La plume d'Okiba
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Re: La plume d'Okiba
Huit parties, tu dis ? Donc nous sommes proches de la fin... L'univers que tu as façonné me plaît bien, je me jetterai sur tes prochaines fics si tu reprends le concept.
Pauvre Mystia... Mais pour répondre à Nasty, je ne la voyais pas comme le flic tenace toujours présent, tout simplement parce que... Mystia, c'est Mystia, le moineau qui se fait bouffer par Yuyu. Et puis, même sans cela, je ne vois pas comment Mystia pourrait être "tenace". Mais bon, je n'aimerais pas finir comme elle.
Pauvre Mystia... Mais pour répondre à Nasty, je ne la voyais pas comme le flic tenace toujours présent, tout simplement parce que... Mystia, c'est Mystia, le moineau qui se fait bouffer par Yuyu. Et puis, même sans cela, je ne vois pas comment Mystia pourrait être "tenace". Mais bon, je n'aimerais pas finir comme elle.
Yozora- Umbrella Zombie
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Re: La plume d'Okiba
Septième partie. Karasu touche au but...
- Spoiler:
Traffics
Eientei. Le fief d’Eirin et Kaguya était encore mieux gardé que le siège de Tsukigumi. Il fallait bien avouer qu’il s’agissait aussi du seul laboratoire de Gensokyo assez efficace pour fournir les douzaines de dealers et les milliers de junkies que comptait la ville. Des gardes armés jusqu’aux exhibaient leurs lances, leurs arbalètes. Certains tenaient un danmaku prêt en permanence, afin d ‘intercepter immédiatement un éventuel intrus, aidés dans ce défi d’endurance par les drogues que leur fournissait leur employeur. Karasu parvint tant bien que mal à se démêler de ce système de sécurité disproportionné, en parvenant à convaincre un garde qu’elle n’avait pas le moindre intérêt à tuer la seule à même de lui composer une substance suffisamment puissante pour lui éviter de pénibles et dangereuses crises de schizophrénie.
Le labo d'Eirin n'était d'ailleurs pas l'endroit rêvé pour mener une conversation normale. Il était même dangereux de parler trop fort, du fait de l'instabilité de l'atmosphère. Les rangées de fioles rangées sur les étagères conféraient au lieu une ambiance sinistre. La chimiste la plus talentueuse de Gensokyo étaient en pleine manipulation lorsque Karasu ouvrit discrètement la porte. Sans quitter des yeux les liquides qu'elle manipulait, elle lu fit signe de s'asseoir.
"Qu'est ce que tu me veux Karasu? Tu te rends compte que j'ai assez de boulot comme ça? Je t'ai déjà fourni l'élixir qui assure ta stabilité mentale. J'ai pas le temps de t'en préparer d'autre. Mes clients réclament de plus en plus de filtre d'oubli. A croire qu'ils y sont accros...
-Hin! Non, je ne viens pas pour renouveler mon stock. Je cherche Aya et je sais qu'elle traîne dans le quartier.
-Alors vide la place. C'est Kaguya qui s'occupe de ce qui se passe dans la rue. Moi, mes formules me suffisent."
"Kaguya?
-Entre, je t'attendais."
La maitresse d'oeuvre du traffic de drogues, de poisons et de médicaments divers et variés qui dominait Gensokyo était assise en tailleur derrière une table basse, au centre d'une pièce qui, apparemment, lui servait aussi de chambre. Lorsque Karasu entra, elle achevait de donner des ordres à une Reisen aux yeux rouges veinés d'un bleu malsain.
"Et s'ils ne paient pas, tu est libre d'employer toutes les méthodes nécessaire. Compris Inaba?"
La yokai Moonbunny acquiesça en affichant un sourire cruel. Elle jeta un regard spéculatif à Karasu, qui soutint sans broncher son regard carmin.
"Alors, Karasu, tu cherche Aya, c'est ça?
-Oui. Je sais que tu l'emploie de temps à autre pour sonder tes consommateurs. Elle doit donc être dans le quartier, et je gagnerais du temps si tu m'indiquais où.
-Et tu penses que je vais faire ça gratuitement? Tu me prends pour qui au juste?
-Il se trouve que j'ai une monnaie d'échange qui devrait t'intéresser. Enfin, plutôt Eirin au point de vue de l'utilité immédiate, mais ça devrait être bénéfique à tes ventes.
-De quoi s'agit il?
-Une mèche d'une des queues de Ran. Je sais que ça a un intérêt chimico-magique.
-Ca me semble équitable."
Kaguya se pinça l'arrête du nez d'un air fatigué.
"En fait, je ne sais pas exactement où elle est, mais je sais qu'elle se trouvait chez Marisa il y a moins de trois heures."
"Bienvenue dans ma modeste boutique, Karasu! Qu'est ce qui t'amènes? Besoin de quelque chose peut être? Une copie des comptes de Tsukigumi? Une relique bénie par Sainte Byakuren? L'es mémoires de Akyu? Les instruments de Prismriver?
-Arrête ça Marisa. J'ai pas besoin des instruments d'une bande de gothiques dégénérées qui se sont ouvert les veines sur scène. Je ne suiis pas venue chercher une receleuse, je veux savoir ou trouver Aya."
Karasu dégaina sa canne épée, et coupa d'un geste vif une mèche de la sorcière kleptomane.
"Ma patience est à bout. Je te conseilles de me renseigner si tu ne veut pas finir comme une victime de Yuka..."
Une petite demi-heure plus tard, Karasu ressortit de la boutique en essuyant le sang sur la lame de sa canne épée.
« Bon, assez perdu de temps », fit elle pour elle-même en se débarrassant d’un amas de cheveux blonds englués d’hémoglobine accroché à son col.
A en croire les infos qu’elle avait finalement réussi à arracher, au sens propre, à Marisa, Aya était dans un bar miteux tout près.
Le bar en question était en fait pire que miteux. On imaginait sans peine les hordes de rats qui devaient envahir les caves, et la clientèle ne risquait pas de rendre l’endroit plus accueillant. Karasu allait pousser la porte lorsqu’elle entendit un bruit de verre brisé. Elle eut juste le temps de se jeter de coté pour éviter de finir en morceaux. Elle rouvrit les yeux pour se retrouver face à ce qui restait du cadavre d’une Hatatan criblée d’éclats de verre, et réduite en fragments désarticulés par le choc. Karasu entra finalement après avoir épousseté sa manche. Elle repéra immédiatement sa cible accoudée au bar, devant un verre crasseux plein d’un liquide dont il ne valait mieux as connaitre la composition.
« Salut, Aya.
-Karasu ! Comment as-tu sut où me trouver ?
-J’ai mes sources, comme tu le dis si bien.
-Marisa…elle me paiera ce coup là.
-Si tu arrives à la remettre en état, parce qu’elle n’était pas en forme la dernière fois que je l’ai vu.
-Bon, je suppose que tu cherches des infos ?
-Au fait, c’était quoi ce qui vient d’arriver à Hatatan ?
-Elle a pas supporté que je repousse ses avances. Suicide classique.
-Bon, passons aux choses sérieuses. Je viens t’acheter l’emplacement du Scarlet Devil Mansion. »
Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
De plus en plus sordide... Pauvre Marisa ! Mais c'est toujours aussi génial. Par contre, y'a quelques fautes de frappes (du genre "l'es") ou coquilles, mais rien de grave. J'attends avec impatience le dernier chapitre :3 !
Yozora- Umbrella Zombie
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Re: La plume d'Okiba
Désolé pour les fautes, j'utilise une antiquité qui a 10 ans pour taper, mon ordi est en rade, et donc sur le vieux portable qu'on m'a prêté, le i ne marche presque plus, le k non plus, le . non plus, etc...
Donc, je corrigerais ça quand j'aurais un clavier en bon état.
Merci de ton assiduité!
Donc, je corrigerais ça quand j'aurais un clavier en bon état.
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Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
Huitième et dernière partie! Près pour la fin de l'histoire?
J'espère que ça vous a plus, je trouve que c'est ma meilleure nouvelle jusqu'ici.
Je réutiliserais cet univers dans ma prochaine histoire, mais je ne pourrais pas la mettre en ligne avant quelques semaines. Soyez patients et bonne lecture!
- Spoiler:
Poussière sur Gensokyo
Enfin! Elle touchait au but. Le Scarlet Devil Mansion se dressait devant elle, entre deux manufactures désaffectées, devenues des repaires de mendiants et de voleurs. Il ne lu restait plus qu'a soigner son approche. Il ne s'agirait pas de se faire repérer par Sakuya où les sentinelles, après tant d'heures passées à cherche ce manoir. Enfin Remilia était à portée de main!
La fée qui faisait sa ronde au troisième étage s'effondra sans un cri sous la lame de la tueuse schizophrène. Karasu essuya rapidement sa lame et vérifia que personne n'accourait. Inutile de cacher le corps, le temps qu'on remarque la disparition de la sentinelle, elle serait déjà morte, ou son contrat serait déjà remplit. Elle s'avança prudemment dans les corridors lambrissés. La garde de ce manoir était impressionnant, même pour le quartier général de la plus puissante mafia de Gensokyo. Heureusement pour Karasu, elle était parvenu à s'infiltrer dans le manoir au crépuscule. La garde personnelle de Remilia n'avait pas encore lâché Flandre dans les couloirs pour la nuit, mais était tout de même fatiguée par une journée de garde. Karasu frissonna en songeant à la soeur maudite de Remilia. Malgré son expérience, sa cruauté, ses aptitudes à lire les traces et les mouvements, et son habileté redoutable à l'escrime, elle n'espérait même pas pouvoir s'échapper si elle tombait sur la vampire folle.
