparition ne change pas et semble même plutôt intriguée par votre rencontre inopinée.
"Une humaine ? Par ici ? Qu'est-ce que tu fais là ?"
Vous l'écoutez à peine, encore toute tremblante de peur et de froid, trop heureuse d'avoir échappé au pire.
Bon au moins on évite la mort stupide....pour le moment....
"C'est quoi ton nom, pourquoi tu voles pas ? Tu viens du monde extérieur ? C'est quoi ça....ah, encore un ?!"
La petite fille souris cesse momentanément son interrogatoire en apercevant la soucoupe volante qui vous tourne autour depuis la fin de votre chute.
Elle tente de l'attraper avec une deuxième baguette de métal mais l'OVNI vient se réfugier sous la veste de votre pyjama, provoquant irrémédiablement chez vous une terrible envie de rire.
Après vous avoir titillée de sa baguette et faillit vous faire tomber plusieurs fois, la fille souris abandonne en soupirant.
"Bon je suppose qu'une humaine du monde extérieur peut être considérée comme un objet perdu...."
Et sans vous demander votre avis vous voilà toutes les deux à percer de nouveau les cieux mais dans le sens inverse à celui de tout à l'heure.
Vous tentez tant bien que mal de ne pas lâcher le trophée de vos bras. Pourquoi l'avez-vous conservé au lieu de le lâcher ? Maintenant que vous y penser cela parait absurde....Peut être parce qu'il s'agit de l'unique souvenir matériel de votre monde....
Vous apercevez bientôt l'imposante silhouette du bateau volant se refléter à la surface des nuages.
Au dessus de vous un immense voilier toutes voiles dehors sillonnait lentement à travers les nimbus et les cumulus comme dans une mer de coton.
Impressionnée, vous n'osez ouvrir la bouche avant que la fille souris ne vous dépose sur le ponton du galion.
Enchantée de retrouver un sol stable vous remerciez la fillette qui semble visiblement déstabilisée que vous lui adressiez la parole.
Pour lui montrer votre gratitude vous lui proposez la miche de fromage qui s'est enfin immobilisée au sol tout comme les autres objets autour de vous.
La petite semble hésiter un instant mais à la lueur de ses yeux vous sentez avec amusement qu'elle meurt d'envie de le manger...
*Just as planned...Mais qu'est-ce que je raconte moi....*
Vous insistez et la petite fille souris s'empare de votre fromage avant de l'engloutir d'une seule traite et de se pourlécher les babines de délice.
"Moi c'est Nazrin fait-elle comme en gage de remerciement. Maintenant tu bouge pas d'ici, je vais appeler Ichirin !"
Et sans prévenir gare, Nazrin plongea de nouveau dans le vide hors de votre vue.
Il fait plutôt frais sur le bastingage...
Résumé en moins de 5 lignes (bon, pile poil 5 ici =w=) pour flemmards
- - - - - - - - -
Que faites vous ? (trois choix possibles)
[ ] Ne pas bouger comme vous l'a demandé Nazrin.
[ ] Vous balader sur le ponton.
[ ] Essayer de monter en haut de la vigie.
[ ] Chercher la cabine du capitaine.
[ ] Sauter à la suite de Nazrin. Dans le vide. Juste pour le fun.
[ ] Descendre dans les cales.
[ ] Appeler. (du genre : "Y'a quelqu'uuuuun ????")
[ ] Manger le pain (une partie, au cas où...)
[ ] Manger le pain (tout, vous avez la dalle)
[ ] Boire le contenu de la gourde.
[ ] Bidouiller pour essayer de trouver à quoi sert l'OVNI.
[ ] Bidouiller pour essayer de trouver à quoi sert l'hexaèdre.
[ ] Voir si MAINTENANT il y a du réseau...
[X] Regarder le répertoire téléphonique.
[ ] Abandonner votre trophée sur place. c'est chiant ça sert à rien et c'est encombrant.
[ ] Chercher les petits coins....(ben oui....quoi ?)
[X] Essayer de vous reposer un peu en attendant le retour de Nazrin. Après tout on vous proposé de partir de chez vous le soir du tournois et vous êtes éreintée de tant de péripéties en une seule soirée....
[ ] Vomir. ("mal de.....l'air......Bleuuuaaarggh....")
[X] Regarder par dessus le bastingage et admirer le paysage en attendant Nazrin. (le Ciel piqueté d'étoiles, les nuages faisant comme un tapis de coton en dessous de vous toussa toussa...)
Un...bateau ?
La seule ouverture ne donnant pas sur un paysage extérieur vous intrigue.
Vous vous rapprochez et y jetez un coup d'œil de plus près...
A ne pas douter cette issue mène vers le fond d'une cale. Ou quelque chose dans le genre. Contre les parois, point de hublots mais la silhouette caractéristique de canons recouverts d'une bâche de protection adossés contre ce qui avait tout l'air d'être des panneaux de bois s'ouvrant sur l'extérieur.
Vous n'êtes pas experte d'un point de vue maritime mais l'identité du lieu où mène l'ouverture ne fait aucun doute.
Après avoir vaguement observé les autres destination ("Et s'il n'y a personne pour m'ouvrir le portail ou la demeure dans la foret?" "Et comment je fais pour descendre de ce toit franchement ?" etc.), vous vous confortez dans votre premier choix.
Ça sera donc le bateau.
Prudemment vous vous glissez à travers le trou en prenant bien garde de passer en une seule fois.
Le trou se referme derrière vous à la seconde prêt.
Vous vous demandez ce qu'il se serait produit si vous aviez hésité davantage encore...
Ne lâchant pas votre trophée des mains vous avancez prudemment à l'intérieur de la pièce...Des sanglots vous parviennent alors que vous apercevez une trappe au sol.
Ne parvenant pas à identifier l'origine des pleurs à la lueur des chandelles faiblement allumées, vous vous décidez à ouvrir la trappe puisque rien d'autre ne semble indiquer une autre issue de sortie.
Et là...
*Ca c'est pour m'avoir traitée de cinglée, amuse-toi bien jeune fille~~*
Vous vous sentez comme aspirée à travers la trappe comme si quelqu'un venait de vous donner un tape dans le dos pour vous inciter à basculer tête la première !
"Heyyyyy !!!!"
Sous vos pieds le sol se dérobe et vous constatez avec horreur que vous ne faites ni plus ni moins qu'une chute libre en plein ciel !!!
Le sol n'a pas l'air très proche, ou plutot la densité des nuages vous empêche de distinguer de quelle hauteur environ vous êtes tombée mais une chose est certaine : la situation est critique.
Paniquée vous essayez d'ouvrir le sac que vous a donné Maribel.
*Les nuisances mineures à Gensokyo hein ?!! Et les dangers de mort ça compte aussi ?!!!*
En espérant de tout cœur que le contenu du sac en toile ne se disperse pas dans le ciel quand vous l'ouvrirez, vous défaites à la hâte les cocardes qui forment le nœud, votre trophée coincé sous le bras.
Vous manquez de le lâcher de peu lorsqu'une fois le sac ouvert tout son contenu se met à flotter tranquillement juste sous vos yeux comme pour se mettre précisément à votre hauteur.
Une espèce de soucoupe volante rouge....Un objet de fonction inconnue de forme hexagonale, un portable (ou quelque chose qui y ressemble), une miche de pain et une de fromage ainsi qu'une gourde apparemment remplie d'eau.
"Hum....Super, je fais quoi moi avec CA ?!"
Vous avez beau essayer de vous agripper aux objets flottant cela ne ralentit pas votre course. L'OVNI et l'hexaèdre ne semblent réagir à aucune stimulation de votre part...
En désespoir de cause vous essayez d'allumer le portable en priant pur qu'il n'y ait aucun mot de passe.
Miracle ! Pas de code PIN, un fond d'écran avec trois personnes parmis lesquelles vous reconnaissez immédiatement Maribel vous lance un chaleureux sourire....
Sauf que....Sauf que vous vous trouvez actuellement en pleine chute libre en direction de ce qui ne devrait pas tarder à s'appeler le plancher des vaches....Et, comble de l'horreur....
"COMMENT CA PAS DE RESEAUUUUUUUUUU ???????!!!!!!"
Vous fermez les yeux. La vue de tous ces objets inutiles qui semblent vous narguer dans votre chute vous tapent sur le système.
Ok, vous allez donc mourir dans un univers inconnu avant même d'avoir fait la connaissance du moindre autochtone autre que cette extravagante -et cinglée- de Maribel.
S'il fallait trouver quelque chose de magique, là à la seconde pour vous en sortir vous ne voyez vraiment pas....
" 'M'étonnerait qu'il me suffise de penser à me faire pousser des ailes pour que ça fonctionne...."
....Vous essayez. Évidemment rien ne se passe en dehors de votre percée de la masse nuageuse et l'apparition brusque de champs en contrebas, bien, bien plus près que ce à quoi vous vous attendiez.
"Ok, je suis foutue."
Les yeux fermés vous pensez à votre petite vie minable, à votre famille, le peu d'amis que vous aviez....mais faites bien vite le tour puisque votre départ du monde normal vous avait déjà permis d'y penser en long en large et en travers.
Vous vous résignez à voix haute :
"Bon, au moins je ne mourrai pas de façon banale. Stupide en revanche...Je me demande s'il y a un enfer ou un paradis dans ce monde pour les pauvres humains qui tombent de bateaux volants comme moi....Histoire de retourner au ciel juste après en être tombée..."
Vous êtes coupée dans ce brillant monologue emprunt de philosophie par la brusque collision de ce qui semble à première vu être un rat volant....
euh...non.....un quoi au juste ?
Attendez....
Semblant reprendre ses esprits le choc passé, la chose en question vous attrape par le col de votre pyjama à l'aide d'une longue barre métallique qui vous arrache un frisson à son contact.
Vous vous stoppez net dans votre chute et, curieusement -mais des choses curieuse vous commencez à vous y habituer....- le contenu du sac s'arrête lui aussi de tomber.
"Ca va pas la tête ?!"
Vous levez les yeux avant de les refermer une fraction de seconde pour vous dire que vous n'avez pas rêvé...
Au dessus de vous flotte une enfant avec des oreilles et une queue de souris.
Si, si. Vous avez beau refermer et rouvrir les yeux, l'apparition ne change pas et semble même plutôt intriguée par votre rencontre inopinée.
"Une humaine ? Par ici ? Qu'est-ce que tu fais là ?"
Vous l'écoutez à peine, encore toute tremblante de peur et de froid, trop heureuse d'avoir échappé au pire.
Bon au moins on évite la mort stupide....pour le moment....
"C'est quoi ton nom, pourquoi tu voles pas ? Tu viens du monde extérieur ? C'est quoi ça....ah, encore un ?!"
La petite fille souris cesse momentanément son interrogatoire en apercevant la soucoupe volante qui vous tourne autour depuis la fin de votre chute.
Elle tente de l'attraper avec une deuxième baguette de métal mais l'OVNI vient se réfugier sous la veste de votre pyjama, provoquant irrémédiablement chez vous une terrible envie de rire.
Après vous avoir titillée de sa baguette et faillit vous faire tomber plusieurs fois, la fille souris abandonne en soupirant.
"Bon je suppose qu'une humaine du monde extérieur peut être considérée comme un objet perdu...."
Et sans vous demander votre avis vous voilà toutes les deux à percer de nouveau les cieux mais dans le sens inverse à celui de tout à l'heure.
Vous tentez tant bien que mal de ne pas lâcher le trophée de vos bras. Pourquoi l'avez-vous conservé au lieu de le lâcher ? Maintenant que vous y penser cela parait absurde....Peut être parce qu'il s'agit de l'unique souvenir matériel de votre monde....
Vous apercevez bientôt l'imposante silhouette du bateau volant se refléter à la surface des nuages.
Au dessus de vous un immense voilier toutes voiles dehors sillonnait lentement à travers les nimbus et les cumulus comme dans une mer de coton.
Impressionnée, vous n'osez ouvrir la bouche avant que la fille souris ne vous dépose sur le ponton du galion.
Enchantée de retrouver un sol stable vous remerciez la fillette qui semble visiblement déstabilisée que vous lui adressiez la parole.
Pour lui montrer votre gratitude vous lui proposez la miche de fromage qui s'est enfin immobilisée au sol tout comme les autres objets autour de vous.
La petite semble hésiter un instant mais à la lueur de ses yeux vous sentez avec amusement qu'elle meurt d'envie de le manger...
*Just as planned...Mais qu'est-ce que je raconte moi....*
Vous insistez et la petite fille souris s'empare de votre fromage avant de l'engloutir d'une seule traite et de se pourlécher les babines de délice.
"Moi c'est Nazrin fait-elle comme en gage de remerciement. Maintenant tu bouge pas d'ici, je vais appeler Ichirin !"
Et sans prévenir gare, Nazrin plongea de nouveau dans le vide hors de votre vue.
Il fait plutôt frais sur le bastingage...
Résumé en moins de 5 lignes (bon, pile poil 5 ici =w=) pour flemmards
- Spoiler:
- Vous arrivez sur le bateau où vous entendez des pleurs. Vous ouvrez une trappe et vous tombez (poussée ?) brusquement dans le ciel. Vous ouvrez le paquet de Maribel et y trouvez un OVNI rouge, un curieux hexaèdre, du pain du fromage de l'eau et un portable (pas de réseau). Vous êtes arrêté dans votre chute par une fille souris qui en échange de votre fromage vous indiquera qu'elle se nomme Nazrin. Elle vous ramène sur le ponton du bateau et s'en va appeler un(e) certain(e) "Ichirin".Les objets sont restés à vos côtés.
- - - - - - - - -
Que faites vous ? (trois choix possibles)
[ ] Ne pas bouger comme vous l'a demandé Nazrin.
[ ] Vous balader sur le ponton.
[ ] Essayer de monter en haut de la vigie.
[ ] Chercher la cabine du capitaine.
[ ] Sauter à la suite de Nazrin. Dans le vide. Juste pour le fun.
[ ] Descendre dans les cales.
[ ] Appeler. (du genre : "Y'a quelqu'uuuuun ????")
[ ] Manger le pain (une partie, au cas où...)
[ ] Manger le pain (tout, vous avez la dalle)
[ ] Boire le contenu de la gourde.
[ ] Bidouiller pour essayer de trouver à quoi sert l'OVNI.
[ ] Bidouiller pour essayer de trouver à quoi sert l'hexaèdre.
[ ] Voir si MAINTENANT il y a du réseau...
[X] Regarder le répertoire téléphonique.
[ ] Abandonner votre trophée sur place. c'est chiant ça sert à rien et c'est encombrant.
[ ] Chercher les petits coins....(ben oui....quoi ?)
[X] Essayer de vous reposer un peu en attendant le retour de Nazrin. Après tout on vous proposé de partir de chez vous le soir du tournois et vous êtes éreintée de tant de péripéties en une seule soirée....
[ ] Vomir. ("mal de.....l'air......Bleuuuaaarggh....")
[X] Regarder par dessus le bastingage et admirer le paysage en attendant Nazrin. (le Ciel piqueté d'étoiles, les nuages faisant comme un tapis de coton en dessous de vous toussa toussa...)
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Les yeux fermés vous humez l'air qui vous entoure et lui trouvez un petit quelque chose de singulier.
Quelque chose n'étant décidément pas de votre monde...
Vous décidez de vous accouder au bastingage et de contempler la vue qui s'offre à vous. Des nuages à perte de vue, le navire sillone le ciel d'un bleu profond dans une direction connue de lui seul.
En y regardant de plus près vous distinguez parfois quelques éclats de couleur vive percer ça et là la masse nuageuse comme de petites tâches de lumière colorée.
*Des feux d'artifice ?*
Vous restez songeuse....
Mais....au loin...ne serait-ce pas....un monument dans le ciel ?!
Vous vous penchez un peu plus sur le rebord, les yeux écarquillés.
Aucun doute. A quelques centaines de mètre de votre embarcation se dresse la silhouette imposante d'un torii semblable à ceux que vous avez déjà eu l'occasion d'apercevoir durant votre bref séjour au Japon.
Silencieuse vous contemplez la porte de pierre ancrée dans les nuages et vous sentez de plus en plus étrangère à ce monde qui n'a pas finit de vous surprendre...
Un trou dans le sol cotonneux vous fait apercevoir une chaîne de montagnes. Et toujours ces éclairs de lumière tantôt rouge, vert, bleu, blanc....
Alors que les nuages se referment une petite étoile argentée se faufile à travers l'ouverture et explose en des milliers d'étoiles similaires juste sous vos yeux. Malgré la proximité de l'explosion vous êtes davantage impressionnée qu'effrayée à la vue de cet artifice lumineux.
Une des étoiles vient s'écraser juste à côté de vous en un petit -poc !- avant de rebondir.
Curieuse, vous vous penchez pour ramasser l'éclat qui vient de tomber sur le pont. La "chose" n'est ni chaude ni froide et a la forme d'une clé ornée d'une étoile à son extrémité.
*Marrant ça, comme dans les jeux vidéos....et la porte je la trouve où ?*
Vous mettez la clé miniature dans la poche de votre pyjama et retournez sur le pont en vous abritant de votre mieux.
Le vent s'est adoucis et rien ne semble perturber la quiétude de la nuit...