Il lui fallait faire vite.
Quelques minutes et trois victimes plus tard, Karasu ouvrait en silence la porte de la chambre de Remilia...et plongea au sol juste à temps pour éviter de se retrouver clouée au battant par les couteaux de Sakuya. Elle se releva d'un bond. La chef des domestiques se tenait face à elle, tenant d'une main négligente une paire de dagues d'aspect inquiétant.
"Sakuya...
-Karasu.
-Tu savais que je viendrais?
-Les nouvelles vont vite.
-Tu tiens ça d'Aya, je suppose? Il faudra que je pense à la remercier."
Sakuya lança un sourire narquois.
"Tu as besoin d'elle et tu le sais très bien. Maintenant, si tu le permet,..."
Sakuya ferma les yeux un instant, et la pièce entière disparut.
Les deux femmes réapparurent dans la cours du manoir.
"Tu nous as téléporté. Tu te ménages un itinéraire de fuite, peut être?
-Non, j'ai pas envie de gâcher le ménage de la journée.
-Comme tu voudras. Mais m'éloigner de Remilia ne m'empêchera pas de faire mon oeuvre.
-Je ne suis pas si loin que tu sembles le croire", fit une voix moqueuse.
La maîtresse du Scarlet Devil Mansion se tenait sur un balcon surplombant la cour.
"Je vois. On assiste à la mise à mort des condamnés, alors?
-Comme tu dis. Je pense que ta carrière s'arrête ici, Karasu."
Sakuya sans s'embarrasser d'avertissement supplémentaire, Sakuya lança une volée de coutelas vers Karasu. Abandonnant toute réflexion au profit de son instinct, Karasu parvint à esquiver l'assaut et se jeta sur son opposante. Sakuya réussit de justesse à parer le revers de lame à l'aide d'une dague. Sa riposte ne rencontra que le vide, et elle reçut un violent coup de coude dans l'arcade, qui la projeta à cinq mètres. La domestique se réceptionna tant bien que mal, juste à temps pour esquiver une attaque oblique. Sakuya contre attaqua et ouvrit une plaie dans le flanc de la tueuse. Les deux duellistes rompirent l'engagement. Remilia, perchée sur son balcon, applaudit.
Mais ce duel, aussi intense qu'il soit, était observé par un quatrième témoin d'un oeil indifférent. Hakkou voyait la scène de ses yeux maladifs, torturés par les radiations, mais son esprit refusait de lui prêter attention. Voilà déjà trop longtemps que Gensokyo la rejetait. Il était temps de rendre à ceux qui l'avait appelé monstre la monnaie de leur pièce. Une larme teintée de sang roula le long d'une plaie qui lui balafrait la joue. De toutes façons, elle ne pouvait plus supporter la souffrance permanente. Et clôt ses paupières fendues et relâcha brutalement le contrôle qu'elle maintenait sur son processus interne de fission nucléaire. Au centre de sa poitrine, près de son coeur déréglé par la radioactivité, un centième de gramme de métaux lourd fut converti en énergie. Une énorme explosion souffla son corps et son esprit, mettant fin à des dizaines d'années de douleur. La déflagraton entre en expansion rapide,rasant quasiment le Scarlet Devil Mansion et les usines environnantes. Le souffle de l'explosion modifia les courants aériens, soufflant un vent chargé de poussière sur Gensokyo...
J'espère que ça vous a plus, je trouve que c'est ma meilleure nouvelle jusqu'ici.
Je réutiliserais cet univers dans ma prochaine histoire, mais je ne pourrais pas la mettre en ligne avant quelques semaines. Soyez patients et bonne lecture!
Dernière édition par Okiba le Ven 17 Juin 2011, 9:19 pm, édité 1 fois
Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
Oh ! Chapeau !
Jamais je n'aurais cru que cette histoire se terminerait ainsi, mais le dénouement correspond parfaitement à l'univers maladif que tu as inventé... J'avais le remix de Heian Alien par dBu dans les oreilles, ça colle parfaitement. Cette fic est la meilleure que j'ai lue jusqu'à présent. J'attends la prochaine fic de pied ferme, tu peux en être sûr.
Deux petites fautes de frappe toutes minimes : "elle esquiva le coup de justice" et "il était (temps) de rendre à ceux qui l'avaient[...]"
Jamais je n'aurais cru que cette histoire se terminerait ainsi, mais le dénouement correspond parfaitement à l'univers maladif que tu as inventé... J'avais le remix de Heian Alien par dBu dans les oreilles, ça colle parfaitement. Cette fic est la meilleure que j'ai lue jusqu'à présent. J'attends la prochaine fic de pied ferme, tu peux en être sûr.
Deux petites fautes de frappe toutes minimes : "elle esquiva le coup de justice" et "il était (temps) de rendre à ceux qui l'avaient[...]"
Yozora- Umbrella Zombie
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Re: La plume d'Okiba
Y avait longtemps, pas vrai?
Je démarre une autre nouvelle en reprenant l'univers de la précédente, et j'envoie si après le premier chapitre.
Bonne lecture, j'espère que ça vous plaira!
Chapitre 1: Mise au point...
WARNING!
Pour ceux qui n'ont pas lu ma précédente fic, vous aurez peut être du mal à suivre au début.
Je démarre une autre nouvelle en reprenant l'univers de la précédente, et j'envoie si après le premier chapitre.
Bonne lecture, j'espère que ça vous plaira!
Chapitre 1: Mise au point...
- Spoiler:
- Brumes sur Gensokyo
Karasu serra les dents tandis que Nitori vérifiait une dernière fois les fixations. La kappa releva finalement la tête, et, tout en essuyant une trace d’huile qui coulait le long de son visage marqué de cernes par le manque de sommeil, fit signe la tueuse d’essayer de bouger. Karasu se concentra et souleva son bras avec effort, tout en faisant jouer les articulations du coude et du poignet. Le bras mécanique répondit avec une souplesse et un silence inattendu à ses sollicitations. Elle remua les doigts les uns après les autres, et effectua quelques mouvements vifs. Elle tourna un regard admiratif, ce qui lui arrivait rarement, vers Nitori :
« Bravo. C’est du travail de maître. Heureusement, étant donné le prix qu’il m’a couté.
-Comme si tu avais le choix ! Tu ne pouvais pas te passer d’une prothèse après l’explosion du Scarlet Devil Mansion. Tu avais besoin de moi si tu voulais continuer à exercer et ne pas finir à mendier ou dans les maisons closes de Yuyuko. »
Karasu lui jeta un regard torve de son œil unique, l’autre étant barré par une balafre torturée, autre souvenir de l’explosion qui avait failli lui couter la vie et qui avait emporté Sakuya, Remilia et plusieurs centaines de personnes, et intégralement détruit le quartier général de la mafia du Scarlet Devil Mansion.
« D’accord, d’accord. Mais n’abuse pas de ta chance, Nitori. Je pourrais finir par me trouver un autre mécanicien. Et puis, j’ai tout de même réalisé la moitié du travail », fit la tueuse kitsunetsuki en tapotant sur les runes gravées à la surface d’acier brillant de son bras.
Ces runes lui avait permis d’insuffler de force la vie dans les articulations de son membre artificiel, en obligeant l’esprit renard qui partageait sa conscience à y entrer. Ce processus odieux enfermant un esprit dans un objet lui avait permis de doter sa prothèse de mouvement. Mais il y avait des risques : L’esprit renard pouvait se libérer partiellement de l’emprise incomplète que Karasu avait sur lui, déclenchant une de ces crises de schizophrénie. Et Eirin refusait de continuer à la fournir en drogues qui permettaient de limiter ces crises…
Dans l’immédiat, Karasu avait d’autre problème à régler. Elle sortit de la petite salle constellée de taches de graisses, de sang et de pièces mécaniques qui faisait office de salle de chirurgie à la suite de Nitori. La tueuse aux longs cheveux d’ébène et aux yeux…à l’œil sombre dominait de sa haut taille la kappa, dont la crinière bleue dépassait d’une casquette de mécanicien couvertes d’huile de machine et de traces de brûlure. Elles débouchèrent dans les ateliers de la manufacture dirigée par Nitori. Si cette dernière remplaçait les membres perdus pour arrondir ses fins de moi, son activité première était la fabrication d’armes et de pièges. De cette forge sortait aussi bien des lames de qualité, comme celle que Karasu portait au côté, que de vulgaires couteaux produits en nombre, ou encore les pièges à loup utilisés par les gangs pour piéger les yôkai dégénérés des égouts. Karasu eut un demi-sourire (la cicatrice qui lui barrait le visage l’empêchait de sourire complètement) en songeant que jamais Kisube ne tomberait dans un piège aussi grossier, et que c’était plutôt les chasseurs qui risquaient leurs peaux face à elle. Les kappa qui travaillaient pour Nitori ressemblaient en revanche plus à des esclaves qu’à des ouvriers, songea Karasu en voyant l’un d’entre eux peiner à verser prudemment la poudre dans une mine à grenaille, une invention de Nitori. Karasu devait reconnaitre à la kappa une inventivité hors norme, surtout lorsqu’elle contemplait le pistolet à un coup dissimulé dans la garde en coquille de son sabre, et qui lui avait sauvé la vie en plusieurs occasion.
Aujourd’hui, cependant, tout n’allait pas pour le mieux pour la manufacture de Nitori. Elle fit signe à Karasu de la suivre à travers la fumée et les jets de vapeur qui baignaient l’espace environnant. Elles contournèrent une énorme machine aux rouages de métal et parvinrent à une petite porte de guingois. Nitori S’installa derrière l’établi de son atelier personnel. Faute de siège, Karasu resta debout.
« J’ai besoin de ton aide Karasu.
-Un concurrent de trop ?
-C’est à peu près ça. Mes produits ne tiennent plus la route. Quelqu’un inonde le marché de trucs haut de gamme. D’ailleurs, je ne sais même pas comment ils les font fonctionner. »
Karasu se pencha pour écouter plus attentivement : il était inquiétant que Nitori ne sache pas comment une arme était fabriquée.
« D’ailleurs, poursuivit la kappa, je pense qu’elle n’ont pas été fabriquée à Gensokyo.
-Tu veux dire…
-Elles viennent de l’autre monde. »
WARNING!
Pour ceux qui n'ont pas lu ma précédente fic, vous aurez peut être du mal à suivre au début.
Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
Le "garage" de Nitori est "joliment" décrit... Ou plutôt, finement, on va dire.
Je suis content que tu sortes une nouvelle fic dans cet univers, j'espère qu'elle sera aussi bonne vire meilleure que la première ;-) !
J'attends la suite, ce chapitre était un peu court je trouve... C'est une bonne entrée en matière quand même !
Je suis content que tu sortes une nouvelle fic dans cet univers, j'espère qu'elle sera aussi bonne vire meilleure que la première ;-) !
J'attends la suite, ce chapitre était un peu court je trouve... C'est une bonne entrée en matière quand même !
Yozora- Umbrella Zombie
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Re: La plume d'Okiba
Mes intros sont toujours un peu longue. Ça fait partie de mon style!
Et maintenant en exclusivité...
Chapitre 2: Veillée d'arme...
Enjoy yourself!
Et maintenant en exclusivité...
Chapitre 2: Veillée d'arme...
- Spoiler:
Keine frappa du poing sur son bureau. Le bois précieux se fendit sous le choc.
« Tu te rends bien compte de ce que tu m'annonce ? fit elle d'une voix trompeusement calme à l'adresse de Mokou.
-Oui, malheureusement.
-Alors peut tu m'expliquer comment il est possible que ces imbéciles fanatiques de Myourensen soient capables de nous repousser ? Comment se fait il que les laquets de Byakuren aient pris autant d'influence dans le Yoshiwara ? Le quartier rouge nous échappe Mokou ? Tu réalises les conséquences ? Qu'est ce qu'on fera si Eirin nous lâche ?
-Mais nous...
-RIEN A FAIRE ! » hurla Keine.
Un éclair rouge étincela dans son œil, et la lumière ambrée des lampes brilla sur le croc qui était apparu au coin de ses lèvres.
« Keine, nous n'avons rien pu faire parce que les acolytes de Byakuren ont des armes dont nous ne comprenons ni la fabrication, ni le fonctionnement. Et nous ignorons comment nous en procurer ou comment nous protéger. Nous étions plus nombreux, mais ils nous ont décimé avant d'arriver au contact. J'ai pu sauver la situation de justesse.
-Cela ne dois pas se reproduire ! Trouve qui vends ses armes à Byakuren, et arranges toi pour qu'il accepte de nous fournir, ou arranges toi pour qu'il ne fournisse plus personne. »
Mokou hocha la tête et s'apprêta à quitter le bureau de Keine, d'où cette dernière dirigeais les activités de Tsukigumi, la mafia qui, depuis la chute de Remilia et du Scarlet Devil Mansion, était la plus influente de Gensokyo.
« Mokou ?
-Qu'y a t'il ?
-Tu est libre d'user de toutes les méthodes nécessaires . Je dis bien, TOUTES ! »
Autre lieu, autre ambiance. Commissariat central de Gensokyo. Le bureau de Shiki avait été complètement transformé au cours des dernières semaines. La porte était désormais blindée, les murs couverts d'étagères, remplies de livres portant des symboles étranges et de couvertures de cuirs maculées de tâches sombres. Le bureau lui même était maintenant, en lieu et place des dossiers criminels, encombré de parchemins pleins d'une écriture torturée. Shiki elle même avait changé. De désespéré, son regard s'était fait dur, déterminé à sortir Gensokyo des troubles qui le secouait. En cet instant, elle prononçait des mots gutturaux dans une langue oubliée depuis des millénaires par les êtres mortels. Elle acheva son invocation dans un cri à glacer le sang. De l'autre coté de la porte, Mystia tressaillit, ce qui réveilla la douleur de ses moignons. Les blessures infligées par Youmu n'avaient pas encore tout à fait guérie, et d'aussi lourds dégâts ne guériraient sans doute jamais complètement.
Dans le bureau de Shiki, une forme fantomatique se matérialisa dans le pentacle. Immédiatement, elle tenta de s'en échapper, jusqu'à ce que Shiki la rappelle à l'ordre :
« Mima ! Inutile de chercher une sortie, tu ne peut m'échapper !
-Bon, et puis-je savoir ce que tu me veut ?
-J'ai besoin d'agents fiables, et je n'ai sous la main que des pourris et des loques comme Komachi, dit elle en faisant référence à son adjointe droguée à l'élixir euphorisant d'Eirin.
-Et qu'est ce que j'ai à voir là dedans ?
-Tu va me les invoquer. »
Mima, même sous une forme fantomatique, tressaillit.
« T'es dingue !!? Tu sais ce qui peut se passer si on rappelle les morts... »
Aussitôt, la main de Shiki lâcha un éclair qui frappa cruellement Mima, qui hurla de souffrance.
« Je ne te laisse pas le choix Mima. »
En à peine quelques heures, Mima avait réalisé un rituel complexe destiné à attirer puis retenir les âmes errantes. Shiki offrit à ces dernière un nouveau séjour à Gensokyo, et des corps de substitution, en échange de quoi ces dernières lui servirait à « maintenir l'ordre et rétablir la justice ». Au milieu de la nuit, le premier garde spectral sortit du bureau de Shiki. Mystia le regarda passer d'un air stupéfait.
« Shikieki-sama ! Qu'est ce que...
-Ce sont nos nouveaux agents Mystia. Nous allons arrêter de reculer. Le crime n'a plus sa place ici. »
Un sourire torve déforma le visage usé par le douleur de Mystia. Elle se tourna vers Komachi et abattit son poing artificiel sur la table. Quelques instants plus tard, une paire de gardes spectraux jetaient Komachi sur le trottoir humide. Cette dernière, perdue dans les brumes de la drogue, ne s'en rendit même pas compte, pas plus qu'elle ne reprit conscience lorsqu'une horde de mendiants en haillons la dépouilla de tout ce qui lui restait, y compris sa vie.
La fée trébucha sur une caisse de bois et percuta violemment la yôkai à la crinière violette. Celle ci s'effondra à son tour dans la poussière. Affolée, le fée se releva précipitamment et aida la yôkai à se remettre debout en bredouillant des excuses.
« Yurai-sama ! Pardonnez moi ! Ce n'était pas volontaire ! Je vous en supplie, je... »
Yurai interrompit ses supplications en lui perforant le crâne d'un coup de feu, à l'aide d'un Desert Eagle, une arme bien trop moderne pour avoir été fabriquée à Gensokyo. Elle se tourna vers le reste de ses subordonnés, resté pétrifiés par la scène.
« Je n'ai que faire d'un incapable. Je pense que c'est maintenant clair pour tout le monde. Dépêchez vous de finir de préparer le chargement, que je puisse lui jeter un charme de discrétion. Cette livraison ne souffre aucun délai. Il est hors de question que nos alliés nous lâche. Et pas question non plus que nous tombions à cours de sérum soporifique. Vérifiez les stocks ! »
Les fées, encore choquées, s'empressèrent de reprendre leur travail.
Quelque part dans les labos souterrains d'Eientei se trame un terrifiant complot.
« Kaguya occupe toi de faire livrer ça à nos amis, veux tu ?
-Eirin je te l'ai déjà dis, je ne suis pas un de tes larbins !
-Non, mais sans moi, tu serais probablement la vedette de la maison close de Yuyuko. »
Eirin jeta sur la princesse un regard lourd de menaces.
« Cela dit, ça peut toujours s'arranger...
-Ça va, ça va, je m'en occupe... »
Kaguya quitta la salle, laissant la place à Reisen, qui s'inclina devant Eirin Yakogoro, plus grande chimiste et fabricante de drogues de synthèse de tout Gensokyo, surtout depuis que ses concurrents avaient été retrouvés réduits à l'état de loques dans le quartiers des mendiants.