Vous vous calez contre un coin du bastingage en serrant vos maigres biens contre vous.
Quelle heure pouvait-il bien être ? Chez vous en tous cas nul doute que l'aube ne tarderait pas à poindre le bout de son nez au pays du soleil levant....
Vous sentez vos paupières s'alourdir.
Si ladite "Nazrin" avait jugé sûr de vous déposer sur ce bateau après vous avoir sauvé c'est qu'il ne devait présenter aucun danger mortel dans l'immédiat...
Et piège ou pas piège vous êtes trop fatiguée pour vous poser davantage de questions.
Vous fermez les yeux.
Et plongez dans un profond sommeil.
(le rêve qui suit n'est pas indispensable de lecture, juste un petit complément assez simple à déchiffrer....)
"Petit déjeuner !!!"
Vous êtes réveillée en sursaut par une Nazrin pleine d'entrain et de bonne humeur.
"Aller aller, on se réveille !!!"
Vous regardez mollement la petite fille aux oreilles de souris sortir d'un petit panier accroché à sa queue de quoi rassasier votre estomac qui se met curieusement à grogner à ce même instant.
"Bonjour..."
Vous n'avez aucun mal à vous souvenir des évènements de la veille. Le rêve que vous avez fait cette nuit vous laisse perplexe mais il vous a étrangement apaisée. Entamant les victuailles qui vous sont offertes (du riz, du poisson grillé, de l'omelette frie, des fruits d'une forme étrange et un peu d'eau) vous vous sentez bientôt d'excellente humeur pour commencer cette belle journée dans un monde inconnu.
Derrière Nazrin une jeune femme aux cheveux bleus vous regarde engloutir votre repas d'un air amusé.
Après avoir remercié vos hôtes pour le repas vous constatez que votre baluchon est toujours à vos côtés et vos affaires semblent avoir été déplacées pour ne pas vous déranger pendant votre sommeil.
Une fois terminé, Nazrin repris son panier et vous salua brièvement avant de se rendre vers ce qui semblait être la cabine de commandement en brayant :
"Capitaine ! Capitaine ! J'apporte le petit déjeuner ! Ohé, capitaine Murasa !"
La jeune femme aux cheveux bleus s'assoit à genou devant vous et vous salut poliment.
"Je me nomme Kumoi Ichirin, sois la bienvenue à bord du Palanquin. Tu semble venir du monde extérieur d'après ce que m'a dit Nazrin, comment es-tu arrivée ici ?"
"C'est une longue histoire...Une certaine Maribel m'a entrainée dans ce monde et m'a demandé de l'attendre et de découvrir un peu votre monde jusqu'à son retour."
"Mali...?"
"Hum...je ne connais personne de ce nom à Gensokyo...Je vais en demander un peu plus à Hijiri-sama tout à l'heure...Pour tout t'avouer ton arrivée tombe plutôt mal, nous n'allons pas atterrir de sitôt...Mais si tu veux rester un peu à bord je ne pense pas que le capitaine ou Hijiri-sama y voient un quelconque inconvénient. Tu es libre de te balader sur le bateau mais prends garde à ne pas tomber par mégarde....Nazrin ou moi ne serons pas toujours là pour te sauver in extremis comme hier soir.
Je vais demander au capitaine si nous pouvons faire un crochet par le village des humains où tu serais davantage en sécurité. Si elle accepte tu devrais retrouver le plancher des vaches dans moins de trois jours. Enfin, c'est tout du moins ce que me dit Unzan...."
"Unzan ?"
A ces mots un énorme nuage de fumée rose se forma autour d'Ichirin et une face terrifiante comme tout droit sortie d'une estampe japonaise apparut et vous toisa d'un regard sévère.
Vous sursautez de surprise mais Ichirin vous rassure immédiatement.
"Ne t'en fais pas, il n'est pas méchant et c'est même un excellent ami. Je transmets la moindre de ses pensées."
"En...enchanté....Unzan...." faites-vous d'un ton mal assuré.
"Bien le bonjour jeune demoiselle. Tu as intérêt à vite prendre tes marques dans ce monde si tu ne veux pas mourir bêtement."
"Je....j'en prends note. Merci."
"Pas de quoi."
Puis Ichirin semble tenir un dialogue muet avec la masse nuageuse avant de se tourner de nouveau vers vous.
"Si tu t'ennuies, il y a toujours un coup de serpillère à passer sur le spardeck. Ça n'est pas très amusant je sais mais...si tu veux en échange je t'apprendrai deux ou trois petites choses essentielles sur notre monde. Le seau et la serpillère se trouve près de la cale, là-bas. Je t'appellerai pour la pause déjeuner quand il sera l'heure. Quand tu auras finis tu peux aussi essayer de trouver Hijiri-sama, elle t'en apprendra certainement beaucoup plus que moi dans certains domaines et saura te conseiller. En général elle est au niveau de la vigie, j'espère que tu n'as pas le vertige."
Elle se retourne et s'apprête à partir quand :
"euh...Kumoi-sama ?"
"Oui ?"
"....c'est quoi un "spardeque" ?"
Après vous avoir instruit sur les différentes parties du bateau (vous avez un mal de chien à tout retenir....), vous comprenez qu'elle vous demande de récurer le pont et vous mettez à la tâche immédiatement, faute de mieux.
Le Palanquin est vraiment immense, vous comprenez qu'il vous faudra un certain temps avant d'avoir terminé.
Au bout de deux heures de travail vous vous rappelez soudainement du portable sans réseau de la veille.
Pas de réseau...mais un répertoire !
Peut être qu'avec un peu de chance vous en apprendrez un peu plus sur Maribel en découvrant sa liste de contacts !
Vous vous accordez une petite pause et vous ruez sur le téléphone portable rangé avec toutes vos affaires.
Le temps que le fond d'écran s'affiche vous remarquez que les deux personnes qui encadrent Maribel sont toutes les deux cosplayées de façon originale : l'une a des oreilles de chat et l'autre ce qui ressemble à des queues et des oreilles de renard...
Touhoujours (OMG je laisse mon lapsus révélateur c'est trop puissant XD) pas de réseau.
Haussant les épaules vous cherchez le répertoire et lisez consciencieusement la petite liste de contacts :
Bon, que des noms japonais ou presque. Vous remarquez que seuls Nitori sup.techn et Red Helling sont écrits en katakana, autrement dit les caractère pour traduire les mots d'origine étrangère au Japon. Nitori sup. techn ça doit vouloir dire "support technique". Et Red Helling....pourquoi rouge ?
Le "~~" après Chen ne vous laisse pas indifférent : qu'est-ce qu'il signifie ?
Beaucoup de noms commençant par une syllabe en "R"...
Bon, aller, juste pour essayer, et si vous appeliez ?
A ce même instant vous voyez une grande silhouette passer au dessus de vous et aller se nicher dans la vigie. C'est peut être la fameuse Hijiri dont parlait Ichirin...
Il reste encore beaucoup à nettoyer, mais si vous vous y mettez maintenant vous pourriez avoir fini avant la pause déjeuner...
- - - - - - - - - - - - -
Que décidez-vous ? (précisez dans quel ordre)
[ ] Ne pas appeler
[X] Appeler : (si vous appelez, rappelez-vous que vous n'êtes pas sensée connaître les personnages de Touhou et que vous choisissez d'instinct ou pour une raison logique telle ou telle personne. Merci de ne pas choisir quelqu'un juste parce que vous aimez le personnage en lui-même)
[ ] Akyuu
[ ] Chen~~
[X] Nitori sup.techn.
[ ] Ran
[X] Red Helling
[ ] Reimu
[ ] Renko
[ ] Rinnosuke
[ ] Yuyuko
[X] Monter à la vigie.
[ ] Essayer de monter à la vigie (peur des hauteurs/du vide ? ;p)
[ ] Ne pas monter à la vigie.
[ ] Appeler la vigie.
[ ] Chercher un moyen d'attirer l'attention de la personne dans la vigie.
[X] Finir de récurer (si vous choissez cette option, toutes les autres se dérouleront après avoir mangé)
[ ] Remettre votre nettoyage à plus tard.
Options random (pas obligé de cocher)
[X] Chantonner~~
[ ] Chanter
[ ] Chanter à pleine voix
[ ] Chercher les petits coins
[ ] Aller dans la cabine du capitaine
[ ] Aller dans la câle
[ ] Regarder par dessus le bastingage
Quelque chose n'étant décidément pas de votre monde...
Vous décidez de vous accouder au bastingage et de contempler la vue qui s'offre à vous. Des nuages à perte de vue, le navire sillone le ciel d'un bleu profond dans une direction connue de lui seul.
En y regardant de plus près vous distinguez parfois quelques éclats de couleur vive percer ça et là la masse nuageuse comme de petites tâches de lumière colorée.
*Des feux d'artifice ?*
Vous restez songeuse....
Mais....au loin...ne serait-ce pas....un monument dans le ciel ?!
Vous vous penchez un peu plus sur le rebord, les yeux écarquillés.
Aucun doute. A quelques centaines de mètre de votre embarcation se dresse la silhouette imposante d'un torii semblable à ceux que vous avez déjà eu l'occasion d'apercevoir durant votre bref séjour au Japon.
Silencieuse vous contemplez la porte de pierre ancrée dans les nuages et vous sentez de plus en plus étrangère à ce monde qui n'a pas finit de vous surprendre...
Un trou dans le sol cotonneux vous fait apercevoir une chaîne de montagnes. Et toujours ces éclairs de lumière tantôt rouge, vert, bleu, blanc....
Alors que les nuages se referment une petite étoile argentée se faufile à travers l'ouverture et explose en des milliers d'étoiles similaires juste sous vos yeux. Malgré la proximité de l'explosion vous êtes davantage impressionnée qu'effrayée à la vue de cet artifice lumineux.
Une des étoiles vient s'écraser juste à côté de vous en un petit -poc !- avant de rebondir.
Curieuse, vous vous penchez pour ramasser l'éclat qui vient de tomber sur le pont. La "chose" n'est ni chaude ni froide et a la forme d'une clé ornée d'une étoile à son extrémité.
*Marrant ça, comme dans les jeux vidéos....et la porte je la trouve où ?*
Vous mettez la clé miniature dans la poche de votre pyjama et retournez sur le pont en vous abritant de votre mieux.
Le vent s'est adoucis et rien ne semble perturber la quiétude de la nuit...
Vous vous calez contre un coin du bastingage en serrant vos maigres biens contre vous.
Quelle heure pouvait-il bien être ? Chez vous en tous cas nul doute que l'aube ne tarderait pas à poindre le bout de son nez au pays du soleil levant....
Vous sentez vos paupières s'alourdir.
Si ladite "Nazrin" avait jugé sûr de vous déposer sur ce bateau après vous avoir sauvé c'est qu'il ne devait présenter aucun danger mortel dans l'immédiat...
Et piège ou pas piège vous êtes trop fatiguée pour vous poser davantage de questions.
Vous fermez les yeux.
Et plongez dans un profond sommeil.
(le rêve qui suit n'est pas indispensable de lecture, juste un petit complément assez simple à déchiffrer....)
- Spoiler:
- Il fait sombre. Vous êtes perdue.
La forêt vous encercle de ses arbres menaçants.
"Papa...pardon...je veux rentrer à la maison !"
Vous grelottez de froid et de peur.
Un nom inaudible sort de vos lèvres et se perd à travers la cîme des feuillus.
"Je veux rentrer....mais ils ne voudront plus jamais de moi....je n'ai nulle part où aller...."
Sanglotante, vous vous appuyez contre un arbre serrant vos jambes nues contre votre poitrine.
"J'aimerais...tellement....pourquoi tu voulais pas...."
La colère s'empare de nouveau de votre frêle conscience, comme une ultime révolte.
"C'est vraiment mal de vouloir faire de la magie ? Pourquoi ? Pourquoi c'est mal ?"
Un bruit derrière vous.
Vous avez tant marché et couru que vous ne pouvez plus bouger. Tremblante de froid et de fatigue vous fermez les yeux.
"Je n'ai pas peur. Je n'ai jamais eu peur."
"En voilà une jeune fille courageuse."
Vous n'ouvrez pas les yeux. Quelqu'un se tient devant vous vous le sentez mais vous ne bougez pas.
"Là où je vis la magie est quelque chose de tout à fait normal tu sais ? Ca te dirais de venir avec moi ? Je t'apprendrai comment utiliser la magie que tu aimes tant et te promets de veiller sur toi."
Vous ouvrez les yeux.
Dans l'obscurité vous ne distinguez qu'une haute silhouette aux contours un peu flous. De longs cheveux, une robe sombre... Elle vous rappelle...
"Maman ?"
"Oui ma chérie. "
"Maman, c'est vrai ce que tu dis ? Je vais apprendre a faire de la magie ?"
"Tout à fait, mais pour celà il faut que tu me suive. Maintenant. Sinon il sera trop tard"
Une vague de folie vous envahie peu à peu. Vous n'avez plus rien à perdre....vous allez enfin faire de la magie sans aucune contrainte...
"D'accord."
Comme possédée par une force nouvelle vous vous levez sans le moindre effort et prenez la main de votre mère. Une main froide...très froide...mais vous ne la lâcheriez pour rien au monde.
Main dans la main vous avancez dans l'obscurité...Un portail sombre se dresse devant vous.
La grande dame sort de sa robe un objet brillant même dans l'obscurité.
"C'est la clé qui mène au monde dans lequel tu vas vivre à présent. Si tu es sage et que tu étudies bien je te la donnerai pour que tu reviennes un jour dans ce monde."
"Mais je ne veux pas revenir !"
Petit rire amusé.
"Comme tu veux, tu as tout le temps d'y réfléchir...Allons-y à présent."
L'objet brillant, mu par une volonté propre s'enfonça dans le portail qui s'ouvrit, laissant devant lui une ouverture béante vers un lieu étrange et inconnu.
Vous n'avez pas peur. Vous n'avez jamais eu peur.
Votre petite main serrant celle de votre mère vous entrez.
C'est à partir de ce jour que ma nouvelle vie commença.
Qu'elle ait été ma mère ou non pour moi la question ne s'est jamais posée.
Quelle aurait été ma vie si je ne l'avais pas suivie ?
Aujourd'hui je ne regrette pas, je n'ai jamais rien regretté.
Tiens d'ailleurs, qu'est devenu ce fameux objet perçant les ténèbres ?
Il m'a bien fallut rentrer un jour mais je n'ai jamais eu l'occasion de le revoir...
Qui sait....
Dans le monde où j'ai vécu il n'y avait pas d'étoiles. Le ciel était constamment sombre, pas un seul astre ne venait illuminer le ciel.
Un monde sans étoiles est un monde sans espoir...
Je ne peux pas vivre sans espoir, je ne peux pas vivre sans étoiles.
C'est pour cela que je suis revenue.
Aujourd'hui je ne regrette pas, je n'ai jamais rien regretté.
A part, peut être...
"Petit déjeuner !!!"
Vous êtes réveillée en sursaut par une Nazrin pleine d'entrain et de bonne humeur.
"Aller aller, on se réveille !!!"
Vous regardez mollement la petite fille aux oreilles de souris sortir d'un petit panier accroché à sa queue de quoi rassasier votre estomac qui se met curieusement à grogner à ce même instant.
"Bonjour..."
Vous n'avez aucun mal à vous souvenir des évènements de la veille. Le rêve que vous avez fait cette nuit vous laisse perplexe mais il vous a étrangement apaisée. Entamant les victuailles qui vous sont offertes (du riz, du poisson grillé, de l'omelette frie, des fruits d'une forme étrange et un peu d'eau) vous vous sentez bientôt d'excellente humeur pour commencer cette belle journée dans un monde inconnu.
Derrière Nazrin une jeune femme aux cheveux bleus vous regarde engloutir votre repas d'un air amusé.
Après avoir remercié vos hôtes pour le repas vous constatez que votre baluchon est toujours à vos côtés et vos affaires semblent avoir été déplacées pour ne pas vous déranger pendant votre sommeil.
Une fois terminé, Nazrin repris son panier et vous salua brièvement avant de se rendre vers ce qui semblait être la cabine de commandement en brayant :
"Capitaine ! Capitaine ! J'apporte le petit déjeuner ! Ohé, capitaine Murasa !"
La jeune femme aux cheveux bleus s'assoit à genou devant vous et vous salut poliment.
"Je me nomme Kumoi Ichirin, sois la bienvenue à bord du Palanquin. Tu semble venir du monde extérieur d'après ce que m'a dit Nazrin, comment es-tu arrivée ici ?"
"C'est une longue histoire...Une certaine Maribel m'a entrainée dans ce monde et m'a demandé de l'attendre et de découvrir un peu votre monde jusqu'à son retour."
"Mali...?"
"Hum...je ne connais personne de ce nom à Gensokyo...Je vais en demander un peu plus à Hijiri-sama tout à l'heure...Pour tout t'avouer ton arrivée tombe plutôt mal, nous n'allons pas atterrir de sitôt...Mais si tu veux rester un peu à bord je ne pense pas que le capitaine ou Hijiri-sama y voient un quelconque inconvénient. Tu es libre de te balader sur le bateau mais prends garde à ne pas tomber par mégarde....Nazrin ou moi ne serons pas toujours là pour te sauver in extremis comme hier soir.