« Reisen, j'ai une mission un peu spéciale pour toi. J'ose espérer que tu ne me décevra pas...
-Parlez Yakogoro-sama. J'obéirais. »
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Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
Des chefs d’œuvre, sérieux TvT
C'est vraiment agréable à lire, l'histoire sur le contrat pour Rémilia m'a bien fait frissonner et ... la fin je m'y attendais pas du tout xD
Vivement la suite et pauvre Mystia et Reisen :'(
C'est vraiment agréable à lire, l'histoire sur le contrat pour Rémilia m'a bien fait frissonner et ... la fin je m'y attendais pas du tout xD
Vivement la suite et pauvre Mystia et Reisen :'(
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Re: La plume d'Okiba
Chapitre 3: les secrets d'Eientei...
Enjoy!
PS: Ceci est mon 300e message! ^^
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- Spoiler:
Les secrets d'Eientei
Karasu sortit de l'usine de Nitori avec l'impression de s'être fait avoir. Nitori lui avait expliqué qu'elle avait besoin d'une tueuse pour éliminer celui, ou celle, qui inondait le marché d'armes venues de l'autre monde. Karasu lui avait rit au nez, en lui demandant en quoi le problème la concernait. Nitori lui avait alors fait remarquer que si les passants pouvaient accéder à des armes bien plus dangereuses que n'importe quel danmaku, la tueuse professionnelle ne tarderait pas à se retrouver privée de ses lucratifs contrats, et donc probablement forcée de tomber au rang de tire-laine, ou obligée de faire le trottoir pour vivre. Et Karasu n'avait pas trouvé de réplique spirituelle à ce constat. Elle avait même été forcée d'accepter de travailler GRATUITEMENT pour Nitori. D’où son aigreur persistante.
Néanmoins, elle devait reconnaître que Nitori n'avait pas tort. Quelqu'un vendait des armes bien trop moderne pour que Gensokyo reste dans la relative stabilité où il se trouvait. Karasu se devait de trouver une solution à ce problème. Et donc, elle arpentait encore une fois les ruelles humides de Gensokyo pour enquêter sur l'origine de ses armes. Elle repoussa d'un violent coup de pied le yôkai unijambiste vêtu de loques qui s'accrochait à sa cape. Elle n'avait pas de temps à perdre. Même si elle ne savait pas par où commencer ses investigations. Une fois n'est pas coutume, elle choisit de demander conseil à l'esprit renard qui ne la quittait jamais. Le contact, maintenant que ce dernier était bien distinct de son esprit, se révéla étonnamment aisé.
« Selon toi, d'ou peuvent venir ces armes ?
-A ton avis ? Qui possède le pouvoir de les faire venir ?
-Yukari a du décidé de se lancer dans un commerce plus lucratif que celui de la chair... »
Karasu s'enfonça dans le labyrinthe des ruelles, en direction du yoshiwara, le quartier « rouge ».
La tueuse à gage fut néanmoins frappée autant par la surprise que par la déception (sans parler du dégoût lorsque les passants l'abordait, la prenant pour une prostituée, ce qui leur valait en général cinq pouces d'acier entre les côtes) lorsqu'elle parvint au bordel tenu par Yukari. Elle faillit percuter une Ran affolée.
« Ça va pas Ran ? Qu'est ce qui t’arrive ?
-Yukari à disparu depuis une semaine, maintenant. »
La renarde lui jeta un regard perçant.
« Juste après ta dernière visite d'ailleurs.
-Je te garantis que je ne suis pas responsable de cette disparition. Et je peux te le prouver. »
Karasu tandis son bras mécanique et en fit jouer les articulations devant les yeux surpris de Ran.
« Et en plus, je n'ai pas pour habitude de nettoyer derrière moi. Si tu n'as pas trouvé de corps, c'est que personne ne l'a assassiné. T'es sure qu'elle n'est pas tout simplement partie faire un tour ?
-Elle n'aurait pas laissé son affaire péricliter. Je peux m'occuper des affaires courantes, mais sans maîtresse Yukari, je pense que nous allons devoir bientôt fermer boutique. »
Et maintenant qu'est ce que je fais ? Yukari était ma seule piste sérieuse...Quoique...Il y a bien quelqu'un d'autre avec qui tout le monde traite à Gensokyo...Sur un truc aussi important, Eirin ou Kaguya savent forcément quelque chose. Le tout sera de le leur arracher...
Eientei lui sembla encore plus animé qu'à l'accoutumé lorsque Karasu franchit les portes, escortée comme il se doit par deux lapins couturés de cicatrices, qui participaient à la protection d'Eientei. On ne détenait pas un stock de drogues et des labos de cette taille sans attirer les convoitises et les ennuis. Comme de juste, Eirin travaillait d'arrache-pied dans son labo, et, comme Karasu s'y attendait, elle nia toutes relations avec l'afflux d'armes du monde extérieur ou la disparition de Yukari. Ce qui était d'ailleurs suspect en soi : soit Eirin était de mèche avec les trafiquants, soit elle était au courant via ses nombreux informateurs, coordonnés par Tewi. Il était peu vraisemblable qu'elle ne sache rien d'une histoire de cette importance. Karasu la remercia (hors de question d'irriter Eirin, elle disposait de trop grands pouvoirs pour qu'on puisse lui échapper longtemps), et décida néanmoins de consulter Kaguya. Après tout, cette dernière n'avait peut être pas transmis à Eirin toutes les informations nécessaires ?
« Kaguya ? Je peux entrer ?
-Tiens donc. Karasu. Puis je savoir ce qui t'amènes ?
-Un bouleversement dans le trafic d'arme. Tu le sais peut être, mais des armes provenant du monde extérieur sont en train d'inonder Gensokyo.
-Oui, j'en ai vu quelques unes. Je pense à en équiper les gardes d'ailleurs.
-Et tu sais d'où elles viennent aussi ?
-Pas vraiment. J'ai eu connaissance de l'existence de ces armes par un intermédiaire, qui la tenait lui même d'un informateur. Donc, je n'ai rien de précis.
-Juste comme ça tu est au courant que Yukari a disparu ? Vous ne l'avez pris comme sujet d'expérience par hasard ? »
Kaguya jeta un léger coup d’œil en direction de la porte. Utilisant ses dons de lecture universelle, Karasu lut la culpabilité dans ce regard. Bien entendu, elle ne laissa rien paraître, elle n'était pas en position d'accuser Kaguya de quoi que ce soit. Par contre, elle savait qu'une piste se trouvait à Eientei. Il ne restait plus qu'à la trouver.
« Bon, eh bien, je te remercie Kaguya. Je vais poursuivre mes recherches. »
A ce moment, Eirin rentra dans la pièce, l'air passablement agité.
« Kaguya je peux te parler quelques minutes ?
-Bien sur. Karasu était sur le départ. »
Kaguya adressa un signe de tête aux deux gardes qui flanquait la porte. Ceux ci escortèrent Karasu hors de la pièce. Ils avaient à peine parcouru quelques mètres que Karasu bondissait dans un couloir latéral. Surpris, les gardes partirent à sa poursuite. En tournant le coin du couloir, le premier garde ne rencontra qu'une lame qui mit fin à ses jours. Le second garde n'eut pas le temps de donner l'alerte que Karasu l'expédiait dans la tombe d'un coup d'estoc en pleine tête. Elle tira les corps à l'ombre du couloir, et revint sur ses pas, vers la chambre de Kaguya.
« Tu crois qu'elle sait quelque chose ?
-Je ne pense pas, mais par prudence, mieux vaudrait prévenir nos amis. Et renforcer la garde de la livraison.
-Je m'en occupe tout de suite. »
Karasu s'autorisa un sourire sinistre. Elle suivit le messager envoyé par Kaguya jusque dans les entrepôts, et mit fin à sa mission...disons...violemment. Les gardes de l’entrepôt concerné n'avait pas reçut l'alerte, et ne prêtèrent pas la moindre attention à Karasu lorsqu'elle se présenta comme chargée de la relève. Ce qui lui laissa tout le loisir, après leur départ, d'inspecter la livraison en question. Celle ci consistait en une paire de caisse. Une fois ouvertes, il s'avéra qu'elles contenaient des flacons d'un somnifère concentré, suffisant pour assommer n'importe qui quasi instantanément. Cependant, Karasu n'eut pas le temps de pousser ses interprétations plus loin, car un bruit de course dans le couloir coupa court à ses investigations. Les gardes qui arrivèrent sur place ne trouvèrent aucune trace de la tueuse. Et ceux qui l'avaient laissé les relever, ils devaient bientôt le regretter, puisqu'ils furent désignés comme sujets d'expérimentation pour les prochaines expériences d'Eirin.
PS: Ceci est mon 300e message! ^^
Yatta!
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Re: La plume d'Okiba
Double poste mais c'est de votre faute, vous ne commentez jamais mes fics! ^^
Chapitre 4: Guerre civile...
Le chapitre suivant arrivera sans doute en retard, je travaille sur un projet d'OC.
Chapitre 4: Guerre civile...
- Spoiler:
Nazrin s'inclina respectueusement devant Byakuren. Cette dernière lui fit savoir d'un hochement de tête qu'elle était autorisée à faire son rapport.
« Sainte Byakuren, nous progressons de manière satisfaisante. Mes pickpockets ont rapporté 30% de plus que le mois dernier. Shou m'a chargé de vous prévenir que la dernière livraison de notre alliée est parvenue à destination. Nos acolytes seront bientôt armés jusqu'au dents.
-Parfait. Et Eirin ?
-Elle accepte que nous servions de protection à son réseau de distribution.
-Parfait. Les jours de Tsukigumi sont comptés. »
Karasu s'arrêta dans une ruelle un peu à l'écart pour reprendre son souffle. Il n'avait pas été facile d'échapper aux gardes d'Eirin, Eientei n'avait pas volé sa réputation de forteresse imprenable. Mais maintenant Karasu savait quoi chercher. Il lui fallait encore localiser le repaire des trafiquants. Ou, à défaut, une de leur caches d'armes, ce qui lui permettrait de suivre un chargement et de remonter le réseau jusqu'à la tête. Sauf que cette localisation risquait de poser un problème sérieux. Depuis leur dernière rencontre, et le traitement qu'elle avait subi pour l'avoir dénoncé à Sakuya, Aya n'était plus en mesure de lui servir d'informateur. Karasu devait donc trouver un autre moyen d'y parvenir. Qui était susceptible d'utiliser de telles armes en Gensokyo. Tsukigumi n'aurait pas eu besoin d'elle pour tuer Remilia si Keine avait pu mettre la main sur de telles armes. Shikieki n'aurait jamais accepté d'équiper ses agents d'armes de contrebande, et de toutes façons, ils les auraient immédiatement vendu au marché noir. La mafia du Scarlet Devil Mansion n'existe plus depuis que leur quartier général avait été rasé par le suicide de Hakkou, Yukari était portée disparue, et Yuyuko n'aurait eu que faire de telles armes pour diriger un bordel...Donc, il ne restait qu'une faction influente qui pourrait avoir besoin de telles armements.
« Keine, je peux entrer ?
-Mokou. Qu'est ce qu'il y a encore ?
-Les acolytes de Byakuren font mouvement dans le Yoshiwara. Ils tentent de s'attaquer à notre zone d’influence. Ils vont nous exclure totalement du quartier si on ne les arrête pas !
-Et que veux tu que j'y fasse ? Nous ne pouvons pas ramener des troupes des autres quartiers, si c'est une diversion nous serions dans une situation encore plus grave ! »
Un éclair de lucidité passa dans le regard de Keine.
« A moins que... »
Karasu quitta l'abri de la ruelle et s'engagea dans l'avenue bizarrement vide au milieu de la nuit. Elle traversait le quartier « rouge », passage forcé pour atteindre le manoir de la secte depuis les abords d'Eientei. Mais son instinct l'avertit que quelque chose ne tournait pas rond. La rue ne devrait pas être aussi déserte après le coucher du soleil. Le quartier des bordels fonctionne à plein durant les heures nocturnes. Karasu traversa rapidement la rue, et se dissimula dans l'ombre d'une ruelle. Juste à temps. Une meute enragée remontait la rue en hurlant des menaces, emplie de haine. Les truands, les gangsters et les soldats de Tsukigumi lançaient une attaque préventive. Armés de barre de fer, de fusils à un coup (Karasu nota qu'ils venaient de la fabrique de Nitori), de couteaux, de lances, de lames de rasoir, d'épée pour certains, de torches, menés par Mokou qui générait des boules de feu qu'elle lançait d'un geste négligent sur les volets mités des maisons qui bordaient la rue.
Face à eux, les acolytes de Byakuren sortirent en silence et en rangs du brouillard naissant. Vêtus de robes et d'uniforme violet portant la marque de Byakuren, équipés d'armes que Karasu n'avait jamais vu, sauf dans les caisses trouvées dans les entrepôts d'Eirin, morceaux de métal noir mat, à l'aspect anodin. Karasu nota du coin d'oeil que d'autres adeptes prenaient position sur les toits, lui interdisant de fuir dans cette direction, surtout par une nuit éclairée par la lumière blafarde de la pleine lune. Mokou lança la charge d'un hurlement sauvage. Aussitôt, les soldats de Tsukigumi s'élancèrent vers la meute bardée d'acier de Byakuren, Mokou en tête. Une détonation claqua dans l'air nocturne. Mokou trébucha, une tache rouge s'étalant sur sa poitrine. La meute ne freina pas pour autant, poursuivant sa course. Aussitôt, des rafales et des éclairs illupminèrent la rue, taillant des tranchées de cadavres dans les rangs de Tsukigumi. Mokou se releva et projeta un geyser de flammes dans les rangs des acolytes. Une douzaine d'entre eux s'effondrèrent en hurlant, d'autres tentaient d'éteindre le feu de leur vêtements. Les autres reculèrent en bon ordre. Mais les soldats de Mokou, malgré le massacre dans leurs rangs ne s'arrêtèrent pas pour autant. Ils enfoncèrent la ligne des acolytes, semant la mort et le sang. D'autres acolytes sortirent des ruelles adjacentes et ouvrirent le feu sur les soldats. Plusieurs d'entre eux s'acharnaient à cribler Mokou de balles. Celle ci, bien qu'immortelle, peinait à supporter de telles attaques, ce qui ne l'empêcha pas de « nettoyer » une rue à grand renforts d'assauts pyrotechniques.
Capitvée par la violence de l'assaut, Karasu pris conscience que la lutte se rapprochait, et décida de monter sur les toits, quitte à devoir affronter les snipers de Byakuren. C'est seulement là haut qu'elle se rendit compte que quelque chose clochait. Les snipers en question, qui auraient du participer au combat, restaient silencieux. Elle en comprit la raison lorsque l'un d'entre eux faillit interrompre son ascension en chutant à quelques centimètres d'elle. Elle se hissa sur le toit pour tomber nez à nez avec Keine. Ou plutôt, avec une bête aux yeux sanglants, aux mains tachée d'hémoglobine, qui achevait de déchiqueter le dernier sniper de Myourensen.
Karasu frissonna en croisant le regard de Kimo-Keine la bête. Heureusement, cette dernière ne la remarqua pas, occupée qu'elle était par le massacre, et bondit dans la rue pour prêter main forte à ses troupes, à grand renforts de danmaku.
Karasu se désintéressa du carnage, quand il apparut que les troupes de Byakuren, bien que mieux armées, étaient en mauvaise posture. Sauf que l'action ne s'acheva pas là. Des silhouettes luisant d'un halo bleuté, portant les uniformes de la police de Gensokyo, vinrent ajouter à la confusion. Les gardes spectraux de Shiki entraient en action. Et ils ne faisaient pas plus de quartier que les acolytes où les gangsters. Shiki devait avoir décider que la loi du talion serait désormais la seule appliquée. Les troupes de Tsukigumi, malgré l'appui de Mokou et Kimo-Keine, rompirent l'engagement devant les gardes, extrêmement difficiles à stopper à l'arme blanche. Mokou du dresser un mur de feu pour leur permettre de s'enfuir. Les acolytes de Byakuren battirent à leur tour en retraite, tout en continuant d'arroser d'un feu nourri leurs ennemis. Karasu vit un silhouette portant le capuchon de prêtre de Byakuren s'éloigner discrètement du carnage, et décida de la pister. Byakuren était sans doute le chaînon manquant dans sa recherche des trafiquants.
Le chapitre suivant arrivera sans doute en retard, je travaille sur un projet d'OC.
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Re: La plume d'Okiba
Héhé désolé pour pas avoir plus commenté, j'adore toujours autant cet univers... même si si tu continues comme ça il ne restera pas grand monde, deja que le SDM a été erradiqué, Komachi (encore que c'était surtout un second rôle) etc...
Re: La plume d'Okiba
Chapitre 5: Byakuren et Shiki
Pas vraiment passionnant, ce chapitre sert de transition, je vous promet que le prochain sera plus intéressant.
Cette fic durera 6 chapitres, donc la conclusion est pour la prochaine fois.
Enjoy!
Pas vraiment passionnant, ce chapitre sert de transition, je vous promet que le prochain sera plus intéressant.
- Spoiler:
« Qu'est ce que ça veut dire ? » C'était la seule pensée sur la quelle Karasu parvenait à se focaliser tout au long de sa filature. Car à mesure qu'elle suivait Shou à travers les ruelles mal famées et les rues insalubres de la ville, le nombre de gardes spectraux en uniforme se multipliaient. Elle avait identifié la yokai à la couleur de la ganse de son capuchon, violet sombre, soit le cercle d'adeptes le plus proche de Byakuren. D'ailleurs, aucun doute possible. Elle, à la suite de Shou se dirigeait vers le commissariat central de Gensokyo. Le kitsune lui aussi s'interrogeait : Karasu ferait elle fausse route ?