Je vais demander au capitaine si nous pouvons faire un crochet par le village des humains où tu serais davantage en sécurité. Si elle accepte tu devrais retrouver le plancher des vaches dans moins de trois jours. Enfin, c'est tout du moins ce que me dit Unzan...."
"Unzan ?"
A ces mots un énorme nuage de fumée rose se forma autour d'Ichirin et une face terrifiante comme tout droit sortie d'une estampe japonaise apparut et vous toisa d'un regard sévère.
Vous sursautez de surprise mais Ichirin vous rassure immédiatement.
"Ne t'en fais pas, il n'est pas méchant et c'est même un excellent ami. Je transmets la moindre de ses pensées."
"En...enchanté....Unzan...." faites-vous d'un ton mal assuré.
"Bien le bonjour jeune demoiselle. Tu as intérêt à vite prendre tes marques dans ce monde si tu ne veux pas mourir bêtement."
"Je....j'en prends note. Merci."
"Pas de quoi."
Puis Ichirin semble tenir un dialogue muet avec la masse nuageuse avant de se tourner de nouveau vers vous.
"Si tu t'ennuies, il y a toujours un coup de serpillère à passer sur le spardeck. Ça n'est pas très amusant je sais mais...si tu veux en échange je t'apprendrai deux ou trois petites choses essentielles sur notre monde. Le seau et la serpillère se trouve près de la cale, là-bas. Je t'appellerai pour la pause déjeuner quand il sera l'heure. Quand tu auras finis tu peux aussi essayer de trouver Hijiri-sama, elle t'en apprendra certainement beaucoup plus que moi dans certains domaines et saura te conseiller. En général elle est au niveau de la vigie, j'espère que tu n'as pas le vertige."
Elle se retourne et s'apprête à partir quand :
"euh...Kumoi-sama ?"
"Oui ?"
"....c'est quoi un "spardeque" ?"
Après vous avoir instruit sur les différentes parties du bateau (vous avez un mal de chien à tout retenir....), vous comprenez qu'elle vous demande de récurer le pont et vous mettez à la tâche immédiatement, faute de mieux.
Le Palanquin est vraiment immense, vous comprenez qu'il vous faudra un certain temps avant d'avoir terminé.
Au bout de deux heures de travail vous vous rappelez soudainement du portable sans réseau de la veille.
Pas de réseau...mais un répertoire !
Peut être qu'avec un peu de chance vous en apprendrez un peu plus sur Maribel en découvrant sa liste de contacts !
Vous vous accordez une petite pause et vous ruez sur le téléphone portable rangé avec toutes vos affaires.
Le temps que le fond d'écran s'affiche vous remarquez que les deux personnes qui encadrent Maribel sont toutes les deux cosplayées de façon originale : l'une a des oreilles de chat et l'autre ce qui ressemble à des queues et des oreilles de renard...
Touhoujours (OMG je laisse mon lapsus révélateur c'est trop puissant XD) pas de réseau.
Haussant les épaules vous cherchez le répertoire et lisez consciencieusement la petite liste de contacts :
-Akyuu
-Chen~~
-Nitori sup.techn.
-Ran
-Red Helling
-Reimu
-Renko
-Rinnosuke
-Yuyuko
-Chen~~
-Nitori sup.techn.
-Ran
-Red Helling
-Reimu
-Renko
-Rinnosuke
-Yuyuko
Bon, que des noms japonais ou presque. Vous remarquez que seuls Nitori sup.techn et Red Helling sont écrits en katakana, autrement dit les caractère pour traduire les mots d'origine étrangère au Japon. Nitori sup. techn ça doit vouloir dire "support technique". Et Red Helling....pourquoi rouge ?
Le "~~" après Chen ne vous laisse pas indifférent : qu'est-ce qu'il signifie ?
Beaucoup de noms commençant par une syllabe en "R"...
Bon, aller, juste pour essayer, et si vous appeliez ?
A ce même instant vous voyez une grande silhouette passer au dessus de vous et aller se nicher dans la vigie. C'est peut être la fameuse Hijiri dont parlait Ichirin...
Il reste encore beaucoup à nettoyer, mais si vous vous y mettez maintenant vous pourriez avoir fini avant la pause déjeuner...
- - - - - - - - - - - - -
Que décidez-vous ? (précisez dans quel ordre)
[ ] Ne pas appeler
[X] Appeler : (si vous appelez, rappelez-vous que vous n'êtes pas sensée connaître les personnages de Touhou et que vous choisissez d'instinct ou pour une raison logique telle ou telle personne. Merci de ne pas choisir quelqu'un juste parce que vous aimez le personnage en lui-même)
[ ] Akyuu
[ ] Chen~~
[X] Nitori sup.techn.
[ ] Ran
[X] Red Helling
[ ] Reimu
[ ] Renko
[ ] Rinnosuke
[ ] Yuyuko
[X] Monter à la vigie.
[ ] Essayer de monter à la vigie (peur des hauteurs/du vide ? ;p)
[ ] Ne pas monter à la vigie.
[ ] Appeler la vigie.
[ ] Chercher un moyen d'attirer l'attention de la personne dans la vigie.
[X] Finir de récurer (si vous choissez cette option, toutes les autres se dérouleront après avoir mangé)
[ ] Remettre votre nettoyage à plus tard.
Options random (pas obligé de cocher)
[X] Chantonner~~
[ ] Chanter
[ ] Chanter à pleine voix
[ ] Chercher les petits coins
[ ] Aller dans la cabine du capitaine
[ ] Aller dans la câle
[ ] Regarder par dessus le bastingage
Dernière édition par Akiro le Ven 12 Nov 2010, 11:27 am, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Remettant à plus tard votre exploration des lieux vous préférez vous concentrer à la tâche, histoire d'être vite débarrassée de la corvée qu'on vous a confiée.
Petit à petit, vous vous surprenez à chantonner au rythme de la serpillère...
Hum...c'était dans quel film déjà....?
Songeuse, vous ne remarquez même pas que vous avez terminé et déjà recommencé dans l'autre sens !
Le tintement d'une cloche vous tire de vos réflexions sur le cinéma d'animation japonaise.
"A taaaable !"
Vous videz le contenu du seau par dessus bord ("boaaaa, qui est-ce que ça dérange après tout ?~~"), rangez seau et serpillère là où vous les avez trouvé avant de vous rendre dans la salle de séjour indiquée par Ichirin tout à l'heure.
La salle est étonnamment bruyante lorsque vous poussez la porte. Une longue table chargée de victuailles fait grogner votre estomac d'un air soudainement affamé. Autour de la table, cinq personnes semblent davantage livrées à une féroce bataille pour la nourriture qu'à un échange de bons procédés mondains.
Vous reconnaissez parmi elles la petite Nazrin, luttant férocement pour un morceau de fromage contre une étrangère aux cheveux bleus et courts, qui semble prendre beaucoup de plaisir à faire rager la fillette.
A leurs côtés une adolescente en uniforme marin s'était lancée dans un véritable combat de baguettes avec une demoiselle aux cheveux blonds teintés de noir, afin de savoir laquelle des deux parviendrait la première à s'approprier une dernière bouchée aux crevettes -ou tout du moins ce qui y ressemblait-.
Au milieu de tout ce rafus bruyant et gesticulant, Ichirin se tenait assise l'air résignée. Elle avait enfilé un tablier pour cuisiner, et semblait désolée de voir sa préparation dilapidée de manière si brutale par l'équipage du palanquin.
"C'est à peu près l'idée que je me faisais d'un repas à bord d'un bateau pirate mais....vous êtes sure que ça ira ?" demandez-vous en vous asseyant aux côtés de la cuisinière.
Les autres convives ne semblent pas avoir remarqué votre timide entrée dans la salle à manger et continuent leurs chamailleries.
"J'ai l'habitude...Quand Hijiri-sama ne se joint pas à notre tablée il en est toujours de la sorte."
"Et quand elle est là ?"
"...imagine-toi un cercle de religieux en pleine prière dans un monastère exilé du reste du monde."
"Ah."
Sans plus de cérémonie vous vous servez dans une des marmites de ce qui semble être un ragoût de quelque chose qui sent bon.
"Bon appétit !"
C'est vraiment délicieux. Après vous être resservie copieusement, vous vous permettez de questionner votre hôtesse.
"...dites-moi Kumoi-san, qu'a dit le capitaine à mon sujet ?"
Ichirin esquissa un sourire amusée :
"Ah, j'allais oublier....Capitaine !"
Personne ne l'entendit dans le vacarme ambiant.
Ichirin se racla la gorge.
"Capitaine Murasa !"
Rien.
Vous constatez qu'à chacune de ses tentatives, le sourire d'Ichirin s'élargit de plus en plus jusqu'à devenir un effrayant rictus.
"OHE DU BATEAU !!!!"
Silence. Enfin.
"Ca va pas la tête de hurler comme ça Ichirin !" Se plaignit l'adolescente en marinière, un morceau de poulet coincé entre les dents.
"C'est à toi que je m'adresse depuis tout à l'heure Murasa, tu serais gentille de m'écouter."
"Heiiiin ? Moi ?! Qu'est-ce que j'ai ENCORE fais ?"
Le reste des convives reprit le repas en baissant le volume et en se tenant plus tranquille. Apparemment, l'autorité d'Ichirin était sans nul doute équivoque à celui de la fameuse Hijiri lorsqu'elle s'y mettait vraiment...
"Je t'ai demandé tout à l'heure si tu acceptais de faire un petit écart à notre destination pour déposer mademoiselle ici présente au village des humains."
Le capitaine Murasa sembla enfin prêter attention à vous.
"C'est l'humaine tombée du ciel dont m'a parlé Nazrin ce matin ?"
"Tout à fait"
La jeune fille mastiqua son morceau de poulet tout en réfléchissant.
"Hum...Faut voir...C'est que nous sommes pressées et avec les vents contraires qui ne vont pas tarder à se ramener...Pour sur qu'elle peut rester à bord....mais je ne pense pas pouvoir la déposer au village humain, ça nous ferait faire un trop grand détour..."
Puis, se tournant vers vous :
"Désolée, mais il faut que je vois ça avec quelqu'un de difficilement joignable et je ne sais pas combien de temps cela va prendre. Tu as quelque chose de particulier à y faire, au village humain ?"
"Pas particulièrement"
"Dans ce cas, je vais voir, mais je ne te garantis rien."
Vous remerciez le capitaine et terminez votre repas (une pièce montée aux fruits rouges en forme de bâteau....Ichirin doit exceller en pâtisserie....).
Tout en servant le thé, Ichirin vous explique quelques détails "techniques" sur le "Gensokyo" où vous avez atterri.
"Tout d'abord sache que les trois quarts de la population de Gensokyo sait voler. C'est assez rare chez les humains -qui forment la minorité ethnique de ce monde- et pratiquement inné chez tous les youkai -le reste de la population en général-.
Ici, les affrontements se règlent au danmaku."
Vous sursautez en entendant le mot magique.
"Dan...danmaku ?"
"Tu connais ?"
"Eh bien, plutôt oui...."
Vous vous demandez tout de même s'il existe vraiment des bornes d'arcades un peu partout à Gensokyo pour que le moindre petit différend puisse être réglé avec une simple partie de jeu vidéo...En ce cas et à moins que le niveau de ce monde ne soit extrêmement élevé, en tant que championne du monde -le votre- vous détiendriez un avantage certain en cas de pépin avec la population locale...
"Bon, très bien, au moins je n'ai pas à développer cette partie. fit Ichirin en se resservant une tasse tandis que Nazrin et la jeune fille aux cheveux bleus quittaient la pièce. Sache enfin qu'à Gensokyo, seules les filles sont capable d'utiliser le système de danmaku."
"Et les hommes...?"
"Ils sont une minorité parmi la minorité. En général, ils sont suffisamment intelligents pour savoir parlementer avant d'en venir aux poings, ce qui tu en conviendras serait complètement inefficace contre la moindre petite fille en colère de ce monde."
Ichirin sourit, mais vous ne pouvez vous empêcher de songer que les hommes de Gensokyo devaient vraiment faire preuve de courage et d'habileté pour ne pas se faire écraser par la majorité féminine. Et tiens d'ailleurs...pourquoi n'auraient-ils pas la capacité de jouer aux jeux vidéos ?
En sortant de table, vous vous décidez enfin à utiliser le téléphone, malgré l'absence totale de réseau.
-Allô, Nitori support technique à votre écoute, bonjour !
Évidemment. Un monde dépourvu de toute logique permet forcément de joindre n'importe qui en l'absence de réseau, vous auriez du vous en douter.
-Euh...bonjour ? faites-vous d'un air mal assurée.
-Qui est à l'appareil s'il vous plait ? vous répond une petite voix fluette.
-Hum...je suis une amie de Maribel.
-Mali...connais pas.
-Je voulais savoir...est-ce qu'en appelant de n'importe où ce téléphone est capable d'émettre des ondes et de capter les appels ?
-Bah oui bien sûr, pourquoi ?
Vous vous maudissez intérieurement de vous poser autant de question qui paraissent aussi évidentes dans ce monde.
-Hum...même d'un monde à l'autre ?
-Ah ça c'est l'extension "Bound. 3G+" !
-Bound. 3G plus...?
-Bound pour boundary ! C'est une extension qui coûte très très cher, je ne l'ai fournie qu'à un nombre limité de mes clientes !
-Et moi ? Je l'ai sur ce portable ?
-Ca dépend, allez dans les paramètres et regardez la référence du modèle, si vous voyez un petit "3G+" c'est que vous l'avez ! Mais rappelez-moi votre nom déjà...?
-Merci beaucoup bonne journée !
Vous raccrochez. Pas besoin de détails encombrants, vous avez ce que vous cherchiez. Une fois dans les paramètres, vous cherchez la référence du modèle.
Le petit "3G+" vous fait pour la peine lever le portable au ciel comme le saint graal que vous porteriez en admiration.
Vous essayez, au hasard un nom de la liste.
"Red Helling" ça fait nom de code, allons-y.
"...."
"......"
"..........."
Ah, on entends une sonnerie ! Vous tombez sur un répondeur lambda et vous félicitez de votre initiative : ça marche !
Essayons maintenant...
"Oui allô ?"
"Allô maman ?!" (ou papa, ou tonton ou un membre de la famille au pif, ou j'en sais rien moi c'qui vous chante, faut que ça vous soit proche point barre~~)
"Qui est à l'appareil ?"
"C'est moi, [insérez votre prénom ici mes chères amis lectrices ! 8P Amis lecteurs, mettez un prénom féminin random~~] !"
"Désolée, ça ne me dit rien"
(Exemple à ne pas suivre :)
Vous pensez d'abord à une blague.
"Attends maman (papa, tonton, mon chien blablabla...) c'est moi voyons !"
"Vous devez vous être trompée de numéro. Je n'ai jamais eu d'enfant, bonne journée."
-clic !-
Bon, ok, c'était la chose la plus stupide à faire. Ainsi donc vous n'existez plus dans votre monde d'origine...c'était à prévoir.
Lentement, vous refermez le téléphone portable et allez le ranger avec vos maigres bien restants. Vous regardez le trophée doré, dernier vestige de votre existence. Le contact froid avec le métal vous fait monter les larmes aux yeux.
Ne....ne pas se laisser abattre, ce n'est pas digne d'une héroïne de fanfic d'avoir un coup de blues !
"Vous devez vous être trompée de numéro. Je n'ai jamais eu d'enfant, bonne journée."
Machinalement, vous montez une à une les échelons de l'échelle menant à la vigie, dans l'espoir d'y trouver non pas quelqu'un, mais un lieu coupé du reste de ce monde inconnu. Comme pour répondre à votre attente vous trouvez la vigie déserte.
Prise d'un frisson, vous vous saisissez d'une couverture trainant dans un coin et vous emmitouflez dedans, le regard vide.
*Aller, courage...ça n'est qu'un mauvais moment à passer...*
"Je sais que ce n'est pas le meilleur moyen pour t'avertir...mais je pense qu'un youkai est en train de voler tes affaires...."
L'annonce vous fait l'effet d'une douche froide.
Vous foncez sur le rebord de la vigie sans vous retourner et constatez avec effroi qu'une personne s'est bel et bien emparée de votre baluchon et semble s'enfuir avec, le trophée au bout des mains.
C'en est de trop.
"Mademoiselle tombée du ciel ! Le capitaine a réussi à contacter notre guide ! Nous allons vous déposer au temple Moriya, préparez vos affaires !" vous crie la voix de Nazrin qui vous cherche sur le pont.
*Petite rigolote, mes affaires elles se font la malle sans moi comment veux-tu que je...*
"Tu sais, pour voler il suffit juste de ne pas te poser de question et de te concentrer uniquement sur ton objectif."
Vous vous retournez et apercevez en contrebas, assise sur le mat d'une voile qui jusqu'à présent n'avait pas attiré votre attention, une jeune femme aux longs, très longs cheveux bouclés les jambes croisées et un regard doux posé sur vous.
"Ça n'a pas marché la dernière fois." répondez-vous, l'air méfiante.
"Ça, c'est parce que tu n'avais rien à protéger. Maintenant file avant que tes affaires prennent définitivement le large."
Vous regardez par dessus bord. Le vide, les nuages....et des morceaux de sol par intermittence.