Hésitante, elle s'arrêta à une vingtaine de mètres du commissariat, dans une ruelle encombrée d'ordure, et fort heureusement épargnée par les patrouilles. Shou, elle n'hésita pas et entra d'un pas assuré dans le fief de Shiki. Karasu n'en croyait pas ses yeux. Shiki aurait parti lié avec les trafiquants ? Cela paraissait totalement improbable, mais ce qu'elle venait de voir était aussi improbable. Shou n'aurait pas pu pénétrer dans ce bastion sans l'accord de Shiki, ou sans user d'une magie puissante et/ou inconnue. Et même si elle avait maîtrisé une telle magie, cela ne lui aurait pas permis d'y diriger un trafic d'armes. La seule conclusion possible était qu'elle était soutenue par Shiki. De toute façon, cela ne lui permettrait pas de rentrer dans le commissariat. Elle allait devoir trouver une autre entrée...
Mais au fait, même si les trafiquants se servent du commissariat comme planque, ils n'ont aucune chance d'en faire sortir les chargements sans se faire repérer. Donc, ils ont une voie de sortie pour leur marchandise. Voie de sortie qui débouche probablement à proximité de leur plus gros client. Donc, près du temple de Byakuren.
Quelques heures plus tard, au plus noir de la nuit, Karasu patientait devant le temple Myourensen. En toute logique, ce qu'elle attendait ne devrait par tarder. Comme pour lui donner raison, une recrudescence d'activité commença à l'entrée du temple. Les deux gardes furent remplacés par QUATRE de leur collègues. Une double garde signifiait forcément qu'il se passait quelque chose d'importance, et Karasu savait que les rituels n'avaient pas lieu au milieu de la nuit. Donc, Byakuren devait être en train de réceptionner un arrivage d'armes. Karasu remonta son col et s'engouffra dans le ruelle qui longeait la façade du temple. Il était tant de tester les limites de sa prothèse mécanique. Elle prit une inspiration profonde et planta sa main métallique dans le mur. Le métal pulvérisa les briques et lui assura une prise. Confiante, la tueuse à gage débuta son ascension.
Le garde fit volte face. Rien. Il était pourtant certain d'avoir entendu un bruit. Il se détendit en constatant que tout était normal. Et puis, il s'était arrangé pour ne pas écoper des tours de garde les plus risqués, ceux de l'entrée, et pour se faire affecter au troisième étage, près des appartements de Sainte Byakuren. Il fit de nouveau volte face en entendant le sifflement du métal, mais n'eut que le temps de voir l'éclair de la lanterne sur la lame de Karasu.
La tueuse à gage sans perdre de temps à dissimuler le corps du garde, se précipita vers les escaliers, peu fréquenté à cette heure, non sans avoir volé la robe à capuche de sa victime pour passer inaperçu. Les rares adeptes qu'elle croisa ne lui prêtèrent aucune attention. Au sous sol, une bonne partie des gardes étaient rassemblés, transportant des caisses contenant selon toute vraisemblance les armes de Byakuren. Une fée ne portant pas la tenue des adeptes se trouvait là également, probablement une des trafiquantes qu'elle recherchait. Les chargements arrivaient apparemment par les égouts. Karasu y descendit, se mêlant aux autres gardes, et profita d'un instant inattention pour se fondre dans les ombres humides du conduit.
En quelques dizaines de minutes, toutes les caisses étaient passées des égouts à la cave du temple Myourensen. La fée redescendit dans la canalisation, brandissant une lanterne sourde, et les gardes refermèrent la lourde trappe derrière elle. Calquant sa foulée sur celle de la fée pour ne pas l'alerter, Karasu la prit en filature. Ce fut un trajet pénible, au milieu de rats, des ordures, et des cadavres. Heureusement pour elles deux, Kisube ne traînait pas dans les parages, et Yuka non plus. Leur avancée se fit donc sans encombre, à l'exception des immondices qui encombraient par endroit le conduit. Par chance pour Karasu, la fée ne faisait aucun effort pour masquer ses exclamations de dégoûts, et faisait très attention à l'endroit où elle posait les pieds : elle était d'autant moins attentive à la filature de l'assassin qui marchait sur ses pas.
Cette fic durera 6 chapitres, donc la conclusion est pour la prochaine fois.
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Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
Superbe fic, dommage qu'elle soit aussi courte...
J'attends le dénouement !
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Yozora- Umbrella Zombie
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Re: La plume d'Okiba
Je viens de lire l'intégrale de tes fics et je dois dire qu'elles sont toutes très originales et parfaitement bien narrées, surtout les dernières qui prennent place dans un Gensokyo corrompu.
L'atmosphère est parfaitement rendue, et tous les personnages ont l'air d'avoir un rôle qui leur convient bien - ce qui n'empêche pas de nombreuses surprises telles qu'une Mystia flic.
On dirait que ça se passe dans un Gensokyo futuriste et décadent (j'ai des drôles d'impressions je sais ^^), peut-être parce que celle qui maintenait l'équilibre dans cette dimension écartée du reste du monde, à savoir Reimu, a été réduite au rang de prostituée.
En tout cas, bravo pour ce travail. Le fait que tu aies gardé cette image de Gensokyo pour une deuxième fic était une bonne idée, j'attends avec impatience le dénouement ^^
L'atmosphère est parfaitement rendue, et tous les personnages ont l'air d'avoir un rôle qui leur convient bien - ce qui n'empêche pas de nombreuses surprises telles qu'une Mystia flic.
On dirait que ça se passe dans un Gensokyo futuriste et décadent (j'ai des drôles d'impressions je sais ^^), peut-être parce que celle qui maintenait l'équilibre dans cette dimension écartée du reste du monde, à savoir Reimu, a été réduite au rang de prostituée.
En tout cas, bravo pour ce travail. Le fait que tu aies gardé cette image de Gensokyo pour une deuxième fic était une bonne idée, j'attends avec impatience le dénouement ^^
JonathKane- Astral Stalker
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Re: La plume d'Okiba
La fin de la nouvelle!
Enjoy!
J'espère que ça vous a plu. Par contre, je suis désolé de vous annoncer que je ne pourrais peut être pas reprendre cet univers la prochaine fois. J'ai tué tellement de persos que je suis un peu à cours de matière. Et puis, je ne sais pas si je pourrais trouver un scénar original dans cette univers.
Ne vous en faites pas, je trouverais bien un moyen d'écrire d'autres fic intéressantes!
Enjoy!
- Spoiler:
- Yurai et Reisen
Une mare de sang. C'est la première impression qu'eut Karasu en sortant de l'inconscience. Juste après vint la pression exercée par deux fée d'une force peu commune qui lui bloquait les bras. Elle tenait encore sa lame qu'une fée lui arracha rapidement. Karasu mit quelques secondes à comprendre ce qui s'était passé. Elle se revoyait escaladant l'échelle qui la menait hors des égouts à la suite de la fée. Et puis, le noir complet. Ce qui ne laissait qu'une seule possibilité. Elle lança l’équivalent mental d'une série d'insulte au Kitsune qui habitait son esprit. Cet imbécile avait tenté de reprendre le contrôle de leur corps commun au pire moment. La lutte mentale qui s'en était suivi expliquait probablement le corps démembré de la fée qui gisait sur le sol.
« Qu’espérais tu au juste, Karasu Okiba ? » Fit une voix inconnue venant de la pénombre.
Une jeune fille aux longs cheveux violets, coiffée d'un béret, sortit de l'obscurité.
« J'ai toujours quelque gardes avec moi. Tu devrais le savoir non ? Je me demande comment tu as fait pour survivre aussi longtemps en étant une tueuse aussi pitoyablement inefficace...Mais je peux au moins te donner ce que tu cherches. Comme ça, quand nous te renverrons à Nitori, tu pourra lui transmettre notre message. Je me présente, Yurai Hokorikumo. Anciennement conteuse itinérante. Trafiquante d'armes actuellement. »
Elle indiqua l’entrepôt qui les entouraient.
« Nous sommes dans mon stock, qui est aussi mon point de transit avec l'autre monde. Tu le savais déjà, pas vrai ?
-En fait, la seule chose que j'ignorais, mis à part ton nom, c'est la manière dont tu te procurais ces armes. Cela a un rapport avec la disparition de Yukari je présume ?
-Bien vu. Disons qu'elle nous fournit en armes contre son gré. Mais une démonstration vaut mieux qu'un long discours. »
Yurai fit signe aux gardes qui encadraient toujours Karasu de la suivre dans une petite pièce adjacente à l’entrepôt. Karasu fut pétrifié de surprise devant une Yukari profondément endormie, branchée à une perfusion dans laquelle s'écoulait un liquide bleu pâle.
« Qu'est ce que ?
-Ceci, répondit la fée en tapotant du bout du revolver qu'elle venait de tirer de sa poche la poche de liquide, est un somnifère puissant concocté par Eirin. Couplé à un anxiogène. En bref, nous la forçons à affronter des cauchemars, et elle réagit en ouvrant des portails. Personnellement, je suis capable de manipuler la discrétion, s’infiltrer dans un dépôt d'armes et en voler une partie ne présente donc aucune difficulté...Pas plus que de les convoyer à travers Gensokyo. D'ailleurs, je ne vois toujours pas comment tu as pu remonter notre piste...
-Tu devrais dire à Eirin de mieux ranger les marchandises que tu lui envoie...Par hasard, vous n'auriez pas besoin d'une fine lame... ?
-Tu es quelques siècles de retard, Karasu. Maintenant que je suis là, les lames sont dépassées.
-J'ai d'autres talents...
-Mais l'obligation de consulter Nitori pour faire entretenir tes prothèses. Donc, tu ne seras jamais complètement fiable. »
Un grincement sinistre se fit entendre. Yurai prit un air passablement agacé et envoya d'un geste un garde vérifier ce qui se passait. Elle allait reprendre son monologue (les conteurs aiment beaucoup s'écouter parler semble-t-il) lorsque qu'un cri d'alerte retentit, s'achevant presque immédiatement dans un gargouillement innommable. Le deuxième garde, partit aider son collègue sans écouter les conseils de son instinct de survie, fut projeté à travers la pièce et s'écrasa contre le mur dans un craquement écœurant. Cette entrée fracassante (et fracassée) fut suivit par l'irruption de Shiki et de deux gardes spectraux dans l’entrepôt.
« Je me vois forcée d'interrompre vos traffics. Je suis venue rendre une injonction judiciaire au trafic d'armes importées du monde extérieur. La responsable ayant été condamnée à la peine capitale par contumace, je la sommes de se rendre sans opposer de résistance, afin d'adoucir la méthode d’exécution de la sentence. Je présume qu'il s'agit de vous,... ?
-Yurai. Et je n'ai pas l'intention de me rendre ! »
Yurai leva son arme et tira deux fois en direction de Shiki. Vif comme l'éclair, un garde spectral se jeta devant Shiki pour la protéger. Malheureusement pour lui, les balles de gros calibre déchiquetèrent son enveloppe charnelle, le renvoyant dans son plan d'outre tombe. Shiki réplique par du danmaku, et Yurai plongea derrière une caisse. D'autres gardes spectraux entrèrent tandis que les fées de Yurai se retranchaient dans l'entrepôt. Profitant de la confusion, et évitant les projectiles qui volaient en tout sens, Karasu récupéra sa lame qui traînait dans un coin, avant de contourner discrètement le tas de caisses derrière lequel Yurai s'était dissimulé.
Vingt mètres plus haut, au même endroit. Reisen essuie d'un revers de main les gouttelettes de sang qui lui maculent la joue, avant de se retourner vers les lapins lunaires de son commando.
« Bon, vous savez ce que vous avez à faire. Et ne lésinez pas. Le but est de nous débarrasser de Shiki et de Yurai à la fois. »
Les ordres de Eirin-sama étaient clairs. Se débarrasser des gardes spectraux de plus en plus gênants, et couper toute possibilité de se fournir en armes à Byakuren.
Karasu saisit l'occasion quand elle se présenta. Yurai se baissa pour recharger. Quittant l'ombre d'un renfoncement, Karasu s’élança...et fut violemment projetée au sol par une puissante explosion. Le plafond craqua, et une poutre assomma Shiki. Les caisses de munitions explosèrent, transperçant plusieurs fois Yurai de leurs éclats. Karasu eut le bras mécanique arraché par une des explosions secondaires, mais parvint à s'échapper par le trappe menant aux égouts. Shiki gisait toujours sur le sol, inconsciente. Quelques étages plus haut, Mima sentit les liens l’enchaînant à son invocatrice faiblir et disparaître. Elle quitta ce plan d’existence pour retourner parmi les fantômes. Bannissant les gardes spectraux de Gensokyo par la même occasion.
Le bâtiment qui abritait le commissariat de Gensokyo et les entrepôts de Yurai s'effondra dans un nuage de poussière. Perchée sur le toit d'un immeuble proche, Reisen eut un sourire sardonique en songeant que les explosifs qu'elle avait posé sur place lui avaient été fournis par Yurai...
J'espère que ça vous a plu. Par contre, je suis désolé de vous annoncer que je ne pourrais peut être pas reprendre cet univers la prochaine fois. J'ai tué tellement de persos que je suis un peu à cours de matière. Et puis, je ne sais pas si je pourrais trouver un scénar original dans cette univers.
Ne vous en faites pas, je trouverais bien un moyen d'écrire d'autres fic intéressantes!
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Re: La plume d'Okiba
Au pire tu piques dans le topic des OCs et tu les assombris tous pour les faire aller dans l'univers, même sans connaitre les OCs x)
Non sérieusement une belle fin qui me laisse malgré tout sur ma faim... et j'ai eu envie de continuer sur des jeux de mots pourris, mais je vais me retenir x)
Sinon je constate que Yurai rejoint la grande tradition des méchants qui racontent leurs super plan démoniaque car ils en sont trop fier pour laisser sous silence, à la personne qu'ils s'apprêtent à tuer, alors que cela va permettre à celle-ci de toujours s'en sortir vivant, alors qu'elle aurait pu ui coller une balle dans la tête direct... erhhh!
Non mais j'aime toujours autant l'univers, triste mais logique que tu supprimes autant de personnages... et puis au pire niveau personnage t'as toujours pas mal de persos non utilisés^^
Bref, si tu commences un prochain univers, ou que tu restes dans l'univers traditionnel du vrai gensokyo ^^ je suis pressé de lire ça ^^
Non sérieusement une belle fin qui me laisse malgré tout sur ma faim... et j'ai eu envie de continuer sur des jeux de mots pourris, mais je vais me retenir x)
Sinon je constate que Yurai rejoint la grande tradition des méchants qui racontent leurs super plan démoniaque car ils en sont trop fier pour laisser sous silence, à la personne qu'ils s'apprêtent à tuer, alors que cela va permettre à celle-ci de toujours s'en sortir vivant, alors qu'elle aurait pu ui coller une balle dans la tête direct... erhhh!
Non mais j'aime toujours autant l'univers, triste mais logique que tu supprimes autant de personnages... et puis au pire niveau personnage t'as toujours pas mal de persos non utilisés^^
Bref, si tu commences un prochain univers, ou que tu restes dans l'univers traditionnel du vrai gensokyo ^^ je suis pressé de lire ça ^^
Re: La plume d'Okiba
Très bonne conclusion, ça se suit parfaitement. Que ta prochaine fic se passe dans cet univers ou un autre, du moment qu'il y en aie une c'est déjà ça ^^
Et puis ton style d'écriture est très, très bien développé je trouve. Je lit beaucoup de livres et je trouve rarement une narration aussi bien faite :)
Et puis ton style d'écriture est très, très bien développé je trouve. Je lit beaucoup de livres et je trouve rarement une narration aussi bien faite :)
JonathKane- Astral Stalker
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Re: La plume d'Okiba
Wahou! Merci JonathKane!
Et merci à tous pour avoir lu mes fics!
EDIT: étant donnée la masse de boulot que j'ai, ma prochaine fic aura sans doute du retard...
Et merci à tous pour avoir lu mes fics!
EDIT: étant donnée la masse de boulot que j'ai, ma prochaine fic aura sans doute du retard...
Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
Je sais, je sais. Ca fait un mois, et ma fic est même pas en travaux.
Et je double post en plus.
Mais rassurez vous, j'ai commencé à bosser sur le scénario, donc vous devriez l'avoir pour fin octobre début novembre!
Comment feignasse?
Pour me faire pardonner, je poste ça, qui n'a aucun rapport avec touhou , mais que j'ai écris sur un coin de table en cours d'éco.
PS: la version originale est en anglais, donc pardonnez moi si la trad n'est pas toujours super.
Et je double post en plus.
Mais rassurez vous, j'ai commencé à bosser sur le scénario, donc vous devriez l'avoir pour fin octobre début novembre!
Comment feignasse?
Pour me faire pardonner, je poste ça, qui n'a aucun rapport avec touhou , mais que j'ai écris sur un coin de table en cours d'éco.
- Spoiler:
- Beauty of being
Le vent souffle sur les sables du désert, qui étincellent d'une lumière aveuglante sous le soleil de plomb. Les murs blancs d'Antioche résonne du muezzin, l'appel des fidèles à le prière. La grande coupole de la mosquée luit tel un majestueux joyau. En cette 479 année après l'élévation du Prophète, l'imam Abdul Al-Kâtib entame le sermon du vendredi devant les fidèles rassemblés dans le lieu saint.
Le soleil disparaissait derrière la coupole de la mosquée, la nimbant d'un halo nacré. Le vieil imam contemplait avec tristesse l'intérieur de la bâtisse. Après le départ des fidèles, l'édifice lui semblait triste, froid, et dépourvu de l'âme qu'on devrait trouver dans un lieu saint comme celui ci. Mais le Saint Livre interdisait la représentation d'Allah, et malgré les débats auxquels se livraient les théologiens, nul n'était assez sur de lui pour se risquer à ne serait-ce qu'esquisser une représentation de l'être suprême. Par conséquent, les murs du lieu saint restaient vide de toute trace de décoration. Le vieil imam chassa ses pensées lugubres de son esprit, et ferma les portes de la mosquée. Dans le lointain, le soleil achevait de disparaître dans les sables du désert.
L'imam arpentait les rues en proie à un conflit intérieur. Que devait il faire ? Il était impensable de tenter de représenter Allah sur les murs de la mosquée. Il ne pouvait non plus la décorer d’œuvres profanes ou de matières précieuses, tant il est vrai que le Miséricordieux n'appréciait pas les étalages inconsidérés de richesses. Et laisser la mosquée vide de tout ornement l'emplissait d'une étrange mélancolie. Comme si la beauté du lieu s'en trouvait affectée. Perdu dans ses pensées, ses pas le conduisirent machinalement dans son salon de thé habituel. Il s’assit sur une natte un peu à l'écart et sirota une tasse de thé brûlant, tout en méditant sur le problème qui l'occupait. Il fut tiré de ses songeries par l'apparition d'un homme qui prit place sur la natte voisine.