Vous ne savez pas qui est la personne derrière vous, mais d'un autre côté vous tenez énormément à votre trophée...
Que décidez-vous ? (deux choix possibles)
[X] Sauter et vous concentrer sur le voleur.
[ ] Sauter et vous concentrer votre trophée.
[ ] Ne pas sauter et essayer de trouver un moyen d'aller derrière le bateau en descendant de la vigie. Après tout maintenant que vous l'avez nettoyé vous commencez à bien connaitre l'ensemble de la surface du Palanquin.
[ ] Ne pas sauter et essayer d'appeler un membre de l'équipage pour vous aider.
[X] Demander de l'aide à la personne derrière vous.
[ ] Crier au voleur.
[ ] Aller dans la cabine du capitaine et prendre les commandes du palanquin pour poursuivre le voleur (le capitaine fait la sieste et vous avez déjà appris à manœuvrer le petit bateau de plaisance de votre grand père quand vous alliez en vacances à la mer étant enfant)
[ ] Aller aux toilettes (après avoir bu autant de thé et ne pas être allée aux petits coins depuis ce matin, vous commencez à sentir votre vessie...enfin bon vous m'avez comprise~~)
[ ] Piquer une gueulante.
[ ] Éclater en sanglots.
[ ] Éclater de rire pour vous redonner du courage.
[ ] Taper la madame derrière vous, just for the fun.
[ ] Fondre en larmes dans les bras de la madame.
[ ] Sauter sur Nazrin, la kidnapper, sauter par dessus bord en vous accrochant à elle et en vous en servant pour voler jusqu'à votre adversaire (niark niark)
[ ] Appeler Nitori info sevice ! 8D
Petit à petit, vous vous surprenez à chantonner au rythme de la serpillère...
Hitotsu Futatsu wa Akago mo Fumuga
Mittsu Yottsu wa Oni mo Naku, Naku
Tatara Onna wa Kogane no Nasake
Tokete Nagarerya Yaiba ni Kawaru
Un, Deux, même les bébés peuvent pousser
Trois, Quatre, même un ogre peut pleurer
L'amour doré d'une femme Tatara
Fond, Coule, et se change en une lame aiguisée.
Mittsu Yottsu wa Oni mo Naku, Naku
Tatara Onna wa Kogane no Nasake
Tokete Nagarerya Yaiba ni Kawaru
Un, Deux, même les bébés peuvent pousser
Trois, Quatre, même un ogre peut pleurer
L'amour doré d'une femme Tatara
Fond, Coule, et se change en une lame aiguisée.
Hum...c'était dans quel film déjà....?
Songeuse, vous ne remarquez même pas que vous avez terminé et déjà recommencé dans l'autre sens !
Le tintement d'une cloche vous tire de vos réflexions sur le cinéma d'animation japonaise.
"A taaaable !"
Vous videz le contenu du seau par dessus bord ("boaaaa, qui est-ce que ça dérange après tout ?~~"), rangez seau et serpillère là où vous les avez trouvé avant de vous rendre dans la salle de séjour indiquée par Ichirin tout à l'heure.
La salle est étonnamment bruyante lorsque vous poussez la porte. Une longue table chargée de victuailles fait grogner votre estomac d'un air soudainement affamé. Autour de la table, cinq personnes semblent davantage livrées à une féroce bataille pour la nourriture qu'à un échange de bons procédés mondains.
Vous reconnaissez parmi elles la petite Nazrin, luttant férocement pour un morceau de fromage contre une étrangère aux cheveux bleus et courts, qui semble prendre beaucoup de plaisir à faire rager la fillette.
A leurs côtés une adolescente en uniforme marin s'était lancée dans un véritable combat de baguettes avec une demoiselle aux cheveux blonds teintés de noir, afin de savoir laquelle des deux parviendrait la première à s'approprier une dernière bouchée aux crevettes -ou tout du moins ce qui y ressemblait-.
Au milieu de tout ce rafus bruyant et gesticulant, Ichirin se tenait assise l'air résignée. Elle avait enfilé un tablier pour cuisiner, et semblait désolée de voir sa préparation dilapidée de manière si brutale par l'équipage du palanquin.
"C'est à peu près l'idée que je me faisais d'un repas à bord d'un bateau pirate mais....vous êtes sure que ça ira ?" demandez-vous en vous asseyant aux côtés de la cuisinière.
Les autres convives ne semblent pas avoir remarqué votre timide entrée dans la salle à manger et continuent leurs chamailleries.
"J'ai l'habitude...Quand Hijiri-sama ne se joint pas à notre tablée il en est toujours de la sorte."
"Et quand elle est là ?"
"...imagine-toi un cercle de religieux en pleine prière dans un monastère exilé du reste du monde."
"Ah."
Sans plus de cérémonie vous vous servez dans une des marmites de ce qui semble être un ragoût de quelque chose qui sent bon.
"Bon appétit !"
C'est vraiment délicieux. Après vous être resservie copieusement, vous vous permettez de questionner votre hôtesse.
"...dites-moi Kumoi-san, qu'a dit le capitaine à mon sujet ?"
Ichirin esquissa un sourire amusée :
"Ah, j'allais oublier....Capitaine !"
Personne ne l'entendit dans le vacarme ambiant.
Ichirin se racla la gorge.
"Capitaine Murasa !"
Rien.
Vous constatez qu'à chacune de ses tentatives, le sourire d'Ichirin s'élargit de plus en plus jusqu'à devenir un effrayant rictus.
"OHE DU BATEAU !!!!"
Silence. Enfin.
"Ca va pas la tête de hurler comme ça Ichirin !" Se plaignit l'adolescente en marinière, un morceau de poulet coincé entre les dents.
"C'est à toi que je m'adresse depuis tout à l'heure Murasa, tu serais gentille de m'écouter."
"Heiiiin ? Moi ?! Qu'est-ce que j'ai ENCORE fais ?"
Le reste des convives reprit le repas en baissant le volume et en se tenant plus tranquille. Apparemment, l'autorité d'Ichirin était sans nul doute équivoque à celui de la fameuse Hijiri lorsqu'elle s'y mettait vraiment...
"Je t'ai demandé tout à l'heure si tu acceptais de faire un petit écart à notre destination pour déposer mademoiselle ici présente au village des humains."
Le capitaine Murasa sembla enfin prêter attention à vous.
"C'est l'humaine tombée du ciel dont m'a parlé Nazrin ce matin ?"
"Tout à fait"
La jeune fille mastiqua son morceau de poulet tout en réfléchissant.
"Hum...Faut voir...C'est que nous sommes pressées et avec les vents contraires qui ne vont pas tarder à se ramener...Pour sur qu'elle peut rester à bord....mais je ne pense pas pouvoir la déposer au village humain, ça nous ferait faire un trop grand détour..."
Puis, se tournant vers vous :
"Désolée, mais il faut que je vois ça avec quelqu'un de difficilement joignable et je ne sais pas combien de temps cela va prendre. Tu as quelque chose de particulier à y faire, au village humain ?"
"Pas particulièrement"
"Dans ce cas, je vais voir, mais je ne te garantis rien."
Vous remerciez le capitaine et terminez votre repas (une pièce montée aux fruits rouges en forme de bâteau....Ichirin doit exceller en pâtisserie....).
Tout en servant le thé, Ichirin vous explique quelques détails "techniques" sur le "Gensokyo" où vous avez atterri.
"Tout d'abord sache que les trois quarts de la population de Gensokyo sait voler. C'est assez rare chez les humains -qui forment la minorité ethnique de ce monde- et pratiquement inné chez tous les youkai -le reste de la population en général-.
Ici, les affrontements se règlent au danmaku."
Vous sursautez en entendant le mot magique.
"Dan...danmaku ?"
"Tu connais ?"
"Eh bien, plutôt oui...."
Vous vous demandez tout de même s'il existe vraiment des bornes d'arcades un peu partout à Gensokyo pour que le moindre petit différend puisse être réglé avec une simple partie de jeu vidéo...En ce cas et à moins que le niveau de ce monde ne soit extrêmement élevé, en tant que championne du monde -le votre- vous détiendriez un avantage certain en cas de pépin avec la population locale...
"Bon, très bien, au moins je n'ai pas à développer cette partie. fit Ichirin en se resservant une tasse tandis que Nazrin et la jeune fille aux cheveux bleus quittaient la pièce. Sache enfin qu'à Gensokyo, seules les filles sont capable d'utiliser le système de danmaku."
"Et les hommes...?"
"Ils sont une minorité parmi la minorité. En général, ils sont suffisamment intelligents pour savoir parlementer avant d'en venir aux poings, ce qui tu en conviendras serait complètement inefficace contre la moindre petite fille en colère de ce monde."
Ichirin sourit, mais vous ne pouvez vous empêcher de songer que les hommes de Gensokyo devaient vraiment faire preuve de courage et d'habileté pour ne pas se faire écraser par la majorité féminine. Et tiens d'ailleurs...pourquoi n'auraient-ils pas la capacité de jouer aux jeux vidéos ?
En sortant de table, vous vous décidez enfin à utiliser le téléphone, malgré l'absence totale de réseau.
-Allô, Nitori support technique à votre écoute, bonjour !
Évidemment. Un monde dépourvu de toute logique permet forcément de joindre n'importe qui en l'absence de réseau, vous auriez du vous en douter.
-Euh...bonjour ? faites-vous d'un air mal assurée.
-Qui est à l'appareil s'il vous plait ? vous répond une petite voix fluette.
-Hum...je suis une amie de Maribel.
-Mali...connais pas.
-Je voulais savoir...est-ce qu'en appelant de n'importe où ce téléphone est capable d'émettre des ondes et de capter les appels ?
-Bah oui bien sûr, pourquoi ?
Vous vous maudissez intérieurement de vous poser autant de question qui paraissent aussi évidentes dans ce monde.
-Hum...même d'un monde à l'autre ?
-Ah ça c'est l'extension "Bound. 3G+" !
-Bound. 3G plus...?
-Bound pour boundary ! C'est une extension qui coûte très très cher, je ne l'ai fournie qu'à un nombre limité de mes clientes !
-Et moi ? Je l'ai sur ce portable ?
-Ca dépend, allez dans les paramètres et regardez la référence du modèle, si vous voyez un petit "3G+" c'est que vous l'avez ! Mais rappelez-moi votre nom déjà...?
-Merci beaucoup bonne journée !
Vous raccrochez. Pas besoin de détails encombrants, vous avez ce que vous cherchiez. Une fois dans les paramètres, vous cherchez la référence du modèle.
Le petit "3G+" vous fait pour la peine lever le portable au ciel comme le saint graal que vous porteriez en admiration.
Vous essayez, au hasard un nom de la liste.
"Red Helling" ça fait nom de code, allons-y.
"...."
"......"
"..........."
Ah, on entends une sonnerie ! Vous tombez sur un répondeur lambda et vous félicitez de votre initiative : ça marche !
Essayons maintenant...
"Oui allô ?"
"Allô maman ?!" (ou papa, ou tonton ou un membre de la famille au pif, ou j'en sais rien moi c'qui vous chante, faut que ça vous soit proche point barre~~)
"Qui est à l'appareil ?"
"C'est moi, [insérez votre prénom ici mes chères amis lectrices ! 8P Amis lecteurs, mettez un prénom féminin random~~] !"
"Désolée, ça ne me dit rien"
(Exemple à ne pas suivre :)
- Spoiler:
- "Oui allô ?"
"Allô Jean-Michel ?!"
"Qui est à l'appareil ?"
"C'est moi, Ginette !"
"Désolée, ça ne me dit rien"
Vous pensez d'abord à une blague.
"Attends maman (papa, tonton, mon chien blablabla...) c'est moi voyons !"
"Vous devez vous être trompée de numéro. Je n'ai jamais eu d'enfant, bonne journée."
-clic !-
Bon, ok, c'était la chose la plus stupide à faire. Ainsi donc vous n'existez plus dans votre monde d'origine...c'était à prévoir.
Lentement, vous refermez le téléphone portable et allez le ranger avec vos maigres bien restants. Vous regardez le trophée doré, dernier vestige de votre existence. Le contact froid avec le métal vous fait monter les larmes aux yeux.
Ne....ne pas se laisser abattre, ce n'est pas digne d'une héroïne de fanfic d'avoir un coup de blues !
"Vous devez vous être trompée de numéro. Je n'ai jamais eu d'enfant, bonne journée."
Machinalement, vous montez une à une les échelons de l'échelle menant à la vigie, dans l'espoir d'y trouver non pas quelqu'un, mais un lieu coupé du reste de ce monde inconnu. Comme pour répondre à votre attente vous trouvez la vigie déserte.
Prise d'un frisson, vous vous saisissez d'une couverture trainant dans un coin et vous emmitouflez dedans, le regard vide.
*Aller, courage...ça n'est qu'un mauvais moment à passer...*
"Je sais que ce n'est pas le meilleur moyen pour t'avertir...mais je pense qu'un youkai est en train de voler tes affaires...."
L'annonce vous fait l'effet d'une douche froide.
Vous foncez sur le rebord de la vigie sans vous retourner et constatez avec effroi qu'une personne s'est bel et bien emparée de votre baluchon et semble s'enfuir avec, le trophée au bout des mains.
C'en est de trop.
"Mademoiselle tombée du ciel ! Le capitaine a réussi à contacter notre guide ! Nous allons vous déposer au temple Moriya, préparez vos affaires !" vous crie la voix de Nazrin qui vous cherche sur le pont.
*Petite rigolote, mes affaires elles se font la malle sans moi comment veux-tu que je...*
"Tu sais, pour voler il suffit juste de ne pas te poser de question et de te concentrer uniquement sur ton objectif."
Vous vous retournez et apercevez en contrebas, assise sur le mat d'une voile qui jusqu'à présent n'avait pas attiré votre attention, une jeune femme aux longs, très longs cheveux bouclés les jambes croisées et un regard doux posé sur vous.
"Ça n'a pas marché la dernière fois." répondez-vous, l'air méfiante.
"Ça, c'est parce que tu n'avais rien à protéger. Maintenant file avant que tes affaires prennent définitivement le large."
Vous regardez par dessus bord. Le vide, les nuages....et des morceaux de sol par intermittence.
Ichirin a écrit:Les trois quarts de la population de Gensokyo sait voler. C'est assez rare chez les humains -qui forment la minorité ethnique de ce monde- et pratiquement inné chez tous les youkai.
Vous ne savez pas qui est la personne derrière vous, mais d'un autre côté vous tenez énormément à votre trophée...
Que décidez-vous ? (deux choix possibles)
[X] Sauter et vous concentrer sur le voleur.
[ ] Sauter et vous concentrer votre trophée.
[ ] Ne pas sauter et essayer de trouver un moyen d'aller derrière le bateau en descendant de la vigie. Après tout maintenant que vous l'avez nettoyé vous commencez à bien connaitre l'ensemble de la surface du Palanquin.
[ ] Ne pas sauter et essayer d'appeler un membre de l'équipage pour vous aider.
[X] Demander de l'aide à la personne derrière vous.
[ ] Crier au voleur.
[ ] Aller dans la cabine du capitaine et prendre les commandes du palanquin pour poursuivre le voleur (le capitaine fait la sieste et vous avez déjà appris à manœuvrer le petit bateau de plaisance de votre grand père quand vous alliez en vacances à la mer étant enfant)
[ ] Aller aux toilettes (après avoir bu autant de thé et ne pas être allée aux petits coins depuis ce matin, vous commencez à sentir votre vessie...enfin bon vous m'avez comprise~~)
[ ] Piquer une gueulante.
[ ] Éclater en sanglots.
[ ] Éclater de rire pour vous redonner du courage.
[ ] Taper la madame derrière vous, just for the fun.
[ ] Fondre en larmes dans les bras de la madame.
[ ] Sauter sur Nazrin, la kidnapper, sauter par dessus bord en vous accrochant à elle et en vous en servant pour voler jusqu'à votre adversaire (niark niark)
[ ] Appeler Nitori info sevice ! 8D
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Vous vous tournez de nouveau vers la jeune femme à l'interminable chevelure brune. Vous notez un léger dégradé mauve partant de ses racines vers le milieu de son crâne, dans un mélange plutôt surprenant.
-Euh....excusez-moi madame....?
-Oui ?
Son sourire franc et bienveillant vous encourage à vous lancer :
-Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en ce que vous venez de me dire mais....dans le doute...et à supposer que tout compte fait je ne sache pas voler, auriez-vous un moyen me permettant de ne pas m'écraser au sol comme j'ai faillis le faire hier au soir ?
-Certainement.
-Et....serait-ce trop vous demander que de savoir comment m'y prendre ?
-Si tu tombes Nazrin ira te récupérer.
Vous regardez en contrebas la petite silhouette de Nazrin jouant avec ses baguettes de métal en vous attendant.
Bizarrement vous ne le sentez pas.
-Hum...ne pourriez-vous pas vous en charger à la place s'il vous plait ? faites-vous en désespoir de cause.
La jeune femme tend alors sa main droite devant elle et une soucoupe volante identique à la votre excepté sa couleur -ici bleu- en sort lentement avant de se tenir immobile en flottaison.
-Accroche toi à ça si tu penses ne pas y arriver. Donne deux coups sec sur sa coque et il te permettra de voler sommairement en le dirigeant.
Vous acquiescez et la remerciez.
-Trêve de bavardages, dépêche-toi jeune fille, ton ravisseur va bientôt disparaitre de notre champs de vision.
Ni une ni deux vous vous saisissez de l'objet flottant et sautez par dessus la vigie.
Malheureusement vous avez beau vous concentrer sur votre voleur, pas moyen. Vous sentez une fois de plus la désagréable impression de chute libre, le vent sifflant agressivement dans vos oreilles.
"C'est pas le moment de paniquer !"
Vous tendez la soucoupe volante devant vous, tapez deux fois de toutes vos forces à sa surface.
L'objet, comme mu d'une volonté propre se met à tournoyer sur lui-même et augmente de volume à une vitesse ahurissante. En moins de dix seconde le voilà deux fois plus gros que vous. Vous vous agrippez de toutes vos forces et vous stabilisez brutalement dans les airs.
-Wo....woooow !!!
Le coeur battant vous penchez légèrement votre corps sur la gauche. L'OVNI se tourne légèrement dans le même sens.
-O....K...douuuucement...
Vous prenez petit à petit le contrôle de l'engin volant.
-Bon...et comment je fais avancer ce....truuuuuuuuuuuuuuuuc !!!!?
Apparemment vous avez trouvé.
Tout se passe relativement bien. Vous maîtrisez rapidement votre véhicule volant et vous lancez à la poursuite de votre ravisseur.
Il était temps, à présent la silhouette rapide s'éloigne du bateau et diverge en direction d'un pic montagneux perçant la masse nuageuse.
-Hep hep hep, stop !
Vous accélérez et profitez de la surprise de votre ennemi pour lui barrer la route.
-Ha ?
-Rendez-moi ce sac immédiatement ! lancez vous à votre ravisseuse.
Car il s'agit bel et bien d'une ravisseuse.
De longs cheveux bleux, un chapeau noir orné de ce qui semble être deux petites pêches, une robe bleu ceinte d'un tablier blanc aux dentelles d'un étrange dégradé arc-en-ciel, des bottes et un ruban rouge attaché autour de son cou, la voleuse semble surprise de votre apparition.
-Ha ? C'est à toi ?
-Rendez le moi, il m'appartient !
-Mais...il était abandonné.
-Je l'avais laissé sur le pont le temps de faire quelques mon travail.
-Mais...j'en ai besoin.
-Pourquoi ?
Vous restez sur la défensive. La jeune fille n'a pas l'air foncièrement agressive, et montre même un certain intéret à vous voir osciller sur votre OVNI, telle une enfant captivée par un tour de magie.
-Je n'ai pas envie de te le dire !
Alors là.
-Pour la dernière fois : rendez-moi mon sac.
Vous ricannez en votre for intérieur : "c'est ça, provoque la, tu n'as aucun moyen de te défendre si elle décide de t'attaquer."
-Viens le chercher !
Votre méfiance vous sauve la vie. Sans vous laisser le temps d'approcher la fille aux cheveux bleus vous envoie plusieurs boules d'énergie sorties de nulle part se séparant en une rosace colorée tout autour d'elle.
Vous esquivez aisément les projectiles et comprenez soudain : par danmaku, Ichirin n'entendait pas danmaku sur borne d'arcade ou sur console.
Non, ici à Gensokyo, le danmaku était réellement envoyés par les autochtones.
-Oh merde.
Vous esquivez une nouvelle salve multicolore et remarquez que votre ravisseuse est à présent assise sur un petit rocher entouré d'une corde.
Vous profitez d'une accalmie entre deux tirs pour faire le point sur la situation.
« Récapitulons. Je dois à tout prix récupérer mes affaires. Je flotte dans le ciel sur une soucoupe volante et ma voleuse me lance des danmaku grandeur nature. Mis à part le fait que c'est juste complètement délirant je suis sensée trouver une solution au problème. »
Vous esquivez songeuse une salve violacée qui part se perdre derrière vous dans les cumulus.
« J'arrive plus ou moins à voler, mais je ne sais absolument pas me battre... »
Plusieurs rafales bleues aux pointes acérées vous sifflent à l'oreille gauche avant d'exploser dix mètres plus loin. Vous n'y faites pas plus attention que cela.
Devant vous, la fille aux cheveux bleus semble perdre patience :
-Bon alors, tu viens le chercher ce sac ?
Son visage trahit cependant un certain étonnement. Sans doute est-elle bluffée de voir à quel point vous esquivez facilement ses tirs, pourtant nombreux.
Vous ne vous faites pas d'illusion : si vous n'arrivez déjà pas à voler de vous même le pourcentage de chances pour que vous sachiez vous battre au danmaku devrait avoisinner le zéro absolu.
Nouvelle rosace agrémentée cette fois-ci de petits rochers semblables à celui sur lequel est assise l'attaquante évitée une fois de plus le plus simplement du monde.
« Bon, au moins je ne risque pas de mourir de sitôt mais sans pouvoir offensif je ne risque pas de faire quoi que ce soit de concret...Ce qu'il me faudrait c'est... »
Vous remarquez brusquement la présence de l'adolescente aux yeux véron et cheveux bleus courts qui avait déjeuné avec vous ce midi même. Oscillant de droite à gauche accrochée à une ombrelle à la longue langue pendante, elle semble avoir observé votre petit manège depuis un bout de temps et vous adresse un signe amical de la main.
« Une diversion ! »
-Mademoiselle ! Criez-vous à l'adresse de la fille-ombrelle, Venez voir !
Curieuse, l'intéressée s'approcha près de l'ennemie qui se tourna face à elle, prête à envoyer de nouveaux danmaku.
-Euh....Boo ! Fit enfin la demoiselle au parapluie après cinq secondes de silence concentré. La voleuse explosa de rire.
-Hahahaha, c'est un peu trop tard pour me faire peur, hoqueta t-elle.
-...Je ne pense pas. Ça vous fait peur si je vous dis que vous venez de perdre ce que vous aviez dans les mains ?
Le sac serré contre la poitrine, vous esquivez habilement une cinquantaine de rayons, boules, flèches et rochers lancés dans votre direction avant de retrouver votre place initiale à plusieurs mètres de votre adversaire.
Celle-ci semble ne pas avoir apprécié du tout la plaisanterie et sort de derrière elle une épée flamboyante à la lame incandescente.
D'un coup de garde elle envoie un attaque qui projette la fille à l'ombrelle très loin dans les nuages prenant une teinte grise menaçante.
-Je n'ai pas le temps de jouer ! Fait-elle avec un sourire crispé. Elle n'a plus rien d'une enfant dans son regard et vous comprenez vite qu'elle ne plaisante plus.
Les nuages s'assombrissent, le vent se lève rapidement et votre véhicule flottant commence à tanguer sous les rafales de plus en plus puissantes.
Jetant un rapide coup d'oeil au bateau, vous constatez qu'il a disparut.
-J'ai du oublier de désactiver le mode lunatic de cette partie avant de commencer à jouer....
Le ciel toujours menaçant éclaire la montagne en dessous de vous.
Une salve concentrée et plus dense vous oblige à vous concentrer de nouveau vers votre adversaire.
Celle-ci, une fois votre attention captée, recule lentement puis....se précipite vers vous, épée toujours dégainée.
Ce serait cool de réagir. Genre, maintenant.
Un choix ici :
[ ] Fuir, vite.
[ ] Hurler
[ ] Fuir vite en hurlant.
[ ] Ne pas fuir et attendre que l'agresseuse se trouve plus proche de vous pour tenter quelque chose.
[ ] Tenter une percée et foncer vers l'agresseuse pour essayer de l'esquiver et la destabiliser
[ ] Essayer de faire du danmaku
[ ] Appeler à l'aide
[ ] Chercher La fille au parapluie en fuyant
[X] Fuir en cherchant le bateau
[ ] Sauter de l'OVNI (rappel : montagne en contrebas)
[ ] Essayer de parlementer
[ ] Paniquer
Et un choix là :
[ ] Ne pas ouvrir le sac
[ ] Ouvrir le sac et tenter d'utiliser (en expliquant comment) :
[X] L'hexaèdre
[X] L'OVNI rouge
[ ] Le trophée
[ ] Le portable (si vous appelez précisez le numéro parmis ceux du répertoire proposé dans le post précédent)
[ ] La gourde d'eau
[ ] La clé en forme d'étoile dans votre poche
-Euh....excusez-moi madame....?
-Oui ?
Son sourire franc et bienveillant vous encourage à vous lancer :
-Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en ce que vous venez de me dire mais....dans le doute...et à supposer que tout compte fait je ne sache pas voler, auriez-vous un moyen me permettant de ne pas m'écraser au sol comme j'ai faillis le faire hier au soir ?
-Certainement.
-Et....serait-ce trop vous demander que de savoir comment m'y prendre ?
-Si tu tombes Nazrin ira te récupérer.
Vous regardez en contrebas la petite silhouette de Nazrin jouant avec ses baguettes de métal en vous attendant.
Bizarrement vous ne le sentez pas.
-Hum...ne pourriez-vous pas vous en charger à la place s'il vous plait ? faites-vous en désespoir de cause.
La jeune femme tend alors sa main droite devant elle et une soucoupe volante identique à la votre excepté sa couleur -ici bleu- en sort lentement avant de se tenir immobile en flottaison.
-Accroche toi à ça si tu penses ne pas y arriver. Donne deux coups sec sur sa coque et il te permettra de voler sommairement en le dirigeant.
Vous acquiescez et la remerciez.
-Trêve de bavardages, dépêche-toi jeune fille, ton ravisseur va bientôt disparaitre de notre champs de vision.
Ni une ni deux vous vous saisissez de l'objet flottant et sautez par dessus la vigie.
Malheureusement vous avez beau vous concentrer sur votre voleur, pas moyen. Vous sentez une fois de plus la désagréable impression de chute libre, le vent sifflant agressivement dans vos oreilles.
"C'est pas le moment de paniquer !"
Vous tendez la soucoupe volante devant vous, tapez deux fois de toutes vos forces à sa surface.
L'objet, comme mu d'une volonté propre se met à tournoyer sur lui-même et augmente de volume à une vitesse ahurissante. En moins de dix seconde le voilà deux fois plus gros que vous. Vous vous agrippez de toutes vos forces et vous stabilisez brutalement dans les airs.
-Wo....woooow !!!
Le coeur battant vous penchez légèrement votre corps sur la gauche. L'OVNI se tourne légèrement dans le même sens.
-O....K...douuuucement...
Vous prenez petit à petit le contrôle de l'engin volant.
-Bon...et comment je fais avancer ce....truuuuuuuuuuuuuuuuc !!!!?
Apparemment vous avez trouvé.
Tout se passe relativement bien. Vous maîtrisez rapidement votre véhicule volant et vous lancez à la poursuite de votre ravisseur.
Il était temps, à présent la silhouette rapide s'éloigne du bateau et diverge en direction d'un pic montagneux perçant la masse nuageuse.
-Hep hep hep, stop !
Vous accélérez et profitez de la surprise de votre ennemi pour lui barrer la route.
-Ha ?
-Rendez-moi ce sac immédiatement ! lancez vous à votre ravisseuse.
Car il s'agit bel et bien d'une ravisseuse.
De longs cheveux bleux, un chapeau noir orné de ce qui semble être deux petites pêches, une robe bleu ceinte d'un tablier blanc aux dentelles d'un étrange dégradé arc-en-ciel, des bottes et un ruban rouge attaché autour de son cou, la voleuse semble surprise de votre apparition.
-Ha ? C'est à toi ?
-Rendez le moi, il m'appartient !
-Mais...il était abandonné.
-Je l'avais laissé sur le pont le temps de faire quelques mon travail.
-Mais...j'en ai besoin.
-Pourquoi ?
Vous restez sur la défensive. La jeune fille n'a pas l'air foncièrement agressive, et montre même un certain intéret à vous voir osciller sur votre OVNI, telle une enfant captivée par un tour de magie.
-Je n'ai pas envie de te le dire !
Alors là.
-Pour la dernière fois : rendez-moi mon sac.
Vous ricannez en votre for intérieur : "c'est ça, provoque la, tu n'as aucun moyen de te défendre si elle décide de t'attaquer."
-Viens le chercher !
Votre méfiance vous sauve la vie. Sans vous laisser le temps d'approcher la fille aux cheveux bleus vous envoie plusieurs boules d'énergie sorties de nulle part se séparant en une rosace colorée tout autour d'elle.
Vous esquivez aisément les projectiles et comprenez soudain : par danmaku, Ichirin n'entendait pas danmaku sur borne d'arcade ou sur console.
Non, ici à Gensokyo, le danmaku était réellement envoyés par les autochtones.
-Oh merde.
Vous esquivez une nouvelle salve multicolore et remarquez que votre ravisseuse est à présent assise sur un petit rocher entouré d'une corde.
Vous profitez d'une accalmie entre deux tirs pour faire le point sur la situation.
« Récapitulons. Je dois à tout prix récupérer mes affaires. Je flotte dans le ciel sur une soucoupe volante et ma voleuse me lance des danmaku grandeur nature. Mis à part le fait que c'est juste complètement délirant je suis sensée trouver une solution au problème. »
Vous esquivez songeuse une salve violacée qui part se perdre derrière vous dans les cumulus.
« J'arrive plus ou moins à voler, mais je ne sais absolument pas me battre... »
Plusieurs rafales bleues aux pointes acérées vous sifflent à l'oreille gauche avant d'exploser dix mètres plus loin. Vous n'y faites pas plus attention que cela.
Devant vous, la fille aux cheveux bleus semble perdre patience :
-Bon alors, tu viens le chercher ce sac ?
Son visage trahit cependant un certain étonnement. Sans doute est-elle bluffée de voir à quel point vous esquivez facilement ses tirs, pourtant nombreux.
Vous ne vous faites pas d'illusion : si vous n'arrivez déjà pas à voler de vous même le pourcentage de chances pour que vous sachiez vous battre au danmaku devrait avoisinner le zéro absolu.
Nouvelle rosace agrémentée cette fois-ci de petits rochers semblables à celui sur lequel est assise l'attaquante évitée une fois de plus le plus simplement du monde.
« Bon, au moins je ne risque pas de mourir de sitôt mais sans pouvoir offensif je ne risque pas de faire quoi que ce soit de concret...Ce qu'il me faudrait c'est... »
Vous remarquez brusquement la présence de l'adolescente aux yeux véron et cheveux bleus courts qui avait déjeuné avec vous ce midi même. Oscillant de droite à gauche accrochée à une ombrelle à la longue langue pendante, elle semble avoir observé votre petit manège depuis un bout de temps et vous adresse un signe amical de la main.
« Une diversion ! »
-Mademoiselle ! Criez-vous à l'adresse de la fille-ombrelle, Venez voir !
Curieuse, l'intéressée s'approcha près de l'ennemie qui se tourna face à elle, prête à envoyer de nouveaux danmaku.
-Euh....Boo ! Fit enfin la demoiselle au parapluie après cinq secondes de silence concentré. La voleuse explosa de rire.
-Hahahaha, c'est un peu trop tard pour me faire peur, hoqueta t-elle.
-...Je ne pense pas. Ça vous fait peur si je vous dis que vous venez de perdre ce que vous aviez dans les mains ?
Le sac serré contre la poitrine, vous esquivez habilement une cinquantaine de rayons, boules, flèches et rochers lancés dans votre direction avant de retrouver votre place initiale à plusieurs mètres de votre adversaire.
Celle-ci semble ne pas avoir apprécié du tout la plaisanterie et sort de derrière elle une épée flamboyante à la lame incandescente.
D'un coup de garde elle envoie un attaque qui projette la fille à l'ombrelle très loin dans les nuages prenant une teinte grise menaçante.
-Je n'ai pas le temps de jouer ! Fait-elle avec un sourire crispé. Elle n'a plus rien d'une enfant dans son regard et vous comprenez vite qu'elle ne plaisante plus.
Les nuages s'assombrissent, le vent se lève rapidement et votre véhicule flottant commence à tanguer sous les rafales de plus en plus puissantes.
Jetant un rapide coup d'oeil au bateau, vous constatez qu'il a disparut.
-J'ai du oublier de désactiver le mode lunatic de cette partie avant de commencer à jouer....
Le ciel toujours menaçant éclaire la montagne en dessous de vous.
Une salve concentrée et plus dense vous oblige à vous concentrer de nouveau vers votre adversaire.
Celle-ci, une fois votre attention captée, recule lentement puis....se précipite vers vous, épée toujours dégainée.
Ce serait cool de réagir. Genre, maintenant.
Un choix ici :
[ ] Fuir, vite.
[ ] Hurler
[ ] Fuir vite en hurlant.
[ ] Ne pas fuir et attendre que l'agresseuse se trouve plus proche de vous pour tenter quelque chose.
[ ] Tenter une percée et foncer vers l'agresseuse pour essayer de l'esquiver et la destabiliser
[ ] Essayer de faire du danmaku
[ ] Appeler à l'aide
[ ] Chercher La fille au parapluie en fuyant
[X] Fuir en cherchant le bateau
[ ] Sauter de l'OVNI (rappel : montagne en contrebas)
[ ] Essayer de parlementer
[ ] Paniquer
Et un choix là :
[ ] Ne pas ouvrir le sac
[ ] Ouvrir le sac et tenter d'utiliser (en expliquant comment) :
[X] L'hexaèdre
[X] L'OVNI rouge
[ ] Le trophée
[ ] Le portable (si vous appelez précisez le numéro parmis ceux du répertoire proposé dans le post précédent)
[ ] La gourde d'eau
[ ] La clé en forme d'étoile dans votre poche
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Une retraite stratégique s'impose.