D'une minceur ascétique, le nouveau venu braqua sur l'imam Abdul un regard acéré, parfaitement assorti à son nez aquilin pour lui donner un profil d'oiseau de proie. Tout en se versant une tasse de thé, l'inconnu prit la parole d'une voix grave, presque rauque :
« Vous semblez tourmenté, imam.
-A quoi le voyez vous ?
-Vous avez focalisé votre regard sur cinq endroits différents en quelques secondes. Un regard instable trahie une conscience agitée. » répondit l'homme avec un calme absolu.
De plus en plus intrigué par l'étranger, Abdul changea de position pour lui faire face. L'homme ne leva même pas le yeux de son verre de thé. Ils restèrent un moment silencieux, puis, n'y tenant plus, Abdul lui exposa son problème, que l'homme écouta a priori distraitement.
A la fin de son recit, Abdul guetta une réaction. L'homme se redressa lentement et planta son regard aiguisé dans les yeux de l'imam.
« Je ne suis pas en faveur des décorations dans les lieux saints. Mais si tu penses que c'est nécessaire, suis ton instinct, il est la voix du tout puissant. L'homme n'a rien à faire avec cette question de savoir ce qui est sacré et sacrilège : seul Allah décide. Ce qui doit être fait, doit être fait. Ne tient pas compte du regard des hommes, seulement de celui de Dieu. Et trouve ta propre manière de le transcrire parmi les fidèles et ce qui t'entoure. N'écoute pass ceux qui prétendent détenir la vérité. Nul ne la détient. »
L'homme se leva .
« N'oublie pas, Abdul Al-Kâtib. Rien n'est vrai, et tout est permis. »
Stupéfié, Abdul resta un long moment immobile alors que la silhouette de l'inconnu s'éloignait. Puis il se reprit :
« Attendez ! Je ne connais même pas votre nom !
-Hassan ibn al-Sabbaah... »
Tard dans la nuit, l'imam Abdul Al-Kâtib sortit sur le toit de sa modeste demeure afin de profiter de l'air frais de la nuit et du spectacle des étoiles. L'univers était si intensément beau lorsque le tumulte des hommes s'apaisait. Les étoiles brillaient de mille faux dans le ciel limpide du désert. Il lui semblait contempler le tout-puissant lui même. En vérité, une telle beauté ne pouvait être que l'oeuvre d'Allah. Les 99 noms d'Allah étaient tous écrits là haut, hors d'atteinte de la folie humaine.
Tout à coup, l'énormité de la pensée qu'il venait d'avoir le frappa comme la foudre. Les noms ! Mais bien sur !
Deux ans plus tard. Les chevaliers croisés entrent dans Antioche. Les rues ruissellent encore du sang des massacres. Un immense chrétien bardé d'acier brise la porte de la mosquée. Face à lui se dresse un vieil imam, avec pour seule arme un vieil exemplaire du Coran. Le chevalier éclate d'un rire sardonique.
« Pousse toi vieil homme. Je ne tiens pas à te tuer, mais ne me gêne pas.
-Je en peux vous laisser entrer dans un lieu saint, en arme et encore couvert du sang de mes fidèles. »
Le croisé regarde autour de lui. Il ne voit que des arabesque dénuées pour lui de sens qui courent sur les murs de l'édifice.
« Ca un lieu saint ? Mais ou est donc ton dieu ? Je ne le vois nulle part ! Rien d'étonnant à ce qu'il vous ai abandonnés, infidèles !
-L'homme ne peut comprendre tout ce qui réside en ce lieu. Seul Allah le peut.
-Dans ce cas, va le rejoindre ! »
Sur ces mots, le soldat abat son épée sur le vieillard, qui ne parvient pas à l'éviter. Alors qu'il sent son sang s'écouler sur le sol, il contemple une dernière fois les 99 noms d'Allah, gravé pour jamais sur les murs de la mosquée d'Antioche. Ses pensées se troublent. Il aurait tant voulu montrer que la beauté de tout être réside dans ce nom, ce nom inlassablement répété dans ses prières.
PS: la version originale est en anglais, donc pardonnez moi si la trad n'est pas toujours super.
Okiba- Esprit de l'Essaim
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Re: La plume d'Okiba
Bon, j'ai lu les deux première fics avec Détective Kamishirasawa.
Il y a quelques fautes d'orthographe, et des formulations mal faites, mais l'ensemble est compréhensible et plutôt marrant ^^
J'ai hâte de lire une fic avec les persos de Ten Desires ^^
Il y a quelques fautes d'orthographe, et des formulations mal faites, mais l'ensemble est compréhensible et plutôt marrant ^^
J'ai hâte de lire une fic avec les persos de Ten Desires ^^
Re: La plume d'Okiba
Vous l'attendiez tous avec impatience pas vrai?
Voilà le premier chapitre (plutôt une intro en fait) de ma prochaine fic!
Un nouvel OC entre en scène, dans un rôle majeur en plus.
Just Enjoy!
Chapitre 1: Quitte ou double
A bientôt pour un nouveau chapitre!
Voilà le premier chapitre (plutôt une intro en fait) de ma prochaine fic!
Un nouvel OC entre en scène, dans un rôle majeur en plus.
Just Enjoy!
Chapitre 1: Quitte ou double
- Spoiler:
Quelque part en Gensokyo, une salle enfumée bruisse d'activité. Les voix des joueurs, les bruits des lancers de dé, de la roulette, des carte qu'on abat, les exclamations de surprise et les rires inextinguibles des vainqueurs, les tuiles de mahjong qui glissent sur les tapis de jeux, les jetons qui changent de main. Ce soir encore, La Carte Ecarlate, le cercle de jeu le plus couru de Gensokyo fait le plein. Les habitués lorgnent leur voisins d'un air circonspect, tentant de discerner les bluffs, ou d'éventuels tricheries. Les nouveaux venus flambent comme si leur vie en dépendait, possédés par le démon du jeu. Ici, des vies se jouent, des sommes titanesques changent de mains en un instant. Certains repartent, lessivés, d'autres continuent à jouer, misant ce qu'ils viennent de gagner durement dans de nouveau paris plus risqués encore. Mais c'est la propriétaire du lieu qui finit par y gagner. Propriétaire douée d'une chance insolente, et à cet instant en grande conversation avec une yôkai vêtue de la bure mauve des adeptes de Byakuren.
« Et pourquoi devrais je accepter votre offre ?
-Ce n'est pas une offre. Vous n'avez pas vraiment le choix.
-Tiens donc. Et pourquoi cela ? »
La yokai lui adresse un regard menaçant sous son capuchon abaissé, et porte la main à la lance qui ne la quitte jamais.
« Si vous en voulez pas finir comme Remilia, je vous conseille de reconsidérer votre position. L'Eglise de Sainte Byakuren est la faction la plus puissante de Gensokyo. Tsukigumi et Keine nous résistent encore, mais en tant qu'entité indépendante, vous ne bénéficiez pas de leur protection. Il n'y aura personne pour vous venir en aide. »
La propriétaire du cercle de jeu cesse de jongler négligemment avec une paire de dé un rend son regard à l'adepte de Byakuren.
« N'oubliez pas que j'ai une bonne part des atouts dans mon jeu. Méfiez vous lorsque vous donnez des ordres. Dites m'en plus et je changerais peut être d'avis.
-Nous avons besoin d'éliminer un obstacle sur notre route. Elle s'est déjà opposée à nous et n'hésitera pas à recommencer. Elle est trop dangereuse pour qu'on la laisse en vie. Nous souhaiterions que vous utilisiez votre influence sur le hasard pour nous en débarasser.
-En bref, vous me proposez un contrat d'assassinat. Et que recevrais je dans ce cas.
-L'aide et la protection de Sainte Byakuren.
-Et vous croyez que ça suffira à me convaincre ? Je n'ai que faire de votre protection. »
Elle jeta à l'adepte en bure mauve un regard las :
« Juste par curiosité, qui devrais je tuer ?
-Karasu Okiba. »
A ces mots, un vif intérêt apparut dans l'oeil de Karuta Katsu.
« Voilà qui change tout. Je ne suis pas du genre à refuser une partie qui s'annonce palpitante. Vous pouvez considérer que je m'en occupe, Shou. »
A bientôt pour un nouveau chapitre!
Okiba- Esprit de l'Essaim
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Localisation : Back in the show!
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Score: (non communiqué)
Re: La plume d'Okiba
Très bon chapitre Okiba :3
"des adeptes de Byakuren" "L'aide et la protection duSainte Gourou Byakuren"
Je le savais, je le savais, ce n'est pas un temple que Byakuren dirige, c'est une secte
"des adeptes de Byakuren" "L'aide et la protection du
Je le savais, je le savais, ce n'est pas un temple que Byakuren dirige, c'est une secte
Phoenix- Eternal Blazing Phenix
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