Vous tournez le dos à votre adversaire et filez aussi vite que l'OVNI bleu vous le permet à travers les nuages désormais gris et menaçants.
*Mais où est donc passé ce satané bateau ?!*
Sans vous retourner vous continuez votre fuite, cherchant hâtivement dans votre sac quelque chose pouvant éventuellement vous être utile dans ce moment critique.
Même si rien ne semble vous sauter aux yeux au premier abord, vous choisissez hexaèdre ainsi que l'OVNI rouge.
Derrière vous, vous entendez le sifflement du vent provoqué par la vitesse à laquelle votre poursuivante est petit à petit en train de vous rattraper.
-Ok, ne pas paniquer, ne pas paniquer, ne pas paniquer....qu'est-ce que je peux bien faire de ça ? Une idée ça serait pas mal, mais viiiiiite.....
Vous avez du mal à rester concentrée. Diriger l'OVNI et scruter les cieux à la recherche du bateau réclame déjà une bonne partie de votre attention.
Vous tapez sur la petite soucoupe rouge de la même façon que vous l'aviez fait pour la bleue, mais ça n'a pas l'air d'être très efficace...
Hexaèdre lui non plus ne réagit à aucun type de stimuli quel qu'il soit.
Vous abandonnez l'idée et cherchez désespérément le bateau volant jusqu'à ce que....
-LA, IL EST LA !
Les voiles luttant contre le vent tourbillonnant vous apercevez succinctement le navire traverser deux masses nuageuses.
Vous tentez d'accélérer mais votre véhicule volant a déjà atteint sa vitesse maximale. C'est impossible, vous n'y arriverez pas à temps.
La jeune fille aux cheveux bleus pousse un cri de triomphe en vous voyant ralentir.
Vous finissez enfin par vous retourner.
-Ahaha, alors tu laisses tomber ?
Mais son sourire triomphant s'estompe rapidement lorsqu'elle voit l'expression inscrite sur votre visage.
Une expression qui lui fait rapidement comprendre que ce n'est plus un jeu pour vous.
-C'est stupide, comme mort je veux dire. Mourir coupée en deux par une épée de feu tout ça pour un quelconque sac, c'est vraiment stupide. Je ne peux pas mourir de la sorte, ça serait vraiment la honte.
La jeune fille esquisse un rictus en entendant cela.
-Tu ne vas pas mourir, en danmaku personne ne peut mourir. Après, souffrir je dis pas.
-Si je relâche mon attention, je risque de tomber et de m'écraser sur les montagnes en contrebas. Je ne sais pas vous mais moi une épée de feu qui tranche même sans tuer, ça a de quoi distraire.
-C'est ton problème pas le mien reprend l'autre en haussant des épaules, maintenant, rends-moi ce sac.
-HORS DE QUESTION !
Vous avez crié plus fort que vous ne le souhaitiez. Mais toute cette histoire commence à bien faire.
-Il est hors de question que je vous donne ce qui m'appartient ! Je ne vous connais pas, je ne sais pas ce que vous voulez et je m'en contrefiche ! Mais je tiens à mes affaires et je ne laisserai personne y poser le moindre petit doigt sans mon autorisation !
-Oh oh...glousse la jeune fille, et tu comptes faire quoi pour m'en empêcher ?
-Je.....n'en ai aucune idée...marmonnez-vous désagréablement. Mais peu importe, je ne vous laisserez pas me reprendre ce sac ! C'est tout ce qu'il me reste, je ne possède rien d'autre, alors du vent, allez voler le sac de quelqu'un de votre trempe et laissez-moi tranquille !
-Pas de chance, c'est ce sac que je veux et pas un autre.
Elle soupire.
-Mais assez de blabla, on s'ennuie là. Si tu ne veux pas me rendre ce sac, c'est moi qui irait le chercher ! Woooooooooo !!!
Vous ne pouvez plus fuir, de toute manière vous n'en avez plus aucune envie.
Serrant vos maigres biens contre vous, vous ignorez les balancements de plus en plus dangereux de votre OVNI et regardez votre adversaire dégainer une fois de plus son épée enflammée avant de se jeter sur vous.
-Je ne peux pas mourir pour si peu. C'est stupide, ça ne veut rien dire. Si je ne peux même pas me défendre dans ce monde alors à quoi bon ? C'est stupide, stupide, stupide, stupide !!!
Vous serrez les dents et fusillez la jeune fille du regard alors qu'elle n'est plus qu'à quelques mètres de vous. Votre cerveau a beau tourner à plein régime, les mêmes mots viennent obstruer toute forme de raisonnement.
-Je ne mourrai pas de cette façon, je refuse de mourir comme cela !!!!!
Jusqu'au bout vous ne cillez pas du regard.
Dans son élan la jeune fille leva son épée dans votre direction. Tout était fini.
-NOOOOOOOOOOOOON !!!!(Gandaaaaalf !)
Tout alla extrêmement vite, mais Kogasa qui avait repris connaissance pu l'apercevoir très clairement.
Tenshi abaissa son épée.
Seulement, au lieu de trancher comme elle aurait du le faire, son coup rebondit sur une surface rouge qui lui fit perdre son équilibre et la propulsa en arrière. Ça n'était qu'une gerbe d'étincelles, mais l'on distingua brièvement les contours d'un bouclier qui s'était formé autour de l'adolescente en pyjama. Une fois l'altercation passée, l'aura rouge disparut laissant les deux jeunes filles de nouveau face à face, à une distance d'environ dix mètres l'une de l'autre.
Et c'est à ce moment précis que Kogasa ouvrit la bouche.
Elle n'avait pu voir ce spectacle qu'une seule fois dans sa vie. C'était à l'époque où l'équipage du Palanquin s'était lancé à la recherche de la Grande Magicienne Scellée. Kogasa n'en avait été que la spectatrice mais cela lui avait suffit. Et maintenant qu'elle assistait à ce combat qui ne semblait au départ qu'à sens unique, la karakasa ouvrit de grands yeux lorsqu'elle comprit que la situation avait complètement viré de bord.
Un cercle magique se forma devant la soucoupe volante, se mis à tournoyer de plus en plus vite et un rayon de lumière perçant les nuages comme un éclair frappa Tenshi en pleine poitrine.
Ce n'était pas un rayon aussi large et aussi puissant que celui que Kogasa avait pu voir la dernière fois, mais il était suffisant pour mettre K-O une Tenshi qui, ahurie n'avait même pas songé à éviter l'attaque.
-Alors là....
Kogasa était si stupéfaite quelle ne remarqua même pas la jeune fille en pyjama qui, perdant peu à peu connaissance avait basculé de la soucoupe volante et tombait maintenant comme une pierre à travers les nuages.
Vous ne comprenez pas tout, mais vous êtes trop fatiguée pour réfléchir à présent.
Vous sombrez dans un coma profond, à présent totalement indifférente à votre environnement.
Une lueur étincelle quelque part au fond de votre conscience, avant de s'éteindre tout doucement sans un bruit.
Noir.
-Elle se réveille ! =O
-Poussez-vous je vois rien ! ><
-Elle ressemble à quoi ? ^o^
-Je sais pas, laissez moi voir ! èoé
Vous reprenez petit à petit connaissance et papillonnez des paupières afin de vous acclimater à la lumière.
-Montrez-moi je vous dis ! >o<
-Elle est jolie...=O
-...mais elle est bizarre ! XD
-Les filles, elle se réveille ! >w<
-Kyakyakyaaa ! >w<
-Je vois pas, je vois paaaas ! ToT
-C'est moi qui l'interroge d'abord ! èwé
-Non c'est moi ! é_è
-J'étais là la première ! ><
-Mais poussez vous bon sang ! èoé
Vous froncez des sourcils en entendant ce raffut autour de vous.
Finalement une voix rauque et autoritaire semble se distinguer parmi les piaillements alentours.
-Reculez, laissez-la tranquille. Personne ne l'approche avant l'arrivée du chef.
Lorsque vous ouvrez enfin les yeux, un troupeau de jeunes filles pousse un cri de triomphe.
-Elle est réveillée ! \o/
-Mademoiselle, mademoiselle ! o///
-Waa elle est vraiment super jolie, je suis jalouse ! >w<
-Elle fera la une de mon journal ! ^o^
-Non du mien ! >o<
-Le Kishamaru sera le premier a avoir une interview exclusive d'elle ! èwé
-Non ça sera le Haketori shinbun ! ToT
-Sileeeeeeence !!!!
Vous remarquez enfin la personne à la voix autoritaire parmi les autres autour de vous.
C'est une fille de grande taille aux cheveux blanc argentés et aux oreilles de loup. De beaux yeux rouges vous fixent un bref instant avant de se concentrer de nouveau sur la foule derrière eux.
-Notre chef ne devrait pas tarder à arriver, je vous prierai d'attendre dans la salle annexe mesdemoiselles.
-Kyakyakyaaa, Inubashiri-san vous n'êtes pas gentille ! ToT
-On veut juste l'interroger ! ^^
-Et ce sera moi la première ! ~^o^~
-Non moi ! èoé/
-Non moi j'ai dis ! >o
La dénommée Inuba....truc soupira avant de pousser la masse de curieuses vers la porte de sortie.
-Oui oui oui c'est cela. Discutez-en entre vous et on en reparlera une fois que le chef aura eu un entretien avec elle.
Les filles d'afficher une petite moue déçue collective.
-De toute façon c'est encore cette dépravée de Shameimaru qui va avoir l'interview. =_=
-Ne dis pas de mal de Shameimaru-sama ! Elle est fantastique ! Ses articles sont passionnants ! >o<
-Quand on voit comment elle obtient ses informations. Pf, c'est vraiment injuste. =o=
-Je suis sure qu'elle va en profiter pour l'interroger. Le chef l'a toujours préférée à nous de toute façon. è_é
-Je refuse d'accepter cette trainée comme la représentante de notre profession journalistique ! èoé
-Tout à fait ! Et même que...
Vous perdez le flot de protestations alors que la fille-louve ferme la porte derrière la dernière groupie.
Une fois le calme revenu, vous vous redressez de votre couche et observez rapidement les lieux alentours. Cela ressemble à l'intérieur d'une hutte plutôt confortable avec un nombre impressionnant d'armes accrochés aux murs.
Inubashitruc soupire une seconde fois avant de s'installer dos à la porte.
-Tout va bien mademoiselle ? J'espère que ces piètres corbeaux ne vous ont pas réveillée avec leurs jacassements.
-Hum....où suis-je ? Demandez-vous en constatant douloureusement que votre dos est en compote.
-Vous êtes dans un des points de relais de la tribu patrouilleuse de la montagne youkai. Notre chef ne devrait pas tarder à arriver et à s'entretenir avec vous, aussi vous prierai-je de vous reposer encore un peu si votre dos vous fait souffrir.
-Je....La montagne youkai ? Ce n'est pas celle qui était en dessous de nous dans le ciel quand...
Vous vous redressez brusquement lorsqu'un doute soudain vous envahit.
-Mes affaires !
-Ici. J'ai fait en sorte de tout rassembler dans votre sac, je pense que tout y est.
La fille-louve vous indique le sac au pied du lit sur lequel vous vous jetez vivement.
Après l'avoir consciencieusement fouillé et constaté l'intégralité de vos effets personnels -y compris l'ovni bleu ayant repris sa taille d'origine-, vous replongez au milieu de l'édredon en grimaçant de douleur.
-Je deviens folle avec ce sac. Merci beaucoup Inuba....
-Inubashiri Momiji.
-Hum c'est cela Inubashi....euh Momiji-san.
Momiji acquiesce silencieusement du chef avant d'entreprendre l'entretien d'une des épées accrochées au mur derrière elle.
Apparemment elle ne semble pas vraiment portée sur la parlotte, mais cela ne vous dérange pas tant que ça dans le fond. Vous profitez du calme pour reprendre des forces, des vagues de douleur traversant parfois votre dos endolori.
Quelques heures plus tard, Momiji vous apporte de quoi manger. Vous avez tellement faim que vous n'hésitez pas à engloutir le maigre repas constitué essentiellement de fruits et de céréales. Vous en viendrez presque à regretter un bon steak, mais la collation vous fait du bien.
Vous replongez dans un profond sommeil jusqu'à ce qu'une voix vous tire des bras de Morphée.
-Mademoiselle...?
Vous sursautez en entendant une voix différente de celle de Momiji. Plus douce et chantante.
Vous ouvrez les yeux et rencontrez pour la première fois le chef de la tribu dont parlait Momiji. Celle-ci se tient d'ailleurs droite comme un piquet au niveau de la porte.
-Vous êtes....?
-Je suis la représentante des tengu de cette montagne. On m'appelle Lord Tenma.
La jeune femme se tenant devant vous a effectivement l'allure d'un chef de tribu. Vêtue de somptueux atouts et tenant à la main un sceptre argenté orné de rubans et de nombreux anneaux, Lord Tenma avait ce regard calme mais sûr qu'imposait son statut de dirigeante.
Des cheveux courts rattachés derrière la tête brillaient d'un blanc éclatant. Sur sa tête, un petit chapeau rouge que vous avez déjà pu remarquer sur la tête de Momiji et des autres filles sorties de la pièce.
Mais le plus imposant restait sans nul doute l'immense paire d'ailes d'un noir de jais partant de son dos pour finir repliées jusqu'à ses genoux.
Vous vous demandez vaguement comment elle a bien pu passer la porte avec une telle carrure.
-Est-ce que je dois m'incliner ou quelque chose dans ce genre ?
-C'est inutile. Je viens juste discuter un moment avec toi.
-Et que me vaut cet honneur ?
Lord Tenma fit un signe de tête à sa subordonnée. Momiji semblant comprendre sur le champs s'inclina respectueusement avant de prendre congé de vous deux.
Une fois en tête à tête, la représentante des tengu s'assit bien en face de vous après avoir emprunté une chaise trainant non loin de là.
Elle posa son sceptre au sol.
-Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Momiji m'a expliqué la situation. Tu es tombée du ciel jusque devant sa tente. Un élément rouge d'origine inconnu aurait amorti ta chute.
Nous sommes un peuple curieux mais aussi très méfiant à l'égard de étrangers. Ma question est très simple : qui es-tu et quelles sont tes intentions ?
Malgré un ton calme et posé vous comprenez très bien que Lord Tenma n'est pas là juste pour plaisanter.
Que lui répondez-vous ?
- - - - - - - - - - -
Un choix ici :
[ X]Lui révéler votre identité en toute franchise
[ ]Ne pas lui révéler votre identité (en faisant diversion sur un autre point par exemple)
[ ]Lui donner une fausse identité (préciser laquelle)
Deux choix ici :
[X] « Je n'en sais pas plus que vous, mais je n'ai aucune intention négative envers vous et votre peuple »
[ ]« ….je...n'arrive plus à me souvenir..... » yeux perdus dans le vague le genre post traumatique
[ ]« Je dois retrouver le Palanquin, pouvez-vous m'y aider ? » (avec éventuellement des explications)
[ ] « Je dois attendre une certaine Maribel qui doit arriver en fin de semaine »
[ ] « Je suis votre nouvelle déesse, acclamez mon nom °w° »
[ ] « ….pour le moment j'ai juste envie d'aller aux toilettes si vous n'y voyez pas d'inconvénient.... »
[ ] « Dites-moi ce que vous comptez faire de moi et je vous révèlerai mes intentions »
[ ] « Je souhaiterais devenir journaliste ! » (alias tentative d'infiltration en milieu peut être hostile)
[X] « Je n'ai aucun but particulier, si ce n'est en apprendre un peu plus sur le système de danmaku »
[ ] « ….. » (ou comment éviter la question en n'y répondant tout simplement pas)
[ ] « Et si nous buvions un petit quelque chose avant d'en discuter ? »
[ ] « Je suis venue vous proposer mon aide pour quelques jours »
[X] « ….je pense me reposer encore quelques temps si vous n'y voyez pas d'inconvénient, mon dos me fais vraiment souffrir. Après cela je m'en irai et vous ne me reverrez plus. Désolée d'abuser de votre hospitalité mais je ne compte pas m'attarder ici indéfiniment. »
[ ] « Je suis poursuivie par une fille avec une épée particulièrement dangereuse, pourriez-vous m'accorder votre protection quelques temps ? »
[ ] « Je suis venue vous faire un câlin ! =D »
Vous tournez le dos à votre adversaire et filez aussi vite que l'OVNI bleu vous le permet à travers les nuages désormais gris et menaçants.
*Mais où est donc passé ce satané bateau ?!*
Sans vous retourner vous continuez votre fuite, cherchant hâtivement dans votre sac quelque chose pouvant éventuellement vous être utile dans ce moment critique.
Même si rien ne semble vous sauter aux yeux au premier abord, vous choisissez hexaèdre ainsi que l'OVNI rouge.
Derrière vous, vous entendez le sifflement du vent provoqué par la vitesse à laquelle votre poursuivante est petit à petit en train de vous rattraper.
-Ok, ne pas paniquer, ne pas paniquer, ne pas paniquer....qu'est-ce que je peux bien faire de ça ? Une idée ça serait pas mal, mais viiiiiite.....
Vous avez du mal à rester concentrée. Diriger l'OVNI et scruter les cieux à la recherche du bateau réclame déjà une bonne partie de votre attention.
Vous tapez sur la petite soucoupe rouge de la même façon que vous l'aviez fait pour la bleue, mais ça n'a pas l'air d'être très efficace...
Hexaèdre lui non plus ne réagit à aucun type de stimuli quel qu'il soit.
Vous abandonnez l'idée et cherchez désespérément le bateau volant jusqu'à ce que....
-LA, IL EST LA !
Les voiles luttant contre le vent tourbillonnant vous apercevez succinctement le navire traverser deux masses nuageuses.
Vous tentez d'accélérer mais votre véhicule volant a déjà atteint sa vitesse maximale. C'est impossible, vous n'y arriverez pas à temps.
La jeune fille aux cheveux bleus pousse un cri de triomphe en vous voyant ralentir.
Vous finissez enfin par vous retourner.
-Ahaha, alors tu laisses tomber ?
Mais son sourire triomphant s'estompe rapidement lorsqu'elle voit l'expression inscrite sur votre visage.
Une expression qui lui fait rapidement comprendre que ce n'est plus un jeu pour vous.
-C'est stupide, comme mort je veux dire. Mourir coupée en deux par une épée de feu tout ça pour un quelconque sac, c'est vraiment stupide. Je ne peux pas mourir de la sorte, ça serait vraiment la honte.
La jeune fille esquisse un rictus en entendant cela.
-Tu ne vas pas mourir, en danmaku personne ne peut mourir. Après, souffrir je dis pas.
-Si je relâche mon attention, je risque de tomber et de m'écraser sur les montagnes en contrebas. Je ne sais pas vous mais moi une épée de feu qui tranche même sans tuer, ça a de quoi distraire.
-C'est ton problème pas le mien reprend l'autre en haussant des épaules, maintenant, rends-moi ce sac.
-HORS DE QUESTION !
Vous avez crié plus fort que vous ne le souhaitiez. Mais toute cette histoire commence à bien faire.
-Il est hors de question que je vous donne ce qui m'appartient ! Je ne vous connais pas, je ne sais pas ce que vous voulez et je m'en contrefiche ! Mais je tiens à mes affaires et je ne laisserai personne y poser le moindre petit doigt sans mon autorisation !
-Oh oh...glousse la jeune fille, et tu comptes faire quoi pour m'en empêcher ?
-Je.....n'en ai aucune idée...marmonnez-vous désagréablement. Mais peu importe, je ne vous laisserez pas me reprendre ce sac ! C'est tout ce qu'il me reste, je ne possède rien d'autre, alors du vent, allez voler le sac de quelqu'un de votre trempe et laissez-moi tranquille !
-Pas de chance, c'est ce sac que je veux et pas un autre.
Elle soupire.
-Mais assez de blabla, on s'ennuie là. Si tu ne veux pas me rendre ce sac, c'est moi qui irait le chercher ! Woooooooooo !!!
Vous ne pouvez plus fuir, de toute manière vous n'en avez plus aucune envie.
Serrant vos maigres biens contre vous, vous ignorez les balancements de plus en plus dangereux de votre OVNI et regardez votre adversaire dégainer une fois de plus son épée enflammée avant de se jeter sur vous.
-Je ne peux pas mourir pour si peu. C'est stupide, ça ne veut rien dire. Si je ne peux même pas me défendre dans ce monde alors à quoi bon ? C'est stupide, stupide, stupide, stupide !!!
Vous serrez les dents et fusillez la jeune fille du regard alors qu'elle n'est plus qu'à quelques mètres de vous. Votre cerveau a beau tourner à plein régime, les mêmes mots viennent obstruer toute forme de raisonnement.
-Je ne mourrai pas de cette façon, je refuse de mourir comme cela !!!!!
Jusqu'au bout vous ne cillez pas du regard.
Dans son élan la jeune fille leva son épée dans votre direction. Tout était fini.
-NOOOOOOOOOOOOON !!!!
Tout alla extrêmement vite, mais Kogasa qui avait repris connaissance pu l'apercevoir très clairement.
Tenshi abaissa son épée.
Seulement, au lieu de trancher comme elle aurait du le faire, son coup rebondit sur une surface rouge qui lui fit perdre son équilibre et la propulsa en arrière. Ça n'était qu'une gerbe d'étincelles, mais l'on distingua brièvement les contours d'un bouclier qui s'était formé autour de l'adolescente en pyjama. Une fois l'altercation passée, l'aura rouge disparut laissant les deux jeunes filles de nouveau face à face, à une distance d'environ dix mètres l'une de l'autre.
Et c'est à ce moment précis que Kogasa ouvrit la bouche.
Elle n'avait pu voir ce spectacle qu'une seule fois dans sa vie. C'était à l'époque où l'équipage du Palanquin s'était lancé à la recherche de la Grande Magicienne Scellée. Kogasa n'en avait été que la spectatrice mais cela lui avait suffit. Et maintenant qu'elle assistait à ce combat qui ne semblait au départ qu'à sens unique, la karakasa ouvrit de grands yeux lorsqu'elle comprit que la situation avait complètement viré de bord.
Un cercle magique se forma devant la soucoupe volante, se mis à tournoyer de plus en plus vite et un rayon de lumière perçant les nuages comme un éclair frappa Tenshi en pleine poitrine.
Ce n'était pas un rayon aussi large et aussi puissant que celui que Kogasa avait pu voir la dernière fois, mais il était suffisant pour mettre K-O une Tenshi qui, ahurie n'avait même pas songé à éviter l'attaque.
-Alors là....
Kogasa était si stupéfaite quelle ne remarqua même pas la jeune fille en pyjama qui, perdant peu à peu connaissance avait basculé de la soucoupe volante et tombait maintenant comme une pierre à travers les nuages.
Vous ne comprenez pas tout, mais vous êtes trop fatiguée pour réfléchir à présent.
Vous sombrez dans un coma profond, à présent totalement indifférente à votre environnement.
Une lueur étincelle quelque part au fond de votre conscience, avant de s'éteindre tout doucement sans un bruit.
Noir.
-Elle se réveille ! =O
-Poussez-vous je vois rien ! ><
-Elle ressemble à quoi ? ^o^
-Je sais pas, laissez moi voir ! èoé
Vous reprenez petit à petit connaissance et papillonnez des paupières afin de vous acclimater à la lumière.
-Montrez-moi je vous dis ! >o<
-Elle est jolie...=O
-...mais elle est bizarre ! XD
-Les filles, elle se réveille ! >w<
-Kyakyakyaaa ! >w<
-Je vois pas, je vois paaaas ! ToT
-C'est moi qui l'interroge d'abord ! èwé
-Non c'est moi ! é_è
-J'étais là la première ! ><
-Mais poussez vous bon sang ! èoé
Vous froncez des sourcils en entendant ce raffut autour de vous.
Finalement une voix rauque et autoritaire semble se distinguer parmi les piaillements alentours.
-Reculez, laissez-la tranquille. Personne ne l'approche avant l'arrivée du chef.
Lorsque vous ouvrez enfin les yeux, un troupeau de jeunes filles pousse un cri de triomphe.
-Elle est réveillée ! \o/
-Mademoiselle, mademoiselle ! o///
-Waa elle est vraiment super jolie, je suis jalouse ! >w<
-Elle fera la une de mon journal ! ^o^
-Non du mien ! >o<
-Le Kishamaru sera le premier a avoir une interview exclusive d'elle ! èwé
-Non ça sera le Haketori shinbun ! ToT
-Sileeeeeeence !!!!
Vous remarquez enfin la personne à la voix autoritaire parmi les autres autour de vous.
C'est une fille de grande taille aux cheveux blanc argentés et aux oreilles de loup. De beaux yeux rouges vous fixent un bref instant avant de se concentrer de nouveau sur la foule derrière eux.
-Notre chef ne devrait pas tarder à arriver, je vous prierai d'attendre dans la salle annexe mesdemoiselles.
-Kyakyakyaaa, Inubashiri-san vous n'êtes pas gentille ! ToT
-On veut juste l'interroger ! ^^
-Et ce sera moi la première ! ~^o^~
-Non moi ! èoé/
-Non moi j'ai dis ! >o
La dénommée Inuba....truc soupira avant de pousser la masse de curieuses vers la porte de sortie.
-Oui oui oui c'est cela. Discutez-en entre vous et on en reparlera une fois que le chef aura eu un entretien avec elle.
Les filles d'afficher une petite moue déçue collective.
-De toute façon c'est encore cette dépravée de Shameimaru qui va avoir l'interview. =_=
-Ne dis pas de mal de Shameimaru-sama ! Elle est fantastique ! Ses articles sont passionnants ! >o<
-Quand on voit comment elle obtient ses informations. Pf, c'est vraiment injuste. =o=
-Je suis sure qu'elle va en profiter pour l'interroger. Le chef l'a toujours préférée à nous de toute façon. è_é
-Je refuse d'accepter cette trainée comme la représentante de notre profession journalistique ! èoé
-Tout à fait ! Et même que...
Vous perdez le flot de protestations alors que la fille-louve ferme la porte derrière la dernière groupie.
Une fois le calme revenu, vous vous redressez de votre couche et observez rapidement les lieux alentours. Cela ressemble à l'intérieur d'une hutte plutôt confortable avec un nombre impressionnant d'armes accrochés aux murs.
Inubashitruc soupire une seconde fois avant de s'installer dos à la porte.
-Tout va bien mademoiselle ? J'espère que ces piètres corbeaux ne vous ont pas réveillée avec leurs jacassements.
-Hum....où suis-je ? Demandez-vous en constatant douloureusement que votre dos est en compote.
-Vous êtes dans un des points de relais de la tribu patrouilleuse de la montagne youkai. Notre chef ne devrait pas tarder à arriver et à s'entretenir avec vous, aussi vous prierai-je de vous reposer encore un peu si votre dos vous fait souffrir.
-Je....La montagne youkai ? Ce n'est pas celle qui était en dessous de nous dans le ciel quand...
Vous vous redressez brusquement lorsqu'un doute soudain vous envahit.
-Mes affaires !
-Ici. J'ai fait en sorte de tout rassembler dans votre sac, je pense que tout y est.
La fille-louve vous indique le sac au pied du lit sur lequel vous vous jetez vivement.
Après l'avoir consciencieusement fouillé et constaté l'intégralité de vos effets personnels -y compris l'ovni bleu ayant repris sa taille d'origine-, vous replongez au milieu de l'édredon en grimaçant de douleur.
-Je deviens folle avec ce sac. Merci beaucoup Inuba....
-Inubashiri Momiji.
-Hum c'est cela Inubashi....euh Momiji-san.
Momiji acquiesce silencieusement du chef avant d'entreprendre l'entretien d'une des épées accrochées au mur derrière elle.
Apparemment elle ne semble pas vraiment portée sur la parlotte, mais cela ne vous dérange pas tant que ça dans le fond. Vous profitez du calme pour reprendre des forces, des vagues de douleur traversant parfois votre dos endolori.
Quelques heures plus tard, Momiji vous apporte de quoi manger. Vous avez tellement faim que vous n'hésitez pas à engloutir le maigre repas constitué essentiellement de fruits et de céréales. Vous en viendrez presque à regretter un bon steak, mais la collation vous fait du bien.
Vous replongez dans un profond sommeil jusqu'à ce qu'une voix vous tire des bras de Morphée.
-Mademoiselle...?
Vous sursautez en entendant une voix différente de celle de Momiji. Plus douce et chantante.
Vous ouvrez les yeux et rencontrez pour la première fois le chef de la tribu dont parlait Momiji. Celle-ci se tient d'ailleurs droite comme un piquet au niveau de la porte.
-Vous êtes....?
-Je suis la représentante des tengu de cette montagne. On m'appelle Lord Tenma.
La jeune femme se tenant devant vous a effectivement l'allure d'un chef de tribu. Vêtue de somptueux atouts et tenant à la main un sceptre argenté orné de rubans et de nombreux anneaux, Lord Tenma avait ce regard calme mais sûr qu'imposait son statut de dirigeante.
Des cheveux courts rattachés derrière la tête brillaient d'un blanc éclatant. Sur sa tête, un petit chapeau rouge que vous avez déjà pu remarquer sur la tête de Momiji et des autres filles sorties de la pièce.
Mais le plus imposant restait sans nul doute l'immense paire d'ailes d'un noir de jais partant de son dos pour finir repliées jusqu'à ses genoux.
Vous vous demandez vaguement comment elle a bien pu passer la porte avec une telle carrure.
-Est-ce que je dois m'incliner ou quelque chose dans ce genre ?
-C'est inutile. Je viens juste discuter un moment avec toi.
-Et que me vaut cet honneur ?
Lord Tenma fit un signe de tête à sa subordonnée. Momiji semblant comprendre sur le champs s'inclina respectueusement avant de prendre congé de vous deux.
Une fois en tête à tête, la représentante des tengu s'assit bien en face de vous après avoir emprunté une chaise trainant non loin de là.
Elle posa son sceptre au sol.
-Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Momiji m'a expliqué la situation. Tu es tombée du ciel jusque devant sa tente. Un élément rouge d'origine inconnu aurait amorti ta chute.
Nous sommes un peuple curieux mais aussi très méfiant à l'égard de étrangers. Ma question est très simple : qui es-tu et quelles sont tes intentions ?
Malgré un ton calme et posé vous comprenez très bien que Lord Tenma n'est pas là juste pour plaisanter.
Que lui répondez-vous ?
- - - - - - - - - - -
Un choix ici :
[ X]Lui révéler votre identité en toute franchise
[ ]Ne pas lui révéler votre identité (en faisant diversion sur un autre point par exemple)
[ ]Lui donner une fausse identité (préciser laquelle)
Deux choix ici :
[X] « Je n'en sais pas plus que vous, mais je n'ai aucune intention négative envers vous et votre peuple »
[ ]« ….je...n'arrive plus à me souvenir..... » yeux perdus dans le vague le genre post traumatique
[ ]« Je dois retrouver le Palanquin, pouvez-vous m'y aider ? » (avec éventuellement des explications)
[ ] « Je dois attendre une certaine Maribel qui doit arriver en fin de semaine »
[ ] « Je suis votre nouvelle déesse, acclamez mon nom °w° »
[ ] « ….pour le moment j'ai juste envie d'aller aux toilettes si vous n'y voyez pas d'inconvénient.... »
[ ] « Dites-moi ce que vous comptez faire de moi et je vous révèlerai mes intentions »
[ ] « Je souhaiterais devenir journaliste ! » (alias tentative d'infiltration en milieu peut être hostile)
[X] « Je n'ai aucun but particulier, si ce n'est en apprendre un peu plus sur le système de danmaku »
[ ] « ….. » (ou comment éviter la question en n'y répondant tout simplement pas)
[ ] « Et si nous buvions un petit quelque chose avant d'en discuter ? »
[ ] « Je suis venue vous proposer mon aide pour quelques jours »
[X] « ….je pense me reposer encore quelques temps si vous n'y voyez pas d'inconvénient, mon dos me fais vraiment souffrir. Après cela je m'en irai et vous ne me reverrez plus. Désolée d'abuser de votre hospitalité mais je ne compte pas m'attarder ici indéfiniment. »
[ ] « Je suis poursuivie par une fille avec une épée particulièrement dangereuse, pourriez-vous m'accorder votre protection quelques temps ? »
[ ] « Je suis venue vous faire un câlin ! =D »
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
Vous vous redressez de votre mieux dans le lit avant de lui décliner votre identité. Puis, afin de clarifier la situation rapidement vous vous empressez d'ajouter :
"Concernant les raisons de ma présence en ces lieux, je n'en sais pas plus que vous, mais je n'ai aucune intention négative envers vous et votre peuple."
Lord Tenma incline doucement de la tête comme pour vous inciter à continuer.
"Et...Je n'ai aucun but particulier, si ce n'est en apprendre un peu plus sur le système de danmaku."
"Les humains ne sont pas acceptés à séjourner dans la montagne youkai pendant une durée illimité. Pourrais-je connaitre la durée de ton séjour parmi nous ?"
"….je pense me reposer encore quelques temps si vous n'y voyez pas d'inconvénient, mon dos me fais vraiment souffrir. Après cela je m'en irai et vous ne me reverrez plus. Désolée d'abuser de votre hospitalité, je ne compte pas m'attarder ici indéfiniment."
"Hum..."
La représentante des Tengu hocha de nouveau du chef d'un air satisfait.
"Merci de ta franchise. Si comme tu l'affirmes tes intentions ne sont pas hostiles envers notre peuple alors que je pense que nous pouvons t'héberger le temps que tu récupères de tes forces."
"C'est très aimable à vous, je dois vous avouer que je me vois mal me balader seule en montagne dans mon état."
Lord Tenma vous adresse un sourire chaleureux.
"En ce cas soit la bienvenue parmi nous jeune demoiselle. Le peuple des tengu est très occupé et pressé de nature, mais sa curiosité est aussi sans limite. Je vais tenter de réguler le flot de journalistes qui risque de vouloir t'interroger, mais je ne te garantis rien, ces filles sont les meilleures de tout Gensokyo quand il s'agit de s'infiltrer quelque part pour dénicher une information."
Vous riez volontiers à l'idée de la horde de groupies se jetant sur vous pour vous assaillir de questions.
"Elles risques de rester sur leur faim, c'est plutôt moi qui risque de leur demander un maximum d'informations."
"Aaah, n'y comptes pas trop, si les karasu tengu cherchent à tout prix la nouveauté, rare sont celles qui te dévoileront leurs propres secrets."
A ce moment précis Momiji frappa à la porte.
"Lord Tenma veuillez pardonner mon interruption, mais notre troupe d'éclaireurs est revenue de mission et réclame votre présence. C'est une urgence d'après eux."
Le rire de la jeune femme s'effaça tout à coup pour laisser place à un air des plus sérieux.
"Très bien, j'arrive."
Puis, se tournant vers vous, elle vous adressa un petit sourire désolé.
"Le travail m'appelle je le crains. Repose-toi bien, et une fois que tu seras de nouveau sur pied je serai ravie de t'instruire au sujet des danmaku avant ton départ."
La jeune femme se leva, repris son sceptre et suivit Momiji. Juste avant de refermer la porte elle ajouta avec malice :
"Pour avoir réussi à te cacher aussi bien je te laisse l'honneur de l'interroger la première, mais fais bien attention à ce que tes consoeurs n'en sache rien ma chère petite."
Lord Tenma disparut dans l'entrebâillement.
Après quelques secondes de silence vous apercevez brièvement une ombre tomber d'un coin du plafond pour venir se poster face à la porte avant de la refermer rapidement.
En un battement de cil la forme se précise devant vos yeux, et vous distinguer enfin clairement la silhouette d'une jolie tengu au aguets, l'oreille collée à la porte.
"C'est bon, il n'y a plus personne."
Vous essayez de faire un rapprochement avec la discussion que vous aviez surprise chez les groupies lors de votre réveil.
"Hum...Sham...euh...Shamei...?"
"Ca va pas la tête ?"
La demoiselle semble courroucée à l'idée d'une telle assimilation.
"Moi ? Shameimaru ? Plutôt donner mon appareil photo aux humains oui !"
Vous vous replongez dans le moelleux de votre oreiller en soupirant.
"Pardon, je suis un peu fatiguée..."
La journaliste après avoir bien vérifié que votre conversation ne serait entendue par personne d'autre qu'elle-même finit par se rapprocher du lit et s'assit sur la même chaise occupée précédemment par Lord Tenma.
"Peu importe, je n'ai pas que ça à faire et crois-moi je me passerais bien de cette corvée."
Vous vous attardez vaguement sur le regard agacé de votre interlocutrice. Bizarrement vous avez plus envie d'en rire que d'en avoir peur.
"Je me nomme Himekaidou Hatate, se présente la jeune fille comme si elle dédaignait le fait même de décliner son identité. J'ai tout entendu de votre conversation avec Lord Tenma et contrairement à elle je ne te fais pas confiance aveuglement. Dans quel but es-tu ici ? Que faisais tu à plusieurs mètres d'altitude pour tomber de la sorte et comme par hasard sur notre tribu ? D'où viens-tu pour commencer ?"
Vous sentez réellement la fatigue vous envahir ainsi qu'un début de mal de crâne.
"Si m'interroger vous horripile tant que ça revenez demain s'il vous plait, je serai dans de meilleures conditions pour vous répondre."
"Hors de question ! Je ne ferai pas un aller-retour juste pour tes beaux yeux !"
"Eh bien tant pis pour vous..."
"Hey !"
Vous vous sentez irrémédiablement attirée dans les bras de Morphée. La situation doit paraitre comique étant donné l'énervement croissant de la tengu qui tente de s'obstiner malgré votre manque flagrant de répondant.
"Répond, n'essaye pas de feinter le sommeil ! Qui es-tu ? Que nous veux-tu ?"
Vous vous endormez en entendant la voix inlassable de Hatate répéter les mêmes questions d'un air passablement énervée.
Ce sommeil vous est particulièrement réparateur, vous vous réveillez en pleine forme à la limite de sauter du lit si votre dos s'en était déjà remis.
Sauf que...
Effectivement...
Vous n'avez plus mal. Du tout.
Vous vous levez précautionneusement et faites quelques pas dans la pièce, mais rien. Vous vous sentez aussi bien que si vous n'étiez jamais tombée sur le dos.
"Bon, au moins Maribel ne récupèrera pas une loque alitée en venant la rechercher..."
Vous sortez de la hutte sentant le renfermé après avoir pris soin de prendre votre sac avec vous et fermez brusquement les yeux à la vue du soleil éclatant. Le temps de vous habituer de nouveau à la lueur du jour vous tendez l'oreille et constatez avec délice que vous vous trouvez bel et bien en pleine montagne un jour d'été.
Votre hutte sur pilotis se trouve aux abords d'un petit village construit exactement sur le même modèle de charpente rustique. Personne dans les environs, une nature verdoyante à perte de vue s'étant devant vous et le chant des oiseaux vous semble particulièrement étranger.
Vous décidez de descendre de votre perchoir tout en admirant les alentours.
Un éternuement n'émanant pas de vous vous fait manquer de peu un barreau de surprise. Vous entendez alors des chuchotements mais décidez de continuer votre descente en feignant de ne rien entendre.
"Chut, je t'avais pourtant dis de te moucher avant de venir ici !"
"C'est pas ma faute et...tu crois qu'elle m'a entendue ?"
"Taisez-vous toutes les deux, je vais l'avoir dans mon champs de vision !"
"Fu-chan est derrière la hutte de Sayori-kun, elle aura un meilleur cliché d'elle que toi de toute façon !"
"Hey, n'importe quoi !"
"Mais fermez la un peu bon sang on va se faire repérer !"
Vous faites mine de ne rien écouter mais esquissez un sourire amusé.
"Je sens qu'on va bien rire."
A quelques barreaux d'échelle du sol vous entendez une autre voix, plus proche de vous celle-là vous murmurer directement.
"Fais quelques pas à gauche et quand je te préviendrai cours dans cette direction jusqu'à la rivière, je retiens ces sales lèche-bottes le temps que tu partes. Et ne comptes pas me fausser compagnie cette fois-ci !"
Vous reconnaissez clairement le ton irrité de la tengu de la veille.
Dernier barreau. En apparence tout la nature autour de vous semble paisible. Vous remarquez pourtant succinctement quelques mouvements anormaux dans les buissons ainsi que le rouge vif d'un chapeau de tengu qui s'efface très vite de votre champ de vision.
- - - - - - - - - - - - - -
Que décidez-vous de faire ? (2 choix)
[ ] Courir au signal de Hatate et filer vers la rivière
[ ] Rester simplement au bas de l'échelle
[ ] Ne pas faire attention aux autres tengu et poursuivre votre exploration
[ ] Courir au signal de Hatate et partir dans une autre direction que celle proposée
[ ] Remonter
[ ] Appeler discrètement Hatate pour en savoir plus
[ ] Appeler clairement les autres tengu
[ ] Utiliser un objet (précisez lequel)
[ ] Danser (merci Luum pour ce choix wtf XD)
[X] Vous enfuir vers le village/dans une autre hutte
[ ] Vous enfuir au hasard dans la forêt
[ ] Chercher Hatate en vous fiant au son de sa voix
[X] Danser
(je rappelle que toute proposition, même originale peut être intéressante d'un point de vue scénaristique)
"Concernant les raisons de ma présence en ces lieux, je n'en sais pas plus que vous, mais je n'ai aucune intention négative envers vous et votre peuple."
Lord Tenma incline doucement de la tête comme pour vous inciter à continuer.
"Et...Je n'ai aucun but particulier, si ce n'est en apprendre un peu plus sur le système de danmaku."
"Les humains ne sont pas acceptés à séjourner dans la montagne youkai pendant une durée illimité. Pourrais-je connaitre la durée de ton séjour parmi nous ?"
"….je pense me reposer encore quelques temps si vous n'y voyez pas d'inconvénient, mon dos me fais vraiment souffrir. Après cela je m'en irai et vous ne me reverrez plus. Désolée d'abuser de votre hospitalité, je ne compte pas m'attarder ici indéfiniment."
"Hum..."
La représentante des Tengu hocha de nouveau du chef d'un air satisfait.
"Merci de ta franchise. Si comme tu l'affirmes tes intentions ne sont pas hostiles envers notre peuple alors que je pense que nous pouvons t'héberger le temps que tu récupères de tes forces."
"C'est très aimable à vous, je dois vous avouer que je me vois mal me balader seule en montagne dans mon état."
Lord Tenma vous adresse un sourire chaleureux.
"En ce cas soit la bienvenue parmi nous jeune demoiselle. Le peuple des tengu est très occupé et pressé de nature, mais sa curiosité est aussi sans limite. Je vais tenter de réguler le flot de journalistes qui risque de vouloir t'interroger, mais je ne te garantis rien, ces filles sont les meilleures de tout Gensokyo quand il s'agit de s'infiltrer quelque part pour dénicher une information."
Vous riez volontiers à l'idée de la horde de groupies se jetant sur vous pour vous assaillir de questions.
"Elles risques de rester sur leur faim, c'est plutôt moi qui risque de leur demander un maximum d'informations."
"Aaah, n'y comptes pas trop, si les karasu tengu cherchent à tout prix la nouveauté, rare sont celles qui te dévoileront leurs propres secrets."
A ce moment précis Momiji frappa à la porte.
"Lord Tenma veuillez pardonner mon interruption, mais notre troupe d'éclaireurs est revenue de mission et réclame votre présence. C'est une urgence d'après eux."
Le rire de la jeune femme s'effaça tout à coup pour laisser place à un air des plus sérieux.
"Très bien, j'arrive."
Puis, se tournant vers vous, elle vous adressa un petit sourire désolé.
"Le travail m'appelle je le crains. Repose-toi bien, et une fois que tu seras de nouveau sur pied je serai ravie de t'instruire au sujet des danmaku avant ton départ."
La jeune femme se leva, repris son sceptre et suivit Momiji. Juste avant de refermer la porte elle ajouta avec malice :
"Pour avoir réussi à te cacher aussi bien je te laisse l'honneur de l'interroger la première, mais fais bien attention à ce que tes consoeurs n'en sache rien ma chère petite."
Lord Tenma disparut dans l'entrebâillement.
Après quelques secondes de silence vous apercevez brièvement une ombre tomber d'un coin du plafond pour venir se poster face à la porte avant de la refermer rapidement.
En un battement de cil la forme se précise devant vos yeux, et vous distinguer enfin clairement la silhouette d'une jolie tengu au aguets, l'oreille collée à la porte.
"C'est bon, il n'y a plus personne."
Vous essayez de faire un rapprochement avec la discussion que vous aviez surprise chez les groupies lors de votre réveil.
"Hum...Sham...euh...Shamei...?"
"Ca va pas la tête ?"
La demoiselle semble courroucée à l'idée d'une telle assimilation.
"Moi ? Shameimaru ? Plutôt donner mon appareil photo aux humains oui !"
Vous vous replongez dans le moelleux de votre oreiller en soupirant.
"Pardon, je suis un peu fatiguée..."
La journaliste après avoir bien vérifié que votre conversation ne serait entendue par personne d'autre qu'elle-même finit par se rapprocher du lit et s'assit sur la même chaise occupée précédemment par Lord Tenma.
"Peu importe, je n'ai pas que ça à faire et crois-moi je me passerais bien de cette corvée."
Vous vous attardez vaguement sur le regard agacé de votre interlocutrice. Bizarrement vous avez plus envie d'en rire que d'en avoir peur.
"Je me nomme Himekaidou Hatate, se présente la jeune fille comme si elle dédaignait le fait même de décliner son identité. J'ai tout entendu de votre conversation avec Lord Tenma et contrairement à elle je ne te fais pas confiance aveuglement. Dans quel but es-tu ici ? Que faisais tu à plusieurs mètres d'altitude pour tomber de la sorte et comme par hasard sur notre tribu ? D'où viens-tu pour commencer ?"
Vous sentez réellement la fatigue vous envahir ainsi qu'un début de mal de crâne.
"Si m'interroger vous horripile tant que ça revenez demain s'il vous plait, je serai dans de meilleures conditions pour vous répondre."
"Hors de question ! Je ne ferai pas un aller-retour juste pour tes beaux yeux !"
"Eh bien tant pis pour vous..."
"Hey !"
Vous vous sentez irrémédiablement attirée dans les bras de Morphée. La situation doit paraitre comique étant donné l'énervement croissant de la tengu qui tente de s'obstiner malgré votre manque flagrant de répondant.
"Répond, n'essaye pas de feinter le sommeil ! Qui es-tu ? Que nous veux-tu ?"
Vous vous endormez en entendant la voix inlassable de Hatate répéter les mêmes questions d'un air passablement énervée.
Ce sommeil vous est particulièrement réparateur, vous vous réveillez en pleine forme à la limite de sauter du lit si votre dos s'en était déjà remis.
Sauf que...
Effectivement...
Vous n'avez plus mal. Du tout.
Vous vous levez précautionneusement et faites quelques pas dans la pièce, mais rien. Vous vous sentez aussi bien que si vous n'étiez jamais tombée sur le dos.
"Bon, au moins Maribel ne récupèrera pas une loque alitée en venant la rechercher..."
Vous sortez de la hutte sentant le renfermé après avoir pris soin de prendre votre sac avec vous et fermez brusquement les yeux à la vue du soleil éclatant. Le temps de vous habituer de nouveau à la lueur du jour vous tendez l'oreille et constatez avec délice que vous vous trouvez bel et bien en pleine montagne un jour d'été.
Votre hutte sur pilotis se trouve aux abords d'un petit village construit exactement sur le même modèle de charpente rustique. Personne dans les environs, une nature verdoyante à perte de vue s'étant devant vous et le chant des oiseaux vous semble particulièrement étranger.
Vous décidez de descendre de votre perchoir tout en admirant les alentours.
Un éternuement n'émanant pas de vous vous fait manquer de peu un barreau de surprise. Vous entendez alors des chuchotements mais décidez de continuer votre descente en feignant de ne rien entendre.
"Chut, je t'avais pourtant dis de te moucher avant de venir ici !"
"C'est pas ma faute et...tu crois qu'elle m'a entendue ?"
"Taisez-vous toutes les deux, je vais l'avoir dans mon champs de vision !"
"Fu-chan est derrière la hutte de Sayori-kun, elle aura un meilleur cliché d'elle que toi de toute façon !"
"Hey, n'importe quoi !"
"Mais fermez la un peu bon sang on va se faire repérer !"
Vous faites mine de ne rien écouter mais esquissez un sourire amusé.
"Je sens qu'on va bien rire."
A quelques barreaux d'échelle du sol vous entendez une autre voix, plus proche de vous celle-là vous murmurer directement.
"Fais quelques pas à gauche et quand je te préviendrai cours dans cette direction jusqu'à la rivière, je retiens ces sales lèche-bottes le temps que tu partes. Et ne comptes pas me fausser compagnie cette fois-ci !"
Vous reconnaissez clairement le ton irrité de la tengu de la veille.
Dernier barreau. En apparence tout la nature autour de vous semble paisible. Vous remarquez pourtant succinctement quelques mouvements anormaux dans les buissons ainsi que le rouge vif d'un chapeau de tengu qui s'efface très vite de votre champ de vision.
- - - - - - - - - - - - - -
Que décidez-vous de faire ? (2 choix)
[ ] Courir au signal de Hatate et filer vers la rivière
[ ] Rester simplement au bas de l'échelle
[ ] Ne pas faire attention aux autres tengu et poursuivre votre exploration
[ ] Courir au signal de Hatate et partir dans une autre direction que celle proposée
[ ] Remonter
[ ] Appeler discrètement Hatate pour en savoir plus
[ ] Appeler clairement les autres tengu
[ ] Utiliser un objet (précisez lequel)
[ ] Danser (merci Luum pour ce choix wtf XD)
[X] Vous enfuir vers le village/dans une autre hutte
[ ] Vous enfuir au hasard dans la forêt
[ ] Chercher Hatate en vous fiant au son de sa voix
[X] Danser
(je rappelle que toute proposition, même originale peut être intéressante d'un point de vue scénaristique)
Invité- Invité
Re: [Fic commune] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
En raison de problèmes d'affichage (tout s'écrit en gras maintenant quelque soit le post) un nouveau post pour continuer la fic vient d'être créé à cette adresse.
Sujets similaires
» [Fic commune partie 2] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
» [Votes et Discussions] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
» Si vous étiez un yôkai vivant à Gensokyo, lequel seriez-vous ?
» [ Votes ] Vous vous réveillez à Gensokyo...
» [ Fic ] Vous vous réveillez à Gensokyo...
» [Votes et Discussions] Vous atterrissez comme un plouc à Gensokyo...
» Si vous étiez un yôkai vivant à Gensokyo, lequel seriez-vous ?
» [ Votes ] Vous vous réveillez à Gensokyo...
» [ Fic ] Vous vous réveillez à Gensokyo...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum